Sony A7C II

Test Sony A7C II : plus compact et performant que l’A7 IV ?

8.2
sur 10

Lancé en août 2023, le Sony Alpha 7C II (ou A7C II) est un appareil photo hybride à capteur plein format polyvalent. Il s’agit d’une version condensée du Sony A7 IV, un des gros succès de la firme. Ce boîtier reprend le capteur 33 Mpx de l’A7 IV et le système autofocus de l’A7R V, le tout dans un châssis compact inspiré du premier A7C.

Le Sony A7C II serait-il donc un appareil plus intéressant que son « grand frère » l’A7 IV ? Est-il aussi à même de concurrencer des boîtiers très complets tels que le Panasonic Lumix S5 II ou le Nikon Z f ? Nous l’avons utilisé pendant plusieurs semaines et voici notre test complet du Sony A7C II.

 Sony A7C II

Présentation du Sony A7C II

Lorsque les appareils photo hybrides à capteur 24×36 Sony sont arrivés à partir de 2013, ils se démarquaient des reflex par un encombrement bien plus limité. Mais d’itérations en itérations, les appareils ont repris de l’embonpoint, même s’ils demeuraient toujours relativement compacts. Pourtant, en septembre 2020, Sony dévoilait un appareil encore plus menu, l’Alpha 7C (ou A7C), qui n’était autre qu’une version rapetissée du best-seller A7 III. Un appareil un peu plus compact (d’où le « C »), s’inspirant du style range-finder des boîtiers APS-C de la marque.

Hormis quelques ajustements ergonomiques (absence de joystick, viseur plus petit ou encore un seul slot pour carte SD), l’A7C premier du nom reprenait quasi-intégralement les caractéristiques de l’A7 III, le tout pour un prix de lancement moins élevé.

 Sony A7C II

Avec cet A7C II, dévoilé au même moment qu’une version haute définition A7C R, Sony reproduit le même schéma, le nouveau venu s’inspirant du Sony A7 IV, dernier boîtier en date très polyvalent de la firme japonaise. Il reprend peu ou prou le même châssis que l’A7C numéro 1. Il se permet toutefois quelques innovations par rapport à l’A7 IV, notamment au niveau de l’autofocus, hérité de l’A7R V, et gagne aussi des fonctions vidéo provenant du Sony ZV-E1.

 Sony A7C II
De gauche à droite : Sony A7C, Sony A7C II, Sony A7C R

Néanmoins, en 2020, la concurrence était moins développée qu’aujourd’hui. Ainsi, en 2023, un appareil positionné comme l’A7C II va rentrer en collision avec d’autres boîtiers très polyvalents mais non moins performants comme le Panasonic Lumix S5 II, le Nikon Z f ou même tout simplement le Sony A7 IV.

Voici les caractéristiques détaillées du Sony A7C II, comparées à celles du Sony A7 IV :

Sony A7C IISony A7 IV
CapteurBSI CMOS 33 MpxBSI CMOS 33 Mpx
Filtre passe-basNonNon
Processeur2x Bionz XR + puce IA2x Bionz XR
Viseur électroniqueOLED de 2,36 Mpts, 0,7xOLED de 3,68 Mpts, 0,8x
Ecran LCD1,04 Mpts, sur rotule1,04 Mpts, sur rotule
AutofocusAF hybride à détection de phaseAF hybride à détection de phase
Nombre de points AF759 points AF759 points AF
Couverture AF94 %94 %
Plage AF-4 EV - 20 EV-4 EV - 20 EV
Sensibilité100 à 51 200 ISO (extensible de 50 à 204 800 ISO)100 à 51 200 ISO (extensible de 50 à 204 800 ISO)
Rafale (obturateur mécanique)10 i/s10 i/s
Rafale (obturateur électronique)10 i/s10 i/s
Mode haute résolutionN.A.N.A.
ObturationDe 30s à 1/8000 s De 30s à 1/8000 s
Stabilisation, gainStabilisation 7 stops Stabilisation 5,5 stops
Vidéo4K UHD 30 fps (jusqu’à 60 fps avec crop 1,5x), Full HD jusqu’à 120 i/s4K UHD 30 fps (jusqu’à 60 fps avec crop 1,5x), Full HD jusqu’à 120 i/s
Profils colorimétriques vidéoS-Log 3, S-CinetoneS-Log 3, S-Cinetone
Stockage1x Slot SD UHS-II x12x slot SD, 1 slot compatible UHS-II / CFexpress type A
Connectivité sans-filWifi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 4.2 Low Energy Wifi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 4.2 Low Energy
Connectivité filaireUSB-C (3.2 Gen 1), micro-HDMI type D, prises micro et casque 3,5 mmUSB-C (3.2 Gen 1), HDMI A, prises micro et casque 3,5 mm, prise télécommande 2,5 mm
BatterieNP-FZ100NP-FZ100
Rechargement par port USBRecharge et alimentation directe USB-CRecharge et alimentation directe USB-C
TropicalisationRésistant à l’eau et à la poussièreRésistant à l’eau et à la poussière
Dimensions (L x H x P)124 × 71,1 × 63,4 mm,131,3 x 96,4 x 79,8 mm
Poids (batterie + SD inclus)514 g658 g
MontureSony ESony E
Prix au lancement2399 €2799 €

Ergonomie et prise en main du Sony A7C II

Sony ne bouleverse pas ses codes : l’A7C II reprend presque à l’identique le châssis du premier A7C. Même largeur et même hauteur avec respectivement 12,4 et 7,1 cm. Le nouveau venu est simplement un peu plus profond avec une poignée légèrement plus creusée (6,3 cm). Sur la balance, le boîtier pèse 514 g (carte et batterie incluses), soit… 5 g de plus que son aîné. Il est toujours disponible en deux versions, noire et argent.

 Sony A7C II
Crédit : Camera Size

Si l’on devait établir un classement des hybrides plein format les plus compacts, l’A7C II finirait assurément dans le peloton de tête avec les Sigma fp / fp L et le Sony ZV-E1.

 Sony A7C II

On apprécie par ailleurs la poignée que l’on retrouve déjà sur le Sony A6700, qui permet de bien maintenir l’appareil. Toutefois, malgré une préhension améliorée, il sera toujours délicat de bien maintenir l’A7C II avec des objectifs imposants tels que le FE 35 mm f/1,4 GM ou le FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II.

Sony destine plutôt cet appareil à des objectifs moins encombrants, comme le FE 50 mm f/2,5 G, le FE 20-70 mm f/4 G, ou bien encore le FE PZ 16-35 mm f/4 G.

 Sony A7C II

Couplé à un petit objectif, on peut alors profiter de la qualité d’un appareil plein format avec une belle compacité. Pour une meilleure prise en main, Sony commercialise un nouveau grip GP-X2. Moyennant 179 €, il rajoutera quelques centimètres bienvenus pour éviter d’avoir un auriculaire pendant dans le vide.

 Sony A7C II

Joystick oublié et viseur daté

D’emblée, le Sony A7C II a deux vrais points noirs difficiles à oublier à propos de l’ergonomie. Le premier est l’absence de joystick. Certes, Sony n’en met jamais sur ses appareils les plus compacts, mais cela demeure un défaut selon nous. L’écran tactile orientable de 3 pouces est bien pratique pour déplacer ses collimateurs autofocus, mais reste moins efficace. À tel point que nous préférons déplacer le point AF avec la roue située à l’arrière du boîtier.

 Sony A7C II

L’écran intègre les options de navigation gestuelle introduites avec le ZV-E1. Elles offrent un accès plus large à diverses fonctions de l’appareil et sont assez pratiques en vidéo.

Côté viseur, ce boîtier Sony fait mieux que le premier A7C et son grossissement de 0,59x,, mais reste sur des valeurs assez faibles, en reconduisant l’EVF installé sur l’A6700, avec 0,39 pouce et ses 2,39 Mpts et un grossissement de 0,7x. On est ainsi éloigné des appareils de gamme similaire. Pour fluidifier la visée, on peut opter pour un taux de rafraichissement plus élevé à 120 i/s, au prix d’une perte de qualité d’affichage.

Si l’on comprend que Sony rationalise des composants déjà disponibles, c’est peu pertinent avec un appareil affiché à près de 2500 €.

 Sony A7C II

Une molette et un levier en bonus

Au registre des améliorations par rapport au premier A7C, on note l’arrivée d’une molette avant sous le déclencheur. Si cela peut sembler trivial, son absence sur la première version obligeait à réaliser des manipulations peu intuitives pour ajuster ses réglages.

 Sony A7C II

Autre petite nouveauté ergonomique, déjà présente sur les autres boîtiers Sony récent : un levier pour alterner entre les modes photo, vidéo et S&Q sous la roue de sélection PASM. Cependant, la forme du levier pouvant faire penser à un interrupteur on/off, il nous est arrivé quelques fois de l’actionner, pensant alors allumer ou éteindre l’appareil. Un souci secondaire qui disparaît après quelques jours.

 Sony A7C II

Une touche paramétrable C1 fait aussi son apparition à droite du bouton menu. Par défaut, elle sert à ajuster la balance des blancs. Le grip pour le repose-pouce, bien qu’un peu moins large, a été retravaillé, offrant une texture rugueuse plus en phase avec les boîtiers Sony classiques.

 Sony A7C II

On notera que la molette de correction d’exposition devient personnalisable et ne dispose plus des valeurs d’exposition.

 Sony A7C II

Pour le reste des boutons, Sony conserve la disposition du premier A7C. Certains trouveront que le boîtier est un peu trop dépouillé. Pour les utilisateurs avancés, il reste possible de reprogrammer presque toutes les touches de l’appareil — sans compter les12 raccourcis attribuables au bouton FN. I est ainsi possible d’obtenir assez aisément un APN totalement personnalisé.

 Sony A7C II

Au final, le Sony A7C II reprend les mêmes bases ergonomiques que le premier A7C, n’évoluant que très subtilement. C’est un petit appareil agréable à utiliser – surtout conjointement avec des optiques compactes– même si l’on déplore quelques oublis regrettables.

Performances et qualité d’image du Sony A7C II

Avec l’A7C II, Sony propose une recette agréable : un boîtier compact avec une très belle qualité d’image. C’est ce que nous allons voir plus en détails dans cette partie.

Durant notre test, nous avons réalisé des clichés avec de nombreux objectifs en monture E. Outre le transstandard Sony FE 20-70 mm f/4 G, nous étions également équipés du FE 50 mm f/1,4 GM, du FE 28 mm f/2 ou encore du FE 70-200 mm f/4 G OSS. Nous avons aussi eu recours à des optiques de constructeurs tiers comme le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2, le Samyang AF 75 mm f/1,8 Sony FE ou bien encore un antique Zenit 58 mm f/2 Helios-44m6 monté sur une bague d’adaptation.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos présentes dans ce test pour les afficher en qualité supérieure.

Capteur plein format CMOS rétroéclairé de 33 Mpx ; une valeur sûre

Lors du lancement du Sony A7 IV en 2021, le capteur CMOS rétroéclairé (BSI) 24×36 de 33 Mpx était une de ses principales nouveautés. Assez logiquement, Sony le reconduit ici et ce n’est pas pour nous déplaire. Il s’agit du capteur le plus défini des appareils dits polyvalents. Dire qu’en 2013, au lancement du Sony A7R premier du nom, son capteur de 36 Mpx était considéré comme appartenant au domaine de la haute résolution !

 Sony A7C II

Chaque cliché mesure 7008 × 4672 pixels. Un fichier RAW pèse ainsi entre 70 et 35 Mo selon le niveau de compression. Le capteur est monté sur une nacelle le stabilisant sur 5 axes, avec un gain théorique maximal de 7 stops. Un point que nous détaillerons plus loin.

 Sony A7C II

Contrairement à des appareils orientés sport (Nikon Z8, Sony A1), le capteur de l’A7C II est rétroéclairé mais pas empilé ce qui le rend particulièrement sensible au effet de distorsions liées au rolling shutter et au phénomène de banding lors de l’utilisation de l’obturation électronique.

Il apporte un niveau de détails exemplaire et autorise un recadrage assez important dans l’image avec une perte de qualité limitée.

Sony A7C II – Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 – 180 mm – 1/800s – ƒ / 2,8 – ISO 200

La restitution des couleurs est admirable. Les teintes sont bien plus agréables depuis le changement opéré avec l’A7 IV. Avant 2021, si on louait le niveau de détails ou la dynamique des capteurs Sony, leur colorimétrie tirant vers le verdâtre n’était au contraire guère appréciée. L’A7C II offre ainsi des couleurs bien plus chaleureuses et riches, tout en restant moins vives et plus neutres que la concurrence.

Sony A7C II – Sony FE 20-70 f/4 – 70 mm – 1/1000s – ƒ / 4 – ISO 100

La dynamique est à ranger dans le haut du panier. Les RAW non compressés (14 bits) offrent une très bonne latitude de travail. Dans les ombres, la récupération des détails est très importante, mais attention au bruit électronique si vous poussez les curseurs un peu trop loin.

Sony A7C II – Samyang AF 75 mm f/1,8 FE – 75 mm – 1/250s – ƒ / 1,8 – ISO 3200

Pour ce qui est de la restitution des hautes lumières, le résultat est, comme souvent, plus contrasté. Malgré de meilleurs résultats que la concurrence, en cas de surexposition trop marquée, la récupération des détails sera ardue et au prix de dérives colorimétriques importantes.

Sony A7C II – Sony FE 20-70 f/4 – 35 mm – 1/2000s – ƒ / 4 – ISO 100

Montée ISO : un bon élève dans la lignée du Sony A7 IV

La plage de sensibilité native s’étend de 100 à 51 200 ISO, et peut être poussée de 50 à 204 800 ISO. Nous avons établi nos mesures avec le zoom FE 20-70 mm f/4 G.

Sony A7C II – Samyang AF 75 mm f/1,8 FE – 75 mm – 1/250s – ƒ / 1,8 – ISO 1250

Sans surprise, l’A7C II reproduit le comportement du Sony A7 IV. Les images ne souffrent d’aucune altération jusqu’à 800 ISO. On constate l’apparition d’un grain léger à partir de 1600 ISO, avec un premier vrai palier de dégradation à 3200 ISO, sans que cela ne soit trop dommageable.

La valeur 12 800 ISO est celle où l’image s’abîme notablement, et ce phénomène va en s’accentuant jusqu’à 25 600 ISO où la perte de détails est plus marquée.

Comme toujours, une correction manuelle des RAW est préférable, le boîtier ayant un peu la main lourde sur le lissage des JPEG à hauts ISO. Les valeurs plus étendues sont à considérer uniquement pour des situations vraiment spécifiques (comme des sujets se déplaçant à grande vitesse).

En conclusion, l’A7C II arrive à proposer une montée en ISO très propre malgré un capteur plus défini que les appareils de sa gamme. Il ne souffre pas de la comparaison avec un Panasonic Lumix S5 II ou un Canon EOS R6 Mark II.

Sony A7C II – Samyang AF 75 mm f/1,8 FE – 75 mm – 1/250s – ƒ / 1,8 – ISO 800

On regrette simplement que Sony n’intègre toujours pas de mode pixel-shift dans son appareil. Cette fonction permettant la fusion de clichés pour augmenter la définition n’est disponible chez Sony que sur des boîtiers très haut de gamme comme l’A7R V ou l’A1. Mais alors que Panasonic a intégré la fonction à son Lumix S5 mark II et Nikon avec son Z f, on aurait pu espérer que Sony en fasse de même.

Autofocus du Sony A7C II : un sacré bond en avant grâce à l’IA

Avec le Sony A7R V lancé à la fin 2022, Sony avait opéré un renouvellement en profondeur du système autofocus de son boîtier phare. Depuis, tous les appareils à objectifs interchangeables de la firme ont bénéficié des mêmes avancées.

L’autofocus est dit « hybride » car utilisant la corrélation de phase et la détection de contraste. On peut compter sur 759 collimateurs à détection de phase couvrant alors 94 % de l’image, des données identiques à celles du Sony A7 IV.

Suivi AF boosté à l’IA

En son sein, le Sony A7C II est doté du double-processeur Bionz XR qui est secondé par la puce dédiée à l’IA inaugurée avec le Sony A7R V, mais aussi présente dans son faux jumeau A7C R, le ZV-E1 et l’hybride APS-C A6700. Cette construction interne a permis aux hybrides Sony les plus récents d’assoir un peu plus leur avance en termes de reconnaissance et de suivi des sujets les plus variés.

 Sony A7C II

À l’instar d’un A6700, le Sony A7C II ne détecte pas seulement le corps, le visage ou les yeux chez l’homme. Non, il reconnaît un panel bien plus large des parties du corps humain : du nez aux chevilles, en passant par les oreilles, les coudes ou encore les hanches. La détection s’opère alors bien plus vite qu’auparavant.

Sony A7C II : compact mais encore plus performant, le vrai rival de l'A7 IV

De plus, l’appareil peut « anticiper » la position de l’oeil d’un sujet qui se déplace pour être sûr d’obtenir une photo toujours bien nette. Cela se vérifie assez facilement et il est vrai que l’A7C II accroche bien et vite le visage ou les yeux du sujet. La détection peut se faire d’assez loin, ce qui est pratique pour le sport ou la photo animalière. Pour lui faciliter la tâche cependant, il faudra adjoindre à l’A7C II une optique un peu véloce.

Sony A7C II – Sony FE 20-70 f/4 – 70 mm – 1/125s – ƒ / 4 – ISO 125

Outre les humains, sujets presque « classiques », le Sony A7C II reconnaît la tête et les yeux de la plupart des animaux à quatre pattes ainsi que des oiseaux. L’appareil dispose d’un mode hybride reconnaissant les corps des mammifères comme des volatiles, ainsi que de deux modes séparés pour détecter uniquement les yeux de différents types de bêtes.

Sony A7C II – Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 – 180 mm – 1/1000s – ƒ / 2,8 – ISO 640

Suivi des trains, des avions et même des insectes

Le Sony A7C II reprend l’option de reconnaissance des insectes introduite par le Sony A7R V. Cela fonctionne bien, mais il faudra être assez proche de la créature pour qu’elle soit détectée en tant que telle et non juste accrochée par le suivi classique mais très perfectionné de l’appareil. Cette fonction demeure toujours assez bluffante même si elle est plus aléatoire que les autres types de suivi.

Sony A7C II – Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 – 70 mm – 1/1000s – ƒ / 2,8 – ISO 200

Si l’A7C II ne propose pas un mode « multi-reconnaissances » des sujets, il convient d’observer que l’appareil entoure aussi d’un cadre de suivi les visages et corps humains même lorsque l’on active le suivi d’autres êtres vivants.

Le Sony A7C II peut aussi suivre un nombre intéressant de véhicules (auto, trains, avions et hélicoptères) et s’acquitte de cette tâche sans forcer. L’appareil détecte la forme en mouvement puis fait dès que possible la mise au point sur les vitres avant des engins motorisés. L’appareil ne propose cependant pas le suivi des deux-roues. Si vous photographiez vélos ou motos, privilégiez la reconnaissance des humains.

Sony A7C II – Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 – 180 mm – 1/2000s – ƒ / 5,6 – ISO 200

On se demande à présent quel constructeur sera le premier à intégrer la détection d’engins aquatiques (voilier, planche à voile, jet ski).

Même lorsque la luminosité vient à baisser, l’autofocus se montre très vif et accroche les sujets sans peine. Pourtant, Sony précise que la sensibilité AF s’arrête à -4 IL, ce qui pourrait sembler peu, par exemple par rapport au récent Nikon Z f (avec -10 IL annoncés).

Thibaut Godet
Sony A7C II – Samyang AF 75 mm f/1,8 FE – 75 mm – 1/250s – ƒ / 1,8 – ISO 5000

Hormis les quelques errements lors de la détection des insectes, le Sony A7C II s’est montré très consistant en termes d’autofocus. Rarement pris en défaut, il s’agit d’une belle progression par rapport à l’A7 IV. Sony confirme ici le virage opéré depuis 2022 pour se maintenir au-dessus de la mêlée.

Rafale plafonnant à 10 i/s et buffer famélique

Le Sony A7C II dispose d’une rafale qui plafonne à 10 i/s (avec black-out), quel que soit le type d’obturation et en RAW compressés. Il fait donc jeu égal avec l’A7 IV. Ce n’est pas une mauvaise performance en soi, mais loin des références du moment.

Sony A7C II : compact mais encore plus performant, le vrai rival de l'A7 IV
Bien décomposer un mouvement n’est pas évident à 10 i/s.

En effet, de plus en plus de boîtiers de milieu de gamme (plein format, APS-C ou micro 4/3) sont dotés de fortes rafales dépassant les 15 i/s pour atteindre 30 voire 40 clichés par seconde. On pensera aux Panasonic Lumix S5 II, Canon EOS R6 mark II, R8, R7, Nikon Z f, Fujifilm X-T5 ou encore à l’OM System OM-1. Cela n’est pas toujours bien appliqué (buffer limité, ou retard à l’allumage), mais on apprécie toujours plus ces rafales impressionnantes.

Pourtant Sony cantonne les rafales à 20 ou 30 i/s à ses appareils sportifs très premiums, comme l’A9 II ou l’Alpha 1. De plus, faute de carte mémoire rapide CFexpress type A, la mémoire tampon de l’A7C II est assez limitée.

Rafale Sony A7C II
Un suivi qui accroche bien une belle gamelle.

En RAW + JPEG compressés ou compression sans perte, le buffer culmine à… 20 images, soit 2 secondes de rafale. En RAW non compressés, alors que la rafale tombe à 6 i/s, la mémoire tampon se limite à une quinzaine de clichés. En n’enregistrant que des RAW, nous pouvons obtenir 44 fichiers. Le temps de décharge est assez rapide, mais il ne compense pas à lui seul ce buffer très limité.

Sony A7C II – Sony FE 50 mm f/1,4 GM – 50 mm – 1/1000s – ƒ / 1,8 – ISO 100

En JPEG de meilleure qualité, on obtient seulement 88 clichés. Il convient de baisser un peu la qualité (JPEG Fine) pour obtenir une mémoire tampon « illimitée ». La plupart des utilisateurs n’auront cure d’un buffer très important, mais pour certains professionnels cela sera plus fâcheux. Et même pour des amateurs souhaitant photographier des scènes d’action, cela devient vite contraignant.

On ne peut s’empêcher de regretter que Sony n’intègre pas non plus de mode de pré-déclenchement. Une option pourtant si pratique pour être sûr de capturer le bon moment.

Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 – 180 mm – 1/800s – f/5,6 –  ISO 500

Sans surprise, le suivi autofocus sur l’A7C II est très efficace. Attention cependant à l’usage en obturation électronique pour plus de discrétion : il faudra veiller au risque de déformations liées à l‘effet de rolling shutter, faute de capteur empilé. Plus la définition est importante, plus cet effet peut se faire sentir. Ainsi, puisque la rafale est la même avec l’obturateur mécanique, celle-ci est à privilégier, sauf besoin impérieux.

La preuve que la Terre est ronde ? Non, seulement du rolling shutter – Sony A7C II – Sony FE 50 mm f/1,4 GM – 50 mm – 1/8000s – ƒ / 1,4 – ISO 100

L’obturation peut se faire entre 30 s et 1/8 000 s, peu importe l’obturateur sélectionné. En mécanique, ce dernier offre un son assez étrange, très sec et pas vraiment organique. On dirait presque qu’il s’agit d’un son électronique.

Via les menus, il est possible d’activer l’option pour déployer le rideau lorsque l’appareil est hors tension. Une fonction qui tend à se répandre et qui est bien pratique pour protéger son capteur des poussières.

 Sony A7C II

Stabilisation : toujours plus efficace

Le Sony A7C II, comme tous les appareils plein format de la marque depuis 2015 est équipé d’une nacelle stabilisant mécaniquement le capteur sur 5 axes. Dans le cadre du premier A7C, la stabilisation ne compensait que jusqu’à 5,5 stops, comme pour l’A7 IV d’ailleurs.

L’A7C II se montre bien plus performant en la matière puisque Sony annonce jusqu’à 7 stops de gain (avec le FE 50 mm f/1,2 GM) ! Un joli chiffre qui place l’A7C II parmi les meilleurs élèves du constructeur juste derrière les 8 stops du Sony A7R V.

Sur le terrain, nous avons été plutôt très satisfaits du comportement de l’A7C II. Cette stabilisation réhaussée nous a permis de réaliser des clichés assez propres jusqu’à 5 secondes de temps de pose (et à main levée bien entendu) ! Certes, tout n’est pas parfaitement net, mais l’image reste tout à fait acceptable. Nous étions équipés pour l’occasion du FE 50 mm f/1,4 GM.

Sony A7C II – Sony FE 50 mm f/1,4 GM – 50 mm – 5s – ƒ / 1,4 – ISO 100

Un bon résultat à 5 secondes demeure très rare et globalement, nous avons pu avoir des photos de très bonne facture jusqu’à 0,4 seconde sans trop de difficulté, à condition d’avoir une prise en main bien ferme.

Sony A7C II – Sony FE 50 mm f/1,4 GM – 50 mm – 0,4s – ƒ / 1,4 – ISO 100

Vidéo : formats 4k du Sony A7 IV avec les options du ZV-E1

Le Sony A7C II permet de filmer au maximum en 4K UHD et 60 fps, mais avec un recadrage Super35 mm (1,5x). Pour bénéficier de la 4K plein cadre, il conviendra de repasser à 30 fps. Un mode ralenti à 120 fps n’est disponible qu’en Full HD.

À 60 fps, les débits maximums se font en 4:2:2, 10 bits et 600 Mbit/s. Ce n’est pas mauvais, mais c’est encore loin de ce que propose un Panasonic Lumix S5 II. De plus, il n’est pas possible de profiter de la sortie HDMI pour obtenir des capacités d’enregistrement supérieures, celle-ci ne servant finalement qu’à déporter l’affichage.

Paris au fil de l'eau et à vélo avec le Sony A7C II en 4K et 60 fps

Cela étant dit, même s’il est moins ambitieux que la concurrence, le Sony A7C II fait un excellent travail. Les séquences capturées sont riches et détaillées. De plus, on peut compter sur un autofocus toujours supérieur à ce qui se fait ailleurs, aussi bon qu’en photo.

Les vidéastes les plus à l’aise pourront en outre compter sur un nombre d’options bien pensées pour la vidéo. Citons par exemple la Focus Map, instaurée avec l’A7 IV et toujours aussi pratique pour régler finement la mise au point manuelle. Il convient également de mentionner le mode « Auto Framing. » Proposé sur certains boîtiers depuis le Sony ZV-E1, il permet, par recadrage dans le capteur, de toujours suivre et maintenir un sujet dans le champ.

Auto framing Sony A7C II

Un système assez bluffant et qui, une fois bien paramétré, donne l’illusion que l’appareil est monté sur un bras motorisé. Assez pratique pour des reportages ou des interviews sur trépied. Le mode recadrage automatique dispose de trois niveaux d’intensité : grand, moyen et petit. Selon l’option choisie, lorsque le suivi de l’appareil est activé, il va resserrer l’image sur le sujet pour être sûr de le garder toujours au centre du champ. Il est recommandé d’éviter les mouvements trop amples ou rapides ou cela risque tout simplement de ne pas fonctionner. Aussi, l’utilisation d’un pied est conseillé pour éviter les tremblements que vous pouvez observer dans notre séquence.

Les amateurs d’étalonnage peuvent toujours compter sur le S-Log 3. De même, le boîtier intègre le S-Cinetone, qui offre un rendu plus flatteur des teints de peau.

En théorie, l’enregistrement vidéo est illimité. Notez toutefois que dans le format le plus lourd, chaque minute filmée pèse un peu plus de 4 Go. On est loin des 43 Go/min du Nikon Z8, mais il faudra veiller à la place restante sur les cartes mémoires, surtout que l’appareil ne peut enregistrer directement sur un SSD.

Un mot sur la stabilisation en vidéo. En mode automatique, elle nécessitera de marcher vraiment bien calmement afin d’éviter tous tremblements ou distorsions à cause de l’effet de rolling-shutter. Il existe un mode dit de stabilisation « active », qui recadre assez nettement dans l’image (1,4x). En 4K et 60 fps, on se retrouve vite avec une image finale très loin du cadre photo initial. Si cela s’avère plus efficace que la stabilisation classique, les vibrations demeurent. Globalement pour de la vidéo, privilégiez l’utilisation d’une gimbal ou d’un trépied.

Sony A7C II – Sony FE 20-70 f/4 – 70 mm – 1/800s – ƒ / 4 – ISO 320

Autonomie du Sony A7C II

Comme la plupart des boîtiers Sony depuis 2018, l’A7C II utilise la batterie NP-FZ100 (2280 mAh). Vous pourrez donc récupérer, le cas échéant, les batteries de vos précédents appareils. Curieusement, le constructeur annonce une autonomie comprise entre 530 et 560 clichés (viseur ou écran) selon la norme CIPA, alors que pour l’A7 IV, dont il est dérivé, Sony avançait une endurance allant de 580 à 610 images.

Si cette différence n’est pas si marginale sur le papier, en utilisation réelle elle se ressent moins. En photo pure, nous avons pu atteindre les 500 clichés et ce, sans que la batterie passe sous la barre des 20 %. Et nous n’avions alors pas pris de rafales, qui peuvent faire gonfler ce chiffre sans grand impact sur l’autonomie.

Sony A7C II – Sony FE 50 mm f/2,5 G – 50 mm – 1/640s – ƒ / 4 – ISO 100

Fidèle aux autres boîtiers Sony utilisant la batterie FZ100, l’A7C II ne devrait pas vous lâcher au milieu d’un shooting. D’autant qu’avec son port USB-C compatible Power Delivery, il est possible de l’alimenter depuis une prise murale comme une batterie externe, et ce tout en continuant de l’utiliser. Dans la boîte, Sony livre un câble USB-C, mais pas d’adaptateur secteur.

Connectivité filaire et sans-fil

Le Sony A7C II reprend la même connectique que l’A6700. On dispose ainsi d’un port USB-C à la norme 3.2 Gen1, d’une sortie micro-HDMI et de deux prises jack 3,5 mm (casque et micro).

 Sony A7C II

Au niveau des désagréments, l’A7C II n’est doté que d’un seul port de carte SD (norme UHS-II), alors que l’A7 IV en est équipé de deux. À défaut de deux slots, nous aurions apprécié conserver une double compatibilité avec les cartes CFexpress de type A, bien plus rapides que les classiques SD. Un manque qui sera surtout dommageable pour les acquéreurs du Sony A7C R et ses fichiers bien plus gourmands.

Sony A7C II : compact mais encore plus performant, le vrai rival de l'A7 IV
Interface de prise de vue avec Creator’s App

Le Sony A7C II dispose du Wi-Fi (2,4 et 5 GHz) et Bluetooth 4.2. Mais surtout, il est compatible avec l’application Creator’s App (iOS et Android). Lancée en février 2023, elle avait réellement été inaugurée avec l’A6700. À l’époque, nous avions trouvé la connexion lente et hasardeuse. Avec l’A7C II, notre smartphone a détecté immédiatement l’appareil et la connexion s’est opérée directement. Fonctionnelle, l’application n’en demeure pas moins toujours assez austère. De plus, les déconnexions intempestives que nous avions pu rencontrer avec l’A6700 ne semblent pas avoir totalement disparu. Sony a encore un peu de chemin à faire à ce niveau.

À qui se destine le Sony A7C II ?

Le Sony A7C II se destine aux amateurs éclairés qui faisaient de l’œil au Sony A7 IV, mais qui n’avaient pas encore sauté le pas pour diverses raisons. C’est un boîtier plein format un peu plus compact, globalement plus performant et moins cher, ce qui n’est jamais négligeable. Certains professionnels pourraient aussi se reporter sur le petit APN comme second boîtier derrière leur A7 IV ou A7R V.

Sony A7C II – Samyang AF 75 mm f/1,8 FE – 75 mm – 1/250s – ƒ / 1,8 – ISO 10000

Le Sony A7C II ne fait pas de compromis sur la qualité d’image ou la réactivité de l’autofocus. Les amateurs de photos animalières pourraient compter sur la fiabilité de son suivi AF. Toutefois, comme pour l’A6700, sa rafale limitée à 10 i/s et sa courte mémoire tampon laissent un arrière-goût amère, surtout avec une concurrence qui offre des rafales toujours plus importantes.

Le dernier gros point fort de l’A7C II concerne le parc optique pour hybrides 24×36 en monture E. Il existe plus de 70 objectifs natifs et les constructeurs tiers comme Sigma, Tamron ou Samyang sont nombreux. Ainsi, pour ceux qui souhaitent monter en gamme depuis un Sony A7 III, ou même franchir le fossé entre APS-C et plein format en monture E, le Sony A7C II serait peut-être un investissement pertinent.

Sony A7C II – Sony FE 50 mm f/1,4 GM – 50 mm – 1/15s – ƒ / 9 – ISO 100

Conclusion

Le Sony A7C mark II est un très bon appareil photo plein format polyvalent. Ses images sont d’excellente qualité et son autofocus est redoutable. Il dispose en effet des dernières avancées du constructeur en termes de reconnaissance et de suivi. Ces dernières, couplées au très bon capteur plein format de 33 Mpx rendent la pratique de la photographie avec l’A7C II très agréable.

Sony A7C II – Sony FE 20-70 f/4 – 20 mm – 1/250s – ƒ / 4 – ISO 4000

Les images sont riches, détaillées et on peut aisément les recadrer. Malgré une définition sensiblement plus élevée que les appareils concurrents sur son marché, sa montée en ISO est par ailleurs très réussie, avec une utilisation possible jusqu’à 12 800 ISO sans problème. Sans parler de la stabilisation jusqu’à 7 stops, un vrai point positif.

En vidéo, il n’oublie pas les dernières options de la firme comme le Focus Map ou l’Auto Framing. Les amateurs apprécieront également les modes S-LOG 3 et S-Cinetone.

Et toutes ses fonctions sont compactées dans un petit boîtier plein format qui devient un vrai régal avec une petite optique. Cela étant dit, le Sony A7C II n’évite pas les écueils que l’on reprochait déjà à Sony avec l’A6700.

Sony A7C II – Sony FE 20-70 f/4 – 70 mm – 1/800s – ƒ / 5,6 – ISO 100

En effet, il est équipé d’un viseur vraiment daté qui fait un peu tâche par rapport à la concurrence. De même, le joystick est toujours sacrifié sur l’autel de la compacité, comme un port de carte SD plus efficace acceptant les cartes CFexpress de type A. Enfin, si la rafale à 10 i/s n’est pas fabuleuse, elle resterait acceptable si la mémoire tampon n’était pas aussi peu endurante. Quant à la vidéo, le gros recadrage en 4K et 60 fps ne joue pas en sa faveur face à des rivaux toujours plus portés sur le cinéma.

Autant de contraintes qui donnent une expérience générale un peu frustrante. Au quotidien, pour la photographie brute, il est compliqué de rivaliser avec ce petit Sony A7C II. Mais, pour les vidéastes – en herbe ou pros– ou encore les adeptes de photographies sportives ou animalières, certaines limitations seront dures à accepter.

Sony A7C II – Samyang AF 75 mm f/1,8 FE – 75 mm – 1/400s – ƒ / 5 – ISO 100

Pour les autres, les capacités du boîtier et le parc optique plein format pour la monture E de Sony font de cet A7C II un sacré rival à son grand frère l’A7 IV. Il est même plus performant que ce dernier grâce à la puce IA et sa détection intelligente. Le Sony A7C II est définitivement un appareil photo à ne pas négliger.

Difficile cependant de le considérer comme un vrai bon rapport qualité-prix. Il opère quelques concessions et sur son marché, des appareils comme le Panasonic Lumix S5 II ou le Nikon Z f offrent plus pour des tarifs similaires voire inférieurs.

Le Sony A7C II est disponible au tarif de 2399 € nu. Il est aussi proposé en kit avec l’objectif Sony FE 28-60 mm f/4-5,6 au tarif de 2699 €.

La poignée d’extension Sony GP-X2 est commercialisée, quant à elle, pour 179 €.

Vous pouvez le retrouver chez Digit-PhotoMiss NumériqueDigixoCamaraPhoto-UniversIPLN et à la Fnac.

Test Sony A7C II : plus compact et performant que l’A7 IV ?
Fabrication / finitions
8.3
Ergonomie
8
Qualité d'image
9.2
Montée en ISO
8.7
Efficacité de l'autofocus
9
Fonctionnalités
8.5
Vitesse en rafale
7.5
Stabilisation
8.7
Capacité du buffer
6
Autonomie
8.2
Rapport qualité-prix
7.5
Points forts
Léger et compact
Bonne qualité d'image, niveau de détails très élevé
Suivi autofocus très performant
Stabilisation 5 axes efficace
Interface tactile travaillée, écran monté sur rotule
Ergonomie améliorée : poignée plus creusée, 3 roues de réglages, bouton AF-ON
Parc optique très fourni
Points faibles
Un seul slot SD (UHS-II)
Viseur étriqué et daté
Absence de joystick
Rafale à 10 i/s et buffer très limité
Pas de chargeur fourni
8.2
sur 10

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  1. Merci !
    Quid des teintes chaires, de la peau, j’ai cru lire que cet appareil faisait mieux que l’a7 IV ?

  2. mais qui vas mettre plus de 2 000 euro dans un boitier comme celui la a l’heure des cameras 360/ go pro et autres smartphones … qui ???

    1. @boby : ce n’est pas vraiment le même usage qu’une caméra 360 ou une GoPro, mais là n’est pas le sujet.
      Il faut juste savoir qu’il y a autant d’appareils photo qu’il y a d’usage en photo – et de besoins en termes de qualité d’image, de réactivité, de prise en main, de confort d’utilisation, etc.

  3. Je trouve honteux de laisser un EVF de 2,3MP avec un dégagement oculaire si faible, sur un appareil de ce niveau de prix (surtout l’A7CR).
    Pourquoi ne pas l’enlever pour le remplacer par quelque chose de plus utile comme des molettes ?

  4. Je le voyais bien en concurrent du Leica Q mais après un rapide tour du parc optique, il y a aucun équivalent au 28mm F/1,7 de Leica, bien dommage.

    1. Bonjour, il y a le Sony FE 28 mm f/2. Il est un peu ancien, mais compact et très accessible, et surprenamment piqué dès f/2,8. Une bonne surprise, même si cela ne vaut pas le feeling et le rendu du 28 mm f/1,7 monté sur le Q3. Notez que Viltrox propose à présent un 28 mm f/1,8 avec autofocus. Il est bien construit et semble offrir de bonnes performances optiques, mais il est assez imposant.

      1. Oui, il y a pas mal d’optiques dans ces eaux là mais le Leica est à la fois très piqué dès la pleine ouverture mais SURTOUT ultra compact.

        Bien entendu si on compare à un Q3 neuf, ça n’a pas trop de sens car il y a bien 2000€ qui les séparent mais si on met un Leica Q2 d’occas dans la balance (qu’on trouve aux alentours des 3000€), difficile de lutter dans la catégorie « appareil photo de voyage premium ».

        A ce sujet (si t’as la réponse), pourquoi l’optique du Leica Q est si ridiculement petite comparé à tout les équivalents d’autres marques ?

      2. Je faisais d’ailleurs le même constat avec le nouveau Nikon ZF. Gros potentiel de matos de voyage avec un petit prime quali mais il y a quedalle non plus.

  5. Le Sony ILCE7CM2 fait probablement d’excellentes image au format RAW. On aimerait cependant s’en assurer. Quand Sony compte-t-il publier une mise à jour de son appareil, qui rende possible le transfert de fichiers RAW de l’appareil à l’ordinateur (PC et Mac) ou le smartphone ?
    Merci à ceux qui connaissent la réponse et voudraient bien la partager.