Guide d’achat 2024 : les meilleurs drones photo et vidéo

Mise à jour le 15 janvier 2024

En seulement quelques années, les drones sont devenus des objets familiers du paysage high-tech. Pendant longtemps, une bonne qualité d’image était souvent synonyme d’appareils lourds et encombrants (et réservés aux experts) ; mais depuis quelques années, les drones « grand public » voient la qualité de leur appareil photo croître régulièrement… et les modèles les plus récents frôlent l’excellence.

Point notable : contrairement au marché des smartphones, le secteur des drones est représenté par quelques marques… et l’une d’entre elles en position quasi-hégémonique. Ainsi, DJI détient aujourd’hui plus de la moitié des parts de marché. Ce qui explique pourquoi ses aéronefs occupent toutes les places de guide d’achat. Pour autant, d’autres acteurs (Autel Robotics, Yuneec) tentent de se distinguer avec des appareils bien conçus… et parfois moins chers.

Ce guide vise ainsi à vous aider à déterminer plus précisément vos besoins et à trouver le drone idéal en fonction de votre budget. Pour faire notre sélection, nous avons cherché les modèles faisant le moins de concessions possibles, tant sur la partie photo/vidéo que sur la qualité de l’application mobile permettant de contrôler l’engin. Enfin, vous trouverez une liste (non exhaustive) d’accessoires indispensables pour améliorer votre pratique de la photographie par drone.

Enfin, pour connaître toutes les règles régissant la pratique du drone de loisir, nous vous conseillons de vous référer à notre Mercredi Pratique « conseils et règles à respecter pour faire voler votre drone en toute sécurité ».


Les meilleurs drones d’entrée de gamme

DJI Mini 3 Pro : petit mais (très) costaud – Guide d’achat drones photo-vidéo

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Lire notre prise en main du DJI Mini 3 Pro

Au printemps 2022, DJI avait frappé un grand coup avec son Mini 3 Pro. Sur le papier, l’équation est très simple : proposer une qualité d’image supérieure… tout en restant sous la barre des 249 g. Ce drone mise sur un design revu, plus aérodynamique, et sur une partie photo/vidéo considérablement enrichie.

En effet, le DJI Mini 3 Pro repose sur une nouvelle nacelle 3 axes, qui peut être inclinée vers le bas, mais aussi vers le haut – et pivotée à 90° pour des plans natifs à la verticale. Mais surtout, il emploie un « grand » capteur (type 1/1,3 pouce) de 48 Mpx, associé à une optique grand angle équivalent 24 mm f/1,7.

À la clé, une excellente qualité d’image. Les images (fixes) sont capturées en JPEG ou en RAW (format DNG). Par défaut, les images font 12 Mpx, mais un mode permet de capturer des photos plus définies (mais plus bruitées) de 48 Mpx. En vidéo, il filme en 4K jusqu’à 60p. Le double-ISO natif est de la partie : une première.

Particulièrement bien équipé, le DJI Mini 3 Pro séduira à la fois les débutants comme les télépilotes confirmés. D’autant que son tarif est très bien pensé. Il est disponible à partir de 649 €. Un kit « Fly More » est proposé en supplément à 189 € et inclut plusieurs accessoires supplémentaires (2 batteries et un chargeur, une sacoche et des hélices de rechange).

Notez que le DJI Mini 3 reprend cette recette à l’identique… mais fait quelques concessions. Ainsi, point de détecteurs d’obstacles, réservés à la version « Pro ». De même il est « bridé » à la 4K 30p, et ne permet pas de capturer des photos avec la résolution de 48 Mpx. Il est disponible à 629 € (avec Smart Controller), ou à 818 € en kit « Fly More Combo ».

Pour un tarif ultra-serré, DJI propose aussi le DJI Mini 2 SE. Ce dernier est encore moins cher, étant proposé à partir de 299 € (et de 419 € en kit Fly More). Toutefois, il permet seulement d’enregistrer des vidéos en 2,7K (et non en 4K) et fait aussi l’impasse sur la capture de photos en RAW.

Notez aussi que la marque chinoise propose également le DJI Avata, un drone « Cinéwhoop » pilotable à la 1e personne ultra-compact et rapide (97,2 km/h en vitesse de pointe). Ce dernier reprend le même capteur 48 Mpx que le Mini 3 Pro, mais se dote de bras non-repliables, protégés par un carénage anti-chocs. Ce drone FPV compact est proposé à partir de 1149 €.


Les meilleurs drones milieu de gamme : la qualité d’image à prix réduit

DJI Air 3 – Guide d’achat drones photo-vidéo

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Le DJI Air3 incarne le drone milieu de gamme du constructeur chinois. Situé entre le Mavic Mini 3 Pro et le Mavic 3 Classic, il vise à proposer les mêmes qualités que son grand frère… mais à un prix plus doux.

Dans la pratique, le DJI Mavic Air 3 offre un très bon rapport qualité-prix. Il pèse seulement 720 g, ce qui vous permettra de l’emporter facilement lors de vos sorties photo. Notez aussi son autonomie record de 46 minutes de vol avec une seule batterie.

Point notable : sa nacelle est composée de 2 capteurs (type 1/1,3 pouce) de 48 Mpx, l’un couplé à un objectif équivalent 24 mm f/1,7, l’autre à un téléobjectif équivalent 70 mm f/2,8. Avec ces 2 focales, le drone offre une polyvalence remarquable. Pour faire le « pont » entre les focales 24 et 70 mm, l’appareil utilise un zoom numérique. Ce dernier peut atteindre un zoom x9 (avec le téléobjectif 70 mm), pour un équivalent 216 mm.

À l’instar du DJI Mini 3 Pro (voir ci-dessus), les photos sont capturées en 12 Mpx grâce au pixel binning, en JPEG et en RAW. Un mode permet de « débloquer » la capture en 48 Mpx (avec plus de bruit numérique).

Côté vidéo, le DJI Air 3 filme en 4K 50 ou 60 p en HDR, avec l’objectif 24 mm comme avec le téléobjectif 70 mm. Sans oublier 2 modes de slow motion à 120 et 240 p. Par défaut, les images sont filmées en 4:2:0 8 bits (codecs H264 ou H.265). Cependant, un mode HLG / D-Log M permet de filmer en 4:2:0 10 bit avec une plus grande profondeur de couleurs.

Enfin, on retrouve toute la panoplie de modes de prise de vue. DJI enrichit également l’expérience avec les MasterShots, la fonction Waypoints (planification des vols à l’avance) ou encore un régulateur de vitesse (qui permet de se concentrer uniquement sur la prise de vue).

Comme à son habitude, DJI propose trois packs pour ce drone : une version « standard », vendue 1099 €, un pack « Fly More » (télécommande sans écran) disponible à 1349 € ainsi qu’un pack « Fly More » (télécommande avec écran intégré) vendu 1549 €.


Les meilleurs drones haut de gamme : des modèles sans concessions

Signe d’une nette montée en gamme, DJI propose un total de 3 (!) drones premium. Une manière de proposer aux créateurs de contenus très exigeants des solutions à la fois performantes… et suffisamment accessibles en termes de taille et de prix.

DJI Mavic 3 Classic et Mavic 3 Pro : dans les hautes sphères – Guide d’achat drones photo-vidéo

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DJI Mavic 3 Pro – Guide d’achat drones photo-vidéo

Dévoilés en 2021, les Mavic 3 sont devenus une gamme à part entière, comprenant les versions Ciné et Classic. Les Mavic 3 Pro et Mavic 3 Pro Ciné (dévoilés en avril 2023) viennent « coiffer » cet écosystème.

Assez compacte (23,1 × 9,8 × 9,5 cm repliée, 960 g environ sur la balance), la 3e génération du drone haut de gamme de DJI détonne avec son module caméra. D’une part, le Mavic 3 Classic comme le Mavic 3 Pro reposent sur un (très) grand capteur CMOS 4/3′‘ de 20 Mpx conçu avec Hasselblad– une première pour un drone grand public.

Mais surtout, le Mavic 3 Pro se distingue en étant équipé de 2 téléobjectifs, équivalents 70 et 166 mm. À la clé, une polyvalence inédite. À noter que l’objectif 166 mm est davantage pensé comme une « aide au cadrage », permettant d’observer rapidement les sujets les plus lointains sans devoir déplacer le drone. De son côté, le Mavic 3 Classic se différencie en étant doté d’un (unique) objectif 24 mm f/2,8-11.

Sur le terrain, le drone offre une excellente qualité d’image, avec une remarquable restitution des scènes comportant de très forts écarts de luminosité. De même, on apprécie les vitesses maximales du drone, proprement impressionnantes (75,6 km/h en mode Sport).

En vidéo, les Mavic 3 filment en 5,1K 50p ou en 4K 60p. Quant à la déclinaison Ciné, elle peut même livrer des séquences au format Apple ProRes 422 HQ. On en vient à regretter que la version Pro ne puisse pas livrer de séquences en Apple ProRes RAW !

En photo, le drone peut livrer des panoramas de 100 Mpx. Dans tous les cas, le drone mise sur différents outils de planification des vols et de suivi du sujet encore plus performants – et qui s’appuient notamment sur les nouveaux capteurs d’obstacles « omnidirectionnels » de l’aéronef.

Last but not least, l’autonomie s’avère très confortable (jusqu’à 46 min !) et la transmission vidéo Ocusync 3+ très performante, offre un retour en Full HD à grande distance.

Le Mavic 3 Classic est disponible à partir de 1599 € en pack « standard » et de 2198 € en bundle « Fly More ». De son côté, le Mavic 3 Pro est proposée à 2099 . Les tarifs montent jusqu’à 4599 € pour la version Ciné en pack Premium Combo.

Notez que le DJI Mavic 3 « tout court » est devenu très difficile à trouver. Étant venu au même tarif que la version « Pro », nous avons décidé de ne pas l’inclure dans ce guide d’achat des drones photo-vidéo.


Les drones professionnels

Enfin, faisons mention d’une catégorie « à part » : celle des drones destinés aux professionnels de l’image. Principalement utilisés lors du tournage de clips vidéo, de publicités voire de films, ils offrent une qualité d’image exceptionnelle. Disposant d’une capacité d’emport très importante (plusieurs kilos), ils peuvent être équipés d’une petite caméra ou d’un hybride plein format. En revanche, leurs dimensions s’avèrent nettement plus imposantes que les modèles grand public.

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DJI Inspire 3 – Guide d’achat drones photo-vidéo

À ce titre, citons le DJI Inspire 3, l’un des appareils les plus performants actuellement au catalogue du constructeur chinois. Capable de filmer en 8K 75 fps au format Apple ProRes RAW , il dispose d’une autonomie de 28 minutes et peut voler à la vitesse maximale de 94 km/h. Ce drone professionnel est disponible avec la caméra DJI Zenmuse X9-8K Air, cette dernière étant équipée d’un capteur plein format de 45 Mpx. 4 objectifs en monture DL (18, 24, 35 et 50 mm f/2,8) sont proposés par la marque.

Cette performance s’avère néanmoins particulièrement onéreuse : comptez 12 499 € pour le drone, fourni avec sa télécommande RC Plus, 6 batteries et le station de recharge, un SSD de 1 To, une mallette de transport, 3 paires d’hélices et une boîte pour le rangement des objectifs.


Guide d’achat drones photo-vidéo : les accessoires indispensables

Si les machines se font de plus en plus puissantes et intègrent toujours davantage de modes de prise de vue, certains accessoires sont de véritables musts.

Une base pour faire décoller/atterrir le drone sur terrains « compliqués » (herbe, galets, etc)

Avant même de faire décoller votre drone, il convient de disposer d’une surface suffisamment plane et stable pour ne pas risquer d’endommager votre engin ou ses hélices. Aussi, il est possible d’acquérir une base de décollage/atterrissage (généralement de forme circulaire) en polyester. Une fois posée sur le sol, elle permet de « gommer » les éventuelles aspérités du terrain pour permettre une manœuvre en toute sécurité pour vous et votre drone. En outre, elle vous permet de repérer votre point de départ/d’arrivée plus facilement depuis l’écran de votre smartphone.

Une ou plusieurs batteries supplémentaires

Bien que l’autonomie des drones soit en hausse, une ou plusieurs batteries supplémentaires vous seront indispensables pour prolonger la durée de vos sessions de vol… particulièrement si vous désirez faire voler votre engin à de basses températures (en montagne notamment, le froid faisant diminuer l’autonomie des batteries d’environ 15 à 20%).

À ce titre, les packs de certains constructeurs sont appréciables, car ils intègrent d’emblée une ou deux batteries en plus. Enfin, notons une petite particularité de certaines batteries de drones (celles des Mavic Pro notamment) : grâce à un petit adaptateur, vous pouvez l’utiliser comme batterie externe et y brancher votre smartphone pour le recharger.

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DJI Mini 2Acheter
DJI Ryse TelloAcheter
DJI Air 2SAcheter
DJI Mavic 2 ProAcheter
DJI Mavic 2 ZoomAcheter
DJI Mavic 3 / Mavic 3 CinéAcheter

Un support pour faire voler son drone à l’aide d’une tablette

Les smartphones récents incorporent des écrans de plus en plus grands. Toutefois, il est parfois plus confortable d’utiliser une petite tablette (comme l’iPad Mini) pour bénéficier d’une surface d’affichage du retour vidéo encore plus grande. Disponible à partir de 20 €, ce petit accessoire vous permet donc de faire tenir votre ardoise sur la télécommande DJI votre drone, vous permettant ainsi de l’utiliser avec l’application fournie par le constructeur.

Une housse de transport

Savoir faire voler son drone, c’est bien ; le protéger, c’est encore mieux ! A cette fin, une housse de transport s’avérera rapidement indispensable. Là aussi, celle-ci est souvent fournie dans certains packs incluant également une ou plusieurs batteries supplémentaires.

Deux types de protection sont généralement proposés pour les modèles les plus répandus. Par exemple, pour le DJI Air 2s, on retrouve des housses souples, permettant de ranger le drone, sa télécommande et une batterie supplémentaire, ainsi que des valisettes rigides, qui permettent de transporter plus de matériel et offrent une protection accrue en cas de choc.

Un train d’atterrissage pour votre drone

Si le terrain sur lequel vous voulez faire atterrir votre drone est particulièrement accidenté, vous pouvez monter un dispositif permettant d’accentuer la hauteur des pieds de l’engin. Proposés aux alentours d’une trentaine d’euros, elles permettent d’augmenter la distance relative entre le sol et la caméra du drone, et limiter ainsi tout risque de choc entre la nacelle et le terrain sur lequel vous posez votre caméra volante.

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DJI Mavic 3 / Mavic 3 CinéComing soon

Une protection des hélices de votre appareil

Toujours au rayon des dispositifs destinés à protéger votre drone, les protections d’hélices permettent de limiter les dégâts causés par un choc avec un obstacle (un mur, par exemple). Disponibles aux alentours de 25 €, elles s’avèreront particulièrement utile pour les télépilotes débutants.

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Protection Hélices DJI Mavic 2 Pro

Des filtres UV/ND/polarisants à installer devant l’objectif de la caméra

A l’instar de ceux pouvant s’ajouter devant vos objectifs photo, ces filtres visent à accroître la qualité d’image de votre drone et/ou de permettre une vitesse d’obturation plus basse en vidéo (1/50 ou 1/60s), de sorte à obtenir un rendu cinématographique – et ce même en capturant à 24 ou à 30 fps. De même, ils vous permettront d’éviter de surexposer vos images en cas de très forte luminosité, et d’accentuer les contrastes et la saturation.

Très faciles à insérer et à enlever, ils s’avèrent fort intéressants pour augmenter les possibilités photo et vidéo offertes par votre drone. Aussi, mentionnons les filtres conçus par la marque Polar Pro : vous pourrez les acquérir à l’unité ou sous forme de packs regroupant plusieurs filtres différents.

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DJI Mavic Air Filtre ND

Des câbles USB de qualité (pour éviter tout problème de connexion)

Ceci pourra vous paraître évident, mais disposer de câbles USB de qualité sera indispensable pour une bonne communication entre votre smartphone et la télécommande du drone. Aussi, veillez à privilégier ceux fournis par le constructeur de votre téléphone. Sinon, vous pouvez investir dans des câbles tressés plus durable, comme ceux proposés par la marque Anker (disponibles pour les iPhones et les smartphones sous Android disposant d’un port USB-C).

Câble USB Lightning Anker

DJI Goggles (pour piloter l’appareil en vue à la première persone)

Les DJI Goggles, qui ressemblent à s’y méprendre à un casque de réalité virtuelle « classique », sont destinées aux télépilotes voulant piloter leur engin à la première personne, en voyant directement ce que voit le drone à travers sa caméra embarquée. Le casque repose sur la technologie Ocusync, développée par DJI pour connecter un drone (Mavic Pro et ses successeurs) à plusieurs télécommandes ou plusieurs paires de lunettes immersives. L’une des fonctionnalités les plus impressionnantes est sans doute celle permettant de contrôler la nacelle et l’orientation du drone en déplaçant sa tête.

DJI Googles

Un mot toutefois au sujet de la législation française : celle-ci impose aux télépilotes de garder leur drone à portée de vue. Concrètement, il n’est donc pas autorisé de voler en immersion avec les DJI Googles. Pour rester en conformité avec les textes de loi, vous devrez donc confier le casque de réalité virtuelle à une tierce personne, ou lui demander de jouer le rôle d’observateur (pour surveiller les évolutions du drone).

Les DJI Googles sont disponibles à partir de 399 €.

Télécommande DJI RC Pro avec écran intégré

Dévoilée en même temps que les DJI Mavic 3 et Mavic 3 Ciné, la DJI RC Pro vient remplacer la Smart Controller. Il s’agit d’une télécommande destinée à accompagner les derniers drones Mavic 3 ainsi que le DJI Air 2S. Elle comporte un grand écran Full HD de 5,5 pouces, permettant de contrôler le drone sans devoir utiliser son smartphone. Concrètement, l’écran de cette télécommande se démarque par sa luminosité incomparable, même face aux meilleurs smartphones du marché.

En effet, l’écran de la Smart Controller offre un niveau de luminosité de 1 000 cd/m2, tandis que, par exemple, celui du Huawei Mate 20 Pro plafonne à « seulement » 629 cd/m2. (Pour rappel, l’intensité lumineuse perçue par l’œil humain d’un objet est exprimée en candela par mètre carré, notée cd/m2).

Cette télécommande vise également à proposer un plus grand confort d’utilisation. Côté technique, elle repose sur une version modifiée d’Android, et permet d’installer les applications DJI GO 4 et DJI Pilot. Son constructeur met également en avant la possibilité de diffuser en live les images enregistrées par le drone sur les réseaux sociaux. À noter que la télécommande dispose d’un micro et d’un haut-parleur intégré, permettant ainsi aux vidéastes de commenter leurs vidéos lors d’un live sur Facebook ou Instagram.

Enfin, la Smart Controller emploie la technologie OcuSync 3+ ce qui lui permet (en théorie) de piloter un drone jusqu’à 8 km de distance.

Nouveauté, la remote est compatible avec la Cellular Transmission Dongle, qui permet au drone de se connecter aux réseaux 4G environnants pour une transmission du signal plus efficace lorsque les interférences (Wifi notamment) sont très importantes – en milieu urbain par exemple. Reste que son prix demeure particulièrement élevé : elle est proposée pour la modique somme de 999 € auprès des principaux revendeurs.

Kits d’éclairage

Pour enrichir et diversifier votre pratique du drone, nous vous conseillons également les kits d’éclairage pour drones développés par Lume Cube. Faciles à fixer sous l’engin, ils permettent d’éclairer le sujet photographié par le dessus, donnant ainsi un aspect totalement inédit.

Lume Cube éclairage Drone
© Lume Cube

Couplé à un appareil photo réglé en pose longue, vous pourrez même utiliser votre drone pour produire un effet de light painting impressionnant. Enfin, ces kits lumineux permettront à votre drone de rester parfaitement visible, même lorsque la lumière vient à manquer considérablement.


Les applications iOS et Android indispensables

Pour piloter son drone et en exploiter les images – Guide d’achat drones photo-vidéo

Pour contrôler votre engin, procéder à ses mises à jour, au calibrage du compas… et accéder aux images que vous aurez capturées, l’application du constructeur de votre drone est indispensable.

DJI propose 2 applications. La première, DJI Go 4, est réservée aux (anciens) drones haut de gamme. Les modèles les plus récents (Mavic Mini, Mavic Air 2) se contrôlent grâce à l’application DJI Fly. Compatible iOS et Android (en anglais uniquement), elle se montre très intuitive et favorise une prise en main rapide du drone, même pour les utilisateurs débutants. Par ailleurs, elle permet d’obtenir très facilement de petits montages vidéo de vos meilleures séquences, prêtes à être partagées sur les réseaux sociaux.

DJI Go 4 Paramètres D'image
L’interface de DJI Go 4 s’avère simple à utiliser, même pour les télépilotes débutants.

Chez son concurrent français Parrot, c’est l’application FreeFlight 6 qui permet de piloter le dernier modèle de la marque, le Parrot Anafi. Son ergonomie est relativement similaire à celle de DJI Go 4, et s’avère pratique et intuitive. Elle est disponible sur l’App Store et le Google Play.

Pix4Dcapture transforme vos images de drone en rendus 3D

Mentionnons aussi Pix4Dcapture, une application de modélisation en 3D. Compatible avec de nombreux modèles de drones, elle permet de créer des modèles 3D de bâtiments, de chantiers… et sera particulièrement utile dans des cas très spécifiques. Elle aussi est téléchargable sur l’App Store et sur le Google Play.

Pour préparer votre vol

Comme nous le disions en introduction, bien préparer votre vol est indispensable. Pour ce faire, vous référer aux cartes spécifiques fournies par Geoportail est le point de départ de tout vol de drone. En voyage, assurez-vous de bien connaître la législation en vigueur.

Pour localiser les meilleurs endroits où capturer des images aériennes (dans le respect des règles en vigueur, bien sûr), nous vous conseillons également les sites DroneSpot et Drone-Spot et leurs applications mobiles respectives (voir captures ci-dessous).

Tous deux basés sur une carte interactives, ils indiquent sous forme d’épingle la localisation des lieux où vous pourrez faire voler votre drone. En cliquant dessus, vous pourrez ainsi accéder à différentes informations (facilité d’accès, intérêt, éventuelles difficultés lors du vol) et à des exemples d’images réalisées à cet endroit. L’aspect collaboratif est également de mise : vous pouvez suggérer l’ajout de nouveaux spots sur la carte, qui seront ensuite revus par les administrateurs des plateformes.

Une fois le lieu de votre vol repéré, vous pouvez utiliser une application comme Sun Surveyor, que nous citions déjà dans notre guide d’achat des smartphones. Disponible pour iOS et Android, elle-ci permet de déterminer la course du soleil en fonction de votre position géographique. Elle se montrera aussi très utile pour connaître les heures de lever et de coucher du soleil. Une version gratuite est disponible, mais nous vous conseillons d’opter pour la version payante. En effet, elle vous permet notamment de déterminer la position du soleil par rapport à votre environnement (en réalité augmentée). Idéal pour choisir le meilleur moment et le meilleur angle pour immortaliser un paysage, par exemple.

Pour exploiter les images capturées par votre drone – Guide d’achat drones photo-vidéo

Pour retoucher les photographies prises avec votre drone, nul besoin de recourir impérativement à un ordinateur. Les images étant directement transmises à votre smartphone, vous pouvez l’utiliser pour retoucher directement vos photos et les partager sur les réseaux sociaux.

Pour ce faire, nous vous conseillons particulièrement des applications telles Snapseed ou Lightroom CC. Pour retrouver leur descriptif complet, n’hésitez pas à vous référer au chapitre dédié aux applications de retouche photo sur mobile de notre guide d’achat relatif aux smartphones.

Si ces deux applications sont toutes deux disponibles sur iOS et Android, leur approche est toutefois assez différente. Snapseed mise avant tout sur la simplicité, et permet l’applications des préréglages pour améliorer rapidement vos photos. Des outils de retouche plus pointus sont toutefois disponibles, permettant de corriger en profondeur vos images. Mentionnons ainsi un outil pinceau, dont le fonctionnement est semblable à celui de Photoshop. L’application est capable de traiter les fichiers RAW, ce qui est fort appréciable.

Lightroom CC, de son côté, est profondément intégrée à l’écosystème Adobe, et permet notamment de bénéficier des fonctionnalités de synchronisation liées au Creative Cloud (pour en bénéficier, un abonnement disponible à partir de 11,99 € par mois est nécessaire). Il est ainsi possible de commencer à retoucher ses photos sur ordinateur, puis de continuer sur son smartphone. À l’inverse, vous pouvez prendre une photo avec votre drone, la retoucher rapidement sur smartphone et continuer si besoin sur votre ordinateur.

Luma Fusion
Luma Fusion

Du côté de la vidéo, faisons également mention d’une application extrêmement complète, nommée Luma Fusion, une des applications de montage vidéo multi-pistes les plus complètes disponibles sur l’App Store. Elle permet en effet de disposer d’une table de montage et d’outils vidéo extrêmement puissants (ajout de transitions entre les plans, gestion des pistes sonores, des sous-titres…). On notera toutefois que son interface s’avère beaucoup plus confortable à utiliser sur iPad que sur iPhone et qu’aucune version Android n’existe pour le moment.

Et sur PC et Mac ?

Une fois rentré à votre domicile, vous pourrez copier les fichiers produits par votre drone depuis sa carte SD, et profiter de vos photos et vidéo dans leur résolution d’origine. Aussi, vous pourrez les retoucher et créer des montages vidéo grâce à vos logiciels habituels de post-traitement photo et vidéo.


Conclusion

De par les possibilités créatives qu’ils rendent disponibles au plus grand nombre, les drones ont véritablement bouleversé le paysage photographique contemporain. Faciles à prendre en main, de plus en plus légers et particulièrement polyvalents, les drones s’imposent de plus en plus comme un compagnon fort utile du matériel de nombreux photographes.

Un certain nombre de drones sont aujourd’hui capables de prendre des photos et des vidéos de qualité. Toutefois, la qualité de leur design, la fidélité de la restitution des couleurs et des contrastes, de même que la conception de l’application permettant de les contrôler tendent toujours à marquer la différence entre les meilleurs drones… et les autres.

Depuis quelques années, on constate également la multiplication des modes de prise de vue automatisée, qui facilitent la capture de séquences valorisant au mieux le sujet photographié. De même, certains constructeurs tentent de transformer la manière dont nous contrôlons nos drones, en implantant des systèmes de commande à la voix ou aux gestes de la main. Le but : rendre la photo aérienne encore plus facile et accessible.

The Man And The Drone Chloé Delestre HD
The man and the drone – © Chloé Delestre

Toutefois, nous ne saurions trop insister sur la nécessité de respecter les consignes et la réglementation en vigueur. Régulièrement, des incidents font la une de la presse et viennent ternir l’image des drones auprès du grand public. Le survol de l’aéroport de Gatwick, en Angleterre, en est le dernier exemple en date.

Cela étant, les drones sont un fantastique outil de création, qui permettent d’obtenir des photographies totalement inédites : il y a encore quelques années, un tournage aérien nécessitait la location d’un avion ou d’un hélicoptère et de son pilote, ainsi que d’un photographe/ vidéaste spécialisé. Les drones nous offrent ainsi la possibilité d’aborder différemment le monde qui nous entoure, et de prendre conscience de sa beauté… et de sa fragilité.

Les autres guides d’achat photo