Au printemps 2022, Sony dévoile un nouveau zoom ultra grand-angle. Le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G se distingue par son format compact et léger, mais aussi par son zoom motorisé. On trouve ainsi une commande de zoom sur le côté du fût – en plus de la traditionnelle bague de zoom. Ainsi paré, ce nouvel objectif vise à séduire les photographes mais aussi (et surtout) les vidéastes équipés d’un hybride Sony plein format.
Quelles performances ce nouvel ultra grand-angle offre-t-il sur le terrain ? Vient-il corriger les quelques défauts du 16-35 mm f/4 proposé par Zeiss en monture E ? Dans quelle mesure la motorisation du zoom est-elle un véritable atout pour cet objectif ?
Nous avons eu l’opportunité d’utiliser en avant-première cet ultra grand-angle pendant plusieurs semaines. Voici donc notre test complet du Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G.
Sommaire
Présentation du Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G
Au sein de l’écosystème Sony plein format, on dénombrait jusqu’à présent deux zooms ultra grand-angle : le Sony FE 16-35 mm f/2,8 GM (que nous avons testé en février dernier) et le Vario-Tessar T FE 16-35 mm F4 ZA OSS. Lancé en 2014, cet objectif conçu par Zeiss offre une solution relativement abordable (1499 € tout de même) aux amateurs de plans très larges.
Au premier semestre de l’an de grâce 2022, Sony revient sur le devant de la scène et lance une alternative modernisée à cet objectif. Conçu cette fois à 100 % par Sony, ce nouveau 16-35 mm f/4 met plusieurs atouts dans sa manche pour séduire les photographes… mais aussi les vidéastes.
Car avec sa fonction « Power Zoom », le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G vise très clairement les férus du format vidéo. Une manière pour le constructeur japonais d’élargir sa cible… et de surfer sur une tendance de plus en plus marquée.
D’un côté, de plus en plus de photographes se mettent à la vidéo pour mieux communiquer sur leurs clichés. En parallèle, Sony a largement contribué à démocratiser le tournage de vidéo au moyen d’un hybride (au même titre que Panasonic, d’ailleurs). Il n’est donc pas illogique de voir Sony adopter un tel positionnement stratégique pour l’un de ses objectifs, d’autant plus que la monture E est aussi utilisée par les caméras professionnelles Sony.
En termes de construction optique, le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G est basé sur 13 lentilles réparties en 12 groupes. Les éléments spéciaux sont à l’honneur : on dénombre 2 lentilles AA (asphérique avancé), 1 lentille ED, 1 lentille Super ED, 1 lentille ED asphérique et 1 lentille asphérique. La lentille frontale dispose d’un traitement à la fluorine. De quoi lutter efficacement contre les aberrations en tout genre, le flare et le ghosting, et accroître la qualité d’image (au centre comme aux bords).
L’ouverture constante à f/4 est assurée par un diaphragme circulaire à 7 lamelles. L’objectif se base sur 4 moteurs linéaires XD : ces derniers doivent servir aussi bien pour le zoom et la mise au point.
On notera également les nombreux joints d’étanchéité : cette construction tout temps devrait rassurer celles et ceux aimant capturer des plans sous la pluie. En revanche, l’objectif fait l’impasse sur la stabilisation optique, guère indispensable sur un ultra grand-angle il est vrai. Ce point est compensé par la stabilisation capteur (IBIS) pour les photos à main levée ou en basse lumière, ainsi que par la stabilisation active du boîtier en vidéo.
Enfin, on notera la distance minimale de mise au point à 28 cm au grand-angle et à 24 cm à fond de zoom.
Voici les caractéristiques techniques du Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G :
- plage focale : 16-35 mm (24-52,5 mm en APS-C)
- objectif pour capteur plein format
- ouverture max : f/4
- ouverture min : f/22
- angle de champ : 83°-44° (107°-63° en APS-C)
- construction optique : 13 éléments répartis en 12 groupes dont 2 lentilles AA (asphérique avancé), 1 lentille ED, 1 lentille Super ED, 1 lentille ED asphérique et 1 lentille asphérique
- diaphragme : circulaire à 7 lamelles
- distance minimale de mise au point : 28 cm à 16 mm et 24 cm à 35 mm
- stabilisation d’image : non
- tropicalisation : construction résistante à l’humidité et revêtement au fluor
- grossissement max : 0,23x
- mise au point : autofocus, 4 moteurs linéaires XD pour AF et zoom
- diamètre du filtre : 72 mm
- dimensions : 80,5 mm x 88,1 mm (D x L)
- poids : 353 g
- accessoires fournis : pare-soleil et bouchons d’objectif
- monture compatible : Sony E
Prise en main du Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G
Au premier abord, le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G impressionne par sa légèreté et sa compacité. Certes, l’objectif n’ouvre « que » à f/4. Mais au vu de sa formule optique, on se serait attendu à un objectif autrement plus gros et plus lourd.
Jugez plutôt : ce 16-35 mm f/4 G mesure 88,1 mm de long et 80,5 mm de diamètre. De même, il réussit l’exploit de passer sous la barre des 400 grammes (353 g précisément), là où la version conçue par Zeiss atteignait 518 g (mais avec la stabilisation optique, cela dit). Sur le terrain, ce gabarit lui confère un avantage indéniable, aussi bien pour la photo que pour la vidéo, puisque l’objectif ne donne aucunement l’impression de « tirer » le boîtier vers l’avant. Notons aussi que le zoom est à encombrement constant, évitant tout déséquilibre.
À l’arrière du fût, on retrouve une bague d’ouverture manuelle – dotée d’une position « Auto ». Cette dernière est dé-cliquable grâce à un commutateur dédié. Comme sur le téléobjectif Sony FE 70-200mm f/2,8 GM OSS II, un commutateur supplémentaire « Iris Lock » permet de verrouiller la bague (soit en position Auto, soit en mode manuel).
Mais ce qui interpelle surtout, c’est le double système de motorisation du zoom. Ainsi, une commande de zoom (W/T) prend place sur le côté de l’objectif, facilement accessible avec le pouce. Il suffit de la pousser vers le haut pour zoomer, et vers le bas pour dézoomer. Plus l’on pousse fort, plus le (dé)zoom est rapide.
Mais plus encore, Sony a opté pour une bague de zoom linéaire à commande « virtuelle ». Concrètement, cette dernière actionne un moteur interne, et ne possède pas de butée. La vitesse du zooming dépend donc intrinsèquement de la vitesse de rotation de cette bague. Un principe en tout point calqué sur la bague de mise au point, située à l’avant.
Notez aussi que le zoom peut être actionné via la commande située sur le boîtier, comme dans le cas des Sony FX3 et ZV-E10. Sur certains boîtiers (comme les Sony A7S III et A1), on peut aussi assigner une touche du boîtier pour le zoom.
Sur le terrain, ce fonctionnement peut être un peu déroutant. En effet, aucune distance focale n’est inscrite sur le fût : l’information est affichée ponctuellement sur l’écran du boîtier (ou dans le viseur). Par ailleurs, cette bague est très souple, ce qui ne la rend pas forcément très pratique. En vidéo, il est autrement plus simple d’utiliser la commande de zoom dédiée.
Enfin, notons qu’il est parfois (trop) facile de confondre la bague de zoom et la bague de mise au point. Certes, elles ne sont pas au même niveau – la bague de mise au point possédant un plus grand diamètre –, mais elles possèdent la même texture.
Si vous pratiquez essentiellement de la vidéo, ce système devrait vous faciliter le travail. La motorisation du zoom diminue considérablement le risque de vibrations causées par la manipulation de l’objectif. Qui plus est, il ouvre la possibilité de zoomer à vitesse constante, sans nécessiter l’emploi d’un système de motorisation externe.
En revanche, si vous ne faites que de la photo, pas sûr que cette motorisation vous soit très utile.
Enfin, on notera le bouton personnalisable (qui sert par défaut au rappel de mise au point), ainsi que le commutateur de l’autofocus, logés très bas sur le côté du fût.
Performance et qualité d’image du Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G
Mais au-delà de ces considérations, quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir de ce nouveau zoom ultra grand-angle Sony ? Pour le vérifier, nous l’avons utilisé avec un panel de boîtiers Sony, composé des A7 III, A9 II et A7S III (excusez du peu).
Voici une vidéo que nous avons tournée avec le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G :
N’hésitez pas à cliquer sur les images pour les afficher en qualité optimale.
N.B. : au moment de l’écriture de ce test, le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G n’est pas encore pris en charge par Lightroom. Les fichiers RAW dont sont issus les images de ce test présentent donc d’importantes distorsions, qui ne sont pas le reflet de la correction automatique appliquée par les boîtiers Sony. Ces distorsions sont ainsi très bien corrigées en JPEG ainsi qu’en vidéo.
Concrètement, les performances de cette optique sont particulièrement bonnes. Les efforts déployés par le constructeur japonais semblent avoir payé, et le niveau de détail qu’il est possible d’obtenir est assez impressionnant.
Au grand-angle (16 mm), la sensation de piqué est déjà bien présente au centre de l’image à la pleine ouverture. Malgré tout, les bords sont un peu en retrait et accusent une certaine mollesse. Ils s’améliorent à partir de f/5, mais il faut attendre f/6,3 pour que la qualité des coins soit réellement correcte.
L’homogénéité de l’optique fait un bond surprenant à partir de 20 mm. Le niveau de piqué au centre de l’image est particulièrement bon, même à la pleine ouverture. De même, les bords sont déjà très lisibles, avec un très bon niveau de détail. Le sweet spot s’atteint vers f/5,6, où les performances optiques sont réellement excellentes. Pareil constat peut être dressé à 24 et 28 mm.
À fond de zoom (35 mm), les performances demeurent très bonnes, avec une très bonne homogénéité. À la pleine ouverture, le piqué est très bon au centre comme sur les bords de l’image. Le piqué est maximal aux environs de f/5.
En clair, cet ultra grand-angle offre d’excellentes performances optiques, quasiment en toute circonstance. En photo comme en vidéo, il permettra d’obtenir de superbes images, sans perte de qualité sur les bords de l’image – et sans devoir trop fermer le diaphragme.
Du côté des aberrations chromatiques, même après avoir longuement cherché, nous n’avons pas réussi à trouver de franges verte et mauve. Et du côté du flare et du ghosting, l’objectif est un très bon élève. C’est seulement en plaçant le soleil en face de l’objectif que nous avons réussi à obtenir des artefacts de couleur verte. En outre, les amateurs de starbursts bien marqués seront ravis, l’objectif produisant aisément de belles étoiles à 14 branches.
Enfin, l’objectif surprend par sa gestion du vignetage. Là où le 16-35 mm f/4 conçu par Zeiss était sujet à un certain assombrissement des bords, le « nouvel » objectif de Sony réussit à rester très modéré. A 16 mm, le vignetage est marqué à pleine ouverture, mais se réduit rapidement en fermant le diaphragme. Il est cependant très bien corrigé par le boîtier en vidéo et sur les JPEG. Par contre, à fond de zoom, aucun vignetage à l’horizon.
Au chapitre des distorsions, l’objectif est un très bon élève – grâce aux corrections automatiques appliquées par le boîtier. Si ces dernières sont désactivées, on observe cependant une distorsion en barillet très prononcée à 16 mm (voir les 2 photos ci-dessous).
De même, une distorsions en coussinet est présente à 35 mm. Plus troublant, il n’est pas possible de désactiver la correction des distorsions sur le boîtier, l’option étant grisée. Enfin, Lightroom ne prend pas encore en compte ladite correction auto des distorsions : les fichiers RAW présentent donc des déformations très importantes, qu’il faut corriger a la mano pour le moment. Ce comportement est cependant normal, l’optique n’étant pas encore vraiment disponible sur le marché. Une mise à jour prochaine devrait permettre d’appliquer les corrections automatiques aux RAW.
Retrouvez ci-dessous une galerie de photos capturées avec le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G :
Grâce à sa distance de mise au point minimale de 28 cm (et 24 cm à 35 mm), cet objectif permet de réaliser des gros plans, utile en photo comme en vidéo.
Autofocus du Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G
Au-delà de la qualité d’image, le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G est également très attendu au niveau de l’autofocus – tant par les photographes et les vidéastes.
Sur le terrain, les performances de ce nouvel ultra grand-angle sont exemplaires. D’une part, il s’avère totalement inaudible. En vidéo (ou en employant l’obturateur électronique en photo), son fonctionnement est parfaitement silencieux.
D’autre part, la mise au point est particulièrement rapide. L’autofocus est d’une remarquable efficacité, même sur des scènes « complexes ». Seules des scènes faiblement éclairées et avec un sujet traversant le champ à grande vitesse pourront engendrer une très légère latence.
Par ailleurs, l’objectif est pleinement compatible avec les modes Real Time Eye-AF de Sony, pour les humains comme pour les animaux. Concrètement, l’accroche de l’œil est immédiate, même lorsque le sujet est en mouvement. Et le suivi du sujet est particulièrement performant, ce qui devrait rassurer plus d’un photographe ou vidéaste.
Notons aussi que l’objectif conserve la mise au point en zoomant. Là encore, ceci devrait considérablement faciliter le travail des vidéastes. Enfin, rappelons que le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G est compatible avec la nouvelle fonction de compensation automatique du focus breathing. Disponible sur les Sony A7 IV et FX6, elle permet au boîtier de gommer totalement la variation du cadrage (moyennant un recadrage d’environ 1,2x). Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous référer à notre test du Sony A7 IV.
Sur les boîtiers où cette fonction n’est pas disponible, la variation du cadrage demeure assez légère.
Face à la concurrence
Lancé à 1500 €, le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G adopte un positionnement tarifaire judicieux. Cependant, la monture E compte un certain nombre d’objectifs ultra grand-angle pertinents. D’autant que certains d’entre eux se payent le luxe d’ouvrir à f/2,8.
Mais rappelez-vous qu’aucun d’entre eux ne dispose d’options dédiées à la vidéo (comme le zoom motorisé) présentes sur le nouveau 16-35 mm de Sony.
En premier lieu, mentionnons le Sony FE 16-35 mm f/2,8 GM. Lors de notre test, nous avions particulièrement apprécié ses performances optiques de haut vol, avec un piqué très élevé et une homogénéité remarquable. Avec son ouverture constante à f/2,8, il permet de jouer avec aisance avec la profondeur de champ – et pourra aussi séduire les vidéastes. À ce titre, notez que cet objectif est compatible avec la fonction de compensation automatique du focus breathing, disponible sur l’A7 IV et le FX6. Mais malgré ces qualités indéniables, difficile de passer à côté du tarif de cette excellente optique, qui s’affiche au tarif très salé de… 2699 €, sans parler de son encombrement supérieur.
À ce titre, mentionnons également l’optique cinéma Sony FE C 16-35 mm T3.1 G. Ce dernier reprend la même formule optique que le FE 16-35 mm f/2,8 mentionné ci-dessus, mais adopte des contrôles dédiés à la vidéo. Le tout pour un poids de 1390 g et un tarif de 6599 €.
Du côté des constructeurs « tiers », citons le Tamron 17-28 mm f/2,8 Di III RXD. Avec sa plage focale atypique, il cadre beaucoup plus court à fond de zoom, et un peu moins large au grand-angle. Cependant, il est très léger, et son ouverture constante à f/2,8 est appréciable. Sur le terrain, il offre de bonnes performances, avec beaucoup de piqué au centre… mais moins sur les bords. De même, les distorsions sont assez présentes, à 17 mm comme à 28 mm. Mais avec son tarif de 929 €, il devient particulièrement attractif, offrant un excellent rapport qualité-prix.
Côté Sigma, mentionnons le 14-24 mm f/2,8 DG DN Art. Également très lumineux, il offre une focale plus large que les 16-35 mm habituels. Lors de notre test, nous avions beaucoup apprécié la qualité d’image offerte par cet objectif… même si l’on remarque un léger manque d’homogénéité à la pleine ouverture. Par ailleurs, cet objectif s’avère particulièrement lourd et encombrant (1,1 kg, 13,1 x 8,5 cm). De quoi gêner les mouvements des vidéastes. Et les photographes risquent d’être vite lassés par la lentille frontale bombée, qui empêche le montage des habituels filtres circulaires. Reste son tarif de 1529 €, qui le rend attractif malgré tout.
Au registre des optiques ultra grand-angle ouvrant à f/4, difficile de ne pas évoquer le Sony 12-24 mm f/4 G. En effet, il offre un angle de champ particulièrement large (122° !), ainsi qu’une excellente gestion des distorsions, du vignettage et des aberrations. Il pourra donc séduire les photographes (et les vidéastes) d’architecture et de paysage. Malgré tout, il souffre d’un certain manque d’homogénéité, surtout à fond de zoom. Enfin, il est vendu plus cher que le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G, étant vendu au tarif de 1749 €.
Enfin, refermons ce chapitre en mentionnant le Sony Vario-Tessar T* FE 16-35mm f/4 ZA OSS. Lancé en 2014, cet objectif s’avère vieillissant mais conserve plusieurs points forts. Très bonne qualité de construction, présence de la stabilisation optique, performances optiques… Cependant, il se fait dépasser (et largement) par le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G, avec une sensation de piqué supérieure et une meilleure gestion des aberrations. Si vous faites peu de vidéo et que vous souhaitez un bon ultra grand-angle relativement abordable, il peut être intéressant, puisqu’on peut le trouver à 749 € d’occasion. En revanche, son tarif de 1099 € neuf le rend aujourd’hui assez peu attractif.
Comme vous le voyez, de nombreuses alternatives existent pour ce zoom grand-angle, mais aucune ne vient vraiment rivaliser avec cet objectif en termes d’ergonomie pour la vidéo.
À qui se destine le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G ?
Avec ce nouvel objectif, Sony s’adresse en priorité aux vidéastes. Jusqu’à présent, la technologie PZ (zoom motorisé) était réservée à quelques optiques cinéma, comme FE PZ 18-110 mm f/4 G OSS, le FE PZ 28-135 mm f/4 G OSS ou encore le E PZ 18-200 mm f/3,5-6,3 OSS.
Léger, compact et à ouverture constante, cet objectif offre donc une excellente solution pour la vidéo – et qui peut également être utilisé en photo, dans une philosophie « hybride » photo + vidéo pleinement assumée. En voyage, son poids réduit en fait une optique idéale, qui trouvera tout naturellement sa place dans n’importe quel sac photo.
Reste que pour une utilisation purement photo, le double système de commande du zoom peut être assez déroutant, et ne conviendra pas à tout le monde.
Conclusion
Au terme de ce test, le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G nous laisse une impression positive. Sony livre un objectif d’une rare polyvalence, capable de contenter les vidéastes et les photographes exigeants. En termes de performances optiques, il s’avère un excellent élève, avec une sensation de piqué particulièrement présente, y compris à la pleine ouverture et à la focale la plus courte. Son poids réduit le rend très agréable à utiliser – même si les plus avertis noteront l’absence de stabilisation optique. De même, l’autofocus s’avère particulièrement réactif.
Au-delà, cet objectif interpelle par la profusion de commandes pensées pour un usage vidéo, à l’instar du double-système de commande du zoom motorisé. Ce dernier vient faciliter le travail des vidéastes, en permettant un zoom ultra-fluide, à vitesse constante, sans aucun à-coup. On peut ainsi capturer de superbes séquences très créatives. En revanche, pour un usage purement photo, ce système n’est pas vraiment indispensable… et certains pourraient le trouver perturbant.
Surfant sur la nette augmentation de l’usage de la vidéo chez les photographes – et, plus largement, de l’utilisation de boîtiers hybrides chez les vidéastes – Sony signe une optique multifacette. Séduisante à bien des aspects, elle vient avantageusement remplacer le Sony Vario-Tessar T* FE 16-35mm f/4 ZA OSS et contribue à souffler un vent de fraîcheur sur la monture E.
Le Sony FE PZ 16-35 mm f/4 G est disponible au tarif de 1499 € chez Digit-Photo, Miss Numérique, Camara, Photo-Univers, StudioSport, IPLN et à la Fnac.