Test Canon EOS R8 : une qualité d’image au top mais de sérieuses concessions

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En février 2023, Canon dévoilait un nouvel hybride plein format en monture RF. Le Canon EOS R8 vient incarner la nouvelle porte d’entrée vers l’écosystème full frame EOS R. Le pari de Canon est ici très ambitieux.

Celui de marier la qualité d’image et la réactivité de l’EOS R6 Mark II (lancé quelques mois auparavant) avec la simplicité et la compacité de l’EOS RP. Le but : répondre au plus près aux demandes des amateurs éclairés –et des professionnels ayant besoin d’un second boîtier.

Quel niveau de performances pouvons-nous obtenir avec ce nouveau boîtier ? Comment se positionne-t-il au sein de l’écosystème hybride Canon ? Les compromis opérés par le fabricant – comme le capteur non-stabilisé – s’avèrent-ils judicieux ? Nous avons eu l’opportunité d’utiliser ce boîtier pendant plusieurs semaines. De Paris à Londres en passant par les Alpes, voici notre test complet du Canon EOS R8.

Test Phototrend Canon EOS R8

Canon EOS R8 : ne l’appelez pas RP Mark II !

Pour comprendre la genèse de l’EOS R8, il peut être intéressant de replonger dans l’histoire de l’écosystème hybride de Canon. L’EOS R est officialisé à l’automne 2018. Au printemps de l’année suivante, l’EOS RP, une version abordable et simplifiée, faisait son apparition et devenait l’hybride plein format le plus abordable du marché.

Test Phototrend Canon EOS R8

Ainsi, l’EOS R8 ambitionne de remplacer à la fois l’EOS R et l’EOS RP. De même, il vise à faciliter le passage vers l’hybride aux utilisateurs d’un reflex EOS 6D Mark I ou II. Pour ce faire, il vise à reprendre l’essentiel des caractéristiques de son grand frère, l’EOS R6 Mark II, lancé en novembre 2022. On retrouve ainsi le même capteur plein format de 24,2 Mpx, mais aussi les mêmes algorithmes AF de détection et de suivi avancés du sujet.

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L’EOS R8 vise ainsi à offrir un rapport qualité-prix plus attractif que l’EOS R6 Mark II : une manière pour Canon de ne pas négliger le segment des boîtiers plein format « abordables », et de continuer à séduire les amateurs éclairés.

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Au sein de la nomenclature de Canon, l’EOS R8 adopte un positionnement assez particulier. En effet, il vient se placer entre les EOS R7 et R10 – alors même qu’il s’agit d’un boîtier plein format.

Interrogé par Phototrend, Go Tokura, directeur de la division Imaging de Canon, indiquait lors du CP+ 2023 : « nous avons décidé de ne plus classer nos boîtiers en fonction de la taille du capteur. Ce que nous voulons faire, c’est regarder les caractéristiques de chaque boîtier et, en fonction de cela, décider de sa classification et lui attribuer un numéro dans notre gamme ».

Ergonomie et prise en main

Extérieurement, le Canon EOS R8 s’inscrit pleinement dans la lignée du Canon EOS RP. On retrouve un boîtier aux lignes très douces, très arrondies, offrant une prise en main agréable. Les propriétaires ancien boîtier Canon (reflex ou hybride) se sentiront immédiatement à leur aise.

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L’EOS R8 se distingue d’emblée par un gabarit compact. Ainsi, le corps s’avère un peu moins épais, la poignée un peu moins creusée, l’œilleton moins proéminant que sur l’EOS R6 Mark II.

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En termes de dimensions, le boîtier mesure 13,2 cm de large, 8,6 cm de haut et environ 7 cm de profondeur (poignée comprise). Mais surtout, il affiche fièrement un poids de 461 g (batterie et carte SD incluse).

Associé à l’objectif de kit 24-50 mm, le tandem atteint 671 g – contre 670 g pour l’EOS R6 Mark II sans objectif. Couplé à l’objectif RF 35 mm f/1,8 IS STM, le duo parvient à rester sous la barre des 800 g. Un très bon point pour celles et ceux aimant voyager (plutôt) léger.

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Le Canon EOS R8 accompagné de l’objectif Canon RF 24-50 mm f/4,5-6,3 IS STM

Pour autant, Canon ne lésine pas sur la qualité de fabrication : le châssis est en alliage de magnésium, à la fois durable et résistant. En outre, le boîtier dispose de plusieurs joints d’étanchéité pour le protéger de la poussière et de l’humidité. On retrouve également la griffe multifonctions de nouvelle génération, déjà présente sur les EOS R3, R6 Mark II, R7 et R10.

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Sans grande surprise, les finitions sont très bonnes. Malgré tout, le matériau employé pour le capot supérieur fait plus « plastique ». Sans surprise hélas, le rideau de l’obturateur ne vient pas se rabattre devant le capteur lorsqu’on éteint le boîtier.

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Même éteint, l’EOS R8 garde son capteur « à l’air libre ». Une tendance exhibitionniste qui le rend assez sensible à la poussière.

On retrouve le grand écran tactile de 3 pouces (1,62 Mpts). Monté sur rotule, il s’avère toujours pratique pour cadrer à bout de bras, à la taille ou au ras du sol. En revanche, Canon a fait quelques petites économies du côté du viseur. L’EVF repose sur un petit écran OLED de 0,39 pouce offrant 2,69 Mpts – contre 0,5 pouce et 3,69 Mpts sur l’EOS R6 Mark II. Le grossissement est de 0,7x et le dégagement oculaire de 22 mm.

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Autant de caractéristiques qui nous rappellent furieusement le petit viseur du Canon EOS R7. En clair, ce viseur électronique reste lisible, mais il s’avère franchement étriqué par rapport aux autres boîtiers plein format du constructeur. Heureusement, le viewfinder lag de l’EOS R est de l’histoire ancienne.

En termes d’ergonomie, le boîtier est (presque) une copie carbone de l’EOS RP. Le commutateur On/Lock/Off est placé côté droit, à côté de la molette de sélection de modes PASM. Il nécessite un petit temps d’adaptation, puisqu’il faut bouger la molette de 2 crans pour allumer le boîtier et débloquer toutes les commandes.

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À gauche du viseur, un second commutateur permet de choisir entre les modes photo et vidéo – dont les options sont bien séparées, ce que nous apprécions. Certains pourraient être sceptiques quant à l’inversion des commandes On/Off et photo/vidéo – mais on apprécie de pouvoir allumer/éteindre/verrouiller le boîtier en utilisant uniquement la main droite.

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Comme pour les EOS R et RP, Canon mise sur une certaine simplicité au niveau des commandes. On mentionnera l’absence du joystick, pourtant bien pratique lorsqu’on utilise le viseur électronique.

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Canon EOS R8, écran orientable mais petit viseur et pas de joystick…

D’autre part, on regette le choix de Canon de s’être contenté d’une « simple » croix directionnelle (comme sur les EOS R et RP, là encore) et non d’une roue crantée comme sur l’EOS R6 Mark II.

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Le boîtier fait l’impasse sur le bouton Q donnant accès au menu rapide – cette fonction étant dévolue au bouton Set, ce qui n’est pas toujours très pratique. Le boîtier est un peu moins personnalisable qu’un EOS R6 Mark I ou II, et donc un poil moins agréable à utiliser sur le terrain. Heureusement, la roue PASM dispose de 2 modes C1 et C2, toujours très pratiques.

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Enfin, un mot au sujet de la connectivité filaire. Les différents connecteurs sont tous regroupés sur la tranche gauche. Bonne nouvelle : les caches peuvent rester ouverts sans devoir placer un doigt dessus. On retrouve ainsi un port USB-C 3.2 Gen 2, un port mini-HDMI, une prise micro et une prise casque, ainsi que la traditionnelle prise télécommande. La tranche droite est totalement vierge, le logement pour carte mémoire étant accessible sous le boîtier, via la trappe de la batterie (voir plus loin).

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In fine, Canon nous livre un boîtier bien construit et bien fini… mais où certains choix s’avèrent assez discutables. Nombreux sont les « signaux faibles » indiquant le positionnement d’entrée de gamme de ce boîtier plein format. Visant davantage les amateurs (éclairés) que les professionnels, l’EOS R8 reprend bon nombre de caractéristiques des EOS R et RP – alors qu’il aurait pu davantage s’inspirer des EOS R6 Mark I et II. Malgré tout, le boîtier demeure séduisant grâce à sa légèreté et sa relative simplicité d’usage.

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Performances et qualité d’image du Canon EOS R8

Disons-le clairement : oui, le Canon EOS R8 permet de capturer de très belles images, de jour comme de nuit. La restitution des couleurs et des détails est excellente. Mais est-ce vraiment une surprise ? Canon nous a habitué à l’excellente qualité d’image de ses boîtiers – d’autant plus que l’EOS R8 a le bon goût de reprendre le même capteur que son grand-frère, l’EOS R6 Mark II, comme nous le verrons ci-dessous.

Au cours de notre test, nous avons utilisé l’EOS R8 avec plusieurs objectifs Canon, comme la focale fixe RF 35 mm f/1,8 Macro STM, le téléobjectif RF 70-200 mm f/4 L IS USM ou encore l’ultra grand-angle Canon EF 16-35 mm f/4 L IS USM.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque photo présente dans ce test pour les voir en meilleure qualité.

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Toit de l’Europe – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 200 mm, f/10, 1/1000s, 160 ISO
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Grenelle – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/2,8, 1s, 100 ISO
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Leonardo – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/2, 1/500s, 8000 ISO

Côté capteur : le même que l’EOS R6 Mark II, la stabilisation en moins

Du point de vue du capteur, l’EOS R8 pourrait ressembler à un EOS R6 Mark II en miniature. On retrouve en effet le même capteur plein format de 24,2 Mpx. Une définition certes « raisonnable », mais qui s’avère inférieure à celle de l’antique EOS R… ou du Sony A7 IV, qui montent tous deux à 30 Mpx.

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Concrètement, les images mesurent 6000 x 4000 pixels. Comptez environ 7 Mo pour un fichier JPEG et entre 25 et 40 Mo pour un fichier RAW. Hélas, Canon ne propose toujours pas de mode de compression sans perte des fichiers RAW. Ainsi, le format CRAW (Compact RAW) réduit de 40 à 50 % le poids du fichier, mais a un léger impact sur la qualité d’image.

Côté technique, Canon mise (une nouvelle fois) sur un capteur CMOS « classique ». Il n’est donc ni rétroéclairé ni empilé. Cependant, le fabricant insiste sur la vitesse de lecture élevée du capteur. Le phénomène de rolling shutter n’est pas totalement absent, mais demeure relativement facile à éviter.

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Ski de fond – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 200 mm, f7,1, 1/2000s, 160 ISO

Enfin, on retrouve le processeur Digic X, déjà croisé à de nombreuses reprises (EOS R3, R5, R5C, R6 Mark I et II, R7, R10, R50). La plage ISO native s’étend de 100 à 102 400 ISO, extensible de 50 à 204 800 ISO.

Malheureusement, ce capteur n’est pas stabilisé. Nous reviendrons sur ce point plus loin dans ce test.

Qualité d’image : élève Canon, mention très bien

La qualité d’image était déjà présente sur les derniers boîtiers Canon plein format. Et de ce point de vue, la marque japonaise ne déçoit pas. Le rendu de l’image est excellent, avec une restitution des couleurs et des contrastes particulièrement soigné.

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Coucher de soleil sur les montagnes – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 153 mm, f/6,3, 1/160s, 200 ISO

On retrouve la « patte » caractéristique de Canon, avec des couleurs riches et vibrantes (mais sans excès). Comme avec l’EOS R6 Mark II, le niveau de détails est très élevé – les optiques RF de la série L n’y étant pas pour rien.

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Périgord – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/1,8, 1/4000s, 500 ISO

En outre, les fichiers RAW offrent une latitude de retouche très confortable (bien que Sony soit encore un chouïa au-dessus). Seul petit regret : le débouchage des ombres génère assez rapidement du bruit numérique – mais moins que les modèles antérieurs, heureusement.

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St Andrew’s Hill – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/7,1, 1/60s, 25600 ISO

De même, il est parfois un peu difficile d’atténuer les (très) hautes lumières. Heureusement, le phénomène reste relativement marginal. Et nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières lors du post-traitement de nos images.

Montée en ISO du Canon EOS R8

Par ailleurs, la monté en ISO de l’EOS R8 est très satisfaisante. Le bruit numérique fait timidement son apparition à 4 000 ISO et devient un poil plus marqué à 6 400 ISO. Étrangement, le niveau de bruit reste quasi-identique à 8 000 ISO. Même en poussant plus loin la sensibilité du capteur (16 000, 20 000 ISO), le niveau de bruit reste étonnamment modéré. Les images demeurent tout à fait lisibles.

C’est finalement à partir de 25 600 ISO que le bruit numérique devient plus présent, les détails plus gommés. Pour autant, l’EOS R8 réussit à livrer des clichés relativement exploitables jusqu’à 51 200 ISO.

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Heure bleue, Les Saisies – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 112 mm, f/4, 1/8s, 25600 ISO

En revanche, point de miracle aux valeurs les plus élevées. À partir de 80 000 ISO, le bruit devient quasi-omniprésent, les images franchement indigestes. À 102 400 et 204 800 ISO, le bruit de chrominance, jusqu’ici absent (!) fait son apparition. Des stries verticales peuvent parfois apparaître.

Comme à l’accoutumée, on évitera donc de pousser le boîtier dans ses derniers retranchements. Pour autant, la montée en ISO du Canon EOS R8 est exemplaire. Que de progrès par rapport à un EOS R, qui livrait des images difficiles à exploiter à partir de 25 600 ISO ! Sans parler de nos anciens reflex, qui plafonnaient à 6400 ISO environ…

Montagne Toblerone – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 120 mm, f/9, 1/125s, 5000 ISO

Sur le terrain, cette excellente montée en ISO est une excellente nouvelle pour celles et ceux travaillant souvent en basse lumière. De même, on n’hésitera plus à pousser les ISO assez loin pour conserver une vitesse d’obturation suffisante. L’EOS R8 est ainsi très agréable à utiliser en photo de nuit sans trépied.

Vers l’Île aux Cygnes – Canon EOS R8, Canon EF 16-35 mm f/4 L IS USM – 35 mm, f/4, 1/30s, 25600 ISO

Du côté des options de prise de vue, Canon semble avoir assez nettement privilégié les utilisateurs relativement néophytes, avec de nombreux modes « Scènes » et autres filtres créatifs plus ou moins intéressants selon l’usage. On apprécie cependant la présence d’un mode panorama, toujours bienvenu. De même, un mode de Focus Stacking fait son apparition – ce que les photographes de miniatures ou de packshot pourraient apprécier.

Pont Rouelle – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm – f/7,1, 0,8s, 2000 ISO

Enfin, un mot au sujet de la vidéo. Canon vient ici corriger l’un des talons d’Achille de l’EOS RP, et dote son EOS R8 d’un mode vidéo bien fourni. Ainsi, le boîtier est capable de filmer en 4K UHD à 60p en exploitant la totalité des pixels du capteur, offrant ainsi une meilleure qualité d’image – et sans crop, s’il vous plait. De même, le boîtier est capable de livrer des séquences en slow motion jusqu’à 180 fps en Full HD.

Les vidéastes chevronnés devraient apprécier la présence du mode Canon Log 3, ainsi que l’option de « fausses couleurs ». En revanche, il laisse à l’EOS R6 Mark II la capture en 6K 60p au format ProRes RAW via la sortie HDMI. Un choix ici très cohérent de la part de Canon.

Retrouvez ci-dessous une galerie de photos capturées avec le Canon EOS R8 :

Autofocus du Canon EOS R8

Au-delà de son capteur, le Canon EOS R8 reprend à l’identique l’autofocus de l’EOS R6 Mark II. Ce qui, sur le papier, est une excellente nouvelle, ce dernier étant pourvu des nouveaux modes de détection et de suivi nourris l’IA et au Deep Learning inaugurés par l’EOS R3.

Côté technique, on retrouve la technologie Dual Pixel AF II, qui s’appuie sur 1053 points AF (4897 en mode manuels), avec une couverture de 90 x 100 % (manuel) et de 100 % (auto). La plage de fonctionnement s’étend de -6,5 à 21 IL : une bonne nouvelle pour les oiseaux de nuit.

Procession (1) – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 184 mm, f/4, 1/200s, 20000 ISO

Sur le terrain, les performances de l’autofocus de l’EOS R8 sont très bonnes. D’une manière générale, la mise au point s’effectue rapidement et le boîtier offre une grande réactivité. Notez que le boîtier propose trois modes AF : One-Shot, AF Servo et AF Ai-Focus. Ce dernier fait figure de mode « intermédiaire », activant le suivi du sujet uniquement si le sujet est en mouvement. Une bonne manière d’économiser de la batterie.

Procession (2) – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 200 mm, f/4, 1/200s, 20000 ISO

De plus, le Canon EOS R8 bénéficie des différents modes de détection et de suivi intelligents du sujet. Ainsi, les portraitistes apprécieront immédiatement le mode de détection et de suivi du sujet (et de son œil), particulièrement efficace.

Punk is not dead! Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/6,3, 1/100s, 100 ISO

Par ailleurs, l’appareil offre une catégorie « véhicules », qui regroupe voitures, les motos et rajoute les avions et les trains. Dans ce cas, la mise au point s’effectuera en priorité sur le pare-brise de la machine. L’AF se montre très réactif et réussi à « attraper » le sujet sans délai.

Barbican – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/3,5, 1/250s, 100 ISO

Le boîtier propose également une catégorie « animaux », qui regroupe les félins, les canidés, les oiseaux ainsi que les équidés (chevaux, zèbres, etc). Dans la pratique, le boîtier se montre efficace. Pourtant, la détection de l’œil nous a parfois paru un peu hésitante. De quoi nous faire manquer quelques clichés. Étonnamment, l’EOS R6 Mark II livrait de meilleures performances – alors que les deux boîtiers sont censés exploiter les mêmes technologies.

Chien de montage – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 106 mm, f/8, 1/1250s, 160 ISO

Canon met aussi en avant la fonction d’accroche intelligente du sujet, même lorsque la croix de sélection n’est pas positionnée dessus. Pourtant, nous avons trouvé son fonctionnement parfois assez aléatoire, l’AF étant très facilement distrait par les éléments du décor.

Cette photo est un petit « miracle » : sur une série de 4 images, celle-ci est la seule où l’AF ne s’est pas planté. Il faut dire que le véhicule se déplaçait à grande vitesse, était à contre-jour et a effectué un virage inattendu vers la gauche ! Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 200 mm, f/4, 1/4000s, 100 ISO

Rafale à 40 i/s et buffer limité

Au-delà du capteur et de l’autofocus, l’EOS R8 se distingue en héritant de la rafale ultra-rapide de l’EOS R6 Mark II.

Ainsi, le boîtier monte à 40 i/s – avec l’obturateur électronique. Il se permet ainsi de damer le pion à l’EOS R3, qui plafonne à « seulement » 30 i/s en rafale standard. L’intérêt : pouvoir décomposer le mouvement du sujet dans ses moindres détails, et immortaliser l’instant critique.

Sur le terrain, la rafale à 40 i/s de l’EOS R8 est particulièrement efficace, grâce au système de détection et de suivi du sujet mentionné ci-dessus.

Côté obturation mécanique, en revanche, l’EOS R6 Mark II et l’EOS R8 ont peu en commun. Concrètement, ce dernier repose sur un 1er rideau électronique (pour démarrer l’exposition) et un 2nd rideau mécanique. À la clé, une manière supplémentaire pour Canon de diminuer le poids (et le prix) du boîtier. Mais sur le terrain, ce système a ses limites.

D’une part, l’obturateur de l’EOS R8 est pénalisé par un « clic » au déclenchement particulièrement sonore – et très plastique. De même, l’obturateur mécanique ne va pas au-delà de 1/4000s. Enfin, la rafale plafonne à seulement 6 i/s. Enfin, le déclenchement par 1er rideau électronique peut produire un bokeh « coupé » en utilisant un objectif à grande ouverture (f/1,8) et une vitesse très rapide (1/1000s et au-delà).

Du reste, Canon continue de proposer un buffer assez peu capacitaire compte tenu de la vitesse maximale en rafale. Ainsi, le boîtier est capable d’encaisser seulement 56 fichiers RAW en rafale à 40 i/s. Sur le terrain, il conviendra donc de cibler ses rafales extrêmement précisément, au risque de saturer la mémoire tampon.

À 40 i/s, le buffer rend les armes après 1 seconde seulement. Et le boîtier met beaucoup de temps à décharger les images sur la carte mémoire. Un point très pénalisant pour la photographie sportive, et que nous observions déjà sur l’EOS R6 Mark II. Seules solutions pour contourner ce problème : diminuer la cadence en rafale… ou opter pour la capture des images en CRaw ou en JPEG. Canon annonce ainsi jusqu’à 100 images en RAW compressé, et 120 images en JPEG.

Avec l’obturateur mécanique, enfin, la rafale à 6 i/s est virtuellement illimitée (1000+ images en JPEG, en RAW ou en CRaw).

En parallèle, on retrouve le mode « rafale RAW » (déjà aperçu sur les EOS R7, R10 et R6 Mark II). Il permet la capture de séquences à 30 i/s (avec un léger crop de 1,25x). Ces « rouleaux » sont enregistrés dans un format propriétaire, et offre la possibilité d’extraire une vue en JPEG, en HEIF ou en RAW. Enfin, la fonction de préenregistrement de 0,5s est disponible, afin de ne pas manquer une action avant l’appui sur le déclencheur.

Quoi qu’il en soit, le buffer de l’EOS R8 peut être assez frustrant. Mais il est finalement assez cohérent avec le positionnement en entrée de gamme de ce boîtier. In fine, la capacité du buffer est seulement 20 % plus basse que celle de l’EOS R6 Mark II, vendu pourtant 2 fois plus cher. De quoi nous donner à réfléchir sur la stratégie de Canon…

Canon EOS R8 : la stabilisation du capteur aux abonnés absents

Jusqu’ici, nous avons soigneusement évité d’aborder l’un des aspects les plus discutables à propos de l’EOS R8 : son capteur non-stabilisé. Là encore, l’objectif de Canon étant de faire baisser le poids et la facture du boîtier.

Comme les EOS R et RP en leur temps, le boîtier exploite les données issues du capteur gyroscopique des objectifs RF, et les combine avec la stabilisation optique. Ce système n’a pas vocation à être aussi efficace qu’une « vraie » stabilisation capteur (IBIS).

Canon EOS R8 stabilisation

Mais sur le terrain, on peut récupérer 1 ou 2 stops. Avec l’objectif RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM, nous avons eu la désagréable surprise d’obtenir des images floues à 1/60s. Avec le téléobjectif RF 70-200 mm f/4 L IS USM, nous avons pu descendre à 1/6s.

L’image est parfaitement nette, malgré l’emploi d’une vitesse très basse (1/6s). En revanche, la zone éclairée par les phares de la dameuses sont totalement cramées, montrant les limites du capteur. Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 200 mm, f/10, 1/6s, 10000 ISO

On reste donc très loin des prouesses des EOS R6 Mark I et II, qui permettaient d’atteindre 1s à main levée sans effort (avec le même objectif 70-200 mm). En clair : l’absence de stabilisation oblige à garder un œil sur la vitesse d’obturation. Ce qui, malgré l’excellente montée en ISO, peut représenter un frein pour la photo de nuit à main levée.

Playhouse Yard – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/11, 1/50s, 25600 ISO

Unique slot SD et autonomie franchement réduite

Evacuons d’emblée les sujets qui fâchent : l’unique slot pour carte SD et la minuscule batterie de l’EOS R8. Malheureusement, le boîtier reprend les mêmes travers que les EOS R et RP. Ainsi, il mise sur un unique emplacement pour carte mémoire. Heureusement, ce dernier est compatible UHS I et II. Ceci vient une nouvelle fois confirmer (hélas) l’orientation « amateur » de ce boîtier – et le cantonne à ce rôle précis. Autre grief : la carte SD et la batterie partagent le même emplacement, auquel on accède par le dessous du boîtier. Ceci n’est guère pratique, surtout si votre boîtier est placé sur un trépied.

L’unique slot pour carte SD est logé sous le boîtier, ce qui n’est guère pratique.

Mais surtout, Canon commet la même erreur qu’avec l’EOS RP au niveau de la batterie. Ainsi, l’EOS R8 ne reprend pas l’habituel accumulateur LP-E6NH des autres boîtiers plein format de la marque. A la place, on retrouver la petite batterie LP-E17. Certes, ceci pourrait faciliter la transition pour les possesseurs d’un boîtier comme l’EOS M50 (Mark I ou II) ou les EOS 750D/760D. Mais dans la pratique, cette décision technique a un sérieux impact sur l’autonomie du boîtier.

Concrètement, la batterie LP-E17 a une capacité de 1040 mAh. De son côté, la batterie LP-E6NH des EOS R6 Mark I et II monte à 2130 mAh – soit plus du double ! Les valeurs annoncées par Canon sont donc assez basses : 370 clichés avec l’écran LCD, 220 avec le viseur électronique. C’est même encore moins que l’EOS R, pourtant guère généreux (370 avec l’écran, 350 avec le viseur).

Et sur le terrain, ces valeurs sont (hélas) confirmées. Rares ont été les fois où nous avons réussi à atteindre les 300 vues à la suite. En clair : l’achat de batteries supplémentaires est tout simplement indispensable. Lors de nos tests, nous avons dû recharger l’appareil tous les soirs, sous peine de tomber en rade de batterie le lendemain. Ce qui, pour un boîtier (notamment) conçu pour accompagner les photographes en voyage, est assez dommage.

L O L

Dernier point négatif : le chargeur fourni est loin d’être explicite, car il n’indique pas le niveau de charge de la batterie ! Heureusement qu’il est toujours possible de charger le boîtier via le port USB-C – avec un câble certifié « Power Delivery » sous la main.

Connectivité sans-fil

L’EOS R8 se rattrape avec une connectivité sans-fil assez complète. Il est compatible Wifi (mais seulement en 2,4 Ghz, dommage) et Bluetooth 4.2. Grâce à l’application Canon Camera Connect, on peut facilement piloter l’appareil à distance, transférer ses images vers son smartphone ou leur ajouter les coordonnées GPS.

L’application est compatible pour iOS et Android et s’avère facile à prendre en main. De même, la procédure d’appairage entre le boîtier et le smartphone est bien documentée.

Enfin, notez que l’EOS R8 est compatible avec la plateforme image.canon. Pour mémoire, cette dernière vise à faire le pont entre le boîtier et votre ordinateur (ou des solutions de stockage Cloud comme Dropbox, Lightroom ou Flickr).

Depuis août 2022, la plateforme offre également une fonction de traitement en ligne des fichiers RAW, afin d’ôter intelligemment le bruit numérique et d’accroître le niveau de détails. L’accès à image.canon est gratuit, et le stockage des photos et des vidéos est illimité pendant 30 jours.

À qui se destine le Canon EOS R8 ?

Visant à remplacer des boîtiers comme les EOS R, RP, 6D Mark I ou II, le Canon EOS R8 vise à incarner le nouveau boîtier plein format d’entrée de gamme de l’écosystème EOS R. Le postulat de départ de Canon avait le mérite d’être relativement simple : reprendre l’essentiel des caractéristiques de l’EOS R6 Mark II – en les intégrant dans un boîtier à la fois plus simple d’utilisation, plus léger et moins cher.

Et de ce point de vue, l’EOS R8 offre une assez grande polyvalence. En héritant du même capteur de 24,2 Mpx, de l’AF nourri à l’IA et de la rafale à 40 i/s (sans oublier d’un mode vidéo complet), le Canon EOS R8 a tout d’un EOS R6 Mark II « en miniature ».

Macro gelée – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 148 mm, f/4, 1/1600s, 100 ISO

Seulement voilà : avec l’EOS R8, Canon se garde bien de « menacer » ses autres boîtiers plein format. Ainsi, la marque semble vouloir cibler prioritairement les utilisateurs néophytes à la recherche du plein format – comme en témoigne l’ergonomie simplifiée et les nombreux modes « Scène » automatisés. Un choix relativement judicieux… à ceci près que les nombreuses concessions de ce boîtier le cantonnent à un usage strictement « amateur ».

Triple Two Coffee House – Canon EOS R8, Canon RF 35 mm f/1,8 Macro IS STM – 35 mm, f/3,2, 1/60s, 100 ISO

Pour les professionnels ayant besoin d’un 2nd boîtier plus léger, l’absence de stabilisation, l’unique slot SD ou encore la faible autonomie (et l’absence de compatibilité avec les batteries LP-E6 habituelles) seront autant de freins à l’achat. Le message de Canon est hélas assez limpide : si tous ces points sont importants pour vous, il vous faudra regarder du côté de l’EOS R6 Mark II, vendu 2 fois plus cher… ou du côté de la concurrence.

Platform 5 1/2 – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 120 mm, f/4, 1/160s, 125 ISO

Clairement, cette segmentation nous paraît assez artificielle. Et elle pourrait bien desservir Canon. Car la marque n’a aucun boîtier « intermédiaire », vendu entre 1799 € et 2899 €. Ce rôle aurait pu revenir à l’EOS R6 de première génération – mais Canon a cessé la production de ce boîtier, justement pour ne pas faire d’ombre à ses boîtiers « actuels ».

Enfin, le tarif requis pour cet EOS R8 nous semble élevé. Certes, à 1799 €, il s’avère considérablement plus accessible que l’EOS R6 Mark II. Mais on se rappelle encore bien l’EOS RP, proposé à seulement 1499 € en 2019 ! Enfin, à ce tarif, certains points évoqués plus haut, comme l’absence de stabilisation du capteur, nous semblent franchement critiquables.

Sans oublier que la concurrence a de sérieux arguments à faire valoir. Pour seulement 300 € de plus, Panasonic propose un certain Lumix S5 II, dont les performances sont plus élevées sur bien des points, en photo comme en vidéo.

Et pour un tarif équivalent, Sony propose toujours l’excellent A7 III. Lancé en 2018, il reste (largement !) dans la course et s’avère même supérieur à l’EOS R8 sur bien des points : stabilisation capteur, autonomie… et parc optique autrement plus développé. À ce petit jeu, il devient même difficile de recommander l’EOS R8 face aux solutions concurrentes – sauf si l’on tient absolument à rester chez Canon.

Canon EOS R8 : un boîtier en demi-teinte

Rares sont les fois où nous avons été face à des sentiments aussi contrastés au sujet d’un boîtier photo. Le Canon EOS R8 réussit « l’exploit » de frôler l’excellence… et de nous décevoir en même temps.

Nous ne manquons pourtant pas d’éloges au sujet de ce boîtier plein format. En récupérant le capteur et le processeur de l’EOS R6 Mark II, il profite d’une excellente qualité d’image, d’une montée en ISO exemplaire et d’une rafale à 40 i/s ultra-rapide avec l’obturateur électronique. Le tout en étant vendu largement moins cher. De ce point de vue, la prouesse de l’EOS R8 est remarquable.

L’ergonomie générale du boîtier « façon Canon » est séduisante, grâce à un design très arrondi offrant une très bonne prise en main. Par ailleurs, la compacité et la légèreté de ce boîtier le rendent très agréable à transporter et à utiliser, au quotidien comme en voyage.

Malheureusement, ces très bonnes impressions sont gâchées par les (nombreuses) concessions auxquelles Canon a dû consentir. L’absence de stabilisation du capteur est selon nous une aberration pour un boîtier plein format en 2023. De même, l’unique slot SD, la capacité très réduite de la batterie ou les limites liées à son obturateur mécanique (1/4000s max, 1er rideau uniquement) le cantonnent à un usage « amateur » un poil restrictif.

Embrumé – Canon EOS R8, Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM – 200 mm, f/4, 1/4000s, 100 ISO

Et de ce point de vue, le rapport qualité-prix de l’EOS R8 n’est plus aussi impressionnant. Disponible à 1799 € sans objectif, le Canon EOS R8 demeure relativement onéreux. Sans oublier que le parc optique en monture RF s’avère assez peu fourni en matière d’objectifs à la fois suffisamment qualitatifs et abordables.

Reconnaissons-le : le pari de Canon était ambitieux – voire assez osé. Si certains photographes jugeront acceptables les compromis effectués par l’EOS R8, d’autres pourraient trouver le breuvage assez amer.

Le Canon EOS R8 est disponible (en précommande) au tarif de 1799 € chez CanonDigit-PhotoMiss NumériqueDigixoPhoto-Univers, CamaraIPLN, à la Fnac et dans toutes les boutiques spécialisées. Un kit avec le Canon RF 24-50 mm f/4,5-6,3 IS STM est également proposé au tarif de 1999 €. Les livraisons débuteront à partir du 18 avril 2023.

Test Canon EOS R8 : une qualité d’image au top mais de sérieuses concessions
Fabrication / finitions
8.2
Ergonomie
7.7
Qualité d'image
9
Montée en ISO
9
Efficacité de l'autofocus
8.7
Fonctionnalités
7
Vitesse en rafale
8.5
Capacité du buffer
7.2
Autonomie
6
Rapport qualité-prix
7.5
Points forts
Excellente qualité d'image, montée en ISO exemplaire
Compact et léger
Autofocus précis et rapide
Mode vidéo complet
Rafale à 40 i/s ébouriffante (avec l'obturateur électronique)
Connectivité complète
Points faibles
Capteur non-stabilisé !
Autonomie (très) réduite
Absence de certaines commandes physiques (joystick, notamment)
Unique slot SD mal positionné
Viseur assez étriqué
Obturateur mécanique bruyant et limité (6 i/s, obturation 1er rideau électronique)
Parc optique en monture RF encore assez limité en entrée de gamme
Tarif assez élevé
7.9
sur 10
Responsable éditorial

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  1. Merci pour ce très bon test, je ne suis pas aussi critique que vous sur certains points, possesseur d’un RP je n’ai absolument aucun soucis avec l’absence de stabilisation dont je me passe d’autant plus volontier que ça épargne les batteries pas très grosses et permet une compacité que j’apprécie au quotidien. Pour les batteries justement je m’y suis très bien fait, j’en ai 2 Canon et 2 autres d’une marque tierce, avec l’habitude on s’y fait très bien et la compacité vaut la moindre autonomie. Le point qui me chagrine le plus et sur lequel je vous rejoint c’est l’obturateur avec le 1er rideau électronique et limité au 1/4000. Un point qui me fait hésiter à pencher pour un R pas trop cher plutôt qu’un R8

    1. Un viseur à 2.36 Megapixels, absence de stabilisation, pas de volet d’obturateur… Je ne l’achèterai jamais. CANON me déçoit beaucoup avec cette politique marketing de bas niveau….

    2. Sur Canon, vous n’avez pas le problème très présent chez Sony, où le capteur semble attirer les poussières ! Perso, que ce soit sur Canon, ou sur Lumix, je n’ai pas eu de problème de poussière… Je ne peux pas en dire sur le Sony.

  2. Bonjour et merci pour ce TEST Terrain très complet et documenté en images . Je possède un Canon RP et bien sûr j’attendais comme beaucoup un RP Mark II qui je pense ne viendra plus, lol ! Donc bienvenu à ce petit R8 mais j’avoue hésiter à remplacer mon RP par ce R8 sauf si vous êtes certain qu’en terme de rendu:qualité image j’obtiendrais une vrai différence visible ?! Je ne fais pas de Vidéos, uniquement de la Photo Amateur en Paysages, Portraits et Street Photographie. J’aime beaucoup faire des Photos sur les marchés en Asie où l’on a souvent de forts contrastes entre ombre et lumière du jour ( voir soleil ) …
    Amicalement,
    Philgood : Canon RP + RF 50mm f1.8 stm + RF 24mm f1.8 Is macro + Bague EF-RF et 40mm Pancake fé,! stm + 70-300 Nano II

  3. Propriétaire d’une Canon R6 et d’un 6D, je n’achèterai jamais ce boitier R8 comme deuxième boitier pour remplacer mon 6D, à cause des batteries et de l’absence de fermeture de l’obturateur quand on change d’objectif. L’absence de stabilisation ne me générait pas. Le prix est effectivement excessivement cher, compte tenu des concessions. Si je devais me mettre aujourd’hui au plein format, j’hésiterai fortement avec la concurrence à cause de la limitation du parc optique RF. Le Panasonic S5 II me semblerait très attrayant, même si son AF n’est pas encore tout à fait au top. Je regarderai de plus près les Sony, que je dédaigne un peu à priori.

  4. Ce test laisse l’impression que Canon s’appuie un peu trop sur ses acquis et la fidélité de ses clients, alors que la concurrence est dynamique, tant au niveau technologique que de la tarification.

  5. Le R8 Ou le R7 j’hésite, pour de la photo sportive (triathlon, football, rugby) et de la photo de rue. Le tout en amateur recherchant , la spontanéité, la valorisation des sujets photographiés,et la simplicité d’utilisation.(pas de réglages préalables compliqués . Peu ou pas de retouches post.) SVP Merci.

  6. Il y a plus de points faibles que de points forts 😅 aux prix affichés il devrait être plus bas au vu de la conjoncture ça vas être compliqué surtout qu’un smartphone réalise des photos aussi splendide

  7. Article à charge… Pour la durée de batterie, vous commencez par retirer le Wifi, qui bouffe 25% d’énergie pour rien.
    Ensuite, vous avez un grip de fournisseurs tierce (celui du RP), qui permet de mettre 2 batterie, ce qui fait retrouver la capacité du Mark-II pour moins de 100€€
    A coût moins élevé, vous avez aussi l’alimentation en PD (Power delivery): avec une batterie externe connectée, votre autonomie peut être de 5heures
    Enfin, en intérieur, vous avez les « Dummy batteries ».

    Vous ne parlez quasiment pas de la vidéo, or c’est la majeure différence avec un RP finalement: plus de limite à 30mn, mais à 2 heures, ce qui permet de couvrir un spectacle.

    Et surtout l’autofocus en vidéo, indispensable pour le coup, qui est au top.

    Pour la stabilisation boitier, ça ne sert à rien.. En photo, ça ne sert que pour les sujets fixes: pour ceux qui bougent, vous êtes obligés de monter en vitesse !!!
    En vidéo, pour des plans souple et dynamiques, il faut un stabilisateur externe: ceux des boitiers ne sont pas suffisant pour avoir un rendu réellement léché.

  8. C’est bien pratique un chien de montage! Même quand il vient de la montagne,😊.
    La stabilisation ne me manque pas trop. Mais C’est vrai que les batteries du RP sont un peu pénible. En plus la jauge n’est pas efficace. Comparé au 5D increvable c’est le jour et la nuit.
    Merci pour le test.