Test Nikon Zf : un juste équilibre entre look rétro et performances

Du vieux avec du neuf

8.7
sur 10

Lancé en septembre 2023, le Nikon Zf allie esthétique vintage et haute technologie. Car ce boîtier photo plein format cache bien son jeu et embarque les dernières technologies Nikon avec un processeur Expeed 7 et un système AF inspiré des Z8/Z9.

Sur le papier, le Nikon Z ƒ coche ainsi toutes les cases des amoureux de la photo en réussissant à mêler le passé avec le présent. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Après avoir pu tester ce boîtier pendant plusieurs mois, voici notre test complet du Nikon Zf.

Tesr Nikon Z f

Nikon Zf : un subtil mélange entre vintage et innovations photo

Un boîtier plein format au look vintage. Cela ne vous dit peut-être rien, mais il y a presque 10 ans pile, était dévoilé le Nikon Df, un reflex plein format, renouant avec l’esthétique des boîtiers argentiques d’antan, comme le mythique Nikon FE.

En 2021, Nikon avait remis le couvert avec le Z fc, mais cette fois au format APS-C, avec un certain succès commercial. Un modèle plein format était ainsi très attendu, et c’est désormais chose faite. Toutefois, là où le Z fc n’était qu’une version recarrossée du Z 50, le Z f embarque les dernières technologies, comme le nouveau processeur Expeed 7.

Tesr Nikon Zf

Il s’inspire aussi – sur certains points – des Z8 et Z9, les hybrides haut de gamme du constructeur, avec un système autofocus avancé et un suivi 3D. Un Z6 III pourrait cependant venir lui tenir compagnie durant l’année 2024, avec une ergonomie plus moderne, en toute logique.

Tesr Nikon Z f
Tesr Nikon Zf

Voici la liste des caractéristiques techniques principales du Nikon Z f :

  • capteur : 24×36 CMOS BSI 24,5 Mpx
  • filtre passe-bas : non
  • processeur : Expeed 7
  • monture : Nikon Z
  • viseur électronique : Quad OLED, 3,69 millions de points, grossissement 0,8x, dégagement oculaire 21 mm
  • écran LCD : tactile, orientable, 3,2 pouces, 2,1 millions de points
  • autofocus : AF hybride à détection de phase / de contraste
  • nombre de points AF : 273
  • couverture AF : 88% en vertical et 96 % en horizontal
  • détection et suivi automatique : humains (corps, tête, œil), animaux (chiens, chats, oiseaux), véhicules (voitures, motos, trains, avions)
  • plage AF : de -10 à 19 IL
  • sensibilité : 100 à 64 000 ISO (extensible de 50 à 204 800 ISO)
  • rafale : 14 i/s avec suivi AE/AF en obturateur mécanique et électronique, jusqu’à 30 i/s en JPEG
  • obturation : 30s – 1/8000s (jusqu’à 900 s en mode M)
  • stabilisation : oui, VR jusqu’à 8 stops
  • vidéo : 4K UHD 30 fps format FX et 4K UHD 60 fps au format DX, 4:2:2 10 bits. Full HD jusqu’à 120 fps.
  • profils colorimétriques vidéo : N-Log, HLG, SDR
  • stockage : slot SD UHS-II et microSD UHS-I
  • connectivité sans fil : Wi-Fi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 5.0 Low Energy
  • batterie : EN-EL15c
  • rechargement par port USB : recharge et alimentation directe USB-C
  • tropicalisation : résistant à l’eau et à la poussière
  • dimensions : 144 x 103 x 49 mm
  • poids : 710 g (avec batterie et carte mémoire), 630 g boîtier seul
  • coloris : noir, rouge bordeaux, mousse verte, bleu indigo, marron sépia, gris pierre et orange coucher de soleil
  • prix au lancement (nu) : 2499 €

Par défaut, le Z ƒ est disponible dans un seul coloris : noir – là où le Z fc était proposé dans un coloris noir et argent au lancement (puis d’autres couleurs et enfin une version 100% Black). Mais, si vous souhaitez un boîtier Zf à votre image, plusieurs autres versions – avec un simili-cuir de couleur différente – sont proposées, exclusivement sur le Nikon Store.

Nous avons eu l’occasion de tester le modèle Nikon Zf en noir ainsi qu’un modèle mousse verte. À noter que certains coloris, comme notre robe verte, proposent un rêvetement avec une texture plus lisse, moins granuleuse que le modèle noir. Cela se traduit par une prise en main un peu moins sécurisante.

Nikon Zf vert mousse : disponible exclusivement sur le Nikon Store

Prise en main du Nikon Z f

Le Nikon Z f est un APN hybride qui adopte le design des boîtiers argentiques type FM2 des années 70 et 80. Ainsi, le Zf joue sur l’aspect rétro, avec un faux pentaprisme sur lequel est gravé le logo Nikon dans une police d’antan.

Tesr Nikon Zf

Nikon reprend le même viseur que les Z6 II, Z8 et Z9 : Quad VGA OLED de 3,69 millions de points, grossissement 0,8x très confortable et un dégagement oculaire de 21 mm, avec le même œilleton circulaire que sur les Z8 et Z9. On reste cependant à un taux de rafraîchissement à 60 Hz, contre 120 Hz sur les Z8/Z9.

Tesr Nikon Zf

La plaque avant et supérieure du boîtier, en alliage de magnésium avec un aspect légèrement glossy, accueille plusieurs molettes de réglage en laiton, dont deux avec un système auto-bloquant. Ce revêtement lisse n’attire pas davantage les poussières, mais celles-ci se voient plus facilement.

Tesr Nikon Z f

Ergonomie et look vintage : pour l’amour des molettes

Le Nikon Z ƒ reprend à peu près les mêmes commandes que le Zfc : il dispose de molettes pour régler ISO, vitesse ainsi que l’exposition. Tout à gauche, sous la molette ISO, se trouve un commutateur PSAM – utile pour passer en mode auto ou semi-automatique. D’ailleurs, il est possible de placer les molettes en position C pour effectuer le réglage manuel depuis les roues arrières et avants du boîtier.

Tesr Nikon Z f

La nouveauté est l’ajout d’une position B&W sur le commutateur pour choisir entre mode photo et vidéo. Il permet de passer directement en noir et blanc (nous en reparlerons plus bas). Le déclencheur dispose d’un pas de vis pour ajouter un bouton de déclenchement, voire un déclencheur souple. On notera que le bruit de l’obturateur est assez sec et pas des plus discrets.

Tesr Nikon Z f

On apprécie ce retour aux réglages « manuels », même si on peut noter certaines petites limitations. Ainsi, la roue de réglage ISO ne dispose pas de position Auto. Pour switcher en ISO Auto, il faut absolument passer par les menus – ou configurer un bouton à maintenir. Celle-ci ne permet pas non plus d’accéder aux ISO étendus. Un petit écran permet de voir le réglage d’ouverture.

À l’avant, un seul bouton Fn permet de contrôler, par défaut, la balance des blancs. À l’arrière du boîtier, on retrouve un écran tactile sur rotule de 3,2 pouces avec 2,1 millions de points orientable (monté sur rotule), le même mécanisme que sur le Z fc. Ce dernier peut se retourner pour protéger l’écran.

Côté commandes, le boîtier reprend peu ou prou la même disposition de boutons que le Z6 II. Notez que le bouton AF-On est remplacé par un bouton AE-L/AF-L qui peut être personnalisé. En revanche, on déplore l’absence de joystick : pour déplacer les collimateurs de mise au point, il faudra utiliser la croix directionnelle. Nikon mise aussi sur sa fonction Fn Tactile pour effectuer certaines réglages, comme déplacer le point AF, changer d’oeil, zoomer ou encore afficher le quadrillage.

Tesr Nikon Z f

En déambulant dans la rue, avec un objectif Z 28 mm f/2,8 SE ou un Z 40 mm f/2, le Z ƒ ressemble tout bonnement à un appareil photo argentique. Comme pour le Nikon Z fc, mission réussie !

Tesr Nikon Z f

Nikon Z f : un manque de grip et un poids non négligeables

Là où le Nikon Z fc – son équivalent APS-C – ne pesait que 395 g, le Nikon Z f pèse 710 g nu, avec carte mémoire et batterie. C’est à peu près le poids du Nikon Z6 II.

Tesr Nikon Z f

Pour autant, le ressenti n’est pas le même à la prise en main. En effet, Nikon Z f et son grip quasi inexistant en font un boîtier très agréable à utiliser avec une petite focale fixe comme le 28 ou le 40 mm, mais beaucoup moins avec un objectif un tantinet plus lourd et encombrant comme un Z 24-70 mm f/2,8 S. Un Z 70-200 mm f/2,8 VR S ? N’en parlons pas. À l’opposé, le Z6 II peut se targuer d’être un appareil photo hybride très rassurant à prendre en main grâce à sa poignée bien creusée.

Aussi, Nikon s’est associé à SmallRig pour concevoir une poignée additionnelle « designed for Zf ». Elle offre un grip plus profond d’environ 1 cm, ainsi qu’une hauteur supplémentaire permettant de loger l’auriculaire et de rendre l’appareil compatible Arca Swiss. Proposée à 49 €, cette poignée est indispensable pour « compléter » le boîtier.

Elle avait d’ailleurs été proposée en kit lors des premiers mois de vente et nous ne pouvons que vous la conseiller. Elle vient par contre ajouter 97 g sur la balance. Un repose pouce additionnel (chez JJC) peut également venir compléter l’ensemble, si vous cherchez l’ergonomie parfaite.

Tesr Nikon Z f

En termes de taille, le Nikon Z f a un gabarit finalement assez proche du Z6 II, tout en étant plus compact, en raison d’un viseur plus ramassé et de son absence de grip. Ainsi, le boîtier mesure 144 x 103 x 49 mm (L x H x P).

Nikon Z f vs Nikon Z6 II
Nikon Z6 II face au Nikon Z f

Le boîtier est résistant à la poussière et à l’humidité grâce à de nombreux joints d’étanchéité. Outre son châssis en alliage de magnésium, le Zf offre une belle sensation de robustesse.

Tesr Nikon Z f

Le Z f est ainsi un boîtier très appréciable par son look. Il est agréable à utiliser, en mêlant commandes manuelles et visée électronique. Néanmoins, son poids et l’absence de grip par défaut pourront cependant réduire le plaisir d’usage, surtout avec des objectifs lourds. Pour une expérience optimale, nous vous conseillons (on le répète) de vous équiper d’une poignée additionnelle.

Performances et qualité d’image du Nikon Z f

Quelle qualité d’image attendre du Nikon Zf ? Offre-t-il des améliorations par rapport au Nikon Z6 II ? Pour le vérifier, nous avons utilisé cet appareil photo avec plusieurs objectifs en monture Z, dont les Nikkor Z 28 mm f/2,8 et 40 mm f/2 SE ainsi que le 24-70 mm f/2,8 S, le Z 70-200 mm f/2,8 VR S, entre autres.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour les afficher en qualité optimale.

Nikon Z f – NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 – 50 mm – 1/50 s – ƒ / 4,5 – ISO 900
Nikon Z f – NIKKOR Z 70-200mm f/2.8 VR S – 200 mm – 1/200 s – ƒ / 2,8 – ISO 160
Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1/160 s – ƒ / 2,0 – ISO 640

Capteur 24,5 Mpx BSI CMOS et processeur Expeed 7 : un duo inattendu

Le boîtier reprend le capteur CMOS plein format rétroéclairé (BSI) de 24,5 Mpx du Nikon Z6/Z6II stabilisé sur 5 axes, en le couplant au dernier processeur Expeed 7 présent dans les Z 8 et Z 9.

Les images générées mesurent 6048 x 4032 px et les fichiers RAW compressés sans perte pèsent environ 34 Mo. Le poids descend à 18 Mo en mode RAW « efficacité élevée ★ » (le meilleur compromis RAW entre qualité d’image et compression chez Nikon).

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1/50 s – ƒ / 5,0 – ISO 2000

Nikon est ici conservateur, en reprenant un capteur bien connu et éprouvé. Certains diront que cela manque un peu de nouveauté. Néanmoins, le nouveau processeur permet à Nikon d’améliorer son mode Auto, grâce au Deep Learning pour, selon la marque, une meilleure analyse de la scène. Cela permet également d’offrir un très bon équilibre entre qualité d’image, réactivité et tarif contenu.

Qualité d’image : en terrain connu

En reprenant le capteur du Z6 II, le Z f ne cherche pas à étonner en termes de qualité d’image. On obtient des images avec un très bon rendu, une bonne restitution des détails – 24 Mpx étant le sweet spot depuis des années entre définition et qualité d’image – ainsi que des couleurs chaudes qui ne tirent ni vers le rose (Canon) ou le vert (Sony). En outre, le capteur du Nikon Z f offre une bonne plage dynamique, en adéquation avec ce que proposait le Z6 II de son côté.

Nikon Z f – NIKKOR Z 85mm f/1.2 S – 85 mm – 1/100 s – ƒ / 1,2 – ISO 220

A noter que le niveau de détails dépendra des objectifs que vous utiliserez avec ce boîtier. Ainsi, un Nikkor Z 24-70 mm f/2,8 S offrira un piqué exceptionnel, bien supérieur à ce que vous pourrez obtenir avec une focale fixe comme le 28 mm f/2,8 SE ou le 40 mm f/2 SE, qui offrent malgré tout de très bonnes performances.

Avec le Nikkor Z 85 mm f/1,2 S monté dessus, on voit que ce boîtier est capable d’exploiter au mieux les optiques les plus exigeantes.

Voici une sélection de photos réalisés avec le Nikon Z f dans le cadre de ce test :

Dynamique et montée en ISO

En termes de montée en ISO, le Nikon Zf devrait se rapprocher du Z6 II, puisqu’il partage le même capteur. La plage de sensibilité va de 100 à 64 000 ISO et est extensible de 50 jusqu’à 204 800 ISO en photo.

Nikon Z f – NIKKOR Z 14-30mm f/4 S – 30 mm – 1/30 s – ƒ / 4,0 – ISO 2500

Dans la pratique, le Zf se débrouille très bien. À 3200 ISO, le bruit numérique n’est pas visible, même en zoomant. À 6400 ISO, le bruit se fait un peu plus présent, mais reste très bien contrôlé, avec une très bonne dynamique d’image et des détails préservés.

À 12 800 ISO le bruit est plus présent, mais le niveau de détails reste élevé. À partir de 25 600 ISO, on commence à avoir une perte de détails plus prononcée, même si les images sont toujours exploitables.

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1/50 s – ƒ / 2,8 – ISO 14400

À partir de 51 200 ISO, la netteté se dégrade progressivement, avec l’apparition de bruit de chrominance. À 102 400 ISO, la colorimétrie vire au vert et même si les images peuvent être utilisées pour illustrer son propos (à 100%, pas plus), on observe une forte baisse des détails. À 204 800 ISO (Hi 1.7), les détails sont gommés et le bruit mange la photo, mais on s’en doutait un peu…

Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S – 24 mm – 1/8000 s – ƒ / 2,8 – ISO 64000

Pour autant, les performances en montée ISO du Zf sont remarquables, et même meilleures que celles du Z 6II, en raison du nouveau processeur Expeed 7 embarqué dans le boîtier.

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1.0 s – ƒ / 2,0 – ISO 800

Mode monochrome : pour l’amour du noir et blanc

Certains constructeurs comme Leica et Pentax proposent des versions monochromes de certains de leurs appareils photo. Ici, Nikon a opté pour un mode Monochrome, aux côtés des modes Photo et Vidéo. Ce « raccourci » B&W permet de passer directement sur l’un des Picture Control suivant : Monochrome, Monochrome moins contrasté (flat) ou Monochrome tons profonds – ces deux derniers étant des nouveautés.

Certes, cette option n’est pas aussi « pure » qu’un appareil photo au capteur monochrome dédié. Mais, avec le support des paramètres de l’appareil photo dans certains logiciels comme Lightroom, les RAW capturés en noir et blanc sur le Zf conservent leur style monochrome, tout en gardant toutes les informations de couleur.

Nikon Z f – NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 – 50 mm – 1/50 s – ƒ / 3,2 – ISO 800

Voici quelques clichés réalisés avec les différents modes noir et blanc :

Autofocus du Nikon Zf

S’il y a un point sur lequel le Z f se démarque, c’est son autofocus. En effet, ce boîtier dispose d’un autofocus hybride doté de 273 collimateurs (autant que sur le Z6 II) mais qui reprend la technologie présente sur les Z 8 et Z 9, avec une détection et un suivi 3D précis des sujets.

Groom service de haute volée – Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S – 24 mm – 1/250 s – ƒ / 2,8 – ISO 4000

Ainsi, le Z f dispose d’un AF entrainé grâce au Deep Learning qui permet de détecter et suivre plus précisément de nombreux sujets :

  • humains (corps, ête, œil)
  • animaux (chien, chat, oiseau)
  • véhicules (voiture, moto, train, avion, vélo)

Sur le papier, le Z f est à même de rivaliser avec les Z 8 et Z 9, sauf en termes de nombre de collimateurs (273 contre 493). Mais quid sur le terrain ?

Autant le dire tout de suite, l’autofocus du Nikon Zf détecte et accroche parfaitement ses sujets, avec un suivi vraiment efficace. Il est capable de détecter facilement les yeux d’un sujet, même de profil. Idem pour les yeux d’un oiseau ou d’un animal. On retrouve également le suivi 3D très efficace. Ainsi, le Zf est à même de suivre sans souci des sujets en mouvement.

Acrobate – Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S – 40 mm – 1/320 s – ƒ / 2,8 – ISO 640

Et les performances en basse lumière sont tout simplement très bonnes. Nikon annonce une sensibilité jusqu’à -10 IL avec une optique f/1,2 grâce au processeur Expeed 7. Sur le terrain, cela permet au Z f d’être aussi bien à l’aise en journée que de nuit. Est-il meilleur pour autant que les Z 8 et Z 9 ? Dans les faits, il est difficile de voir la différence, et c’est une bonne nouvelle pour ce Zf.

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1/250 s – ƒ / 2,0 – ISO 4500

On notera également la possibilité de personnaliser différentes zones AF, avec 77 modèles personnalisés (et 66 pour la vidéo).

Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S – 70 mm – 1/640 s – ƒ / 2,8 – ISO 8000

Si vous rêvez d’utiliser le Zf avec des optiques vintages à mise au point manuelle, sachez que le boîtier dispose d’un mode de détection du sujet en mode MF. Le boîtier détecte le sujet (l’oeil d’un humain par exemple) et place le collimateur MF dessus. Vous n’avez plus qu’à régler la mise au point jusqu’à ce que le collimateur passe au vert. Un gain de temps considérable. À noter qu’il est possible d’attribuer un bouton personnalisé pour zoomer à 100% sur l’oeil détecté.

En conclusion, les très bonnes performances autofocus du Nikon Z f sont presque contre intuitives au vue du design rétro du boîtier et de son positionnement tarifaire par rapport aux Z 8 et Z 9.

Rafale du Nikon Zf : entre 14 et 30 i/s

Côté rafale, le Z f ne démérite pas, puisqu’il permet une rafale à 14 i/s avec suivi du sujet en obturation mécanique ou électronique. Avec l’obturateur électronique, il est possible de monter jusqu’à 30 i/s en JPEG (avec suivi). Cela donne une belle latitude pour décomposer un mouvement, à condition de bien exposer son image. Grâce à l’autofocus qui accroche bien, les photos ratées sont très faibles.

Rafale 30 image par seconde, ça dépote, mais en JPEG seulement

Autant dire que le Z f est loin d’être un boîtier moins disant sur la vitesse. Et la mémoire tampon permet d’endurer des rafales de 200 images, peu importe le format retenu. C’est mieux que les données fournies par le constructeur, mais en fouillant dans les menus, on note une limitation imposée par les réglages (comme c’est le cas sur le Z6 II).

Heureusement, ces données sont largement suffisantes avec 14 secondes de rafale avec suivi du sujet et même plus de 6 secondes en mode C30 (30 i/s). Attention par contre, si vous utilisez la carte microSD pour les rafales, la mémoire tampon descend à 137 images maximale.

Queue de peloton – Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70 mm f/2,8 S – 70 mm – ¹⁄₁₆₀₀ s – ƒ / 2,8 – ISO 160

Si vous souhaitez réaliser des poses longues, le Zf est capable de descendre jusqu’à 900 s (15 minutes quand même !) en mode M – à activer dans les menus. Dans les faits, cette durée est un peu extrême, mais cela permet surtout de se passer d’une télécommande pour des vitesses allant au-delà de 30 s.

Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S – 24 mm – 1/320 s – ƒ / 2,8 – ISO 450

Le Nikon Z f dispose aussi du mode de rafale pré-déclenchement, permettant d’enregistrer entre 0,3 et 1 s de rafale avant le déclenchement, en gardant le déclencheur appuyé à mi-course.

À noter cependant qu’en obturateur électronique, le Zf n’est pas exempt de rolling shutter, en raison de son capteur non empilé. On notera également des effets de banding sous certains éclairages artificiels. Sur ce point, les Z 8 et Z 9 gardent leur avance (heureusement pour eux…).

Obturateur électronique, attention au rolling shutter et au banding – Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1/6400 s – ƒ / 2,0 – ISO 6400
Léger banding en rafale 30 i/s – Nikon Z f – NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S – 51 mm – 1/320 s – ƒ / 2,8 – ISO 1800

Durant notre test, nous avons été impressionné par la réactivité globale du boîtier, que ce soit au déclenchement ou dans les menus, qui sont très fluides. On imagine que le processeur Expeed 7 aide, et cela augure de belles choses sur les prochains boîtiers plein format et APS-C de la marque.

Stabilisation

Là où le Z 6II pouvait gagner jusqu’à 5 stops, le Nikon Z f permet, sur le papier, de compenser jusqu’à 8 stops (à 120 mm avec le zoom Nikkor Z 24-120 mm f/4 S). C’est mieux que la stabilisation des Z 8 et Z 9, qui plafonnent à 6 stops (5 stops sur le Z6 II) !

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1.0 s – ƒ / 8,0 – ISO 180

Le secret du Nikon Zf tient en 3 mots : Focus. Point. VR. Au lieu de stabiliser le capteur de manière globale, le boîtier va chercher à minimiser les effets de vibration au niveau du collimateur AF actif. À la clé, une meilleure stabilisation sur les éléments situés aux bords de l’image.

Pose longue à main levée : 1 seconde – Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1.0 s – ƒ / 4,5 – ISO 100

En pratique, Nikon a aussi amélioré les algorithmes de stabilisation de ce capteur. Dans les faits, nous avons réussi à obtenir des images nettes à main levée jusqu’à 1 seconde à 40 mm (Nikkor Z 40 mm f/2), et même 2 secondes avec le Nikkor Z 24-120 mm f/4 S.

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 0.6 s – ƒ / 5,0 – ISO 100

On peut donc dire que le Nikon Zf dispose du système de stabilisation le plus performant en monture Z, bien devant les Z 8 et Z 9. On imagine que ces améliorations devraient arriver sur les prochains boîtiers du constructeur.

Nikon Z f – NIKKOR Z 40mm f/2 – 40 mm – 1.0 s – ƒ / 2,2 – ISO 100

Mode haute résolution avec Pixel Shift

Les 24,5 Mpx du Nikon Zf ne sont pas suffisants pour certains usages ? Le Nikon Z f est le premier boîtier du constructeur à intégrer un mode Pixel Shift, permettant d’obtenir des images de 96 Mpx, grâce à un déplacement du capteur.

En fonction de la résolution souhaitée, vous spécifiez 4, 8, 16 ou 32 images sur le Nikon Zf. L’appareil photo capture les images en rafale. Entre chaque image, le capteur se déplace légèrement. Le logiciel Nikon NX Studio est nécessaire pour fusionner les images RAW en un seul fichier NEFX de haute résolution. Celui-ci peut ensuite être traité dans NX Studio comme un fichier RAW normal, exporté en JPEG, HEIF ou TIFF pour être retouché dans votre logiciel photo préféré.

Image originale
Zoom dans l’image : à gauche, la photo originale à 200%, à droite l’image générée par Pixel Shift à 100%

Par contre, comme il fallait s’y attendre, cette fonction nécessite de passer obligatoirement par un trépied, au risque d’obtenir des images 96 Mpx avec des artefacts impossibles à corriger.

Autonomie

Le Nikon Z f utilise la batterie EN-EL15c, et est compatible avec les anciennes batteries EN-EL15a ou EN-EL15b. La version EN-EL15 initiale ne peut cependant pas être rechargée directement dans le boîtier via USB-C. On notera également que les batteries tierces, comme Patona, sont malheureusement refusées par le boîtier.

En termes d’autonomie, le Nikon Zf fait mieux que les données fournies par le constructeur (360 images, jusqu’à 430 images en mode éco et visée écran, norme CIPA).

Ainsi, nous avons pu capturer plus de 1000 fichiers RAW (+ 780 JPEG en rafale 30 i/s) avec seulement deux charges de batterie, et environ 10% restant sur la seconde batterie. L’autonomie donnée est donc relativement conservatrice. Malgré tout, une seconde batterie dans son sac reste de mise, d’autant plus que le Zf ne dispose pas de grip additionnel.

Le boîtier peut être rechargé via le port USB-C. Avec un câble Power Delivery, vous pouvez même recharger la batterie tout en utilisant l’appareil.

Mode vidéo Nikon Zf

Le Nikon Zf n’est pas en reste en vidéo et peut filmer de belles séquences en 4K. L’enregistrement maximum se fait en 4K suréchantillonnée à partir de la 6K et jusqu’à 30 fps, sans recadrage. Il est possible de filmer en 4K 60p mais au prix d’un crop APS-C.

Nikon Zf : vidéo 4K avec Z 24-120 mm f/4 S

Dans les deux cas, la capture peut se faire jusqu’en 4:2:2 10 bits, en interne ou via HDMI. On peut filmer en BT2100, SDR, HLG ou N-Log pour faciliter l’étalonnage en post-production.

Les différents modes de suivi des sujets sont également disponibles en vidéo.

On retrouve également les aides à la vidéo, ainsi que la stabilisation électronique – toujours aussi performante – qui permet de se passer d’un trépied, mais se fait au prix d’un léger recadrage, comme on peut le voir ci-dessous :

Le Nikon Z ƒ peut également filmer au ralenti en Full HD à 120 fps. Nikon n’oublie pas les vloggeurs, avec un mode autoportrait qui permet de désactiver tous les boutons sauf REC et le déclencheur. La vidéo à la verticale est également supportée.

La durée maximale d’une séquence est de 125 minutes, et le boîtier dispose des prises casque et micro et d’un port micro HDMI.

Ainsi, le Nikon Zf est un boîtier plus que capable en vidéo, et hormis si vous recherchez de la 4K60p sans crop, une sortie HDMI classique ou des résolutions plus importantes, ce boîtier vous satisfera pleinement pour réaliser des séquences vidéo de qualité.

Connectivité filaire et sans-fil

Le Nikon Zf utilise deux emplacements pour cartes mémoire : un slot SD UHS-II et un slot microSD (UHS-I), une première sur un boîtier hybride, selon nous. En raison de sa compacité, les emplacements sont accessibles par la trappe batterie, sous le boîtier.

Côté connectique, ce boîtier dispose de deux prises jack 3,5 mm (casque et micro), d’un port micro HDMI (type D) et d’un port USB-C 3.1 gen2 pour la recharge, l’alimentation ou le transfert des données (5 Gb/s). À noter que seul le câble USB-C est fourni avec le boîtier.

Dans la pratique, le slot de carte microSD permet de conserver un stockage de secours pour ne pas se retrouver sans carte mémoire. C’est également une façon à bas coût de proposer un stockage interne. C’est d’autant plus vrai que pour sortir la carte microSD, il faut retirer la batterie et utiliser son ongle.

Le boîtier dispose du Wifi 2,4 et 5 Ghz et du Bluetooth 5.0 Low Energy. Il est compatible Snapbridge (iOS et Android). La procédure d’appairage est facile et rapide. La prise de vue à distance est fiable, sans coupure ni latence.

On peut transférer ses images vers son smartphone, en JPEG/HEIF… et en RAW, Certes, le transfert n’est pas ultra-rapide, mais cette fonctionnalité est bien pratique pour visualiser/récupérer ses images immédiatement après son shooting.

En plus de pouvoir contrôler l’appareil photo, on apprécie la fonction « lien auto » qui permet de télécharger automatiquement des versions 2 Mpx ou 8 Mpx de ses images en arrière-plan, au fil des prises de vue. L’application permet même d’ajouter les données GPS aux photos, ainsi que l’heure locale depuis le smartphone.

À qui s’adresse le Nikon Zf ?

En reprenant les codes des boîtiers argentiques Nikon, le Zf se destine avant tout à un public friand de design rétro. Pour autant, il ne fait pas l’impasse sur le présent, en intégrant les dernières innovations technologiques de la marque, comme la stabilisation avancée, les modes autofocus hérités du Z8 et Z9 et diverses autres nouveautés.

Nikon Z f – NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 – 50 mm – 1/50 s – ƒ / 3,3 – ISO 100

Ainsi, le design ne se fait pas au prix de la qualité d’image et des performances. Ce boîtier plein format cherche à séduire les photographes à la recherche d’un bel objet, également capable de faire à peu près tout ce qu’on lui demande, avec une excellente qualité d’image, un viseur électronique de qualité pour un ensemble très polyvalent.

Par contre, son ergonomie et son manque de grip – sauf à lui adjoindre un grip additionnel de SmallRig – ne le destinent pas à la photographie dite sportive ou animalière, où l’usage de gros téléobjectif nécessitent une poignée plus creusée – et un joystick.

Le Nikon Zf séduira davantage les amateurs de snapshots, de photographie au quotidien, voire de photo de rue ou documentaire, même s’il ne se limite pas techniquement à ces pratiques.

Conclusion : Nikon Zf, bien plus qu’un Z6 II au look vintage

Après le succès du Zfc, Nikon a remis le couvert avec le Zf, cette fois avec un capteur plein format. À l’issue de ce test, nous sommes tombés sous le charme du Nikon Zf, d’autant plus que ce boîtier cache très bien son jeu.

On peut dire que Nikon a lâché les chevaux avec le Zf, qui intègre certaines fonctionnalités inédites sur ses boîtiers (détection des sujets en MF, mode haute définition, Focus Point VR, nouveaux Picture Control monochromes), tout en reprenant des fonctionnalités avancées présentes sur ses boîtiers professionnels comme l’autofocus boosté à l’IA des Z8 et Z9.

Côté qualité d’image, on retrouve les très bonnes performances du Nikon Z 6II, les deux boîtiers partageant le même capteur. Pour autant, l’ajout du processeur Expeed 7 vient « booster » ce Zf, avec une rafale jusqu’à 30 i/s (en FX mais seulement en JPEG) et un buffer endurant de 200 RAW. Nous avons d’ailleurs été bluffé par les très bonnes performances de la stabilisation d’image sur ce boîtier, ainsi que la montée en ISO.

Cependant, son ergonomie ne plaira cependant pas à tout le monde, ni à tous les types de photographes. Les roues codeuses permettent de ralentir sa photographie, mais l’absence de grip suffisamment profond (face à la série Z 6) et de joystick seront un défaut pour qui recherche le boîtier le plus ergonomique possible, notamment avec des optiques imposantes. Nikon a sans doute privilégié le design par rapport à l’ergonomie.

Cette stratégie est doublement compréhensible. D’une part le look du boîtier est très plaisant, et séduira largement les photographes. D’autre part, il laisse une place à la gamme Z6, au design plus consensuel et plus ergonomique – mais peut-être un peu moins de charme.

Pour autant, le Nikon Zf est actuellement le boîtier plein format sous les 2500 € le mieux loti de Nikon et nous vous le recommandons fortement pour son alliance réussie entre design et performances.

Le Nikon Z f est disponible au tarif de 2349 €. Notez que Digixo propose au même prix un kit incluant le boîtier et le grip Smallrig. Deux kits seront également proposés : avec Z 40 mm f/2 SE à 2699 € et avec Nikkor Z 24-70 mm f/4 S à 2839 €.

Vous pouvez également retrouver le Nikon Zf chez Digit-Photo, Miss Numérique, Camara, Photo-Univers, IPLN, à la Fnac et dans les boutiques spécialisées. Les déclinaisons colorées sont disponibles sur le Nikon Store.

Test Nikon Zf : un juste équilibre entre look rétro et performances
Fabrication / finitions
8.5
Ergonomie
7.5
Qualité d'image
9
Montée en ISO
8.8
Efficacité de l'autofocus
9.1
Fonctionnalités
9
Vitesse en rafale
8.5
Stabilisation
9
Capacité du buffer
9
Autonomie
8
Rapport qualité-prix
8.7
Points forts
Très bonne qualité d'image
Performances autofocus supérieures
Boîtier réactif
Belle construction et finitions
Viseur très confortable
Rafale jusqu’à 30 i/s et buffer capacitaire
Mode Pixel Shift 96 Mpx
Mode vidéo complet
Connectivité complète (prise micro et casque) et slot microSD qui peut faire office de mémoire interne
Bon rapport qualité/prix
Points faibles
Grip additionnel plus que nécessaire : le look prime sur l’ergonomie
Un peu lourd
Il faut se faire aux roues codeuses
Pas de joystick
Cartes mémoires au niveau de la trappe batterie
8.7
sur 10
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  1. Merci pour ce test qui ne fait que confirmer mon achat. Je l’ai pris pour remplacer mon Z6II qui n’était plus au top, à mes yeux en question AF (ayant un Z9 depuis bientôt un an). Certes l’ergonomie reste un peu le petit truc qui dérange, mais du temps du nikkormat, Fm Fm2 etc qui se plaignaient…L’absence des menus U1, U2, U3, et quelques touches de raccourcis me manque, mais, mais je m’y suis fait et quand on veux on peux s’adapter et c’est ce que j’ai fait sachant plus ou moins à l’avance les clichés que je veux réaliser donc exit les U1,U2,U3.
    L’AF, la monté en iso, la stabilisation, et d’autres fonctionnalités sont là!
    Laissez vous séduire, moi c’est fait.

  2. Merci pour ce test complet. J’ai failli craquer dessus pour remplacer mon Z6 mais l’ergonomie me dérange vraiment. Je vais donc attendre le Z6 III qui, semble t-il ne devrait pas tarder.
    Par contre, le fait de ne plus accepter de batterie tierce me dérange et j’ai bien peur que le Z6 III suive la même politique. J’utilise des batteries Patona depuis longtemps qui fonctionnent aussi bien que les Nikon.

  3. Un boitier quasi parfait.
    La définition de « seulement » 24Mpx (on prend vite goût au confort des grosses définitions) et l’absence de lentilles de qualité qui vont avec (les 28 et 40mm sont mignons mais si je me réfère aux différentes reviews, c’est pas la panacée) cassent un peu le délire. Si c’est pour avoir un joli boitier mais les gros objos hideux de Nikon dessus, c’est meh.
    C’est dommage car ils ont un boulevard sur ce segment occupé plus ou moins que par le Fuji X-T5 (même si malheureusement Fujifilm abandonne aussi sa philosophie des objos avec du charme au profit de bêtes de compétition hideuses – il n’y a qu’avoir la différence entre les anciens XF23mm et 35mm VS les dernières versions-).

    1. Bonjour,
      comparons ce qui est comparable. Le XT-5 est un APS-C. Le Zf un full frame. Et je ne vois pas en quoi les objectifs Nikon sont si hideux et gros que cela. Ce que je demande à un objectif n’est pas forcément d’être joli à regarder mais de tenir la route lorsque je shoot avec.

      1. Bonjour
        Sa comparaison se portait sur le look et l’ergonomie pas sur la taille du capteur 😉

      2. Comme souligné par Stéphane, je parlais avant tout de look. Ce qui est la principale feature du Zf (sinon pourquoi prendre un Zf plutôt que tous les autres plein format Nikon Z ??). Et les 2 optiques qui accompagnent le Zf prouvent que c’est le principal argument du boitier.
        J’ai pris les objos Nikon en exemple mais j’aurais pu en dire tout autant de Canon, Sony ou Sigma.

        Et vraiment le combat entre APS-C et FF, sans commentaire.

  4. Pour recharger la batterie, il faut le chargeur USB tel que celui du Z9. Recharger sur un ordi ou une batterie externe est impossible, du moins je n’y suis pas arrivé.

    1. Bonjour Jean-Pierre, à condition d’utiliser les batteries fournies avec le boîtier (15c) et un câble Power Delivery, il est possible de recharger les batteries directement dans le boîtier à partir d’une Power bank ou d’un câble USB C, branché à un ordinateur.