Test Nikkor Z 28 mm f/2,8 : focale fixe polyvalente, ultra-légère et compacte

8
sur 10
Où acheter

Dévoilé fin 2021, le Nikkor Z 28 mm f/2,8 est le second objectif compact Nikon pour les hybrides plein format en monture Z. Avec une focale 28 mm, cet objectif se distingue des classiques 24 et 35 mm et propose une rare polyvalence sur le papier. Quid de son usage sur le terrain et de la qualité d’image ? Nous avons pu tester cet objectif polyvalent pendant plusieurs semaines. Voici notre test complet du Nikkor Z 28 mm f/2,8.

Présentation du Nikkor Z 28 mm f/2,8

Après le 40 mm f/2, cette focale fixe 28 mm f/2,8 marque la volonté pour le constructeur d’élargir son parc optique pour hybrides plein format, en proposant des objectifs à focale fixe plus légers, compacts et abordables.

Optique grand-angle très attendue, ce 28 mm est adapté autant à la photo de paysage qu’à la photo de rue, mais aussi au portrait ou à la vidéo.

40 mm f/2 et 28 mm f/2,8 : deux frères presque jumeaux

Les plus observateurs remarqueront que Nikon avait déjà lancé un 28 mm f/2,8 au moment de la sortie du Nikon Z fc, un hybride APS-C au look rétro. Il s’agissait du Nikkor Z 28 mm f/2,8 SE (pour Special Edition), une optique compatible plein format mais proposée en kit avec le Z fc. Equivalent à un 42 mm lorsque monté sur un boîtier APS-C, ce 28 mm offrait un look vintage en parfaite adéquation avec le Z fc. Il s’inspirait notamment du Nikkor 28mm f/2,8 AI, optique pour reflex argentique, avec des bagues crantées caractéristiques.

Depuis, Nikon a dévoilé le Nikkor Z 28 mm f/2,8 qui reprend la même construction optique. Il s’agit en fait du même objectif, mais dont l’extérieur a été revu, pour reprendre le design des objectifs de la série Z.

Dans la gamme Nikkor Z, cet objectif se place entre le Z 24 mm f/1,8 S et le Z 35 mm f/1,8 S.

L’objectif est composé de 9 lentilles réparties en 8 groupes (dont 2 lentilles asphériques). L’ouverture f/2,8 est assurée par un diaphragme circulaire à 7 lamelles, promesse d’un arrière-plan doux et arrondi avec de belles bulles de bokeh.

La distance minimale de mise au point de 19 cm seulement permet également de réaliser des images nettes même à courte distance.

Enfin, l’autofocus utilise un moteur pas à pas STM avec un système AF multi-groupes. C’est la promesse d’un autofocus rapide, fluide et précis, très utile également en vidéo.

A noter que cet objectif ne dispose pas de stabilisation optique : il se reposera ainsi sur la stabilisation IBIS des boîtiers hybrides plein format de Nikon.

Voici les caractéristiques techniques du NIKKOR Z 28 mm f/2.8 :

  • focale : 28 mm (équivalent 42 mm en 24×36)
  • ouverture maximum : f/2,8
  • ouverture minimale : f/16
  • construction optique : 9 éléments répartis en 8 groupes dont 2 lentilles asphériques
  • diaphragme : 7 lamelles circulaires
  • rapport de grossissement maximal : 0,20x
  • angle de champ : 75° (FX), 53° (DX)
  • distance de mise au point minimale : 19 cm
  • diamètre du filtre : ø 52 mm
  • tropicalisation : résistant à la poussière et aux gouttes d’eau
  • autofocus : oui, moteur STM avec AF multi-groupes
  • poids : 155 g
  • pare-soleil : non
  • stabilisation : non
  • dimensions : ø 70 mm x 43 mm (D x L)
  • monture compatible : Nikon Z format FX et DX

Prise en main du Nikkor Z 28 mm f/2,8

En prenant en main le Nikkor Z 28 mm f/2,8, l’objectif montre toute sa légèreté. Avec seulement 155 g sur la balance, c’est le premier pari réussi pour Nikon qui offre une optique poids plume. Les utilisateurs de boîtiers plein format Nikon Z attendaient depuis longtemps des focales fixes légères, et sur ce point ils vont être servi – même si certains diront que f/2,8 n’est pas assez lumineux – nous en reparlons dans la suite de notre test.

Une fois monté sur un Nikon Z 6II, on obtient un kit de 860 g : un peu idéal pour photographier non-stop.

Pour atteindre ce poids, Nikon ne se prive pas d’utiliser du polycarbonate (traduction : du plastique) sur cette optique, jusqu’à la baïonnette. Heureusement, le toucher reste agréable.

Avec seulement 43 mm de long (et un diamètre de 70 mm), c’est l’objectif grand-angle le plus compact de la série Z. Cela lui permet de rester visser en permanence sur le boîtier, d’autant plus que sa focale 28 mm est très polyvalente.

Côté ergonomie, cet objectif Nikkor propose le minimum : une seule et unique bague de réglage. Par défaut, celle-ci permet de régler la mise au point manuelle en mode MF. Mais comme sur les autres objectifs Nikkor Z, son réglage peut être personnalisé pour contrôler l’ouverture, l’exposition ou encore la sensibilité ISO du boîtier.

Comme sur la quasi-totalité des objectifs pour hybrides, cette bague actionne un moteur interne pour contrôler la mise au point manuelle. Sa course virtuelle n’est ni trop dure, ni trop souple. A noter que la bague fonctionne uniquement de manière non linéaire : la vitesse de rotation affecte la vitesse de réglage de la mise au point.

Pour les autres réglages, la bague n’est pas crantée et 100% silencieuse : un atout pour les vidéastes, mais cela nécessite le coup de main pour régler finement l’ouverture ou autre réglage par exemple, d’autant plus qu’il est très aisé de modifier ce réglage par inadvertance.

L’objectif ne dispose pas d’autre commande : le passage AF/MF se fait directement via les réglages du boîtier.

Enfin, on apprécie la présence de joints d’étanchéité, qui permettent à l’objectif d’être protégé contre la poussière et les projections d’eau. Par contre, aucun joint anti-ruissellement n’est présent au niveau de la baïonnette, ce qui limite l’intérêt de l’ensemble.

Qualité d’image du Nikkor Z 28 mm f/2,8

Passons maintenant à la qualité d’image du Nikkor Z 28 mm f/2,8. Nous avons utilisé cet objectif sur un Nikon Z 6II doté d’un capteur stabilisé de 24 Mpx. N’hésitez pas à cliquer sur les images pour les afficher en qualité optimale.

SNCF (oui, voilà leur premier logo) – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 250 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₁₆₀ s
Tricolore – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₆₄₀ s
Happy face – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₈₀₀ s
Au bal – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₁₂₅₀ s
I Am Goth – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₁₆₀₀ s
DHL vs La Poste – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₂₀₀ s
L’attente ensoleillée – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₅₀₀₀ s
Elégance – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 6,3 – ¹⁄₅₀₀ s

Que dire sur la qualité des images produites par cette focale fixe grand-angle, si ce n’est qu’elle est très bonne. Dès la pleine ouverture à f/2,8, la sensation de piqué est très présente au centre. En fermant à f/4, le centre devient très bon jusqu’à f/8.

Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₂₅₀₀ s

Pour les bords de l’image, ils sont un peu en retrait à f/2,8, mais dès f/4 et jusqu’à f/8, ils s’améliorent sensiblement pour offrir une bonne homogénéité de l’image.

Après f/8, la qualité sur l’ensemble de l’image se dégrade très légèrement, mais on ne remarque pas une forte baisse liée à la diffraction. La construction optique, et notamment les 2 lentilles asphériques, permettent ainsi de corriger ce problème courant.

On comprend mieux pourquoi Nikon a opté pour une ouverture maximale à f/2,8, qui permet d’offrir une très bonne homogénéité à cette optique.

Ecran vert – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 450 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₃₀ s
No trespassing – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 5,0 – ¹⁄₅₀₀ s

Dans l’ensemble, la qualité d’image fournie par cet objectif est très bonne, même si elle est en retrait par rapport aux focales fixes f/1,8 de la gamme S-Line comme le Z 24 ou 35 mm f/1,8 S.

En termes de vignetage, cet objectif est un très bon élève : avec la correction du boîtier activée, les bords sont très légèrement plus sombres à f/2,8, mais le vignetage disparaît à partir de f/4.

Le tabac, c’est tabou – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₆₄₀ s

A noté que sur un boîtier APS-C Nikon comme le Z 50, le Z fc ou le Z 30, cet objectif offre des performances supérieures en raison du crop de 1,5x : le piqué est meilleur et le vignetage aux abonnés absents. Cela fait partie des intérêts d’utiliser une optique plein format sur de l’APS-C.

Du côté des distorsions, cet objectif est un très bon élève, avec une très légère distorsion en barillet quasi invisible à l’oeil nu.

On est ouvert – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 1100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₂₅₀ s

Ne cherchez pas d’aberrations chromatiques avec cette focale fixe : elles sont quasiment inexistantes, sauf dans de rares cas, comme sur cette image (la seule contenant des franges violettes sur le bord des branches au premier plan).

Place des victoires – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₁₆₀₀ s

Malgré sa large focale et son ouverture f/2,8, il reste possible d’obtenir un beau flou d’arrière-plan grâce à une distance minimale de mise au point de seulement 19 cm. Par contre, si le bokeh vient détacher le sujet de son fond, la taille des bulles sera réduite.

Bokeh 100% naturel – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₅₀₀ s
Ca ne vole pas haut… -Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₁₀₀₀ s
Silence ça mousse – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 200 – ƒ / 6,3 – ¹⁄₃₂₀ s

Enfin, malgré l’absence de pare-soleil de série le flare est très bien maîtrisé sur cet objectif : il y a peu d’éléments venant parasiter l’image à pleine ouverture. Par contre, en fermant à f/11 par exemple, de petits cercles de couleur magenta ou verte peuvent apparaitre si vous avez le soleil face à vous, notamment si ce dernier est en embuscade, prêt à provoquer un starburst.

Au final, Nikon livre ici une optique grand-angle aux performances plus qu’honorables, avec un bon piqué dès la pleine ouverture, une bonne homogénéité et une correction efficace des différentes aberrations.

Autofocus et réactivité

Du côté de l’autofocus, le Nikkor Z 28 mm f/2,8 apporte une petite nouveauté aux optiques en monture Z ne faisant pas partie de la S-Line. C’est la première focale fixe Nikon de cette gamme à disposer du système AF multi-groupes. Ainsi, deux moteurs pas à pas contrôlent deux groupes de mise au point, ce qui permet en théorie d’améliorer la vitesse de mise au point et de réduire le phénomène de focus breathing sur les bords de l’image.

En pratique, le mécanisme autofocus est très rapide et permet de faire le point de manière quasi-instantanée, dans le plus grand silence. Nul doute que Nikon a pensé à l’usage vidéo pour cet objectif, dont la focale est d’ailleurs bien adaptée.

Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 6,3 – ¹⁄₈₀₀ s

De même, la précision de la mise au point automatique est bonne, avec une très bonne consistance en rafale et très peu de photos floues. Comme toujours, c’est lorsque la lumière vient à manquer que le taux de réussite chute, mais ici on pourrait parler d’une chute d’une marche seulement.

En conclusion, les performances autofocus du Nikkor Z 28 mm f/2,8 sont très satisfaisantes, avec notamment un très bon comportement en vidéo, puisque le focus breathing est quasiment inexistant.

Face à la concurrence

En monture Z, la concurrence aux objectifs Nikkor reste très, très timide. Ainsi, ce Z 28 mm f/2,8 a le champ libre puisqu’aucune alternative n’existe, si ce n’est l’autre Z 28 mm f/2,8 Special Edition, qui reprend exactement la même construction optique mais dans un design rétro. L’objectif est cependant vendu avec un surcoût de 50 €, à 349 €.

Nikkor Z 28 mm f/2,8 Special Edition

Rappelons également qu’il existe le Z 24 mm f/1,8 S et le 35 mm f/1,8 S, mais ces deux focales fixes sont soit plus large, soit plus longue que ce 28 mm qui jouit d’un positionnement particulier.

AF-S Nikkor 28 mm f/1.8 G

En utilisant un adaptateur FTZ, plusieurs alternatives en monture F existent. On notera tout d’abord le AF-S Nikkor 28 mm f/1.8 G qui dispose d’une ouverture plus lumineuse. Il est ainsi plus à l’aise en basse lumière. Ce 28 mm est cependant plus encombrant et plus lourd et son mécanisme autofocus ne tient pas la course face au Z 28 mm. On le trouve également aux alentours de 799 €, soit deux fois plus cher que le modèle Nikon Z 28 mm f/2,8.

Voigtländer Color-Skopar 28mm f/2,8 SL IIS Aspherical

En monture Nikon F, on trouve aussi d’anciennes optiques AF Nikon, ou bien encore des modèles manuels plus récents, mais tout autant “retro”. C’est le cas du Voigtländer Color-Skopar 28mm f/2,8 SL IIS Aspherical, une optique pancake manuelle de Cosina qui a été lancée en 2021 au Japon et que l’on retrouve en France à 499 €

Bref, comme on peut le voir, ce 28 mm f/2,8 en monture Nikon Z bénéficie d’un très bon positionnement pour les utilisateurs d’hybrides plein format, avec une concurrence quasi inexistante. Il faut dire que même si Tamron a décidé de dévoiler un objectif 70-300 mm en monture Z, il n’existe pas encore beaucoup de solutions tierces dotées d’autofocus.

A qui s’adresse le Nikkor Z 28 mm f/2,8 ?

Avec un angle de champ de 75° sur du plein format, cet objectif offre une grande polyvalence : plus resserré qu’un 24 mm mais plus large qu’un 35 mm, on pourrait le caractériser comme un ovni dans le monde de la photographie.

Tchin – Nikon Z 6II – NIKKOR Z 28 mm f/2.8 – ISO 100 – ƒ / 2,8 – ¹⁄₆₀ s

Pourtant, cette focale historique a longtemps été utilisée par les photographes de rue, grâce à la dynamique qu’elle pouvait apporter par rapport à un 35 mm, sans pour autant générer des déformations trop importantes liées au grand-angle. C’était d’ailleurs la focale de référence de Garry Winogrand utilisée sur Leica. Et ce n’est pas un hasard si Leica et Ricoh ont opté pour cette focale sur les Leica Q et compacts de la gamme GR.

Ainsi, ce Nikkor Z 28 mm f/2,8 sera à l’aise pour de la photographie de rue, mais aussi pour du reportage ou bien encore pour de la photographie de paysage.

Enfin, Nikon n’a pas oublié les vidéastes avec une optique légère et offrant un grand-angle “classique” du cinéma. Son usage à main levée ou sur un stabilisateur ainsi que l’absence de focus breathing en font également un candidat séduisant pour la vidéo.

Conclusion

Avec ce 28 mm f/2,8 en monture Z, Nikon signe un objectif polyvalent plus que séduisant. Il adopte un gabarit léger et compact qui lui permettent de rester vissé sans limite sur votre hybride plein format ou APS-C en monture Z. Son tarif contenu de 299 € lui permet également de devenir la focale fixe la plus abordable de Nikon pour ses hybrides.

Sa qualité d’image, avec un bon piqué dès la pleine ouverture, couplée à son autofocus réactif, précis et silencieux, en font ainsi un compagnon idéal pour le terrain. Nous avons notamment apprécié sa gestion des aberrations chromatiques et son équilibre parfait avec un Nikon Z 6II.

On pourrait déplorer son ouverture maximale à f/2,8, mais c’est justement ce qui permet d’obtenir ce format si séduisant sur le terrain.

Le Nikkor Z 28 mm f/2,8, qui n’est pas le plus lumineux en monture Z mais qui offre un poids et un encombrement très contenus, est une focale fixe très équilibrée que nous recommandons pour les Nikonistes, notamment pour son très bon rapport performances/prix.

Le Nikkor Z 28 mm f/2,8 est disponible à 299 € chez Digit-PhotoMiss Numérique, IPLN Camara, Photo-Univers, Digixo, Fnac, Amazon et dans votre magasin photo préféré.

Test Nikkor Z 28 mm f/2,8 : focale fixe polyvalente, ultra-légère et compacte
Fabrication / finitions
7.5
Qualité d’image
8.5
Ergonomie / praticité
8
Points forts
Optique légère et compacte
Autofocus multi-groupes réactif et silencieux
Très bonne qualité d’image générale
Protection contre la poussière et l’eau (hors baïonnette)
Faible distance minimale de MAP
Bonne correction des aberrations et focus breathing très bien maîtrisé
Points faibles
Pas d’interrupteur AF/MF
Fût et monture plastique
Pas de pare-soleil fourni (ni en option)
Du flare en fermant le diaphragme
Bokeh limité
8
sur 10
Où acheter