Test du Nikon Z 50, le premier hybride APS-C en monture Z

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La monture Z a plus d’un tour dans son sac. Après avoir dévoilé les Z 6 et Z 7, deux appareils photo hybrides à capteur plein format, Nikon a présenté en octobre dernier le Nikon Z 50, le petit frère doté d’un capteur APS-C. Cet appareil photo hybride compact s’inspire du Nikon Z 6 et s’adresse à un public plus large, pour qui le plein format n’est pas forcément une nécessité.

Lancé avec deux objectifs NIKKOR Z DX, le Nikon Z 50 est-il la solution idéale pour passer à l’hybride chez Nikon sans succomber aux sirènes du plein format ? Nous avons pu le tester sur le terrain plusieurs semaines et voici notre test complet et détaillé du Nikon Z 50.

Le premier hybride Nikon Z à capteur APS-C

En août 2018, Nikon a annoncé sa révolution hybride en dévoilant les Nikon Z 6 et Z 7 ainsi que la nouvelle monture Z qui équiperait ces deux boîtiers. Dotée d’un diamètre plus large de 55 mm et d’un tirage mécanique de 16 mm, la monture Z a été avant tout pensé pour les capteurs plein format et pour des boîtiers haut de gamme, mais il était envisageable que Nikon utilise cette plateforme pour proposer également des boîtiers plus petits, plus légers, avec des capteurs moins larges. C’est la solution qui a été retenue avec le développement d’un premier modèle APS-C sur la monture Z, le Nikon Z 50.

Le Nikon Z 50 a remporté le Prix TIPA 2020 du meilleur appareil photo APS-C avancé.

Voici les caractéristiques principales du Nikon Z 50 :

  • Premier hybride Nikon APS-C en monture Z
  • Capteur CMOS APS-C de 20,9 Mpx avec filtre passe-bas et processeur Expeed 6
  • Sensibilité 100-51200 ISO
  • AF détection des yeux et mode selfie
  • Rafale à 11 i/s avec suivi AF/AE
  • Vidéo jusqu’à 4K 30p
  • EVF OLED XGA 2,36 Mpx confortable
  • Ecran tactile et inclinable à 180°
  • 20 effets créatifs
  • Flash intégré

Prise en main et ergonomie du Nikon Z 50

Avec son Z 50, Nikon propose un boîtier APS-C avec une ergonomie un peu différente de ses homologues reflex. Plus compact, plus léger et plus ramassé, l’hybride Z 50 vise à être la solution la plus compacte possible, sans pour autant perdre l’ergonomie Nikon.

Compact et léger

Pesant 450 g pour des dimensions de 126,5 x 93,5 x 60 mm, le boîtier du Nikon Z 50 se veut compact par rapport à un reflex, mais reste plus lourd et plus encombrant que les solutions hybrides concurrentes. Ainsi, le X-T30 pèse 383 g, le Sony Alpha 6400 403 g et l’EOS M6 Mark II 408 g. On le voit, Nikon n’a pas cherché à créer le boîtier le plus léger, ce qui permet, comme nous le verrons plus bas, d’offrir un confort d’utilisation amélioré.

Le Nikon Z 50 ne ressemble à aucun boîtier Nikon, puisqu’il est le premier de la gamme hybride APS-C. Malgré tout, on remarque la filiation avec ses ainés les Nikon Z 6/7, notamment dans la forme générale, le placement de certains boutons, la forme du viseur ainsi que le revêtement de l’appareil.

Nikon Z 50 (en haut) comparé au Z 6 (en bas)

Pour Nikon, ce boîtier se situe dans le segment pour photographes enthousiastes, aux côtés du D7500 et du D500, comme on peut le voir sur cette image :

© Nikon

Prise en main confortable

Si l’on devait chercher l’équivalent ergonomique dans la gamme reflex, le Z 50 serait plus proche du D5600 que du D7500. On retrouve ainsi une roue PASM placée sur la partie droite du boîtier – là où il n’y a pas d’écran – avec un mode auto, un mode scène, deux réglages personnalisables U1 U2 et un mode EFCT qui permet d’avoir accès à des filtres et effets créatifs. Un commutateur photo / vidéo attaché à cette roue codeuse permet de choisir entre le mode photo et vidéo.

L’absence d’écran de contrôle – comme sur le D7500 – a sûrement été mûrement réfléchi par Nikon, mais sa présence sur un boîtier aussi compact aurait engendré un carré très (trop?) petit pour une bonne lisibilité. Et rappelons qu’avec le viseur électronique et l’écran tactile arrière, l’écran de contrôle se fait moins utile, notamment pour un boîtier de cette gamme. On se retrouve ainsi avec une roue codeuse à la place, et un espace vide sur la partie supérieure gauche du boîtier, qui permet d’accéder au levier permettant de faire sortir le flash escamotable du boîtier – toujours utile pour déboucher les ombres.

Le Z50 dispose cependant de deux molettes avant et arrière pour le réglage de la vitesse, ouverture ou correction d’exposition – là où le D5600 n’en a qu’une à l’arrière – ainsi qu’une poignée bien creusée qui lui permet d’offrir une bonne préhension à l’usage.

Sur le dessus de la poignée, on retrouve trois boutons permettant l’enregistrement vidéo, le choix des ISO ainsi que la correction d’exposition.

A l’avant du boîtier, on retrouve deux boutons personnalisables Fn1 et Fn2 proches de la monture Z, accessibles du bout des doigts. Comme sur les Nikon Z 6/Z 7, ces boutons sont attribués par défaut au choix du mode de mise au point et zone AF ainsi qu’à la balance des blancs mais peuvent être modifiés dans les menus de l’appareil.

A l’arrière du boîtier, on retrouve le strict minimum : un bouton AE-L/AF-L pour verrouiller l’exposition ou la mise au point, un sélecteur multi-directionnel, les boutons information, menu, lecture et poubelle. Du côté gauche du viseur, un bouton permet de choisir le mode d’affichage : automatique, viseur seul, écran seul, etc.

Enfin, chose nouvelle chez Nikon, trois boutons tactiles sont présents sur le bord droit de l’écran tactile orientable. Ils permettent de zoomer, dézoomer et de choisir les informations présentes à l’écran ou au viseur électronique. A l’usage, ces boutons tactiles nécessitent un petit temps d’adaptation mais fonctionnent bien. On notera qu’il n’est pas possible de les personnaliser, un point négatif pour des boutons tactiles qui auraient pu être facilement paramétrables. Seuls quelques boutons du boîtier sont personnalisables, comme les boutons Fn1, Fn2, le bouton AE-L AF-L, le bouton OK et le bouton d’enregistrement vidéo.

En appuyant sur le bouton « i », on accède à un menu de réglages rapides constituée de 12 réglages, totalement personnalisables, et distincts selon que vous soyez en mode photo ou vidéo. Cela permet de personnaliser les réglages du menu de manière très précise et à votre goût, par exemple si vous faites de la photo immobilière et que vous avez besoin d’accéder rapidement aux options de bracketing, HDR, retardateur, etc. Finalement, l’accès au menu complet devient de moins en moins nécessaire.

Menu "i" du Nikon Z 50 entièrement personnalisable
Menu « i » du Nikon Z 50 entièrement personnalisable

Durant notre test, nous avons retrouvé une ergonomie très proche de celle du Nikon Z 6, et si vous venez du monde Nikon, vous ne serez pas perdu, ce qui est un très bon point. Comme pour le Z 6, le Z 50 offre une ergonomie très plaisante à l’usage, avec un grip bien présent qui rassure.

Comparé au Z 6, l’appareil est un peu moins haut, ce qui pourrait déranger les photographes disposant de grandes mains, car l’auriculaire peut se retrouver sans point de contact. Nikon n’a pas développé de grip pour ce boîtier, mais propose dans son kit Vlogger le grip SmallRig, qui peut ajouter de l’épaisseur, au prix d’une batterie et du slot mémoire bloqués…

Par rapport aux autres boîtiers hybrides APS-C, Nikon a fait le choix de proposer un boîtier un peu plus encombrant, mais en ne sacrifiant par l’ergonomie et un confort d’utilisation, ce que l’on apprécie.

Le Nikon Z 50 à côté du Nikon Z 6

Construction résistante aux intempéries

Le Nikon Z 50 a été construit pour résister aux intempéries et à la poussière. Là-dessus, peu de précisions ont été données par le constructeur, mais celui-ci indique qu’il est moins protégé que les Z 6 et Z 7, notamment en raison de son flash pop-up.

Lors de notre test, nous avons pu prendre des photos sous une pluie fine sans aucun souci. Cependant, nous ne nous risquerons pas à utiliser ce boîtier dans des situations extrêmes, notamment parce que les optiques Z DX ne sont également pas tropicalisées. On remarque également que la trappe batterie ne dispose pas de joint d’étanchéité, contrairement au Z 6 / Z 7.

Pour ce boîtier APS-C, Nikon a opté pour un châssis en alliage de magnésium. En termes de finition et de résistance, on notera que le petit Z 50 nous donne une impression d’être un peu plus fragile que les Z 6 et Z 7. Les reflex ont toujours cela pour eux qu’ils offrent davantage de robustesse.

Ecran orientable, viseur confortable et mode selfie

Le Nikon Z 50 dispose d’un écran TFT 3,2 pouces tactile de 1,04 million de points monté sur une double charnière qui permet de l’orienter à 180° vers le bas (et un peu plus de 90° vers le haut). La surface tactile permet le déclenchement, le déplacement du point AF ou le suivi, la navigation et la consultation des photos. Malheureusement, lorsque vous avez l’oeil dans le viseur, l’écran ne permet pas déplacer la zone AF de manière tactile comme chez d’autres concurrents

Cet écran orientable, qui vient se retourner sous le boîtier, dispose d’un mode autoportrait (ou selfie) : si ce mode est activé et que l’écran est orienté à 180° sous le boîtier, l’appareil désactive tous les boutons excepté le déclencheur, ce qui permet de ne pas dérégler l’appareil en le prenant. L’écran tactile reste bien entendu opérant. Un retardateur de 2 secondes s’active également – il peut être modifié ou désactivé.

Mode selfie du Nikon Z 50

Sur le papier, ce mode selfie est séduisant, mais sur le terrain, l’orientation vers le bas de l’écran pose un problème pour de nombreux photographes utilisant une poignée type Gorillapod. En effet, le déploiement de l’écran devient impossible. Pour résoudre ce problème, Nikon a lancé un kit Nikon Z 50 Vlogger qui comporte un grip SmallRig qui déporte le pas de vis pour trépied, ce qui permet le déploiement de l’écran, mais celui-ci vient bloquer la trappe pour carte mémoire et batterie.

Nikon lance son kit vidéo vloggers pour le Nikon Z 50

D’autres constructeurs, comme Sony, ont rencontré un problème similaire. Sur l’A6400, l’écran se retourne à 180° par le haut, mais en utilisant un micro-externe, ce dernier est obstrué. Pour le vlogging, l’écran sur rotule est bien plus recommandé, comme le font Canon, Panasonic ou encore Fujifilm désormais avec le X-T4.

En l’orientant vers le haut, vous pouvez utiliser l’écran pour viser, le boîtier étant positionné au niveau de la taille, sans que le viseur ne vienne gêner car l’écran est décalé.

Du côté du viseur, Nikon a équipé le Z 50 d’une dalle OLED XGA de 2,36 millions de points. C’est moins que les 3,69 millions de pixels des Z 6 et Z 7 mais l’image est précise et naturelle, avec un grossissement 1,02x et un dégagement oculaire de 19,5 mm – un peu court pour ceux qui n’ont pas 10/10 aux deux yeux. La dioptrie est réglable pour les porteurs de lunettes. Comme sur les Z 6 et Z 7, Nikon a développé la partie optique présente devant l’EVF. Le viseur est moins large que sur les hybrides plein format Nikon, mais offre tout de même un bon confort d’utilisation et une bonne restitution des couleurs et des détails.

Faut-il réapprendre de nouveaux menus en passant à un hybride Nikon ? Pas vraiment, les menus du Z 50 étant les mêmes ou presque que ceux du Z 6 et Z 7 mais aussi des reflex Nikon. De ce point de vue, Nikon n’a rien changé et poursuit dans sa lignée.

Petite astuce dans les menus : l’onglet de menu personnalisé présent tout en bas du menu peut contenir des éléments sélectionnés par le photographe, ou bien lister les réglages modifiés récemment – uniquement via le menu. Cela peut être pratique pour modifier facilement un réglage récent. L’option existe également sur les Z 6 et Z 7.

Menu réglages récents sur le Nikon Z 50
Menu réglages récents sur le Nikon Z 50

Compatibilité avec les optiques DX via FTZ

Lancé avec seulement deux objectifs DX en monture Z, le Nikon Z 50 est compatible avec l’adaptateur FTZ, ce qui lui permet d’utiliser de nombreux objectifs en monture F – sauf les optiques non-AI Nikkor. Le Nikon Z 50 pourra ainsi être utilisé avec un parc optique DX constitué pour un reflex Nikon APS-C ou FF.

Cela devrait grandement faciliter l’adoption de la monture Z chez les Nikonistes, et permettre également de trouver des objectifs d’occasion à un prix doux. Bien entendu, le Z 50 est compatible avec les optiques Nikkor Z plein format que vous pourriez utiliser avec un boîtier Nikon Z 6/Z 7, dans le cas où vous auriez plusieurs boîtiers.

Le FTZ permet d’utiliser l’autofocus des objectifs compatibles, et conserve la même réactivité. Il allongera cependant l’ensemble de quelques centimètres. Nous avons testé le Z 50 avec des optiques DX/FX en monture F sans embûche.

On notera également que le Nikon Z 50 est compatible avec tous les accessoires Nikon, hormis la batterie puisque ce dernier utilise une nouvelle batterie EN-EL25. Pensé comme un boîtier pour passionné, le Z 50 ne dispose pas de poignée additionnelle permettant d’augmenter son autonomie.

Bref, la stratégie de Nikon est selon nous la bonne, en offrant le maximum de possibilités aux photographes déjà équipés.

Capacités vidéo du Nikon Z 50 : 4K 30p

Au niveau vidéo, le Nikon Z 50 peut enregistrer en 4K 30p sur l’ensemble du capteur, ce qui n’implique pas de recadrage de la vidéo comme c’est le cas sur le D500 ou le D7500. En Full HD, l’appareil est capable de filmer en 60p ainsi qu’avec un ralenti jusqu’à 120p.

Le boîtier intègre un mode timelapse 4K (vidéo accélérée) qui crée une vidéo sans le son ainsi qu’une fonction intervallomètre (les fichiers images sont conservés au format JPEG ou RAW).

On retrouve toutes les fonctions attendues en vidéo : focus peaking, zebra, mise au point continue, réduction du bruit du vent, D-Lighting actif en vidéo, etc. Bref, l’appareil reprend quasiment les mêmes fonctions vidéo du Z 6, ce qui en font un très bon candidat pour un boîtier hybride photo et vidéo. Et les optiques Z sont pensées pour la vidéo, avec un autofocus rapide et silencieux.

On notera également qu’en plus de la stabilisation optique, le Z 50 dispose d’un mode VR électronique, qui vient stabiliser davantage le plan au prix d’un léger recadrage. Avec ce mode activé, il est possible d’être vraiment très stable sans trop d’effort, ce qui est un véritable atout notamment pour le reportage sans trépied.

Voici notre test des capacités vidéo 4K du Nikon Z 50, notamment avec le VR électronique qui permet une belle stabilité à main levée :

Test vidéo du Nikon Z 50 - 4K 30p

Malgré tout, le Nikon Z 50 fait l’impasse sur quelques éléments : pas de prise casque, pas d’enregistrement en 10 bits (interne ou HDMI) et pas de N-Log. Nikon n’a ici pas voulu faire de l’ombre à son Nikon Z 6, très utilisé pour la vidéo. Un Picture Control Flat (uniforme) vous permettra cependant d’enregistrer en 8 bits des vidéos pour un étalonnage plus précis.

Nous rappellerons qu’il est possible de personnaliser l’appareil. Le boîtier conserve ses réglages vidéos et dispose d’un menu « i » que l’on peut configurer de manière indépendante en photo et en vidéo, ce qui offre un véritable atout si vous switchez souvent entre les deux modes.

En mode selfie, l’autofocus de la vidéo est bloqué en mode AF-F (pour une mise au point permanente), et ce depuis la mise à jour firmware 1.10. C’est important de le savoir.

Profils créatifs : à la sauce Instagram

Nikon a voulu le Z 50 comme un boîtier pour la jeune génération, adepte d’Instagram et des réseaux sociaux. Pour cela, de nombreux Picture Control supplémentaires ont été ajoutés en plus des traditionnels profils Standard, Neutre, Saturé, Portrait, Paysage, Uniforme, etc. On note ainsi la présence des effets Rêve, Matin, Pop, Dimanche, Sombre, Spectaculaire, Silence, Austère, Mélancolique, Pur, Denim, Jouet, Sépia, Bleu, Rouge, Rose, Fusain, Graphite, Binaire et Carbone.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 37 mm - ¹⁄₆₀ s - ƒ / 7,1 - ISO 450
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 37 mm – ¹⁄₆₀ s – ƒ / 7,1 – ISO 450 – effet créatif « Binaire »
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¹⁄₁₀₀ s - ƒ / 4,0 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¹⁄₁₀₀ s – ƒ / 4,0 – ISO 100 – Effet « Monochrome (filtre orange) »

NIKON Z 50 - NIKKOR Z 50mm f/1.8 S - 50 mm - ¹⁄₈₀₀ s - ƒ / 1,8 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z 50mm f/1.8 S – 50 mm – ¹⁄₈₀₀ s – ƒ / 1,8 – ISO 100 – Effet « Rêve »

En plus de ces profils accessibles via les Picture Control et appliquables également aux fichiers RAW au sein de logiciels comme Lightroom, Nikon a ajouté des rendus encore plus « poussés » via le menu EFCT (pour « effets ») accessible sur la roue codeuse. A la différence des Picture Control, ici l’appareil passe en mode automatique et vous ne pouvez plus régler les paramètres tels que l’ouverture ou la vitesse.

Parmi ces modes, on retrouve Vision Nocturne, Très vif et contrasté, Pop, Illustration photo, Toy Camera, Effet miniature, Couleur sélective, Silhouette, High-Key et Low-Key. Ces options sont uniquement accessibles via l’appareil photo et permettent de donner des tons dramatiques à vos images.

On notera cependant que certains modes semblent redondants, avec les modes Jouet et Toy Camera par exemple.

Capteur non stabilisé

Le Nikon Z 50 est doté d’un capteur CMOS APS-C de 20,9 Mpx avec filtre passe-bas. Il s’agit d’un capteur proche de celui qui équipe les reflex APS-C D7500 et D500, à la différence que celui-ci dispose de pixels utilisés pour la détection de phase, qui permet un autofocus plus rapide et plus précis.

Par contre, Nikon a fait l’impasse sur la stabilisation du capteur, et il faudra chercher du côté des objectifs VR si vous recherchez une stabilisation. Pour le moment, les deux objectifs Nikkor Z DX sont stabilisés. Nous trouvons ce choix assez dommageable, notamment pour ceux qui pensaient pouvoir donner une seconde jeunesse à leurs optiques DX à l’aide du FTZ.

Le Nikon Z 50 utilise le processeur Expeed 6 que l’on retrouve déjà dans les Z 6 et Z 7 et qui permet un traitement d’image rapide ainsi qu’un traitement du bruit numérique amélioré avec une plage de sensibilité jusqu’à 51 200 ISO en photo et 25 600 ISO en vidéo.

Un point sur la résolution du capteur : si ce capteur 20,9 Mpx offre une excellente qualité d’image – voire la partie sur la qualité d’image de notre test – nous sommes déçus que Nikon n’ai pas adopté une résolution de 24 Mpx pour être au niveau de la concurrence, comme par exemple le Sony A6400 ou le Fuji X-T30.

Connectique du Nikon Z 50

Côté connectique, ce boîtier fait dans la simplicité. On retrouve une prise Micro USB type B, une prise HDMI type D et une prise micro mini 3,5 mm stéréo. C’est tout et c’est le strict nécessaire.

Pas de prise casque pour la vidéo, pas de connecteur pour déclencheur, mais le boîtier est équipé du Wifi et Bluetooth, et est compatible avec la technologie SnapBridge pour utiliser un smartphone, une tablette afin de contrôler l’appareil – avec retour vidéo – ou pour décharger automatiquement ses images, même lorsque le boîtier est en veille. Pour utiliser une télécommande, il faudra passer par l’application mobile.

Au niveau stockage, le Z 50 utilise un seul emplacement SD, compatible uniquement UHS-I, ce qui est une petite radinerie de la part de Nikon alors qu’aujourd’hui l’UHS-II devient un véritable standard, d’autant plus sur les boîtiers capables d’enregistrer en 4K 30p. On notera que contrairement aux Z 6 et Z 7, l’emplacement carte mémoire se trouve sous le boîtier, au même endroit que pour la batterie, ce qui peut gêner l’usage sur trépied.

Performances et qualité d’image du Nikon Z 50

Passons maintenant aux performances et à la qualité d’image du Nikon Z 50. Ce boîtier hybride APS-C dispose d’un capteur CMOS APS-C de 20,9 Mpx avec filtre passe-bas, déjà utilisé sur les D7500 et D500. En l’occurence, la qualité d’image devrait être à la hauteur.

Qualité d’image du Nikon Z 50

Pour tester le Nikon Z 50, nous avons eu à notre disposition les deux optiques DX lancées avec l’appareil, les NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR et NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR ainsi que l’adaptateur FTZ pour y monter des optiques reflex DX récentes. Le test a principalement été réalisé au Japon, lors de notre série d’interviews auprès des différents constructeurs photo – interviews à redécouvrir ici. Nous avons également utilisé quelques optiques de la S-Line.

Voici une sélection de photos réalisées avec le Z 50 et ces différents objectifs. Les fichiers ont été obtenus à partir du fichier RAW passé dans Lightroom avec de légers développements puis exportés en JPEG. Vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en meilleure résolution.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z 24-70mm f/4 S - 38 mm - ¹⁄₆₀ s - ƒ / 4,0 - ISO 1400
NIKON Z 50 – NIKKOR Z 24-70mm f/4 S – 38 mm – ¹⁄₆₀ s – ƒ / 4,0 – ISO 1400
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 185 mm - ¹⁄₃₂₀ s - ƒ / 5,6 - ISO 500
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 185 mm – ¹⁄₃₂₀ s – ƒ / 5,6 – ISO 500
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 46 mm - ¹⁄₁₂₅ s - ƒ / 6,0 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 46 mm – ¹⁄₁₂₅ s – ƒ / 6,0 – ISO 100

La qualité d’image obtenue avec le Z 50 est très bonne – comme tous les boîtiers sortis récemment, on le répète. Ceci s’explique principalement – selon nous – par la nouvelle monture Z qui offre un meilleur pouvoir de résolution par rapport à la monture F et permet d’obtenir davantage de détails, au centre mais aussi au bord de l’image, même avec des optiques compactes et légères. En utilisant des optiques DX en monture F relativement récente (AF-S), la qualité d’image reste également très bonne.

Les détails sont là, les fichiers RAW sont riches avec une belle dynamique et la colorimétrie chaude est fidèle à ce que Nikon propose sur ses reflex. Bref, si Nikon n’a pas forcément utilisé le capteur le plus défini, la qualité des images est très bonne. Nous verrons dans la partie suivante comment le boîtier se comporte en montée en ISO.

Pour améliorer encore la qualité des images, l’obturation électronique au premier rideau est intéressante à activer sur le boîtier. Il permet de réduire les vibrations provoquées par le mouvement de l’obturateur mécanique, sans pour autant passer à l’obturateur électronique dont les inconvénients peuvent être nombreux. Attention à ne pas l’utiliser avec des vitesses très rapides car cela peut causer une mauvaise exposition. La limite de vitesse passe d’ailleurs de 1/4 000 s à 1/2 000 s en utilisant cette fonctionnalité.

Un mot sur l’obturateur : le bruit de déclenchement est très plastique, on espère que celui-ci pourra tenir la durée.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z 50mm f/1.8 S - 50 mm - ¹⁄₄₀₀₀ s - ƒ / 2,2 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z 50mm f/1.8 S – 50 mm – ¹⁄₄₀₀₀ s – ƒ / 2,2 – ISO 100

Un dernier mot sur l’adaptateur FTZ qui permet d’utiliser des objectifs en monture F : ce dernier ne dégrade pas la qualité d’image – il n’y a aucun élément optique supplémentaire – et permet simplement de compenser le tirage mécanique pour que les objectifs puissent fonctionner correctement avec la monture Z. Il conserve ainsi l’autofocus – sauf avec les optiques AF et AF-D.

Malgré l’absence de stabilisation du capteur, il nous aura été possible de réaliser des poses longues à main levée grâce à la stabilisation optique des objectifs NIKKOR Z DX :

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 26.5 mm - ⅕ s - ƒ / 13 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 26.5 mm – ⅕ s – ƒ / 13 – ISO 100
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¼ s - ƒ / 6,3 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¼ s – ƒ / 6,3 – ISO 100
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - 0,4 s - ƒ / 13 - ISO 280
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – 0,4 s – ƒ / 13 – ISO 280
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 34 mm - ¼ s - ƒ / 7,1 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 34 mm – ¼ s – ƒ / 7,1 – ISO 100

Montée en sensibilité ISO du Nikon Z 50

La plage de sensibilité ISO du Z 50 va de 100 à 51 200 ISO en photo, avec la possibilité de pousser jusqu’à 204 800 ISO en plage étendue. Comme sur les boîtiers Nikon récents, le réglage des ISO automatiques est très précis. Ainsi, il est possible de définir une plage à respecter, par exemple de 200 ISO à 3200 ISO ou de choisir une sensibilité maximale lorsque le flash est déclenché. Surtout, l’appareil est capable de choisir une vitesse d’obturation minimale de manière automatique avant d’augmenter la sensibilité ISO, mais le photographe peut également définir son propre pallier.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¹⁄₂₅ s - ƒ / 9,0 - ISO 2000
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¹⁄₂₅ s – ƒ / 9,0 – ISO 2000

Ainsi, s’il existe une certaine recommandation de ne pas aller sous l’inverse de la focale (1/focale), certains photographes peuvent choisir une vitesse plus rapide, par exemple pour être certain de figer les mouvements d’un sujet en déplacement. Avec ces réglages d’ISO Auto, il devient très facile de ne plus se soucier de la sensibilité. C’est notamment le cas si vous photographiez en mode manuel et que vous définissez votre propre couple vitesse / ouverture sans vous soucier de la lumière, l’ISO étant la variable d’ajustement pour une exposition correcte.

Dans la pratique, comment se comporte ce boîtier en termes de sensibilité ISO ? C’est ce que nous avons analysé en réalisant une série d’images en basse lumière.

Nous avons ainsi testé le boîtier dans des conditions terrain et en très faible lumière. En dessous de 1 600 ISO, le bruit numérique est peu présent. A partir de 1 600 ISO, et surtout à 3 200 ISO, l’image commence à se dégrader, avec notamment l’apparition d’un bruit de luminance. A ce niveau, l’image reste encore agréable à regarder, ce bruit s’apparentant à un grain argentique.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¼ s - ƒ / 3,5 - ISO 2800
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¼ s – ƒ / 3,5 – ISO 2800
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₈₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 2500
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₈₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 2500
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¹⁄₂₅ s - ƒ / 6,3 - ISO 1250
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¹⁄₂₅ s – ƒ / 6,3 – ISO 1250

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₈₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 3600
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₈₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 3600
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₁₆₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 6400
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₁₆₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 6400
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 67 mm - ¹⁄₁₂₅ s - ƒ / 6,3 - ISO 6400
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 67 mm – ¹⁄₁₂₅ s – ƒ / 6,3 – ISO 6400

A 6 400 ISO, si le bruit continue à augmenter, l’image conserve encore du détail et une correction logicielle est possible. Après 6 400 ISO et jusqu’à 16 000 ISO, le bruit est relativement stable, bien que très présent. C’est à partir de 20 000 ISO que l’on commence à vraiment perdre en qualité d’image – logique nous direz-vous.

Voici une sélection d’images réalisées à différentes sensibilités ISO élevées :

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₁₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 10000
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₁₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 10000
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₁₆₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 204800
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₁₆₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 204800
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 90 mm - ¹⁄₁₆₀ s - ƒ / 5,0 - ISO 14400
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 90 mm – ¹⁄₁₆₀ s – ƒ / 5,0 – ISO 14400

Personnellement, je trouve que le capteur du Z 50 offre une montée en sensibilité ISO plutôt douce et bien maîtrisée, une remarque déjà faite sur le test du Nikon D500 qui partage le même capteur, mais monte jusqu’à 1 640 000 ISO en plage étendue.

Performances en rafale du Z 50

Avec la disparition du miroir, la rafale est en nette progression sur ce Nikon Z 50 par rapport aux reflex Nikon de la gamme équivalente. Ainsi, le Nikon Z 50 dispose d’une rafale haute jusqu’à 11 i/s en suivi AF/AE et obturateur mécanique – ainsi qu’un mode rafale basse pouvant aller de 1 à 4 i/s pour éviter de remplir inutilement sa carte.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 250 mm - ¹⁄₅₀₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 450
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 250 mm – ¹⁄₅₀₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 450
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₃₂₀₀ s - ƒ / 4,5 - ISO 250
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₃₂₀₀ s – ƒ / 4,5 – ISO 250

Autant le dire, cette rafale est étonnante pour un produit de cette gamme et offre des possibilités aux photographes souhaitant photographier l’action. Il faudra privilégier une carte mémoire rapide (UHS-I seulement) pour augmenter la taille du tampon, qui peut varier entre 30 et 100 images selon que vous utilisez du JPEG+RAW et une carte plus ou moins rapide.

Cet appareil n’étant pas orienté photo animalière, cette rafale devrait satisfaire de nombreux photographes, même si on notera que celle-ci est moins bonne que l’EOS M6 Mark II de Canon avec 14 i/s et encore plus loin que le X-T30 qui peut aller jusqu’à 30 i/s avec obturateur électronique et recadrage 1,25x. Il est par contre de niveau avec les 11 i/s du Sony A6400.

Bien entendu, l’hybride APS-C de Nikon dispose également d’un obturateur électronique qui permet une prise de vue silencieuse. La vitesse d’obturation peut monter jusqu’à 1/4 000 s.

Autofocus du Z 50 : Eye AF, mise au point précise mais parfois un peu lente

Le Nikon Z 50 dispose d’un capteur photo adapté du D500, à cela près qu’il dispose d’un autofocus à détection de phase, en plus de l’autofocus à détection de contraste.

Le Nikon Z 50 reprend en effet le système AF hybride du Z 6 (par détection de phase et de contraste) avec 209 points AF situés sur 90% du capteur. L’autofocus est sensible jusqu’à -2 IL en mode standard et même jusqu’à -4 IL en mode « AF basse lumière ». C’est moins que celui du Nikon Z 6 qui a une plage de détection AF jusqu’à -6 IL en mode « basse lumière ».

Pour un photographe équipé en reflex Nikon depuis quelques temps, ce nouvel AF révolutionnera tout simplement la prise de vue en visée écran, très lente – voire inutilisable ? – sur la majorité des reflex.

Le Z 50 dispose des modes autofocus suivants : AF Zone réduite (uniquement en AF-S), AF point sélectif, AF zone dynamique (uniquement en AF-C), AF zone large (Small ou Large) et AF zone automatique. Le suivi 3D n’est pas de la partie, mais en mode AF zone automatique il est possible d’appuyer sur OK une fois pour afficher un réticule au centre et le placer sur son sujet, puis d’appuyer à nouveau sur OK pour verrouiller le sujet et le suivre. Dommage qu’en appuyant sur OK pour désactiver le suivi, le collimateur se replace automatiquement au centre. Le mode est moins intuitif que sur le Z 6 et sa mise à jour de février 2020.

L’hybride APS-C dispose de la détection des visages et des yeux en photographie, mais ne dispose pas du mode « suivi AF sur le visage ou les yeux des animaux » comme c’est le cas des Z 6 et Z 7.

De manière générale, l’autofocus du Nikon Z 50 est peu souvent pris en défaut, sauf lorsque vous cherchez à suivre un sujet en déplacement latéral rapide – le collimateur a tendance à décrocher assez facilement – ou que vous faites le point sur un sujet peu contrasté. La mise au point s’effectue correctement, mais celle-ci est moins rapide que sur le Z 6 – notamment lors du changement d’un sujet proche à un sujet loin, ou inversement – et également moins rapide que sur certains équivalents hybrides ou même reflex (hors visée Live View).

Pour le reste, l’autofocus automatique et notamment la détection des yeux est un vrai régal pour les photographes qui font beaucoup de portrait. Ici, Nikon ne propose pas de version « au rabais », même si on aurait aimé pouvoir activer plus facilement la détection des yeux ou des visages dans un mode autre que le mode « AF zone auto ».

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 165 mm - ¹⁄₂₅₀ s - ƒ / 5,6 - ISO 360
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 165 mm – ¹⁄₂₅₀ s – ƒ / 5,6 – ISO 360

Le Nikon Z 50 dispose également de l’option « AF basse lumière » qui permet d’améliorer la précision de l’autofocus sur des scènes peu lumineuses. La sensibilité de l’autofocus grimpe ainsi à -4 IL, au prix d’une vitesse de mise au point ralentie. C’est une option intéressante à utiliser pour de la photo nocturne, ou du portrait en faible luminosité, et on aimerait que l’appareil puisse activer automatiquement cette fonction – à la manière des smartphones et de leurs « Night mode » pour éviter d’avoir sans cesse à vérifier le mode que l’on utilise.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z 50mm f/1.8 S - 50 mm - ¹⁄₈₀ s - ƒ / 1,8 - ISO 320
NIKON Z 50 – NIKKOR Z 50mm f/1.8 S – 50 mm – ¹⁄₈₀ s – ƒ / 1,8 – ISO 320

Deux objectifs NIKKOR Z DX disponibles avec le Z 50

S’il est compatible avec les optiques DX en utilisant l’adapteur FTZ, le Z 50 est sorti avec deux optiques natives en monture Z compatibles DX, les NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR et NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR, deux zooms très compacts qui couvrent une plage focale de 16 à 250 mm.

Objectifs NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR et NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR
Objectifs NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR et NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR

Ces deux optiques sont les premières à ne pas faire partie de la gamme S-Line sur la monture Z, qui réunit les objectifs répondant à de hautes exigences en termes de qualité. Ici, nous sommes en présence de deux objectifs plus simples, mais qui n’en sont pas moins intéressants car plus abordables et également plus compacts et légers.

Tous deux bénéficient d’une construction en polycarbonate ce qui permet d’obtenir un poids plume. L’ouverture maximale est variable et ces optiques sont relativement peu lumineuse, surtout lorsqu’on les utilise respectivement aux focales 50 mm ou 250 mm.

Avant de les passer en revue, on aurait vraiment apprécié que Nikon annonce une focale fixe native lumineuse de type 35 mm f/1,8. Mais le japonais a la réponse à cette question : en attendant une gamme plus large, utilisez les optiques DX existantes – et bon marché – avec le FTZ. La sortie de ces deux zooms avec le Z 50 permet plutôt de montrer ce qu’il est possible de faire avec la nouvelle monture Z en termes de compacité et de formule optique.

Si ces deux optiques NIKKOR Z DX permettent de couvrir une plage de 16 à 250 mm, leur ouverture variable et relative faible luminosité ne permettent pas de tirer pleinement partie du capteur de cet appareil. En situation d’éclairage difficile – ou même de temps gris, il est nécessaire d’augmenter la sensibilité ISO pour conserver une vitesse utilisable.

Les deux objectifs utilisent un moteur STM pour l’autofocus, et le résultat est un AF précis et réactif – pour des optiques de kit. Dommage que Nikon ne propose pas de pare-soleil en série avec ces objectifs, ceux-ci sont nécessaires pour éviter d’abimer l’objectif, surtout le 50-250 mm.

Pour le moment, ce sont les deux seuls objectifs NIKKOR Z disponible, même si la roadmap dévoilée en octobre 2019 laisse à penser que de nouveaux zooms et quelques focales fixes DX devraient sortir sur la monture Z.

Nikon : nouvelle roadmap pour les optiques NIKKOR Z, poignée MB-N10 pour Z 6 / Z 7 et 8999€ pour le NIKKOR Z 58mm f/0.95 S Noct

NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR, zoom grand-angle ultra portable

Le zoom pancake NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR est l’objectif proposé en kit avec le Nikon Z 50. Il est ultra-compact, très léger (135 g) et dispose d’une stabilisation optique permettant de gagner jusqu’à 4,5 stops. Il dispose d’un design rétractable, ce qui permet d’avoir une solution ultra compacte lorsque l’objectif est replié.

NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR
NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR

Voici les caractéristiques techniques du NIKKOR Z DX 16-50mm f/3,5-6,3 VR :

  • plage focale :16-50 mm (équivalent 24-75 mm en 24×36)
  • ouverture maximum : f/3.5-5.6
  • ouverture minimale : f/22-40
  • construction optique : 9 éléments répartis en 7 groupes dont 1 lentille en verre LD et 4 lentilles asphériques
  • diaphragme : 7 lamelles circulaires
  • rapport de grossissement maximal : 0,20x
  • angle de champ : 83°-31°30′
  • distance de mise au point minimale : 20 cm (à 24mm)
  • diamètre du filtre : 46 mm
  • tropicalisation : non
  • autofocus : oui, moteur STM
  • poids : 135 g
  • pare-soleil : oui, amovible
  • stabilisation : oui, VR avec gain de 4,5 stops
  • dimensions : 70 mm x 32 mm (D x L) en position rétractée
  • monture compatible : Nikon Z format DX

Nous avons beaucoup apprécié le profil épuré de cet objectif très compact ainsi que sa stabilisation optique qui nous a permis de photographier à main levée avec des vitesses jusqu’à 0,4 s.

L’objectif dispose d’une bague de zoom avec une course normale, ainsi qu’une seconde bague – par défaut pour la mise au point manuelle – qui peut être configurée pour régler l’ouverture ou bien encore la correction d’exposition. L’objectif ne dispose d’aucun commutateur : la stabilisation optique et l’autofocus se désactivent sur le boîtier.

Cet objectif se comporte particulièrement bien : à 16 mm, on observe un vignetage jusqu’à f/4,5 mais par contre l’homogénéité de l’objectif est exemplaire sur l’ensemble de l’image. Pas de distorsion optique à remarquer, le boîtier corrigeant en interne les images.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¹⁄₆₄₀ s - ƒ / 3,5 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¹⁄₆₄₀ s – ƒ / 3,5 – ISO 100
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¹⁄₄₀₀ s - ƒ / 3,5 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¹⁄₄₀₀ s – ƒ / 3,5 – ISO 100
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 16 mm - ¹⁄₅₀₀ s - ƒ / 10 - ISO 800
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 16 mm – ¹⁄₅₀₀ s – ƒ / 10 – ISO 800

A 50 mm, aucun vignetage à déplorer et les images sont piquées, à condition d’avoir une vitesse relativement rapide. En effet, l’ouverture maximale de f/6,3 à 50 mm limite vraiment la quantité de lumière qui entre sur le capteur, forçant à augmenter rapidement la sensibilité ISO pour pouvoir photographier à une vitesse raisonnable.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 50 mm - ⅛ s - ƒ / 11 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 50 mm – ⅛ s – ƒ / 11 – ISO 100

Aucune aberration chromatique n’apparaît puisque Nikon corrige cela de manière logicielle et par défaut sur ses boîtiers hybrides.

Attention, l’optique est capable de fermer à f/40, mais ici la qualité d’image se dégrade fortement à cause de la diffraction, comme on peut le voir sur cette photo qui manque de netteté et de contraste :

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 19.5 mm - ⅛ s - ƒ / 25 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 19.5 mm – ⅛ s – ƒ / 25 – ISO 100
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR - 43 mm - ¹⁄₆₀ s - ƒ / 40 - ISO 500
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR – 43 mm – ¹⁄₆₀ s – ƒ / 40 – ISO 500

Globalement, nous avons été surpris par la très bonne qualité d’image offerte par cet objectif de kit qui fera office d’objectif polyvalent – mais peu lumineux – à l’achat du Z 50.

NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR, téléobjectif puissant et compact

Le second objectif NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR est un zoom téléobjectif 5x allant de 50mm à 250mm (équivalent 75-375 mm en 24×36), très utile pour le voyage grâce à un poids de seulement 405 g et un encombrement réduit lorsqu’il est replié.

Tout comme le 16-50 mm, cet objectif dispose d’une stabilisation optique, qui permet ici de gagner jusqu’à 5 stops. Il dispose également d’une bague de réglage qui permet de contrôler la mise au point manuelle, l’ouverture ou la correction d’exposition.

NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR
NIKKOR Z DX 50-250mm f/4,5-6,3 VR

Voici les caractéristiques techniques du NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR :

  • plage focale :50-250 mm (équivalent 75-375 mm en 24×36)
  • ouverture maximum : f/4.5-6.3
  • ouverture minimale : f/22-32
  • construction optique : 16 éléments répartis en 12 groupes dont 1 lentille en verre ED
  • diaphragme : 7 lamelles circulaires
  • rapport de grossissement maximal : 0,23x
  • angle de champ : 31°30′-6°30′
  • distance de mise au point minimale : 50 cm (à 50 mm), 1 m (à 250 mm)
  • diamètre du filtre : 62 mm
  • tropicalisation : non
  • autofocus : oui, moteur STM
  • poids : 405 g
  • pare-soleil : oui, amovible
  • stabilisation : oui, VR avec gain de 5 stops
  • dimensions : 74 mm x 110 mm (D x L) rétracté
  • monture compatible : Nikon Z format DX

En complément du 16-50 mm, ce 50-250 mm permet d’aller chercher un sujet éloigné sans trop de peine grâce à sa longue focale. Nous avons été étonné par la légèreté de cet objectif, vraiment compact lorsqu’il est replié. Pour activer l’objectif, il faut tourner la bague de zoom rétractable – on commence à être habitué avec les zooms de Nikon en monture Z, c’est le cas notamment avec le 16-50 mm mais également l’optique NIKKOR Z 24-70 mm f/4 S.

En termes de vignetage, on observe un léger assombrissement des bords à pleine ouverture peu importe la focale. En fermant d’un stop, l’objectif se comporte mieux, sauf à 100 mm où l’on observe encore un vignetage jusqu’à f/5,6. Par contre, comme pour le 16-50 mm, l’homogénéité est très bonne sur l’ensemble de l’image, peu importe la focale.

 

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 50 mm - ¹⁄₄₀₀ s - ƒ / 5,0 - ISO 100
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 50 mm – ¹⁄₄₀₀ s – ƒ / 5,0 – ISO 100
NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 250 mm - ¹⁄₄₀₀ s - ƒ / 6,3 - ISO 360
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 250 mm – ¹⁄₄₀₀ s – ƒ / 6,3 – ISO 360

L’objectif est peu lumineux avec une ouverture minimale f/4,5-6,3, ce qui force à augmenter la sensibilité en conditions lumineuses difficiles. Heureusement, la stabilisation optique permet de compenser cela, et fonctionne relativement bien. Nous avons par exemple réussi à photographier à 1/20 s à 250 mm à main levée.

NIKON Z 50 - NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR - 250 mm - ¹⁄₂₀ s - ƒ / 9,0 - ISO 800
NIKON Z 50 – NIKKOR Z DX 50-250mm f/4.5-6.3 VR – 250 mm – ¹⁄₂₀ s – ƒ / 9,0 – ISO 800

L’objectif, quoi que peu lumineux, peut offrir un bokeh appréciable pour détacher son arrière-plan en photographiant entre 100 et 250 mm à l’ouverture maximale et en se rapprochant le plus proche de son sujet.

En conclusion, ce 50-250 mm, bien que peu lumineux, fonctionne extrêmement bien sur le Nikon Z 50 – et les Z 6 et Z 7 moyennant un recadrage DX – et semble réussir le pari de proposer un zoom très puissant dans un format compact, pour un tarif d’environ 400 €.

Autonomie du Z 50

Le Nikon Z 50 utilise un nouveau format de batterie au lithium, la EN-EL25 (1120 mAh), plus petite que les batteries pour reflex ou hybride plein format. On imagine que ce sera le standard pour les prochains hybrides APS-C en monture Nikon Z. La batterie peut être rechargée sur le boîtier en USB (prise Micro USB Type B) lorsque l’appareil ne fonctionne pas.

L’autonomie annoncée par Nikon est de 280 vues avec viseur uniquement et 320 vues avec l’écran seulement. En pratique, nous avons noté une autonomie supérieure à 350 vues en usage mixte écran + viseur, seulement en photo, de quoi largement suffire pour une sortie photo ou un weekend.

Si vous faites de la vidéo, en 4K, l’autonomie sera bien sûr impactée plus fortement. Bonne nouvelle, Nikon fournit toujours un chargeur secteur avec cet appareil, et la recharge en USB via une batterie externe est possible, pratique lors de vos déplacements ou en voyage.

A quels photographes s’adresse le Nikon Z 50 ?

Inspiré du Z 6, le Nikon Z 50 propose une continuité dans la série hybride en s’ouvrant à un public plus large, en raison de son format et de son positionnement tarifaire attirant.

Il vise ainsi un public plus jeune, plus dynamique, qui cherche à capturer des photos et des vidéos de meilleure facture qu’avec un smartphone et les partager sur les réseaux sociaux, avec des filtres intégrés au boîtier.

Nul doute que le Nikon Z 50 – qui ouvre la voie d’une série d’hybrides APS-C Nikon – devrait égaleent séduire les utilisateurs de reflex APS-C amateurs et fidèles à Nikon qui souhaitent renouveler leur boîtier pour passer sur une solution plus moderne, avec notamment un viseur électronique, un écran orientable et des performances AF intéressantes. L’adaptateur FTZ ouvre la possibilité d’utiliser des optiques DX en monture reflex, ce qui permet de ne pas partir de zéro.

Après avoir passé du temps avec ce boîtier, notamment dans une configuration reportage / voyage, nous pouvons confirmer que le Nikon Z 50 est un bon boîtier pour la photo du quotidien ou même pour le voyage, et s’adressera au photographe qui recherche une ergonomie confortable ainsi que des capacités à la fois en photo et vidéo.

Avec le zoom pancake 16-50 mm compact, ce Nikon Z 50 est passe-partout et se montre simple à utiliser. En voyage, ce boîtier peut se montrer polyvalent avec un mode photo complet et simple à utiliser, et un mode vidéo 4K de qualité pour enregistrer des souvenirs.

Peut-il convenir à un usage professionnel ? Le parc optique existant – 2 zooms NIKKOR Z DX peu lumineux – nous laisse penser que non, mais comme second boîtier d’un Z 6 ou Z 7 afin de partager un parc optique pro et bénéficier d’une solution d’appoint plus compacte, ou bien même avec l’adaptateur FTZ pour y monter des optiques DX en monture F, ce Z 50 a un fort potentiel, mais cela réduira sa compacité et portabilité.

Rappelons qu’un boîtier ne fait pas tout, et très souvent le choix des objectifs est déterminant. Ici, le choix en natif est limité à deux optiques DX – pour le moment – et heureusement que l’adaptateur FTZ permet d’utiliser d’anciennes optiques DX.

Avec le kit Vlogger, le Z 50 fera aussi une très bonne solution pour filmer et réaliser des vidéos en reportage ou vlog.

Nikon Z 50, première incursion réussie

Avec le Nikon Z 50, le fabricant propose une première incursion dans le monde l’hybride APS-C. Après le Nikon Z 6 qui est un succès commercial en France, le Z 50 propose une option plus accessible pour goûter à l’hybride Nikon. Il devrait séduire une cible plus jeune à la recherche d’un boîtier polyvalent, pas trop cher aussi bien en photo qu’en vidéo.

Doté d’un capteur photo de 20,9 Mpx qui a déjà fait ses preuves, d’une construction et ergonomie très appréciables lorsque l’on vient du monde du reflex, sans oublier les dernières technologies (suivi AF visage / yeux, viseur électronique confortable, écran orientable, déclencheur silencieux), le Nikon Z 50 est un boîtier complet, polyvalent et agréable à utiliser et qui produit des images JPEG de qualité, des RAW riches et des vidéos 4K de qualité.

Pour qui possède déjà un boîtier en monture Z, le Nikon Z 50 est tentant comme second boîtier plus compact mais tout aussi capable. Pour les autres, la plus grande partie des photographes qui possèdent déjà un parc optique en monture Nikon F, le Z 50 est une solution à envisager pour le renouvellement d’un boîtier et rester ainsi à la page. Ou alors, il faudra attendre que Nikon décline le Z 50 à la sauce reflex, comme il l’a fait avec le Z 6 et le D780.

Mais le tableau n’est pas tout rose. Nikon pêche aujourd’hui par la jeunesse de son parc optique DX en monture Z – seuls deux zooms sont disponibles, je ne sais pas si nous pouvons parler de parc – même si ces deux zooms de kit, peu lumineux, proposent une qualité d’image étonnante vu leur taille et légèreté. Le Z 50 est bien entendu compatible avec les optiques pour plein format NIKKOR Z et S-Line – notamment les focales fixes f/1.8 – mais le budget n’est plus le même. Notons également l’absence de stabilisation capteur ainsi qu’un suivi AF qui peut encore être amélioré.

Côté budget, le Nikon Z 50 est proposé à un tarif très intéressant au vue de ses capacités photo et vidéo. Vendu 1149 € avec le zoom 16-50 mm et 100 € de plus pour bénéficier de l’adaptateur FTZ, Nikon a fait un véritable effort commercial sur ce modèle qui vient combler l’écart dans la gamme hybride du constructeur et devrait séduire les Nikonistes qui ne souhaitent pas passer à l’hybride plein format.

Le Nikon Z 50 est ainsi proposé en plusieurs kits : 

Le Nikon Z 50 est notamment disponible chez Digit-PhotoMiss Numérique ou encore Camara.

Test du Nikon Z 50, le premier hybride APS-C en monture Z
Fabrication / finitions
7.5
Qualité d'image
8.5
Ergonomie
9
Réactivité
7
Points forts
compact et léger
très bonne ergonomie
qualité d’image photo
mode vidéo très complet
Eye AF
réglages photo / vidéo séparés
bonne montée ISO
Points faibles
parc optique Nikkor Z DX trop jeune, FTZ obligatoire
capteur non stabilisé
pas de prise casque, pas de 10-bits, pas de N-Log
suivi AF capricieux
autofocus précis mais parfois peu réactif
un seul slot SD UHS-I
8
sur 10
Où acheter