Wildlife Photographer of the Year 2023 : les 25 plus belles photos finalistes pour le Prix du Public

Le Musée d’Histoire naturelle de Londres vient de dévoiler les 25 photos finalistes pour le Prix du Public du concours Wildlife Photographer of the Year. Les passionnés de photographie de la faune et de la nature peuvent ainsi choisir leur image favorite parmi les clichés sélectionnés par un jury international parmi près de 50 000 participations en provenance de 95 pays.

Ces images remarquables vont d’un poisson mudskipper défendant son territoire à un renard londonien profitant d’une poubelle pleine, en passant par l’image puissante de Britta Jaschinski, montrant des vêtements de mode fabriqués à partir de peaux de grands félins en voie de disparition. Voici les 25 photos finalistes :

Snowshoes par Deena Sveinsson, USA

© Deena Sveinsson, Wildlife photographer of the year

Un lièvre d’Amérique place ses pattes vers sa tête pour faire un grand saut à travers la neige profonde et douce dans les forêts du parc national des Montagnes Rocheuses, États-Unis.

Détails techniques : Sony A1 + objectif 70–200 mm f/2,8 à 200 mm ; 1/2500 s à f8 ; ISO 3200

Tender Touch par Andy Parkinson, Royaume-Uni

© Andy Parkinson, Wildlife photographer of the year

Deux lièvres des montagnes en période de cour font un geste affectueux en se touchant le nez dans les montagnes Monadhliath en Écosse, Royaume-Uni.

Détails techniques : Nikon D4s + objectif 200–400 mm f/4 ; 1/1000 s à f/7,1 ; ISO 400

A Rare Sight par Axel Gomille, Allemagne

© Axel Gomille, Wildlife Photographer of the Year

L’espèce la plus rare de chien sauvage dans le monde, le loup d’Éthiopie, se repose parmi la végétation des hautes terres dans le parc national des montagnes de Bale en Éthiopie.

Détails techniques : Nikon D4s + objectif Sigma 150–600 mm à 600 mm ; 1/1250 s à f/11 ; beanbag

Looking At Me, Looking At You par John E. Marriott, Canada

© John E. Marriott, Wildlife Photographer of the Year

Un grizzly se dresse sur ses pattes arrières et jette un regard vers le photographe avant de retourner pêcher le saumon dans la rivière Chilko en Colombie-Britannique, Canada.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 500 mm f/4 ; 1/1000 s à f/4,5 ; ISO 5000

Missed Sip of Milk par Karim Iliya, États-Unis/Liban

© Karim Iliya, Wildlife Photographer of the Year

Un baleineau (baleine à bosse) manque une partie du lait de sa mère, qui flotte et tourbillonne dans les courants au large de Rurutu, en Polynésie française.

Détails techniques : Canon EOS R3 + objectif 15–35 mm f/2,8 à 15 mm ; 1/400 s à f/5,6 ; ISO 500 ; boîtier Nauticam

Neighbourhood Dispute par Ofer Levy, Australie

© Ofer Levy, Wildlife Photographer of the Year

Un periophtalme défend farouchement son territoire contre un crabe intrus dans la baie de Roebuck, en Australie.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 800 mm f/11 ; 1/5000 s à f/11 ; ISO 6400

Homecoming par Dvir Barkay, États-Unis/Israël

© Dvir Barkay, Wildlife Photographer of the Year

Une chauve-souris pygmée à oreilles rondes revient à son nid dans une termitière alors que deux membres bien camouflés de la famille observent depuis l’entrée, dans les forêts de plaine du Costa Rica.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif Tokina 10–17 mm ; 2,7 sec à f/16 ; ISO 2000 ; flashs sans fil Godox ; déclencheur infrarouge Sabre

Aurora Jellies par Audun Rikardsen, Norvège

© Audun Rikardsen, Wildlife Photographer of the Year

Des méduses lune se rassemblent dans les eaux fraîches et automnales d’un fjord près de Tromsø dans le nord de la Norvège, illuminées par les aurores boréales.

Détails techniques : Canon EOS-1D X + objectif Laowa 12 mm f/2,8 ; 34 sec à f/2,8–22 (modifié pendant l’exposition) ; ISO 1600 ; deux flashs Canon 600 dans un boîtier sous-marin

Ice Bed  par Nima Sarikhani, Royaume-Uni

© Nima Sarikhani, Wildlife Photographer of the Year

Un ours polaire se taille un lit dans un petit iceberg avant de s’endormir dans l’extrême nord, au large de l’archipel du Svalbard en Norvège.

Détails techniques : Canon EOS-1D X Mark III + objectif 70–200 mm f/2,8 à 200 mm ; 1/500 s à f/5 ; ISO 400

The Grassland Geladas par Marco Gaiotti, Italie

© Marco Gaiotti, Wildlife Photographer of the Year

Un gelada allaite son bébé à côté d’une compagne en bordure d’un plateau dans les montagnes Simien en Éthiopie.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 16–35 mm f/2,8 à 16 mm ; 1/100 s à f/7,1 ; ISO 400

Swallow Over Meadow par Hermann Hirsch/Jan Lessman, Allemagne

© Hermann Hirsch and Jan Lessman, Wildlife Photographer of the Year

Une hirondelle des granges vole au-dessus d’un pré de bleuets, capturant des insectes au printemps dans l’est de l’Allemagne.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 24–105 mm f/4 ; 1/3200 s à f/22 ; ISO 6400 ; télécommande sans fil

Troublemaker par Stefan Christmann, Allemagne

© Stefan Christmann, Wildlife Photographer of the Year

Un manchot Adélie s’approche d’un manchot empereur et de son poussin pendant l’heure du repas dans la baie d’Atka, en Antarctique.

Détails techniques : Nikon D500 + objectif AF-S Nikkor 400 mm f/2,8 ; 1/800 s à f/5,6 ; ISO 200

Tough Negotiation par Ayala Fishaimer, Israël

©Ayala Fishaimer, Wildlife Photographer of the Year

Sur un rocher dans les contreforts de Judée en Israël, un renardeau roux fixe du regard une musaraigne qu’il vient de lancer en l’air.

Détails techniques : Nikon D850 + objectif AF-S Nikkor 200–500 mm ; 1/500 s à f/5,6 ; ISO 140

Opportunity Fox par Matt Maran, Royaume-Uni

© Matt Maran, Wildlife Photographer of the Year

Un jeune renard roux profite d’une poubelle pleine de déchets avant le jour de la collecte dans une rue de Londres, Royaume-Uni.

Détails techniques : Panasonic Lumix DC-S1 + objectif 50 mm f/1,4 ; 1/80 s à f/2,5 ; ISO 5000

Starling Murmuration par Daniel Dencescu, Allemagne/Roumanie

© Daniel Dencescu, Wildlife Photographer of the Year

Une masse hypnotique d’étourneaux forme la silhouette d’un oiseau géant sur leur chemin vers les dortoirs communaux au-dessus de la ville de Rome, en Italie.

Détails techniques : Nikon D850 + objectif 150–600 mm f/5,6 ; 1/1250 + à f5,6 (+0.3 e/v) ; ISO 2500

Autumn Glow par Uge Fuertes Sanz, Espagne

© Uge Fuertes Sanz, Wildlife Photographer of the Year

Une composition picturale de joncs et de peupliers trembles dans un petit coin de la rivière Cabriel dans les montagnes de la Sierra de Albarracín, en Espagne.

Détails techniques : Canon EOS 5D Mark III + objectif Tamron 150–600 mm à 428 mm ; 1/640 s à f/9 ; ISO 1250

Incoming Cuckoo Wasp par Frank Deschandol, France

© Frank Deschandol, Wildlife Photographer of the Year

Près de Montpellier, en France, une guêpe coucou est photographier en plein vol alors qu’elle tente d’entrer dans le terrier d’argile d’une abeille maçonne, tandis qu’une autre guêpe coucou plus petite nettoie ses ailes en dessous.

Détails techniques : Canon EOS RP + objectif macro 100 mm f/2,8 USM ; 1/1250 s à f/6,3 ; ISO 1250 ; réflecteur

Duckling Huddle par Charles Davis, Australie

© Charles Davis, Wildlife Photographer of the Year

Un canard et sa couvée sont pris dans une tempête de neige tardive au printemps à Smiggin Holes, Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.

Détails techniques : Nikon Z9 + objectif 400 mm f/2,8 ; 1/1250 s à f/10 ; ISO 500

The Happy Turtle par Tzahi Finkelstein, Israël

© Tzahi Finkelstein, Wildlife Photographer of the Year

Une tortue des Balkans partage un moment de coexistence pacifique avec une libellule dans la vallée de Jezreel, en Israël.

Détails techniques : Nikon D500 + objectif 500 mm f/4 ; 1/3200 s à f/5,6 (-0.3 e/v) ; ISO 320

Curiosity par Gerald Hinde, Afrique du Sud

© Gerald Hinde, Wildlife Photographer of the Year

Sous l’œil vigilant de sa mère dans le Parc National du Grand Kruger en Afrique du Sud, un lionceau curieux s’approche du photographe, qui observait depuis un véhicule.

Détails techniques : Canon EOS 5D Mark lll + objectif 200–400 mm f/4 + multiplicateur 1.4x ; 1/640 s à f/5,6 ; ISO 320

Shared Parenting par Mark Boyd, Kenya

© Mark Boyd, Wildlife Photographer of the Year

Un couple de lionnes toilette dévotement l’un des cinq lionceaux de leur tribu dans la réserve du Maasai Mara au Kenya.

Détails techniques : Canon EOS 5D Mark III + objectif 100–400 mm f/4,5–5,6 ; 1/320 s à f/5,6 ; ISO 12800

Bull In A Garbage Dump par Brent Stirton, Afrique du Sud

© Brent Stirton, Wildlife Photographer of the Year

Un éléphant renverse des ordures alors qu’il cherche des légumes et des fruits pourris dans une décharge à Tissamaharama, au Sri Lanka.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 24–70 mm f/2,8 ; 1/500 s à f/8 ; ISO 400

Rubbish Drinks par Claire Waring, Royaume-Uni

© Claire Waring, Wildlife Photographer of the Year

Un macaque à crête examine le contenu d’une bouteille en plastique issue d’un tas prêt pour le recyclage sur une plage en bordure de la réserve naturelle de Tangkoko Batuangus en Indonésie.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 100–500 mm f/4,5–7,1 ; 1/1000 s à f/5 ; ISO 1600

Hope par Roberto García-Roa, Espagne

© Roberto García-Roa, Wildlife Photographer of the Year

Un chimpanzé sauvé regarde depuis son enclos au Centre de Conservation des Chimpanzés en République de Guinée.

Détails techniques : Canon EOS R5 + objectif 16–35 mm f/4 ; 1/2000 s à f/5 ; ISO 1250

Fashion Victims par Britta Jaschinski, Allemagne/Royaume-Uni

© Britta Jaschinski, Wildlife Photographer of the Year

Ces manteaux, fabriqués à partir de la peau de certains des grands félins les plus menacés, ont été confisqués par les douaniers européens et conservés pour des tests forensiques avant d’être utilisés lors d’événements éducatifs.

Détails techniques : Leica SL2 + objectif Vario-Elmarit-SL 24–90 mm f/2,8–4 à 50 mm ; 1/10 s à f/4,5 ; ISO 400 ; trépied et lumière continue


Pour voter pour le gagnant du Prix du Public, rendez-vous sur le site du Wildlife Photographer of the Year.

Les votes se terminent le 31 janvier 2024 et le gagnant ainsi que les quatre meilleures images seront annoncés en février 2024. Les images du Prix du Public seront également présentées lors de l’exposition Wildlife Photographer of the Year au Musée d’Histoire Naturelle de Londres, ouverte jusqu’au 30 juin 2024.

A noter également que la 60e édition du concours Wildlife Photographer of the Year est ouvert aux inscriptions jusqu’au 7 décembre 2023. Pour célébrer cet anniversaire important, le concours a annoncé une exemption de frais d’inscription pour plus de 100 pays, des modifications des règles du concours et un nouveau prix spécial pour encourager des histoires optimistes sur le monde naturel.

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  1. Le souci des photos animalières :
    entre les affûts préparés ( et même chauffés) avec appâts pour animaux et les retouches par ordinateurs,
    les photos sont très souvent trompeuses.

    1. J’imagine que tu fais référence à l’article du média Reporterre que nous avons partagé dans la newsletter le 24 novembre dernier. En effet, certaines pratiques sont sûrement très critiquables mais cela ne remet pas en cause la beauté des clichés que l’on peut voir dans certains concours.

      L’actualité notamment sur l’IA fera sûrement en sorte que les conditions des concours photo seront plus drastiques à l’avenir.

      1. Bonjour,
        Justement, à propos d’images trop modifiées par de très nombreux logiciels, sans parler de l’IA.
        Il me semble que beaucoup d’images proposées à travers différentes expos ou revues, ne sont plus à proprement parler des photographies mais des images informatiques…
        À quand une présentation de l’image « racine » à côté de l’image présentée ou des explications informatiques…
        Les images sont très belles mais où est la part de l’authenticité ?
        Merci.

  2. Le photographe a attendu et dormi pendant combien de jours, semaines voir des mois pour qu’un ours vienne dormir sur un bloc de glace, où peut être qu’il a eu une vision qu’un ours allait venir dormir à cette endroit précis haha 🤣😂

    1. ❤J’ai lu les commentaires très critiques, pour ma part pas expérimentée sur ce sujet.
      Mais je suis émerveillée par ces photos animalières et celles qui nous montrent aussi la fragilité de tous ces territoires qu’il faut absolument préverser des hommes qui pensent malheureux au profit.

  3. Merci Damien ROUE,
    Merci pour la réponse faite au sujet de l’authenticite des images.
    L’article est super interressant.
    T.SVJ.

  4. Les photos sont très belles !!!… Peut-ètre trop… Sans revenir sur tout ce qui a été exprimé, je souhaiterais deux choses : des photos moins parfaites mais plus expressives des conditions du moment, de la difficulté, de l’émotion. Je suis quelques professionnels qui publient leurs travaux avec les conditions et difficultés de tous ordres… Sans polémique on peut se poser la question du grand hasard opportun de ces moments qui relèvent de l’improbable. C’est cependant très beau. Il faudrait que tout soit expliqué (notamment sur la post production). Pour le concours de la plus belle photo 2023, j’ai voté pour la tortue heureuse. Bonne Année 2024 à toutes et tous !!!