Après le Musée Nicéphore Niépce, Bertrand Meunier investit maintenant les murs du Musée de la Photographie de Charleroi avec son exposition « Erased », résultat d’un travail photographique au long cours en Chine. Près de 80 tirages argentiques, vidéos, installations et coupures de presse nous permettent de découvrir les mutations de ce pays sur une période couvrant les vingt dernières années.
Alors que les débats font rage concernant l’impact de l’intelligence artificielle sur la photographie, et sur le métier de photographe, la galerie Harcourt se range du côté de ceux qui y voient un moyen de renouveler la créativité artistique. Le Bestiaire Américain de Pablo Corral Vega est à y découvrir jusqu’au 5 décembre 2023.
Le Salon de la Photo 2023 bat son plein et c'est l'occasion d'essayer des nouveautés. Chez Nikon, en avant-première mondiale, il était possible de mettre, fugacement, la main sur le Nikkor Z 135 mm f/1,8 S Plena, l'optique phare du constructeur pour les portraits.
La photographe Camille Gharbi, dont le travail « Ce(ux) qui rest(ent) » a été présenté cet été à l’occasion du festival Urbi&Orbi, publie un livre éponyme aux éditions Process. L’ouvrage rend compte de sa résidence artistique à Bogny-sur-Meuse, dans les Ardennes, au printemps 2022. Elle y aborde l'attachement à son lieu de vie, sur fond de fracture géographique hexagonale, de désindustrialisation et de montée de l'extrême droite.
Depuis plus de 10 ans, Anne de Vandière parcourt le monde pour aller à la rencontre de peuples méconnus. Là bas, elle dresse leur portrait et témoigne de leur histoire à travers un point de vue original : celui des mains. Pour soutenir ces communautés tout en les valorisant à l'international, la photographe a créé l'association Tribus du Monde. Découverte.
Le festival de photographie documentaire s’associe à nouveau avec les éditions Le Bec en l’air pour SÈTE#23 de Lorenzo Castore. Comme chaque année, le festival invite un photographe en résidence dans la ville de Sète, pour ensuite exposer son travail et en faire une publication.
Avec Portrait(s), c’est pas moins de neuf expositions qui sont à découvrir en entrée libre en plein cœur de la ville de Vichy. Du 23 juin au 1er octobre 2023, la ville accueille son rendez-vous photographique annuel dans trois lieux emblématiques : le grand établissement thermal, l’esplanade du lac d’Allier et le Hall des Sources. Retour sur la programmation de ce festival qui met à l'honneur les portraits d'ici et d'ailleurs.
La Polka Factory met Eliott Erwitt à l'honneur. En parallèle des deux expositions que lui consacrent le musée Maillol et la galerie Esther Woerdehoff, deux séries sont mises à l'honneur jusqu'au 15 juillet 2023 – permettant de découvrir à la fois ses clichés de chiens qu'il affectionnait tant, mais également une série moins connue de photos en couleurs.
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En 2022, Taschen a sorti une édition XXL du célèbre livre Annie Leibovitz, jusqu'ici disponible qu'en format SUMO. Avec 556 pages et 5,29 kg sur la balance, ce livre retrace plus de 40 années de carrière de la photographe, regroupant une sélection de photos aussi connues qu'inédites dans un format plus accessible. Ce livre n’est pas une rétrospective mais une pure célébration de l’œuvre de la portraitiste et de ses modèles. Voici notre revue du livre Annie Leibovitz XXL chez Taschen.
La Maison du Regard du Havre expose actuellement la série de Catherine Balet Looking for the Masters in Ricardo's Golden Shoes réalisée avec son modèle et ami Ricardo Martinez Paz. L’exposition offre l’occasion de redécouvrir l’approche singulière de la photographe, jusqu'au 15 juillet 2023.
Quelques mois après l'annonce d'un kit ultra-léger, Hasselblad dévoile un son "Lightweight Portrait Kit", centré autour de l'hybride X2D 100C et de l'objectif XCD 1,9/80. Ce kit a toujours comme point d'orgue la légèreté, mais il est aussi et surtout destiné au portrait.
Arianne Clément est une photographe québécoise qui se consacre essentiellement au 3e âge. À travers sa photographie, elle apporte une vision nouvelle de la vieillesse, en mettant à l'honneur des personnes âgées, libre, fières de leur corps, et épanouie dans leur sexualité. Un travail photographique qui prend le contrepied de la société, qui tend à sous-représenter les plus de 60 ans. Place à l'interview.
Considéré comme l’une des figures les importantes de la photographie japonaise mais encore méconnu en occident, Ken Domon (1909-1990) fait l'objet d'une exposition inédite à la Maison de la culture du Japon à Paris. Une centaine de photographies permettent de découvrir ce pionnier de la photographie réaliste, qui a su capter avec justesse les transformations du Japon, de 1930 à 1970.
Photographe de génie, ambassadeur du réalisme social en Asie et fer de lance de la photographie japonaise, Ken Domon (1909 – 1990), surnommé le "démon de la photographie" est un photographe de génie qui a marqué le XXe siècle. Actif des années 1920 au années 1960, il atteint le sommet de son art après la Seconde Guerre mondiale et laisse une œuvre protéiforme, à l'influence indéniable, initiant une véritable transformation culturelle.