Rumeur : Fujifilm X-M5, le retour de l’hybride compact d’entrée de gamme ?

Mise à jour : le Fujifilm X-M5 est désormais officiel :

D’après certaines rumeurs, Fujifilm serait sur le point de réinvestir le marché des hybrides d’entrée de gamme avec le lancement d’un potentiel Fujifilm X-M5. Le constructeur japonais ressusciterait en même temps une série abandonnée depuis des années.

Fujifilm X-M5
Le potentiel Fujifilm X-M5 ressemblera-t-il au X-A7 ?

Les hybrides en monture X : passés en 12 ans de 7 à 3 gammes

Longtemps, Fujifilm disposait de nombreuses gammes pour ses appareils photo hybrides à capteur APS-C : X-A, X-Pro, X-T, X-E, X-M, X-S, X-H. Ces séries correspondaient à autant de catégories de prix et de public visé. Certaines de ces gammes comprenant même des sous-catégories, comme avec les X-T200, X-T5 et X-T50.

Fujifilm X-M5
Un X-T5, un X-T50 et un X-S20.

Au fil des années, Fujifilm a resserré son activité autour de quelques gammes phares et aujourd’hui, outre les deux derniers hybrides X-T5 et X-T50, on ne trouve plus que le X-S20 et les X-H2, X-H2S. Des produits dont le ticket d’entrée (avec zoom de kit) frôle, voire dépasse allègrement, les 1500 €.

Fujifilm X-M5
Le Fujifilm X-H2S est l’hybride APS-C le plus cher du marché actuellement, vendu 2499 € nu.

Le retour inattendu de l’entrée de gamme ?

Fujifilm a fait « le choix industriel depuis déjà plus de 5 ans de se tourner vers des produits haut de gamme, » comme nous le rapportait Franck Bernard, Directeur de la division photo chez Fujifilm France, lors du Salon de la Photo 2023. M. Bernard nous précisait également que la marque « ne reviendrait pas sur des produits d’entrée de gamme. »

C’est ainsi avec une certaine surprise que nous prenons connaissance de rumeurs de plus en plus tenaces faisant état du lancement potentiel d’un Fujifilm X-M5. Pour rappel, la gamme X-M n’avait connu jusqu’à présent qu’une seule déclinaison avec le X-M1, annoncé en juin 2013. Cet hybride très compact (117 x 67 x 39 mm et un poids de 330 g) avait été lancé pour 699 € nu et 799 € avec son zoom de kit.

Dépourvu de viseur et doté d’un capteur APS-C X-Trans de 16 Mpx, il avait été décliné quelques mois plus tard dans une version avec un capteur CMOS plus classique baptisée X-A1 et affichée 100 € moins chère. La gamme X-A avait d’ailleurs connu plus de succès, déclinée jusqu’à la fin 2019 et le Fujifilm X-A7.

Fujifilm X-M5

Un hybride pour l’instant très mystérieux

Les informations concernant ce potentiel Fujifilm X-M5 sont toujours assez parcellaires – et à prendre avec des pincettes bien entendu. Hormis une potentielle sortie avant la fin de l’année 2024, nous ignorons tout, ou presque, de ses caractéristiques

Reprendra-t-il le capteur X-Trans de 26 Mpx intégré au X-S20 ou la version plus définie de 40 Mpx que l’on trouve par exemple sur le X-T5 ? Se plaçant en entrée de gamme, il serait logique qu’il utilise le capteur le moins défini. De même, si Fuji conserve le gabarit des précédents X-A / X-M, il y a de fortes chances que ce boîtier ne dispose pas d’un capteur stabilisé ou d’un viseur électronique.

Un appareil pertinent pour les débutants ?

Le lancement du Fujifilm X-M5 (ou quel que soit son vrai nom) serait très intéressant pour un public de photographes très amateurs. Les constructeurs – sauf Canon et son EOS R100 – ont d’ailleurs délaissé ce secteur d’entrée de gamme, cannibalisé par les smartphones.

Le Canon EOS R100 est un des derniers hybrides modernes vraiment d’entrée de gamme.

Pour un tarif abordable – entre 600 et 700 € boîtier nu – on serait même prêt à accepter certains compromis. D’autant qu’avec les bonnes optiques (comme le Fujinon XF 27 mm f/2,8 R WR), il serait possible d’obtenir un kit très compact, se glissant facilement dans une poche.

Avec le Fujinon XF 27 mm f/2,8 R WR, le X-M5 serait encore plus compact que le X-E4.

Selon nous, Fujifilm aurait tout intérêt et toute légitimité à réinvestir le secteur de l’entrée de gamme. Disposant d’une forte expérience, du parc optique adéquat et bénéficiant de l’engouement actuel pour les compacts experts, l’entreprise nippone pourrait espérer récupérer tout un pan du marché, en misant notamment sur sa qualité d’image et ses simulations de film.