Test Fujifilm X100VI au Japon : compact expert APS-C ultra complet

et toujours aussi stylé

8.4
sur 10

Dévoilé en février 2024, le Fujifilm X100VI est un appareil photo compact expert APS-C très attendu. Il reprend le design rétro du X100V, et intègre un capteur X-Trans de 40,2 Mpx couplé au X-Processor 5, pour des clichés haute définition. L’appareil gagne la stabilisation du capteur ainsi qu’un autofocus plus véloce et intelligent, et peut filmer jusqu’en 6,2K 30p.

Sur le papier, le Fujifilm X100VI coche toutes les cases, ce qui pourrait expliquer le niveau record de précommandes depuis la sortie du boîtier. Mais passé cet emballement, que reste-t-il au X100VI ? Est-il le boîtier compact expert ultime, s’il ne devait en rester qu’un ? Lors de notre déplacement au Japon pour couvrir de manière indépendante le salon CP+ 2024 et le Fujifilm X-Summit, nous avons eu l’occasion de sillonner les rues de Tokyo et Kyoto avec. Voici donc notre test complet du Fujifilm X100VI.

Un compact expert nommé désir

Lancé tout juste 4 ans après la sortie du X100V, le X100VI semble avoir trouvé sa cible à en juger le niveau record des précommandes. Il faut dire que cette série, inaugurée il y a 13 ans, a bénéficié d’un coup de projecteur fin 2022, avec une véritable hype sur TikTok. Le boîtier a ainsi été adulé pour sa compacité et sa facilité d’utilisation, mais aussi – et surtout – pour ses nombreuses simulations de films argentiques, permettant d’obtenir des images JPEG sans post-traitement au style unique, avec de belles couleurs et un rendu nostalgique.

Il n’en aura pas fallu davantage pour que la 5e itération du X100 se retrouve en rupture de stock partout dans le monde, et que son prix d’occasion dépasse le prix de vente conseillé du produit neuf.

D’ailleurs, depuis le lancement du X100 en 2011, il s’est écoulé un peu moins d’un million d’appareils toutes générations confondues (hors X100VI). Un beau succès commercial, qui devrait cependant se faire éclipser par le niveau record de précommandes sur le X100VI (près de 500 000 rien qu’en Chine).

Fujifilm X100VI – ¹⁄₂₀₀₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 125 – CLASSIC CHROME

Fujifilm X100VI : le changement dans la continuité

Comme son nom l’indique, le X100VI de Fujifilm est la 6e version du compact expert annoncé à la Photokina en 2010. Ce boîtier compact n’a finalement que peu changé par rapport aux précédents modèles de la série X100.

On retrouve toujours l’équation suivante : compacité, roues de réglages, capteur APS-C, objectif Fujinon 23 mm f/2 II (eq. 35 mm) non-interchangeable et viseur télémétrique hybride. Fujifilm fait ainsi de la résistance avec son X100VI en persistant sur le secteur des compacts experts. Un marché se raréfiant, mais disposant de références de renom comme le Ricoh GR III et surtout, le Leica Q3 au capteur plein format.

S’il reprend la majorité des ingrédients du X100V, comme sa focale fixe 23 mm f/2 revue en 2020 pour affronter les hautes définitions selon Fujifilm, il innove sur plus d’un point.

Ainsi, voici les principales nouveautés du Fujifilm X100VI :

  • un capteur X-Trans BSI CMOS 5 HR de 40,2 Mpx, plus défini que le capteur de 26,1 Mpx du X100V
  • un processeur X-Processor 5 de dernière génération
  • le support du format HEIF 4:2:2 10 bits
  • de nouveaux algorithmes AF issus des X-H2/X-H2S et X-T5 avec reconnaissance des sujets et autofocus prédictif dopé à l’IA, permis par le nouveaux X-Processor 5
  • l’arrivée de la stabilisation 5 axes du capteur
  • trois nouvelles simulations de films
  • la vidéo en 6,2K 30p et 4K DCI 60p
  • le mode pré-déclenchement

Autant d’éléments que nous ne manquerons pas de développer au fil de ce test.

Design : toujours aussi réussi

En mettant côte à côte le X100V et le X100VI, difficile de voir les différences, hormis le nom du boîtier sur l’épaule. Ainsi, l’appareil toujours la part belle à l’aluminium, avec une finition anodisée du plus bel effet avec des angles nets. Les plaques supérieures et inférieures sont usinées à partir d’un seul morceau.

Le X100VI est compact, avec 7,48 cm de haut, 12,8 cm de large et 5,53 cm de profondeur, optique incluse. En comparaison avec le X100V, il est seulement 2 mm plus profond, en raison du mécanisme de stabilisation du capteur – nous y reviendrons. Le boîtier prend également 43 g, pour une masse totale de 521 g (batterie et carte mémoire incluses).

Tout comme le GR III de Ricoh, on se prend à s’étonner de la compacité du système, surtout quand on sait ce qui est intégré dedans. Le X100VI peut ainsi se glisser sans souci dans n’importe quel sac, voire dans la poche d’un manteau.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₂₂₀ s à ƒ / 5,6 – ISO 125 – PROVIA/Standard

Côté prise en main, le X100VI reprend le même grip minimaliste, ou presque. Selon Fuji, la poignée a été revue, pour offrir une meilleure accroche. Honnêtement, nous n’avons pas senti de différence. Les amateurs de grip ferme auront toujours bien fait d’ajouter une poignée additionnelle, comme celle de chez SmallRig.

La 6e génération perd la petite marque rouge présente sur le commutateur du viseur. Comme pour le rendre encore plus discret.

Si le boîtier dispose de nombreux joints d’étanchéité qui lui offrent une bonne résistance générale à de légères averses, la face avant de l’objectif n’est pas protégée. Pour assurer la résistance à l’humidité et aux poussières, il faudra s’équiper du kit Weather Resistant Fujifilm, proposé 119 € tout de même.

Voici la liste des caractéristiques techniques du Fujifilm X100VI, comparé au X100V :

Fujifilm X100VIFujifilm X100V
CapteurX-Trans BSI CMOS 5 HR de 40,2 MpxX-Trans BSI CMOS 4 de 26,1 Mpx
Filtre passe-basnonnon
ProcesseurX-Processor 5X-Processor 4
Viseur électroniqueHybride OLED de 3,69 Mpts, 0,66x + Télémétrique 0,52xHybride OLED de 3,69 Mpts, 0,66x + Télémétrique 0,52x
Ecran LCD 3 pouces, 1,62 Mpts, inclinable3 pouces, 1,62 Mpts, inclinable
AutofocusAF hybride à détection de phaseAF hybride à détection de phase
Nombre de points AF425 points AF425 points AF
Couverture AFN.C.N.C.
Plage AF-5 à N.C. EV-5 à N.C. EV
Sensibilité125 à 12 800 ISO (extensible de 64 à 51 200 ISO)160 à 12 800 ISO (extensible de 80 à 51 200 ISO)
Obturateurcentralcentral
Rafale (obturateur mécanique) 11 i/s11 i/s
Rafale (obturateur électronique) 13 i/s20 i/s
Mode haute résolution nonnon
Obturation 30s – 1/180 000s30s – 1/32 000s
Stabilisation, gainoui, jusqu’à 6 stopsnon
OptiqueFujinon 23 mm f/2 IIFujinon 23 mm f/2 II
Filtre NDoui, jusqu’à 4 stopsoui, jusqu’à 4 stops
Vidéo6,2K 30 fps, 4K DCI / UHD 30 fps (60 fps avec crop 1,14x)4K DCI / UHD 30 fps
Profils colorimétriques vidéo 20 simulations de films17 simulations de films
Stockage1x slot SD UHS-I1x slot SD UHS-I
Connectivité sans-fil Wifi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 5.0 Low Energy
Wifi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 5.0 Low Energy
Connectivité filaireUSB-C, micro HDMI, prise micro / télécommande 2,5 mmUSB-C, micro HDMI, prise micro / télécommande 2,5 mm
Batterie NP-W126S (1260 mAh)NP-W126S (1260 mAh)
Rechargement par port USB Recharge et alimentation directe USB-CRecharge et alimentation directe USB-C
TropicalisationN.A.N.A.
Dimensions (L x H x P) 128 x 74,8 x 55,3 mm
128 x 74,8 x 53,3 mm
Poids (batterie + SD inclus) 521 g478 g
Prix au lancement1799 €1499 €

Ergonomie : visée hybride et écran plus orientable

Les habitués et amateurs de « slow photography » seront ravis de retrouver les différents réglages manuels, avec une roue pour choisir la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO et une roue de correction d’exposition.

On apprécie toujours de pouvoir préparer ses réglages, même lorsque le boîtier est éteint. Pour rappel, pour changer de mode entre AF-S, AF-C et MF, un commutateur est présent sur le côté gauche du boîtier.

Sur l’objectif, une bague (non décrantable) permet de choisir l’ouverture de f/2 à f/16, ou de le positionner en mode Auto. Une seconde bague de contrôle, plus à l’avant, permet d’effectuer la mise au point manuelle en mode M, ou bien de contrôler le téléconvertisseur numérique (crop 50 ou 70 mm). Il est possible de lui attribuer le réglage de la balance des blancs ou du choix de la simulation de film. Pratique, mais il nous est arrivé plusieurs fois de l’enclencher par erreur en réglant l’ouverture de l’objectif.

Le X100VI dispose d’un viseur hybride qui peut basculer rapidement entre viseur optique, viseur électronique (dalle OLED 3,69 Mpts, 100 Hz) ou un mode hybride, combinant la visée optique à un petit écran servant de télémètre électronique pour vérifier la zone de mise au point, avec un grossissement entre 2,5 et 6x.

Sur le terrain, la visée est très confortable. Pour ceux qui préfèrent la visée écran, on retrouve une dalle tactile de 3 pouces, montée sur double charnière – introduite avec le X100V – avec 1,62 million de points, largement assez pour visualiser ses photos. L’angle d’inclinaison vers le bas et le haut est légèrement supérieur au X100V, permettant de photographier à la taille, au ras du sol ou à bout de bras en plongée. Lorsqu’il est replié, l’écran ne déborde pas du boîtier, ce qui est fort appréciable.

Niveau boutons, on retrouve les mêmes que sur le X100V, dont un joystick, un accès au menu rapide « Q » ainsi que les boutons classiques. Fujifilm a amélioré la disposition de ces derniers pour faciliter l’usage à une main en déplaçant par exemple le bouton Drive/Delete vers la droite. Un logo Bluetooth apparaît à côté du bouton Disp/Back. Les boutons et bagues sont personnalisables depuis les menus ou en maintenant enfoncée la touche idoine pendant quelques secondes.

Fujifilm n’a donc pas effectué de grandes révolutions concernant l’ergonomie, prouvant peut-être que cette dernière était tout simplement acceptée (et appréciée) par ses utilisateurs. On conserve toujours un peu de friction avec les nombreuses molettes manuelles, mais rien n’empêche d’utiliser l’appareil en tout Auto si on le souhaite.

Performances et qualité d’image du Fujifilm X100VI

Est-ce que le Fujifilm X100VI offre un bond en avant en matière de qualité d’image par rapport au X100V ? Disons-le tout de suite, oui ! Le passage au capteur de 40,2 Mpx permet à ce boîtier de capturer des clichés d’une très bonne qualité, avec un rendu des couleurs toujours aussi réussi, surtout si vous aimez les simulations de films offertes par Fujifilm.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque photo présente dans ce test pour les voir en meilleure qualité.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₁₇₀₀ s à ƒ / 2,8 – ISO 125 – PROVIA/Standard

Capteur X-Trans 5 HR 40,2 Mpx et téléconvertisseur numérique

La grosse nouveauté du X100VI se joue du côté du capteur, avec l’utilisation du X-Trans BSI CMOS 5 HR de 40,2 Mpx. Ce capteur n’est pas nouveau, puisqu’il équipe déjà le X-T5 et le X-H2. Il permet d’obtenir des clichés jusqu’à 7728 x 5152 pixels.

C’est un gain de 50 % de définition par rapport au X100V et cela vient offrir des possibilités de recadrage supplémentaires, en tirant notamment parti des deux modes du téléconvertisseur numérique du boîtier.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 8,0 – ISO 320 – PROVIA/Standard

Ainsi, on peut passer d’un équivalent 35 mm à 50 ou 70 mm grâce aux recadrages 1,4 et 2x disponibles sur le boîtier. Avec 40 Mpx, on obtient des clichés respectivement de 20 Mpx (50 mm) et 10 Mpx (70 mm).

Par contre, ce recadrage ne fonctionne qu’en JPEG. Si vous êtes en RAW+JPEG, le fichier RAW sera enregistré normalement. On aurait aimé que Fujifilm s’inspire de la recette du Q3, qui enregistre également les métadonnées du crop dans le fichier RAW pour que celui-ci s’applique à la retouche dans un logiciel comme Lightroom ou Photoshop.

Dans tous les cas, cela offre une belle polyvalence à l’appareil, ce qui est très confortable sur le terrain. À noter que ce téléconvertisseur numérique est compatible avec les convertisseurs optiques grand-angle et télé de la série X100.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₂₀₀₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 125 – Velvia/Vivid

En parallèle, l’appareil gère des tailles d’images plus réduites : M avec 20 Mpx (5472 x 3648 px) et S avec 10 Mpx (3888 x 2592 px) en 3:2. Dans ces modes, et si vous n’utilisez pas de téléconvertisseur numérique, aucun recadrage n’est appliqué à l’image.

Qui dit même capteur que le X-T5, dit poids de fichiers très proche. Ainsi, les fichiers RAW compressés sans perte pèsent entre 40 et 50 Mo. Les JPEG peuvent varier de 15 à 25 Mo. Si le capteur plus défini est un atout pour le recadrage, cela implique des fichiers plus lourds que sur le précédent boîtier.

Il y a deux impacts à bien prendre en compte dans le flux de travail : un stockage nécessaire plus important, surtout si vous photographiez beaucoup, ainsi qu’un ordinateur relativement puissant pour traiter les fichiers RAW de 40 Mpx.

Qualité d’image : le X100VI ne déçoit pas

Le compact expert de Fujifilm est doté d’un objectif Fujinon 23 mm f/2 II (eq. 35 mm en plein format), composé de 8 lentilles réparties en 6 groupes, dont 2 lentilles asphériques. Son ouverture f/2 lui permet de séparer le sujet de son arrière-plan, tout en conservant un encombrement très réduit.

Si Fujifilm n’a pas changé de focale depuis son premier X100, cet objectif 23 mm f/2 a été mis à jour avec le X100V, ajoutant une lentille asphérique supplémentaire. À la clé, une optique plus piquée et plus précise que sur les précédents appareils, dès la pleine ouverture. On imagine également que Fujifilm avait conçu cet objectif, en 2020, en anticipation de sa prochaine génération de capteur plus défini.

Fujifilm X100VI - ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,0 - ISO 4000 - PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI – ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 4000 – PROVIA/Standard

Avec cet objectif, le X100VI offre une excellente qualité d’image, dès la pleine ouverture. C’est tout l’intérêt pour Fujifilm d’utiliser une focale fixe : les ajustements ont été faits aux petits oignons par les ingénieurs. On observe ainsi une très bonne restitution des détails, au centre comme sur les bords.

Fujifilm X100VI - ¹⁄₄₈₀ s à ƒ / 5,6 - ISO 125 - PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI – ¹⁄₄₈₀ s à ƒ / 5,6 – ISO 125 – PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI – ¹⁄₇₅₀ s à ƒ / 3,6 – ISO 125 – PROVIA/Standard

Ainsi, le rendu des images est juste superlatif pour un capteur APS-C. Dès la pleine ouverture à f/2, le centre est très piqué et rempli de détails. Sur les bords, c’est également très bon.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 2,0 – ISO 2000 – CLASSIC CHROME
Fujifilm X100VI – ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 125 – Pro Neg Std

En fermant le diaphragme à f/2,8, le centre est encore plus net, et l’image gagne en homogénéité. Ensuite, le piqué se maintient très bien, avec une perte de qualité vraiment minime aux plus petites ouvertures.

On retrouve le rendu des couleurs Fujifilm propres au capteur X-Trans 5, avec toujours des tonalités très riches. Selon le profil utilisé, l’image sera plus ou moins contrastée, mais la simulation de film standard (Provia) permet d’obtenir des couleurs et un rendu neutre. On retrouve cependant toujours la même petite tendance à surexposer les hautes lumières lorsque l’image est sombre, forçant parfois à sous-exposer d’1/3 EV.

PROVIA/Standard

Le X100VI intègre les dernières simulations de film par Fujifilm. Par rapport au X100V, l’appareil gagne ainsi :

  • Nostalgic Neg. pour « des hautes lumières aux teintes ambrées et un ton d’ombre riche pour un look photo imprimé »
Nostalgic Neg
  • ETERNA Bleach Bypass pour « une couleur unique avec faible saturation et fort contraste convient aux photos comme aux vidéos »
ETERNA Bleach Bypass
  • REALA ACE, pour « une reproduction fidèle des couleurs aux tonalités contrastées »
REALA ACE

Voici un aperçu des différentes simulations de film :

Au niveau des aberrations chromatiques, l’optique du X100VI se comporte très bien. Même à f/2,0, les franges violettes sont quasiment absentes, sauf dans de rares cas avec des éléments en contre-jour. Aucun phénomène de ghosting n’est à déplorer, et le flare est très bien maîtrisé avec le soleil de face. Il est aussi possible d’obtenir des starbursts à 18 branches.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 16 – ISO 2500 – PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI – ¹⁄₁₄₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 2000 – REALA ACE

Par contre, lorsque vous prenez des photos en contre-jour avec le filtre ND activé, on observe une perte de contraste lorsque les rayons du soleil sont trop directs. Pour rappel, le filtre ND 4 stops au X100VI (comme sur le X100V) permet de :

  • photographier à f/2 en pleine journée même en plein soleil
  • réaliser des poses longues même en pleine journée

Voici deux photos réalisées avec le filtre activé en pleine journée :

Et voici une photo en contre-jour avec et sans filtre ND activé.

La distance minimale de mise au point de 10 cm permet de réaliser des photos de détails, même si le boîtier ne dispose pas de position macro

Fujifilm X100VI – ¹⁄₄₀₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 125 – Pro Neg Std

Voici une sélection de photos réalisées au X100VI :

Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 6,4 – ISO 640 – PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI - ¹⁄₃₅ s à ƒ / 5,6 - ISO 160 - PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 5,6 – ISO 160 – PROVIA/Standard

Montée en ISO

La plage de sensibilité ISO du X100VI va de 125 à 12 800 ISO, extensible de 64 à 51 200 ISO. Sans surprise, le X100VI se comporte comme le X-T5, avec des images très propres jusqu’à 800 ISO.

800 ISO

Le grain numérique fait son apparition à 1600 ISO et un palier est franchi à 3200 ISO où le bruit est davantage présent, tout en conservant des détails.

1600 ISO

À 6400 ISO, les images réalisées sont encore très utilisables, et le bruit évolue très peu jusqu’à 12 800 ISO. Par contre, aux valeurs étendues, la qualité d’image s’altère très rapidement. Il faudra s’en remettre à des solutions comme DxO PureRAW 4 pour espérer récupérer une image acceptable, débarrassée notamment du bruit de chrominance.

Ainsi, le X100VI confirme les très bonnes performances en montée ISO du capteur de 40,2 Mpx, ce qui est d’autant plus impressionnant pour un capteur APS-C si défini. Couplé à la stabilisation, cela permet de capturer des images à toute heure sans nécessiter de trépied.

Voici une sélection d’images pour juger de la sensibilité ISO :

Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 2,0 – ISO 4000 – CLASSIC CHROME

En termes de plage dynamique, le X100VI enregistre beaucoup d’informations dans les zones d’ombres. Par contre, les blancs sont plus difficilement récupérables. À condition de ne pas trop surexposer son image, il est possible de retrouver beaucoup de détails.

Autofocus : du mieux, mais des limites

Grâce au X-Processor 5, le compact expert bénéficie des derniers algorithmes de suivi et détection des sujets boostés à l’IA. Ainsi le X100VI est capable de détecter les humains, leurs visages et leurs yeux, mais aussi ceux des oiseaux et des animaux ou encore les véhicules (voiture, moto, vélo, avion, train, drone). Sur le terrain, nous avons noté une très bonne détection des différents sujets, en AF-S comme AF-C.

Nemo, détecté par l’AF – Fujifilm X100VI – ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 5000 – PROVIA/Standard

Certes, avec un équivalent 35 mm, le potentiel en photographie animalière est assez limité, mais les oiseaux, même d’assez loin, sont détectés. La détection et le suivi AF améliorés resteront avant tout utiles pour le portrait ou la photographie de rue, deux pratiques reines avec le X100.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₅₅ s à ƒ / 5,6 – ISO 125 – Pro Neg Hi

Par contre, l’autofocus du X100VI n’est clairement pas de taille à rivaliser avec les derniers hybrides Fujifilm, en termes de vitesse et de précision. Ainsi, en AF-C, il est possible qu’au déclenchement la mise au point ne soit pas toujours parfaite, surtout pour un sujet en déplacement.

En basse lumière, l’AF arrive cependant à accrocher son sujet, même si c’est un peu plus long.

Fujifilm X100VI - ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,0 - ISO 3200 - PROVIA/Standard
Fujifilm X100VI – ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 3200 – PROVIA/Standard

Enfin, le mécanisme AF de l’objectif est toujours aussi audible, et cela nous confirme un point : les performances AF semblent limitées par le bloc optique du X100VI. Ne pensez donc pas utiliser un X100VI pour photographier du sport, ce n’est pas adapté.

Stabilisation : la grosse nouveauté du Fujifilm X100VI

Le X100VI bénéficie désormais d’une stabilisation du capteur sur 5 axes. Fujifilm a réussi à intégrer ce système sans trop faire grossir l’appareil, ce qui est déjà une prouesse.

Le constructeur indique sur le papier un gain jusqu’à 6 IL (norme CIPA), en tirant parti du gyroscope intégré au boîtier, ainsi que des informations issues du capteur en live-view. Cette technologie de détection du flou de bougé avait été intégrée pour la première fois au GFX 100 II.

Fujifilm X100VI – ⅓ s à ƒ / 3,6 – ISO 125 – PROVIA/Standard

Sur le terrain, nous avons trouvé cette stabilisation assez efficace. Nous avons réussi à descendre à 1/8 s sans trop de difficultés, voire à 1 seconde dans de rares cas.

Fujifilm X100VI – ¼ s à ƒ / 2,5 – ISO 200

C’est donc moins que les valeurs annoncées, mais Fujifilm apporte ici une fonctionnalité très attendue et qui saura être appréciée. Couplée au filtre ND intégré, cela nous a permis de faire des poses longues en pleine journée sans aucun souci.

Fujifilm X100VI – ⅛ s à ƒ / 4,0 – ISO 160 – REALA ACE

Réactivité, rafale et buffer : ne demandez pas trop à l’UHS-I

Le X100VI dispose désormais du X-Processor 5, bien plus rapide. Pour autant, son capteur 40,2 Mpx nécessite plus de puissance pour le traitement des images. Le boîtier offre ainsi une réactivité satisfaisante, sans être pour autant un foudre de guerre.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₃₅ s à ƒ / 4,0 – ISO 125 – REALA ACE

Avec l’obturateur mécanique, le boîtier offre un temps de pose allant de 30 s à 1/4000 s. Par contre, à f/2 la vitesse maximale est de seulement 1/2000 s, allez savoir. À pleine ouverture, l’image est donc souvent surexposée en plein soleil si vous n’utilisez pas le filtre ND ou l’obturateur électronique.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₁₅ s à ƒ / 2,0 – ISO 250 – REALA ACE

L’obturateur électronique permet d’aller jusqu’à 1/180 000 s, ce qui devrait être largement suffisant. Par contre, le phénomène de rolling shutter est ici bien présent, tout comme le banding sur certains éclairages artificiels.

Du banding en raison de l’obturateur électronique sous éclairage artificiel
Fujifilm X100VI – ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,5 – ISO 1250 – CLASSIC CHROME

Le bruit de l’obturateur central est toujours aussi doux. En mode électronique, on dispose de trois options possibles et quatre niveaux de volume.

En rafale, le X100VI offre peu ou prou les mêmes performances que son prédécesseur, avec des rafales jusqu’à 11 i/s (avec une mémoire tampon de 38 images en JPEG et 17 images en RAW non compressé) en obturateur mécanique. Cela équivaut sur le terrain à 2,5 sec de rafale avant un ralentissement de la cadence, puis un calage sec après quelques secondes.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₁₁₀ s à ƒ / 2,0 – ISO 1600 – PROVIA/Standard

En obturateur électronique, l’appareil fait moins bien que le X100V, avec 13 i/s contre 20 i/s. La faute à un capteur plus défini. Pour autant, le buffer est un peu plus endurant avec 80 JPEG ou 24 RAW compressés sans perte. Sur le terrain, la rafale dure environ 2 secondes en RAW et jusqu’à 4 secondes en JPEG. On peut également utiliser des rafales plus lentes à 6, 5, 4 ou 3 i/s.

Pour des rafales plus rapides, il faudra opter pour le mode crop 1,29x. Ainsi, vous débloquez une rafale jusquà 20 i/s en obturateur électronique, avec jusqu’à 117 JPEG ou 17 RAW non compressés. Des rafales intermédiaires 10 et 13 i/s sont aussi proposées.

En guise de nouveauté, le compact de Fujifilm gagne un mode pré-déclenchement, qui permet d’enregistrer une rafale d’une seconde avant l’appui sur le déclencheur. De quoi capturer un moment fugace.

Sans être ultrarapides, ces rafales sont suffisantes pour un appareil photo qui est avant tous adapté à la photographie de sport ou animalière. Souvenez-vous que vous enregistrez à chaque fois des fichiers entre 40 et 50 Mo en RAW compressé sans perte.

Le combo capteur 40 Mpx et slot mémoire UHS-I est ici le facteur limitant pour la durée des rafales, mais aussi pour le temps d’enregistrement des clichés après la prise de vue. Il faut ainsi souvent patienter plusieurs secondes après une rafale pour l’enregistrement. Heureusement, le boîtier peut continuer d’être utilisé. L’UHS-I a également un impact sur la vitesse de lecture (et de suppression) des images sur le boîtier.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₁₅₀ s à ƒ / 2,8 – ISO 125 – PROVIA/Standard

Vidéo : de la 6,2K30p et 4K60p

Si le X100VI est avant tout un boîtier pensé pour la photo, il peut tout de même filmer en interne en LongGOP 6,2K 30p en 4:2:2 10 bits, avec un crop 1,23x. Nous avons ainsi pu réaliser de très belles séquences vidéo.

En 4K DCI, l’appareil monte à 60 fps avec un crop 1,14x. Un mode 4K HQ, obtenu par suréchantillonnage du flux 6,2K, permet d’obtenir une vidéo 4K UHD 30p de meilleure qualité, moyennant un crop 1,23x. Seule la 4K 30p simple permet de filmer sans recadrage dans l’image. Il est également possible d’obtenir des séquences ralenties jusqu’en 240p en Full HD, avec un recadrage 1,23x.

Dommage qu’il ne soit pas possible d’utiliser la fonction de téléconvertisseur numérique en vidéo. En Full HD, il est possible de filmer en 240p avec un recadrage 1,23x.

Lors de notre test, nous avons pu filmer jusqu’à 40 min en 4K, 20 min en 4K HQ et 15 min en 6K, ce qui est très honnête pour un boîtier aussi compact. Bien entendu le rolling shutter est présent.

En vidéo, le bruit de l’AF est beaucoup moins audible qu’en photo, mais au prix d’un AF beaucoup plus progressif et donc plus lent.

La stabilisation IBIS vient aider à stabiliser les plans, et peut-être assistée par une stabilisation électronique (DIS) avec par exemple un crop 1,25x au lieu de 1,14x en 4K 60p. La stabilisation électronique n’est cependant pas disponible en 6,2K, 4K HQ et FHD HQ.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₅₅ s à ƒ / 4,0 – ISO 125 – PROVIA/Standard

Le boîtier dispose des profils F-Log et F-Log2 pour faciliter l’étalonnage en postproduction. Il peut également filmer en HLG, ainsi que dans les simulations de film Fujifilm, dans des débits allant de 50 à 200 Mbits/s jusqu’en 4:2:2 10 bits en H.265.

Dans les faits, le X100VI permet de réaliser des vidéos très qualitatives, et le boîtier est compatible Frame.io pour transmettre ses images vidéos (et photos) vers le cloud. Par contre, vous n’avez pas de prise casque.

Autonomie et connectivité filaire et sans-fil

La batterie NP-W126S fait de la résistance sur la série X100. Celle-ci est plus compacte que la nouvelle batterie présente depuis le X-T4, mais Fujifilm n’a pas souhaité épaissir son boîtier.

Le constructeur donne une autonomie entre 310 et 450 images par charge (norme CIPA), selon que vous êtes en visée écran ou optique. Soit peu ou prou la même autonomie que le X100V, et ce malgré la présence d’une stabilisation IBIS et d’un capteur plus défini. Le X-Processor, plus économe en énergie, n’y est sûrement pas pour rien.

Sur le terrain, nous avons retrouvé l’endurance du constructeur, avec quelques photos supplémentaires. Par contre, un rappel important : il faut activer le mode Boost du boîtier pour avoir les meilleures performances de mise au point automatique et d’affichage dans le viseur, ce qui impacte la batterie.

Ainsi, il est conseillé d’utiliser au moins une, voire deux batteries supplémentaires si vous faites beaucoup de photos et souhaitez sortir l’esprit tranquille.

Côté connectique, le X100VI dispose d’un port HDMI Type D, un port USB Type-C 10 Gb/s permettant la recharge USB, une prise 2,5 mm ainsi que le WiFi et le Bluetooth 4.2 pour transférer ses données ou contrôler l’appareil grâce à l’application mobile Fujifilm.

L’appairage Bluetooth se fait très rapidement : en ouvrant l’application X App, l’appareil est reconnu très vite, permettant de transférer les images ou de contrôler le X100VI à distance.

Comme expliqué plus haut, le X100VI reprend le slot mémoire SD compatible SD/SDHC et SDXC, mais toujours en UHS-I. Ce dernier se situe sous le boîtier, à côté de l’emplacement batterie.

Fujifilm X100VI : le boîtier de la maturité ?

Le X100VI est le meilleur compact expert de Fujifilm. Avec son nouveau capteur 40 Mpx, l’ajout d’une stabilisation 5 axes et un autofocus plus performant, l’appareil offre de sérieux atouts pour qui cherche un appareil compact à capteur APS-C.

On apprécie toujours autant son look argentique, les roues codeuses qui permettent de faire ses réglages « à l’ancienne ». Fujifilm fait également de ce boîtier un bel objet, qui se rapproche d’un Leica télémétrique en plus abordable – mais APS-C.

Sa petite taille permet de le transporter au fond d’un sac ou dans une poche de manteau sans souci. Le X100VI est ainsi un appareil que l’on peut garder sur soi en permanence. Sa focale 23 mm, couplée au téléconvertisseur numérique, est parfaite pour documenter sa vie, réaliser des portraits de personnes dans la rue ou d’amis, photographier ses proches, ou saisir un instant fugace du quotidien.

Fujifilm X100VI – ¹⁄₄₅₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 125 – Pro Neg Std

On retrouve également les simulations de film de Fujifilm, qui permettent de « créer » des clichés pleins de saveur. Ces images ne seront peut-être pas parfaites, mais pouvoir sortir des JPEG aussi qualitatifs, sans jongler avec les logiciels de retouche d’image, est un atout non négligeable.

Pour autant, on déplore certains choix – ou absence de choix ? – comme le slot mémoire UHS-I en 2024, qui pénalise l’appareil dans sa rafale et son buffer, sa batterie d’ancienne génération, ou encore un système optique offrant une très bonne qualité d’image, mais limitant les performances autofocus. On comprend que Fujifilm ait voulu garder le concept du X100V, mais peut-être que certains points auraient pu évoluer davantage, plutôt que d’être repris à l’identique.

X100VI vs X100V

Bien entendu, Fujifilm X100VI est le boîtier le plus abouti de la gamme X100, et le fabricant propose ici un appareil unique pour les passionnés de photographie, alliant esthétique, philosophie de prise de vue manuelle et qualité d’image.

Le Fujifilm X100VI est proposé au tarif de 1799 € en noir et en argent.

Il est disponible en précommande chez Digit-PhotoMiss NumériquePhoto-UniversDigixo, à la Fnac ainsi que dans les magasins photo spécialisés.

Test Fujifilm X100VI au Japon : compact expert APS-C ultra complet
Fabrications / finitions
9
Ergonomie
8.7
Qualité d'image
8.9
Montée en ISO
8.5
Efficacité de l'autofocus
8.2
Fonctionnalités
8.5
Vitesse en rafale
7.8
Stabilisation
8
Capacité du buffer
7.2
Autonomie
7.5
Vidéo
8.4
Rapport qualité-prix
8.5
Points forts
Qualité de fabrication
Format compact
Très haute qualité d’image
Ergonomie manuelle apprécié en photo
Stabilisation capteur efficace
Détection AF amélioré
Mode vidéo complet jusqu'en 6,2K30p
Points faibles
Autonomie un peu juste
Performances AF limitées par le bloc optique
Emplacement mémoire uniquement UHS-I
Déjà victime de son succès, très difficile à trouver
Résistance à l'humidité et poussière incomplète sans accessoire
8.4
sur 10
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  1. Bravo pour ce test de haut niveau.
    Mais appareil purement marketing pour amateurs relativement fortunés et machine à cash pour FUJIFILM qui a réalisé un superbe lancement. Il ne leur reste qu’à fournir au compte goutte pour en faire un digne successeur du V…

  2. Un essai de qualité plaisant à lire et bien illustré.

    En revanche je crois qu’il faut arrêter de faire de la publicité gratuite à une entreprise qui ne peut pas fournir à ses clients les produits qu’elle présente à grand coups de buzz.

    La « rareté programmée » de cette réference a peut être un effet d’attraction sur les jeunes influenceuses asiatiques et leur public qui délaissent pour un temps Iphones ou sneakers comme articles de mode. Il est à parier que ce compact sera probablement plus utilisé SUR les photos comme accessoire.

    Je ris de voir les sites photo anglophones publier à la chaine des articles qui encensent ce boitier et en publier d’autres ensuite qui déplorent les prix atteints en occasion sur les sites de vente aux enchère en ligne !
    Sacré coup marketing pour Fuji qui a bien su saisir l’air du temps.

  3. Merci pour ce test !
    Comment peut-on protéger la lentille tout en pouvant utiliser le capuchon de base ?

  4. Est ce moi qui n’ait pas compris l’effet du filtre ND ou bien y a t’il un Gloubi-boulga dans les légendes des 4 photos sur le sujet.
    Je pensais que l’activation du filtre ND permettait (à ouverture et ISO identiques) d’augmenter le temps d’exposition (puisqu’il y a moins de lumière qui rentre)
    Là je vois le contraire dans les légendes et du coup je ne sais pas quelles photos correspondent à quoi !

    1. Bonjour Pierre L.
      Je viens de vérifier, et en effet il y a eu un soucis sur les légendes, c’est corrigé.

  5. Bonjour Damien et merci pour la restitution de tes pérégrinations au pays du soleil levant. Il me semble avoir remarqué une coquille -ou un lapsus- dans le chapitre: « réactivité-rafale-buffer »; paragraphe situé sous la cinquième photo(rame de métro) 4ème alinéa, les lignes en gras:
    « Sans être ultrarapides, ces rafales sont suffisantes pour un appareil photo qui est avant tout adapté à la photographie de sport ou animalière… »
    Ou plutôt faut-il lire … adapté à la photographie de rue… ?
    Si mon intervention est erronée, ne m’en veut pas, mon unique neurone survivant est bien fatigué en fin de journée. 🙂 Bon courage Eric.
    PS: Personnellement, je n’en suis pas du tout à pouvoir accéder à un boîtier comme celui-ci, peut-être en occasion au T voire le F ou un xpro 2 et encore, mais je n’en ressens aucune frustration. Ils sont tout de même plus perfectionnés que l’Instamatic 25 de mes 10ans ou le SRT 101 de mon adolescence. En fait je rêve d’un compact photo moderne et rapide mais dépouillé de tout ce qui concerne la vidéo, le traitement, l’assemblage etc… Mais au lieu d’être moins cher il le serait beaucoup plus. Quel dommage!