Test Panasonic Lumix G9 II : le retour du roi micro 4/3 ?

Le Lumix GH6 aux oubliettes

En septembre 2023, Panasonic a renouvelé le Lumix G9, son boîtier hybride micro 4/3 expert, répondant ainsi aux attentes de nombreux fans. Après 6 longues années, le Lumix G9 II ne conserve que le nom et vient s’inspirer plus largement d’autres boîtiers phares de Panasonic. Il reprend ainsi le capteur de 25,2 Mpx du GH6 et surtout le boîtier du Lumix S5 II.

De même, il adopte l’autofocus hybride inauguré par le S5 II. Le Lumix G9 II devient ainsi le premier boîtier micro 4/3 de la marque à bénéficier de ce système autofocus, amélioré pour l’occasion. Par ailleurs, il intègre aussi un mode haute définition de 100 Mpx à main levée, une rafale à 60 i/s avec suivi et même de la vidéo 5,7K à 60 fps.

Il s’affiche cependant à un tarif plutôt élevé pour un boîtier micro 4/3, qui entre en collision avec des hybrides APS-C et plein format. Le G9 II est-il assez armé pour tenir le choc ? Après plusieurs semaines d’utilisation, voici notre test complet du Panasonic Lumix G9 II.

Offre de lancement : jusqu’au 31 décembre 2023, Panasonic vous fait profiter d’une remise immédiate pouvant aller jusqu’à 600 € pour l’achat d’un Lumix G9 II.

Présentation du Panasonic Lumix G9 II

Avant de se faire une place sur le marché des plein format, Panasonic se concentrait sur le micro 4/3. En 2017, Panasonic avait alors dégainé ce qui semblait être l’appareil le plus polyvalent, le plus abouti de la monture, le Lumix G9.

Ce véritable couteau-suisse à l’ergonomie professionnelle – seul appareil micro 4/3 doté d’un écran supérieur – fut longtemps resté sans successeur, tant et si bien que l’on avait fini par croire que Panasonic réservait le micro 4/3 uniquement à des boîtiers vidéo comme les GH6 (et GH5 II) et concentrait ses principaux efforts sur le plein format avec notamment le Lumix S5 II.

Panasonic Lumix G9 II

Mais, à l’automne 2023, Panasonic dévoile le Lumix G9 mark II, un appareil reprenant exactement les mêmes lignes, le même gabarit que son cousin plein format, le S5 II.

Il récupère son système autofocus hybride (phase + contraste), une révolution pour Panasonic. Il obtient aussi le capteur CMOS de 25,2 Mpx du GH6, son mode haute résolution de 100 Mpx, ainsi que nombre de ses fonctions vidéo, comme la 5,7K à 60 fps ou encore la prise de ralentis jusqu’à 300 fps (en Full HD).

Un 100-400 mm dans la main, équivalent 200-800 mm tout de même

Il gagne enfin des fonctions inédites, telle une rafale à 60 i/s avec suivi AF, qui achèvent d’en faire un boîtier redoutablement polyvalent, sur le papier.

Panasonic Lumix G9 II

Le Panasonic Lumix G9 mark II est ainsi un appareil micro 4/3 haut de gamme qui vient chatouiller son rival direct, l’OM System OM-1. On peut même envisager de le mettre en face de boîtiers dotés de capteur plus grand, comme le Fujifilm X-T5, le Sony A6700, voire, son modèle, le Panasonic Lumix S5 II.

Voici les caractéristiques détaillées du Panasonic Lumix G9 II, comparées à celles du Lumix G9 :

Lumix G9 IILumix G9
CapteurCMOS 25,2 MpxCMOS 20,3 Mpx
Filtre passe-basNonNon
ProcesseurVenus Engine nouvelle générationVenus Engine
Viseur électroniqueOLED de 3,68 Mpts, 0,8xOLED de 3,68 Mpts, 0,8x
Ecran LCD1,84 Mpts, sur rotule1,04 Mpts, sur rotule
AutofocusAF Hybride à détection de phase et contrasteDétection de contraste
Nombre de points AF779 points AF225 points AF
Couverture AF100%100%
Plage AF-4 à 18 EV-4 à 18 EV
Sensibilité100 à 12800 ISO (extensible de 50 à 25600 ISO en photo)100 à 12800 ISO (extensible jusqu'à 25600 ISO en photo)
Rafale (obturateur mécanique)10 i/s7 i/s
Rafale (obturateur électronique)60 i/s20 i/s
Mode haute résolutionMulti-Shot 50 et 100 MpxMulti-Shot 40 et 80 Mpx
ObturationDe 30s à 1/8000 s (jusqu'à 60s en obturateur électronique)De 30s à 1/8000 s (jusqu'à 60s en obturateur électronique)
Stabilisation, gainStabilisation 8 stops + Double stabilisation (Dual I.S. 2) jusqu'à 7,5 stops + Active ISDouble stabilisation jusqu'à 6,5 stops
Vidéo5,7K 17:9 30/24p 4:2:0 10 bit, C4K et 4K 120/60/50p 4:2:2 10 bit
FHD 300p 4:2:0 10 bit
4K UHD 60p 4:2:0 8 bits, FHD 180p 4:2:0 8 bits
Enregistrement sur SDDOuiNon
StockageSlot SD UHS-II x2Slot SD UHS-II x2
Connectivité sans-filWi-Fi 5 Ghz, Bluetooth 5.0Wi-Fi 5 Ghz, Bluetooth 4.2
Connectivité filaireUSB-C (3.2 Gen 2), HDMI A, prises micro et casque 3,5 mm, prise télécommande 2,5 mmMicroUSB 3.0, HDMI A, prises micro et casque 3,5 mm, prise télécommande 2,5 mm
BatterieDMW-BLK22EDMW-BLF19E
Rechargement par port USBRecharge et alimentation directe USB-CRecharge par USB
TropicalisationRésistant à l’eau et à la poussièreRésistant à l’eau et à la poussière
Dimensions (L x H x P)134,3 x 102,3 x 90,1 mm136,9 x 97,3 x 91,6 mm
Poids (batterie + SD inclus)658 g658 g
Monturemonture micro 4/3monture micro 4/3
Prix au lancement1899 €1699 €

Ergonomie et prise en main du Panasonic Lumix G9 II

Il fut un temps où micro 4/3 rimait avec compacité. Pourtant, en 2019, Olympus enterrait définitivement le mythe d’un boîtier compact avec l’OM-D E-M1X, monstre monobloc.

Panasonic Lumix G9 II
Lumix G9 II (à gauche) vs Lumix G9 (à droite)

Copie carbone du Lumix S5 II

Quelques années auparavant, Panasonic, avec le premier Lumix G9, faisait oublier les appareils à taille de guêpe. Ainsi, lorsqu’on découvre le Lumix G9 II et son châssis rigoureusement identique au plein format Lumix S5 II. Bonne nouvelle, ce boîtier, une fois entre nos mains est presque plus compact que le G9 Mark I !

Panasonic Lumix G9 II

En effet, sans moniteur de contrôle supérieur, le G9 II est moins large de quelques millimètres. Il est également moins profond en raison d’une poignée plus fine et un peu moins creusée. Et malgré un design et des dimensions bien différentes, les deux appareils font exactement le même poids, avec 658 g.

Comme le S5 II, le boîtier est très résistant, avec une construction en alliage de magnésium et de multiples joints d’étanchéité, pour une protection contre les intempéries et une résistance au gel jusqu’à -10°C.

Panasonic Lumix G9 II
En haut, le Lumix G9, en bas le Lumix G9 II

Alors, si pour les non-initiés le G9 II est un boîtier micro 4/3 massif, surtout mis en parallèle d’optiques très compactes comme le Lumix G 25 mm f/1,7 ASPH, il reste en fait très cohérent dans la gamme Lumix et ne dénotera pas avec les objectifs les plus imposants du constructeurs.

Plus imposant que certains boîtiers plein format

Cela dit, le Lumix G9 II et ses 134,3 x 102,3 x 90,1 mm offre un gabarit plus important que certains appareils plein format, comme un Sony A7 IV ou un Nikon Z6 II. Une donnée qui a son importance avant de choisir son sac de shooting.

Panasonic Lumix G9 II

Fait intéressant, alors que le G9 II ne conserve pas le ventilateur du S5 II installé devant le viseur, l’EVF demeure légèrement plus reculé vers l’arrière, Panasonic n’ayant pas usiné de nouveaux composants à ce niveau. Ce n’est guère un problème et cela permet de ne plus avoir son nez collé à l’écran.

Le viseur électronique dispose d’une dalle OLED affichant une définition de 3,68 Mpts (1280 x 960 px), pour un grossissement de 0,8x et un dégagement oculaire de 21 mm. C’est un peu moins bien que le viseur du premier G9 qui proposait une dalle de définition identique mais un grossissement de 0,83x.

Panasonic Lumix G9 II

Le viseur demeure toutefois très confortable et on apprécie de pouvoir opter pour un taux de rafraichissement de 120 fps pour bien suivre les actions rapides, même si cela entraîne une légère dégradation de la qualité d’affichage dans la visée.

Le Lumix G9 II reconduit aussi l’écran tactile 3 pouces de 1,84 Mpts monté sur rotule du S5 II. On peut s’en servir pour déplacer sa mise au point ainsi que pour naviguer, au doigt, dans les menus.

L’écran de contrôle supérieur, présent sur le G9, a été remplacé par la molette PASM/vidéo/S&Q qui surmonte l’interrupteur d’alimentation. On retrouve le bouton REC rouge. Le boîtier dispose de deux molettes de réglages.

Panasonic Lumix G9 II

Fidèle à son identité, Panasonic installe toujours en amont du déclencheur les touches de contrôles de la balance des blancs, des ISO (mis en relief) et de l’exposition.

Notez qu’il est possible de réassigner ces touches avec la fonction de son choix. Il en va de-même pour presque tous les boutons du boîtier, même les touches REC ou Q. Cela donne une grande latitude de personnalisation à l’utilisateur.

La fin du déclencheur ultra-sensible

Le Lumix G9 II corrige le principal point noir du premier G9 en terme d’ergonomie, à savoir la course du déclencheur. En 6 ans, cela a été largement mentionné, mais le Lumix G9 avait un déclencheur ultra-sensible. En effet, alors que l’on pensait avoir simplement fait le point en appuyant à mi-course, on venait de prendre un cliché. En mode rafale rapide, on se retrouvait facilement avec des dizaines de photos non désirées.

Avec le G9 II, tout cela est bien derrière nous et le déclencheur récupère une course tout à fait normale.

Sur l’épaule gauche est positionnée la roue permettant de régler l’entrainement (image unique, rafale I, rapide II, intervallomètre / animation image par image, retardateur et mode haute définition 100 Mpx).

Par rapport au premier G9, le dos de la machine est un peu chamboulé et de nombreux boutons ont été déplacés. Juste à la droite du viseur, on apprécie de compter sur le toujours bien pensé interrupteur pour le type de mise au point (S : ponctuelle ; C : continue ; MF : manuelle). La touche au centre permettant de basculer entre les différents modes AF. À ses côtés, Panasonic a inséré le confortable joystick à 8 directions (contre 4 auparavant) inauguré avec le S5 II.

On dispose enfin des commandes classiques attendues (menu Q, lecture, retour, etc.) ainsi que qu’un trèfle de contrôle enchâssé dans une roue.

Performances et qualité d’image du Panasonic Lumix G9 II

Abordons à présent la qualité d’image proposée par le Lumix G9 II. Durant notre test nous avons pu l’utiliser avec différents objectifs du constructeur pour la monture micro 4/3.

En plus du kit Leica DG Vario-Elmarit 12-60 mm f/2,8-4 ASPH, nous avons pu utiliser les objectifs suivants : DG Nocticron 42,5 mm f/1,2 ASPH Power O.I.S., DG Vario Summilux 25-50 mm f/1,7 ASPH, DG Vario Summilux 10-25 mm f/1,7 ASPH et DG Vario Elmar 100-400 mm f/4-6,3 II ASPH.

Un capteur de 25,2 Mpx déjà aperçu sur le Lumix GH6

Pour cette deuxième génération, le capteur CMOS du G9 II bénéficie d’une hausse de définition, passant de 20,3 Mpx à 25,2 Mpx. Cette cellule sensible dépourvue de filtre passe-bas n’est pas sans rappeler celle intégrée dans le Lumix GH6 en 2022.

Test Panasonic Lumix G9 II

N’hésitez pas à cliquer sur les photos présentes dans ce test pour les afficher en qualité supérieure.

Suspendu – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f/1,7 – 50 mm – 1/1600 s – ƒ / 1,8 – ISO 100
Angelina – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 50 mm – 1/2500 s – ƒ / 1,7 – ISO 100
Chapiteau – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 25 mm – 1/80 s – ƒ / 4,0 – ISO 100

Le capteur sort des clichés de 5776 x 4336 pixels, chaque pixel mesure donc 2,99 µm de côté. Il convient de noter qu’il n’est pas possible d’agir sur la compression des fichiers RAW, enregistrés en 14 bits par défaut, ces derniers pesant environ 38 Mo. Les JPEG, quant à eux, pèsent environ 9 Mo. Le capteur est stabilisé sur 5 axes, avec un gain théorique maximal de 8 stops. Un point que nous aborderons plus bas.

Reprenant peu ou prou toutes les caractéristiques du GH6, le capteur du G9 II n’est donc ni rétroéclairé, ni empilé. Sur ce point, l’OM-1 d’OM System fait mieux. Il ne sera pas l’allié le plus solide par faible condition d’éclairage ou pour capturer des mouvements très rapides, étant plus sensible à l’effet de rolling-shutter. Néanmoins le petit capteur 4/3″ est souvent moins sujet aux distorsions que les capteurs plein format.

Qualité d’image : le micro 4/3 à son sommet

Longtemps, les capteurs de la monture micro 4/3 ont plafonné à 20 Mpx. Avec 25,2 Mpx, le G9 II offre donc un gain assez notable en définition et cela se répercute sur la qualité d’image.

Golden watch on a tanned skin – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 50 mm – 1/125 s – ƒ / 1,7 – ISO 200

Par bonnes conditions d’éclairage, le Lumix G9 II restitue les scènes avec un très bon niveau de détails et des couleurs très agréables. Les amateurs de Panasonic reconnaîtront sans mal cette colorimétrie assez neutre avec une balance des blancs tirant vers le froid, cela étant bien entendu modifiable à l’envi.

Rouge automnal – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 50 mm – 1/2500 s – ƒ / 1,7 – ISO 100

On peut noter que l’appareil a un peu plus de mal à exposer correctement dès qu’il y a un peu de contre-jour. Un phénomène qui n’est pas insurmontable mais qu’il convient de prendre en compte. Les fichiers RAW (RW2) sont assez flexibles et on peut les retoucher sans trop de difficulté, même si la latitude de travail est mécaniquement plus limitée qu’avec des clichés 24×36.

Chiaroscuro – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 31 mm – 1/1000 s – ƒ / 11 – ISO 100

Si récupérer des données dans les zones sous-exposées peut se faire sans trop de difficultés, une image surexposée aura plus de mal à être bien exploitée.

Par ailleurs, pour les amateurs de JPEG, certains traitements proposés par Panasonic offrent des images au caractère marqué qui n’est pas sans rappeler Fujifilm et ses simulations de films. Nous pensons, par exemple, au profil noir et blanc issu de la collaboration avec Leica, au rendu assez réussi.

Monochrome germain – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 50 mm – 1/800 s – ƒ / 1,7 – ISO 100

Montée en ISO : encore une marge de progression

La plage de sensibilité native du capteur va de 100 à 25 600 ISO, et peut-être étendue à 50 ISO. Nous avons réalisé nos mesures avec le Leica DG Vario-Elmarit 12-60 mm f/2,8-4 ASPH.

Les capteurs 4/3″ ont progressé en ce qui concerne la gestion de la sensibilité. Les images sont très propres jusqu’à 800 ISO. On ne décèle pratiquement pas de perte de détails à cause du bruit numérique. Vers 1600 ISO, un premier cap est franchi où la dégradation se fait plus marquée. Mais, c’est surtout à 3200 ISO que la perte de qualité est très notable.

Le bruit électronique vient nettement abimer la photo. Si c’est encore gérable à 6400 ISO, au-delà, il sera plus compliqué de récupérer une image décente sans passer par des solutions comme DxO PureRaw 3. En effet, et c’est assez logique, à 12 800 ISO les clichés sont fortement dégradés par le bruit de luminance, auquel s’ajoute un bruit de chrominance à 25 600 ISO, altérant alors les couleurs en plus de la perte de netteté.

Nous avons apprécié le comportement du capteur du Lumix G9 II. Jusqu’à un certain point, les images sont d’excellentes factures et en plein jour, couplées aux optiques appropriées, nous obtenons des résultats vraiment très probants, qui rivalisent avec le niveau de détails de plus grands capteurs.

Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 60 mm ⅓ s à ƒ / 4 – ISO 3200

Bien entendu, c’est souvent de nuit, dans les plus hautes sensibilités que le bât blesse. Malgré les efforts de Panasonic, le capteur 4/3″ a toujours un peu de mal dans des situations d’éclairage moins optimales.

Autofocus du Panasonic Lumix G9 II : un AF hybride presque mature

Le Lumix G9 II est le premier appareil à capteur micro 4/3 de Panasonic à utiliser le système autofocus hybride inauguré avec le S5 II et la dernière génération de processeur Venus Engine. Panasonic aligne ainsi ses deux montures sur la concurrence en proposant un autofocus fonctionnant avec la détection de contraste maison (DFD) et la corrélation de phase. Ce processus permet d’allier la rapidité de la détection de contraste à la précision de la corrélation de phase.

Orange – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 100-400 mm f/4-6,3 II – 100 mm – 1/1000 s – ƒ / 4,0 – ISO 250

Ce nouvel AF dote le G9 II de 779 collimateurs exploitables contre seulement 225 pour le Lumix G9. Grâce au nouveau processeur, le nombre de sujets détectés augmente drastiquement. Là où le G9 ne reconnaissait que (mollement) les visages et les yeux des humains, le G9 II est bien plus doué.

Outre les visages et les yeux des humains et des animaux de compagnie, le boîtier peut suivre les voitures, les motos, les oiseaux et globalement tout ce qui se déplace à quatre pattes, indique Panasonic.

Mélancolie – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f/1,7 – 50 mm – 1/640 s – ƒ / 1,7 – ISO 100

Le G9 II fait même mieux que le S5 II puisque ce dernier ne proposait pas de mode suivi avancé des oiseaux ou des véhicules. En quelques mois, Panasonic dit avoir peaufiné son nouvel AF. Un système qu’il est possible d’ajuster assez finement en fonction des optiques, si le besoin s’en fait ressentir.

Visée binoculaire – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 50 mm – 1/640 s – ƒ / 1,8 – ISO 100

Supérieur sur le papier à l’autofocus du G9 premier du nom, le G9 II s’en sort-il bien mieux sur le terrain ? Sans détour nous pouvons affirmer que oui. Si le G9 était déjà réactif en AF-S, le G9 II fait bien mieux tant en AF-S qu’en suivi AF-C. La différence est incomparable et confirme le choix de Panasonic d’avoir (enfin) opté pour un AF hybride. Si le G9 pouvait se montrer hésitant sur la reconnaissance des sujets, son successeur est bien plus efficace.

Prédateur féroce – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 60 mm – 1/1000 s – ƒ / 4,0 – ISO 2000

Les yeux, qu’ils soient humains ou animaux (organiques ou non), sont détectés assez rapidement et le boîtier n’est que rarement pris en défaut. Toutefois, tout n’est pas encore idéal. Même si l’on trouve le G9 II plus abouti que le S5 II dans ce domaine, il demeure perfectible. En effet, il n’est pas rare que l’appareil détecte des visages dans le vide, là dans le ciel, ici sur un mur.

Vrai faux singe – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 60 mm – 1/125 s – ƒ / 4,0 – ISO 1600

Rien de bien dommageable mais qui tend à rappeler que ce Lumix, malgré les efforts fournis, reste toujours un cran derrière la concurrence sur l’autofocus. La détection de l’œil n’est pas aussi perfectionnée que chez Sony, valeur étalon du genre. De même, si on apprécie que Panasonic ait inclus le suivi des véhicules ou des oiseaux, la détection de ces dernier est aussi en retrait par rapport aux meilleurs standards actuels.

Pompiers ibériques – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 28 mm – 1/500 s – ƒ / 1,7 – ISO 100

De nuit, le résultat est toujours un peu moins probant, surtout lorsqu’associé à un télézoom comme le DG Vario Elmar 100-400 mm f/4-6,3 II ASPH.

Rafale à 60 i/s et buffer respectable

Le Panasonic Lumix G9 II est un appareil qui aime les rafales. L’obturateur mécanique avale jusqu’à 10 i/s avec suivi AF (contre 7 i/s pour le premier G9), un score passable en face de certains boîtiers (le Nikon Z6 II grimpe à 14 i/s). Le son de l’obturateur est sec mais se fait assez discret. Mais bien entendu, s’il l’on cherche de vraies bonnes performances en rafale, il faut se tourner vers l’obturation électronique.

En obturateur électronique, le G9 II encaisse jusqu’à 60 i/s avec suivi autofocus et sans blackout entre les clichés ! Une sacrée performance qui surpasse même l’OM System OM-1 qui plafonne à « seulement » 50 i/s dans ce domaine. À date, le Lumix G9 II possède donc la rafale avec suivi la plus rapide du marché de la photo. En mode AF-S, la rafale monte même à 75 i/s.

De plus, le G9 II offre une mémoire tampon bien plus importante que l’OM-1. Ce dernier voit son buffer saturer à 90 clichés quand le Lumix G9 II peut enregistrer 200 images consécutivement. Certes, cela ne représente que… 3 secondes de rafale, mais c’est 4 fois mieux que le premier Lumix G9.

Il faut ensuite compter un peu plus de 2 min 30 s pour que l’appareil puisse décharger les 200 clichés sur la carte SD UHS-II, un temps assez conséquent. Heureusement, il reste possible de capturer des photos pendant ce temps – à condition de ne pas vouloir capturer tout de suite une longue rafale.

À 60 i/s, le suivi autofocus s’opère sans trop de difficultés et accroche bien les sujets. Nous avons tout de même observé quelques ratés sur les 200 images capturées. Il arrive que pour plusieurs clichés le point soit perdu, mais l’appareil se reprend assez vite. À 60 i/s, le mouvement est vraiment bien décomposé et une revue rapide des images donne l’impression de regarder une séquence vidéo.

Le Panasonic Lumix G9 II n’est pas doté d’un capteur empilé. Le phénomène de rolling-shutter devrait donc être plus marqué qu’avec un appareil tels l’OM-1 ou le Sony A9 II. Cependant l’effet est vraiment limité, les ingénieurs nippons ont bien travaillé. Comme vous pouvez le constater avec les roues du vélo ci-dessous. Malgré la prise de vue très rapide à 60 fps, les rayons des roues ne sont pas déformés.

Petite reine – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f/1,7 – 25 mm – 1/800 s – ƒ / 4,0 – ISO 100

En revanche, en intérieur, en obturation électronique et en rafale, le banding est assez présent. Une notion à bien prendre en compte avant de déclencher, surtout si vous faites beaucoup de photos dans des lieux où la discrétion est de mise (salle de spectacle, église…)

Les jolies bandes – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 60 mm – 1/1000 s – ƒ / 4,0 – ISO 3200

On aurait pu craindre que le Lumix G9 II perpétue le même lag au démarrage de la rafale que le Lumix S5 II – erreur de jeunesse selon Panasonic, mais qui n’a toujours pas été réglé par une MàJ firmware du S5 II. Nous avons constaté le même problème avec la version de pré-série du micrologiciel du G9 II, mais une mise à jour vers la version 1 a corrigé ce souci.

Ardoise géante – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f1/,7 – 25 mm – 1/1000 s – ƒ / 4,5 – ISO 100

Le Panasonic Lumix G9 II n’est, a priori, pas le boîtier sportif par excellence. Néanmoins, sa très forte rafale, associée à un suivi AF plutôt performant et un buffer plus que décent, lui permettent de se débrouiller dans de nombreuses situations.

Stabilisation : parmi les meilleurs

Les boîtiers micro 4/3 ont souvent été de bons élèves en termes de stabilisation mécanique. Panasonic offre avec son Lumix G9 II un gain théorique de 8 stops – contre 6,5 pour le G9 I. Un joli chiffre qui autorise les poses longues à main levée sans trop de difficulté.

Métro filant – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 12 mm – 5.0 s – ƒ / 22 – ISO 100

Dans notre cas, nous avons pu atteindre parfois des résultats assez réussis jusqu’à 4 voire 5 secondes de temps de pose. Mais cela reste assez exceptionnel. Pour des résultats optimums, on évitera de descendre sous la seconde, la plupart du temps.

Un mode haute définition à main levée vraiment convaincant

Cette stabilisation renouvelée permet l’emploi d’un mode haute définition sans devoir utiliser de trépied. Par défaut, on peut photographier en 100 Mpx (11552 x 8672 pixels) ou opter pour une définition plus raisonnable de 50 Mpx (8192 x 6144 pixels). En mode 100 Mpx, les RAW pèsent 150 Mo et les JPEG 40 Mo.

Monument à la République – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f/1,7 – 25 mm – 1/250 s – ƒ / 5,6 – ISO 50

Les résultats sont réellement impressionnants. On peut photographier sans trop réfléchir à sa stabilité et l’appareil va enchainer les prises de vues puis les fusionner en interne. Les clichés sont très propres et on ne décèle que peu d’artefacts dans les images. On peut choisir de récupérer un RAW, un JPEG ou les deux pour plus de latitude de travail.

Mieux, si vous photographiez une scène et qu’un objet se met en mouvement – mettons un train – l’appareil va conserver comme modèle l’image du train avant qu’il ne bouge, vous évitant de vous retrouver ensuite avec un filé peu réussi.

Pont Rouelle – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 23 mm – 1/1250 s – ƒ / 5,0 – ISO 100

Une sacrée performance de la part de Panasonic qui domine ici assez nettement la concurrence et offre un mode haute résolution que l’on peut vraiment exploiter pour un usage presque classique.

Vidéo : Mais que reste-t-il au GH6 ?

Panasonic s’est imposé depuis l’époque du Lumix GH4 comme le constructeur de référence en matière de vidéo. Que ce soit sur le marché des APN plein format ou 4/3″, la firme nippone dote toujours ses appareils haut de gamme de très nombreux formats et options dédiés à la vidéo.

Le G9 II ne fait pas exception à la règle. On se retrouve alors avec un appareil qui n’a pas grand-chose à envier à sa déclinaison vidéo, le Lumix GH6.

On dispose de la vidéo en 5,7K, 60 fps, 4:2:0, 10 bits et 17:9 en interne et sans recadrage. Pour les plus gourmands, le G9 II peut aussi filmer dans cette définition, mais en Apple ProRes 4:2:2 HQ et 30 fps. Le codec d’Apple est aussi disponible en 4K DCI, UHD et même en Full HD. Dans tous ces cas, il faudra passer par l’enregistrement direct sur SSD.

Les différents ratios des formats vidéo

Pour faciliter l’étalonnage, il est aussi possible d’appliquer directement des LUT en interne. Par défaut, les vidéastes peuvent compter sur de la V-709, mais vous pouvez en importer autant que vous voulez.

Plus loin encore dans le milieu du cinéma, le G9 II autorise la capture de séquences en anamorphique – 5,8K et 30 fps au maximum – au ratio 4:3 que le boîtier affiche de façon « desqueeze » pour que vous soyez assuré du bon résultat final.

Vous avez dit anamorphique ? – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 60 mm – 1/125 s – ƒ / 4,0 – ISO 640

Les pros comme les autres seront satisfaits de retrouver des options adaptées à la vidéo (zebra, waveform, vectorscope, aide à la transition de mise au point, marqueur de cadre, etc.)

Même les amateurs de ralentis n’ont pas été oubliés avec des séquences à 120 fps en 4K et jusqu’à 300 fps en Full HD.

Toutes ses options vidéo contribuent de faire du Lumix G9 II un outil vidéo très polyvalent et lui permettent de tenir la dragée haute à de nombreux concurrents, et même son « cousin » le Lumix GH6. En effet, Le G9 II reprend la quasi-intégralité des fonctions de ce dernier, exception faite de l’enregistrement en RAW via la sortie HDMI et du ventilateur intégré. Une caractéristique importante, mais pour une certaine niche. De plus, le G9 II ne manque pas d’arguments, comme son autofocus de bien meilleure qualité.

Mais qu’en est-il de la qualité d’image en vidéo ? Les séquences proposées par Panasonic avec G9 II sont bien détaillées même si toujours un cran en dessous de la qualité offerte par un S5 II, par exemple. La colorimétrie, ajustable à l’envi, que ce soit par la captation en LOG ou avec les LUT permet d’obtenir des réalisations qui n’auraient rien à envier à de grosses productions, ou presque.

Le nouvel autofocus est bien plus efficace que par le passé. Néanmoins, là où chez les meilleurs boîtiers Sony, on ne distingue pas franchement de différences entre photo et vidéo, avec le G9 II, l’AF vidéo est un peu plus hésitant. On peut le voir pomper çà et là et puis, le point peut se perdre sans raison apparente. Panasonic a encore un peu de travail pour peaufiner tout cela.

Paris en 5,7K et 60 fps avec le Panasonic Lumix G9 II

Un point où la firme se débrouille par contre très bien concerne la stabilisation vidéo. Par défaut, la stabilisation mécanique est très efficace, et lorsque l’on active les boosts de la stabilisation numérique, si on maitrise bien ses déplacements, on obtient des séquences vraiment fluides, à condition de ne pas utiliser de trop longues focales (comme nous par moment avec le 100-400 mm V2), auquel cas, même le G9 II ne saura sauver vos plans.

Autonomie du Panasonic Lumix G9 II

Depuis le premier Lumix S5, Panasonic utilise la batterie DMW-BLK22E d’une capacité de 2200 mAh, en hausse par rapport aux 1860 mAh du G9 mark I. Malgré cela, Panasonic annonce une autonomie en légère baisse pour le G9 II, avec 370 images via l’EVF et 390 avec l’écran contre 380 et 400 vues. L’apport de nouvelles technologies devant sans doute peser sur l’accumulateur.

Sur le terrain, comme souvent, le boîtier s’est montré bien plus résistant que les tests à la norme CIPA. On obtient aisément 650 clichés en une journée et sans descendre sous les 15 % de batterie. Et c’est sans compter sur les rafales à 60 i/s qui peuvent faire exploser la donnée officielle en quelques minutes.

Bien évidemment, la captation vidéo entame l’endurance du G9 II, notamment dans les formats les plus exigeants. Panasonic précise que son appareil tiendra environ 90 min en 4K et 60 fps. Lors de notre utilisation du G9 II, nous avons aussi constaté que le mode haute résolution pompe (logiquement) assez vite l’énergie du boîtier.

Pour palier tout problème d’autonomie, on pourra toujours se tourner vers le port USB-C autorisant la recharge ou l’alimentation en continu de la bête… sauf quand on utilise ce port pour brancher un SSD.

Connectivité filaire et sans-fil

Assez logiquement, le Panasonic Lumix G9 II reprend la même connectique plutôt complète du S5 II.

Sur le flanc gauche, on retrouve deux prises jack 3,5 mm micro et casque, un port HDMI type A et une prise USB-C 3.2 Gen2. Celle-ci autorise une recharge et un transfert rapide des fichiers ainsi que l’enregistrement direct sur SSD. Par rapport au premier G9, cette version perd la prise synchro-flash.

La tranche droite est équipée d’un double slot pour cartes SD UHS-II. Petite déception ici. En effet, pour mieux encaisser les hautes définitions vidéo, le mode 100 Mpx ou encore les fortes rafales à 60 i/s, au moins un slot pour cartes CFexpress de type B (comme sur le GH6) aurait peut-être été plus pertinent.

Pour compenser, le Lumix G9 II est l’un des rares boîtiers sur le marché à proposer l’enregistrement direct sur SSD (en photo ou vidéo). Une option bienvenue et qui permet de s’affranchir des cartes mémoires. Toutefois, il conviendra d’activer la fonction dans les menus. De plus, cela coupe l’enregistrement sur les cartes SD, alors que l’on aurait pu espérer conserver la redondance de la sauvegarde.

Un SSD Transcend 1 To bien pratique et qui tient dans un format clé USB-C

Pour ce qui est de la connexion à distance, l’application mobile Lumix Sync (Android ou iOS) effectue un travail remarquable. Les constructeurs photo ont bien progressé depuis le passage à la nouvelle décennie.

Grâce au Wi-Fi compatible 2,4 et 5 Ghz ainsi qu’au Bluetooth 5.0, la connexion s’établie rapidement et tout fonctionne avec fluidité. On peut bien entendu transférer ses images (RAW et JPEG) sans peine ou encore bénéficier d’une balise GPS lorsque l’on photographie, tant que le smartphone reste appairé. La prise de vue à distance dédouble complètement l’affichage du G9 II. Outre les paramètres de prises de vue, on peut aussi observer le comportement du suivi AF et le piloter également.

Il faudra juste faire avec une certaine latence lorsque l’on utilise le contrôle à distance, mais rien de vraiment scandaleux. Enfin, l’app permet de mettre à jour son boîtier sans passer par un ordinateur.

À qui se destine le Panasonic Lumix G9 II ?

Le Lumix G9 II ne fait guère de concessions pour un appareil à capteur 4/3″. Il dispose de nombreux atouts pour ceux qui recherchent le plus de polyvalence possible, comme le premier G9 en son temps. D’ailleurs, il est à parier que les possesseurs du G9 qui patientaient depuis des années dans l’attente d’une V2 seront les premiers intéressés par ce G9 II.

Suspendu – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 25-50 mm f/1,7 – 50 mm – 1/1600 s – ƒ / 1,8 – ISO 100

Quasiment aussi encombrant que le G9, ce nouveau modèle conserve l’attrait du micro 4/3 grâce à un système compact et très transportable, avec un large parc d’objectifs Olympus / OM System / Panasonic, disponibles à neuf – et un marché de l’occasion très conséquent. De quoi attirer de nombreux photographes privilégiant la mobilité.

Sa rafale à 60 i/s, son buffer confortable et un rolling-shutter plutôt limité, sans parler d’un autofocus revisité, en font un allié pertinent pour de la photo d’action ou animalière. Pour autant, ce boîtier, robuste, trouvera sa place dans le sac d’un reporter ou même d’un photographe de paysage. Et le mode haute définition de 100 Mpx permet des usages en photo commerciale.

Il offre également une expérience plus qu’honorable en vidéo. En complément du GH6, il pourrait aisément trouver sa place comme caméra secondaire.

Balcon solitaire – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 100 mm – 1/125 s – ƒ / 4,0 – ISO 3200

Conclusion

Le premier G9 s’était imposé comme un véritable couteau-suisse photographique. Environ 6 ans plus tard, le Panasonic Lumix G9 II prend dignement la relève.

L’ajout de l’autofocus à détection de phase révolutionne ce boîtier qui s’assure alors d’un suivi AF très efficace et qui ne rougit pas devant Sony ou Canon. La qualité d’image héritée du GH6 est également au rendez-vous.

Panasonic Lumix G9 II

Résolument polyvalent, le Lumix G9 II coche de nombreuses cases, avec notamment une rafale véloce à 60 i/s et un buffer qui n’est pas en retrait. On apprécie le mode 100 Mpx à main levée, permettant d’aller au-delà des 25 Mpx du capteur.

Il est aussi intéressant de mentionner l’ergonomie du G9 II, qui sans prendre de risque, offre une très bonne prise en main.

Tout n’est pas idéal, et Panasonic peut encore s’améliorer. On pense par exemple à quelques ajustements au niveau de l’autofocus. Même s’il a été retravaillé par rapport au S5 II, Panasonic tâtonne encore un peu avec l’AF hybride. Aussi, le capteur 4/3″ tient toujours mal la comparaison directe avec les appareils 24×36 par basse lumière.

Phare dans la nuit – Panasonic Lumix G9 II – LEICA DG 12-60 mm f/2,8-4 – 400 mm – 1/160 s – ƒ / 6,3 – ISO 3200

Le G9 II perd aussi un peu de son bon rapport qualité-prix, se rapprochant toujours un peu plus des appareils à plus grands capteurs. L’inéluctable loi du marché semble-t-il.

Le Panasonic Lumix G9 II est disponible au tarif de 1899 € nu. On le trouve aussi en deux kits : avec le Lumix G Vario 12-60 mm f/3,5-5,6 ASPH. Power O.I.S pour 2099 € ou avec le Leica DG Vario-Elmarit 12-60 mm f/2,8-4 ASPH. pour 2499 €.

Jusqu’au 31 décembre 2023, Panasonic vous fait profiter d’une remise immédiate pouvant aller jusqu’à 600 € pour l’achat simultané d’un Lumix G9 II et d’un ou plusieurs objectifs parmi une sélection.

Le Panasonic Lumix G9 II est disponible chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Camara, Photo-Univers, IPLN à la Fnac et dans les boutiques spécialisées.

Test Panasonic Lumix G9 II : le retour du roi micro 4/3 ?
Fabrication / finitions
9
Ergonomie
9
Qualité d'image
8.4
Montée en ISO
8
Efficacité de l'autofocus
8.4
Fonctionnalités
9
Vitesse en rafale
9.4
Stabilisation
9
Capacité du buffer
8.6
Autonomie
8.2
Rapport qualité-prix
7.7
Points forts
Ergonomie et viseur confortable
Boîtier résistant et tropicalisé
Qualité d'image
Rafale 60 i/s et buffer capacitaire
Stabilisation 5 axes efficace
Mode haute définition à 100 Mpx à main levée
Enregistrement direct sur SSD
Mode vidéo très complet
(Presque) pas de rolling shutter
Nouveaux sujets en suivi AF
Points faibles
Banding avec obturateur électronique
Temps de déchargement sur la carte SD assez long
Détection et suivi AF parfois hésitants
Autonomie en légère baisse par rapport au Lumix G9
Tarif un peu élevé pour un boîtier Micro 4/3
8.6
sur 10