Photojournaliste de terrain pendant de nombreuses années, Éric Bouvet s’attache aujourd'hui à témoigner de ses pérégrinations montagneuses à la chambre photographique. Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec lui au sujet de ses images en noir et blanc texturées, à la frontière du pictural. Place à l'interview.
Noir et blanc
Avec « D’après Nature » de Jean Gaumy, la galerie Sit Down place son exposition de rentrée sous l’égide d’une photographie de paysage exigeante. Réalisée à la fin des années 2000 dans le Piémont, la série présentée ici est composée d’images noir et blanc à l’esthétique propre à Jean Gaumy, où la beauté de territoires inhabités, voire inhospitaliers, se cache dans la répétition de motifs dotée d’une certaine abstraction. À découvrir en entrée libre jusqu’au 13 avril 2024.
Alors qu’il vient juste d’annoncer son retrait du terrain, Sebastião Salgado est exposé jusqu’au 16 mars à la Galerie Polka, avec la 2e partie de son "Magnum Opus".
Le Pavillon populaire de Montpellier accueille jusqu’au 14 avril une exposition exceptionnelle mettant à l’honneur le travail et le parcours de Paul Wolff (1887 – 1951), figure emblématique de la photographie allemande et précurseur du Leica.
Dans un monde saturé de couleurs, l'exposition "Black & White" de Kyriakos Kaziras, actuellement présentée par A. Galerie, se distingue par sa puissante simplicité. À travers le prisme du monochrome, Kaziras nous invite à redécouvrir la panthère noire et l'ours polaire, capturant leur essence dans des clichés où chaque détail raconte une histoire. À découvrir jusqu’au 20 janvier 2024 à Paris.
Hiroshi Sugimoto : Time Machine, plus grande exposition consacrée à l’artiste japonais, met en lumière cinq décennies de création au service d’une photographie subversive d’une époustouflante méticulosité.
La Galerie Rouge présente la 1e rétrospective consacrée à Jill Freedman. Son travail, qui s’inscrit dans la longue tradition des photographes humanistes, est à découvrir jusqu’au 2 décembre 2023.
Reporters sans frontières (RSF) publie le 2 novembre son nouvel album 100 photos pour la liberté de la presse. Cette saison, l'ONG met en avant Elliott Erwitt, photographe connu entre autres pour l'humour de ses nombreux clichés en noir et blanc saisis dans la deuxième moitié du XXe siècle. Les bénéfices de la vente de l'album financeront les activités de RSF.
Avec "Noir & Blanc : Une esthétique de la photographie", la Bibliothèque nationale de France propose une riche exposition, dans le cadre de sa vaste "saison photographique". Environ 300 tirages, issus des collections de la BnF, sont à découvrir du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024.
Après le Musée Nicéphore Niépce, Bertrand Meunier investit maintenant les murs du Musée de la Photographie de Charleroi avec son exposition « Erased », résultat d’un travail photographique au long cours en Chine. Près de 80 tirages argentiques, vidéos, installations et coupures de presse nous permettent de découvrir les mutations de ce pays sur une période couvrant les vingt dernières années.
Jusqu'au au 28 octobre, la Galerie Polka accueille l'exposition Conversazione qui met en dialogue les clichés noir et blanc de Mario Giacomelli et les photographies hautes en couleurs de Franco Fontana. Si tout semble opposer ces deux maîtres italiens de la photographie, tous deux jouent des lignes et de l'abstrait pour proposer des clichés des paysages italiens uniques.
Jusqu'au 8 octobre, le Centre de la photographie de Mougins accueille La roue des merveilles, exposition rétrospective d'Harold Feinstein. Notamment célèbre pour ses clichés de Coney Island, le photographe avait également couvert la guerre de Corée dans les années 1950. 101 de ses images sont à découvrir.
Le jury du concours Black and White Photo Awards vient d'annoncer les lauréats de sa deuxième édition. Visant à mettre en avant des photographes amateurs ou émergents à l'international, le concours est exclusivement dédié à la photographie monochrome. Voici les plus beaux clichés noirs et blancs de 2023.
La Galerie Esther Woerdehoff présente les photographies d’Arthur Tress, né en 1940 à Brooklyn. Marquée par un sens aiguisé de l’imaginaire et de la transposition du fantasme par et sur l’image, l’œuvre d’Arthur Tress se développe depuis des années avec une qualité constante qui appelle naturellement à une exposition monographique.