La série "Fièvre" de Lorenzo Castore est doublement à l’honneur via une exposition à découvrir jusqu’au 11 mai 2024 à la Galerie S., en plein cœur de Paris, accompagnée d’un ouvrage publié aux éditions Lamaindonne. L’occasion idéale de revenir sur le travail du photographe italien en se concentrant sur son œuvre personnelle, à la croisée de l’intime et de son esthétique de caractère.
Pour sa première exposition de 2024, la MEP accueille entre ses murs « Extérieurs », une exposition qui rassemble près de 29 photographes autour de la figure littéraire Annie Ernaux, les fragments de son Journal du Dehors en face de tirages issus de la vaste collection de la MEP. À découvrir jusqu'au 26 mai 2024.
La Galerie Esther Woerdehoff présente les photographies d’Arthur Tress, né en 1940 à Brooklyn. Marquée par un sens aiguisé de l’imaginaire et de la transposition du fantasme par et sur l’image, l’œuvre d’Arthur Tress se développe depuis des années avec une qualité constante qui appelle naturellement à une exposition monographique.
Si l’année 2022 a été celle de la réception du Prix Nièpce pour Julien Magre, l’année 2023 sera l’occasion pour lui d’une belle exposition au Jeu de Paume, à Tours. Avec « En vie », ce sont 50 tirages qui ont été sélectionnés parmi un large corpus qu’a composé Julien Magre sur une vingtaine d’années ; un autoportrait au long court sur sa famille pour autant de scènes de vie immortalisées avec une certaine tendresse à découvrir jusqu'au 29 octobre 2023.
Les éditions Filigranes publient Way to blue, le dernier projet d’Arnaud Chochon, membre de l’agence Hans Lucas. Il poursuit ainsi son travail photographique de l’intime qu’il avait commencé avec Semaines Père, Semaines Impaire, une belle façon d’aborder la monoparentalité et la garde alternée. Avec Way to blue, Arnaud Chochon s’approche encore plus du récit de soi dans une émouvante évocation de ce qui suit la perte d’un proche.
Les éditions Créaphis publient un ouvrage édifiant sur Hervé Guibert, un recueil d’articles critiques qui entrent en dialogue avec une personnalité pour qui la photographie a toujours été au centre.
La série Banquette Arrière de Quentin Caffier sera exposée du 27 octobre au 6 novembre à la Vivienne Art Galerie. Cette série de photographies rend hommage aux premières expériences de l’adolescence mais également aux voitures, représentées ici comme un espace d’intimité qui permet d’échapper aux regards, aux parents, au monde.
Le photographe Julien Magre reçoit le Prix Niépce Gens d'images 2022 pour son travail photographique au long cours empli d'intimité.
À la galerie Esther Woerdehoff, 50 tirages permettent de redécouvrir l'œuvre de René Groebli. D'une surprenante modernité, il livre une photographie en perpétuel mouvement, mais d'où émerge une relation intime et sensuelle au sujet.
Avec "Niagara", Alec Soth se rend sur le lieu mythique et iconique des chutes du Niagara. C'est pourtant moins sur les considérations environnementales qu'il pose son regard que sur les désirs humains des personnes qui se rendent dans cette région à cheval entre le Canada et les États-Unis. Le photographe documente à travers cette série intimiste les répercussions de la passion.
Le travail autobiographique d'Elina Brotherus consiste à photographier des moments intimes, des objets, des paysages mais son principal modèle reste elle-même. Elle pose naturellement, partageant ses émotions réelles, et sa vie intime.
Avec son premier projet documentaire, "Far from home", la jeune photographe belge Youqine Lefevre documente en toute intimité la vie quotidienne d'enfants placés dans un foyer d'accueil isolé en pleine nature. Elle en compose une série photo pleine de sensibilité qui cherche à explorer les émotions incertaines et la fragilité des enfants, tout en retenue.
Antoine d'Agata est un photographe français né en 1961, membre de l’agence Magnum Photos et reconnu notamment pour ses travaux sur l’intime.
Originaire de Marseille, Antoine fréquente dès l'âge de 17 ans l’univers punk, anarchiste et le monde de la nuit : prostitution et drogue sont au rendez-vous.