Le mot « photographie » et ses déclinaisons sont couramment utilisés dans de nombreux langues et pays À tel point que l’on pourrait croire qu’il est le seul terme pour décrire un cliché. Néanmoins, de nombreuses langues qui ne sont ni dérivées du grec ni du latin utilisent des termes différents. Le japonais en est un exemple frappant, où le terme et sa racine sont assez éloignés du propos original. Une manière de nous éclairer sur la vision d’une culture différente.
Marine Peixoto est à l’honneur au BAL avec « Bercy Street Workout. Photographies 2020-2023 », une exposition à visiter jusqu’au 19 mai 2024 ; à découvrir également au travers d’un ouvrage co-édité par Roma Publications. Près de 200 tirages nous permettent d’appréhender les trois années qu’il a fallu à Marine Peixoto pour documenter le quotidien sur le terrain municipal sportif de Bercy, au cœur du 12e arrondissement de Paris.
La série "Fièvre" de Lorenzo Castore est doublement à l’honneur via une exposition à découvrir jusqu’au 11 mai 2024 à la Galerie S., en plein cœur de Paris, accompagnée d’un ouvrage publié aux éditions Lamaindonne. L’occasion idéale de revenir sur le travail du photographe italien en se concentrant sur son œuvre personnelle, à la croisée de l’intime et de son esthétique de caractère.
·
Les éditions Contrejour publient une nouvelle édition d’un livre photo désormais mythique : Le Voyage Mexicain de Bernard Plossu. Prises de 1965 à 1966, les photos prise au cours de ce voyage mexicain sont cette fois mises en perspective avec une série de 1966. Jungle est un corpus inédit né du détour de Bernard Plossu dans la jungle du Chiapas pendant les deux mois qu’il passera aux côtés d’une expédition anglaise.
Arno Brignon investit la tour de la Galerie du Château d’Eau avec « Us », une série issue de son voyage photographique à travers les États-Unis qu’il a réalisé entre 2018 et 2022 à l'aide de les pellicules argentiques périmées. À découvrir jusqu’au 14 avril 2024.
Photojournaliste de terrain pendant de nombreuses années, Éric Bouvet s’attache aujourd'hui à témoigner de ses pérégrinations montagneuses à la chambre photographique. Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec lui au sujet de ses images en noir et blanc texturées, à la frontière du pictural. Place à l'interview.
C’est à nouveau un travail produit dans le cadre de la Grande commande photojournalisme qu’on peut découvrir à la Galerie du Château d’Eau. Jusqu’au 14 avril 2024, Philémon Barbier présente « Rien à perdre », une série qui propose de documenter le milieu du rap toulousain, loin des poncifs habituels, mais plus près des principaux concernés.
Avec « D’après Nature » de Jean Gaumy, la galerie Sit Down place son exposition de rentrée sous l’égide d’une photographie de paysage exigeante. Réalisée à la fin des années 2000 dans le Piémont, la série présentée ici est composée d’images noir et blanc à l’esthétique propre à Jean Gaumy, où la beauté de territoires inhabités, voire inhospitaliers, se cache dans la répétition de motifs dotée d’une certaine abstraction. À découvrir en entrée libre jusqu’au 13 avril 2024.
Reporters sans frontières (RSF) vient de publier une nouvelle édition de son album "100 photos pour la liberté de la presse", consacré cette fois-ci au photographe français Willy Ronis, disparu en 2009 à l'âge de 100 ans. Cette édition rend hommage à l'apport significatif de Ronis à la photographie humaniste, un genre qui met en lumière la condition humaine et la vie de tous les jours.
Pour sa première exposition de 2024, la MEP accueille entre ses murs « Extérieurs », une exposition qui rassemble près de 29 photographes autour de la figure littéraire Annie Ernaux, les fragments de son Journal du Dehors en face de tirages issus de la vaste collection de la MEP. À découvrir jusqu'au 26 mai 2024.
Helmut Newton, Stéphane Duroy, Albert Londres, Weegee et Zenzel sont à l'honneur dans notre sélection de livres photo pour ce mois de février 2024. Bonne lecture.
Alors qu’il vient juste d’annoncer son retrait du terrain, Sebastião Salgado est exposé jusqu’au 16 mars à la Galerie Polka, avec la 2e partie de son "Magnum Opus".
La Galerie Polka poursuit l’exposition du travail de Nick Brandt avec la présentation de SINK/RISE, troisième chapitre de The Day May Break, projet au long cours du photographe sur les conséquences de la crise climatique sur l’environnement.
La nouvelle est tombée dans le quotidien britannique The Guardian : Sebastião Salgado, tout juste âgé de 80 ans, annonce prendre sa retraite. Disons plutôt qu’il se retire du terrain, puisqu’il reste l’éditeur de l’œuvre de toute une vie qui, il y a quinze ans, comptait près de 500 000 œuvres ; et les projets qui arrivent dans les prochains mois ne vont pas indiquer le contraire.