Lancé en septembre 2024, le Samyang Remaster Slim a surpris le monde de la photographie avec un concept audacieux : un objectif doté d’un bloc optique interchangeable, offrant trois focales au choix (21, 28 et 32 mm).
Ce concept inédit, destiné aux hybrides plein format (ou APS-C) de Sony, se distingue par son design ultra compact. Les trois optiques ne visent pas à atteindre le piqué le plus élevé, mais plutôt à offrir une solution polyvalente et abordable, avec également un rendu qui les rapproche des point-and-shoot. Idéal pour qui souhaite voyager léger ?
Après plusieurs semaines de test, voici notre test complet sur le Samyang Remaster Slim, « l’objectif » le plus original de l’année.
Sommaire
Présentation
Samyang finit l’année 2024 en fanfare avec le lancement de plusieurs objectifs très intéressants. Parmi eux, la troisième génération de focales fixes avec l’AF 35 mm f/1,4 P FE, tandis que la marque fait une entrée « officielle » sur la monture RF de Canon avec l’AF 12 mm f/2 RF-S.
Mais la véritable surprise de l’année chez Samyang reste l’annonce du Remaster Slim. Bien plus qu’un simple objectif, ce produit innove avec une base équipée de la monture E et d’un système autofocus. En son centre, il est possible d’insérer un trio d’optiques, comme autant de petites focales fixes plein format : 21 mm f/3,5, 28 mm f/3,5 et 32 mm f/2,8. Une approche unique qui redéfinit la modularité en photographie.
Cet objectif pancake offre ainsi la polyvalence d’un petit zoom grand-angle, tout en occupant un espace très réduit puisque l’ensemble tient – littéralement – dans une poche de pantalon.
Le nom « Remaster Slim » marque la continuation avec la gamme Tiny – désormais arrêtée – qui contenait notamment les objectifs AF 35 mm f/2,8 FE ou le AF 24 mm f/2,8 FE. Des optiques au tarif abordable et qui avaient contribué à la renommée du constructeur sur les hybrides 24×36.
Les constructions optiques sont assez simples et ne sont pas sans rappeler le Viltrox AF 28 mm f/4,5, autre objectif très compact et bon marché.
Pour l’objectif RS 21 mm f/3,5 FE, on dispose de 7 éléments répartis en 6 groupes dont 2 lentilles PMO et 1 lentille ED. Pour le RS 28 mm f/3,5, il faut compter sur 6 éléments répartis en 6 groupes dont 2 lentilles PMO, 1 lentille ED et 1 lentille HR. Enfin, le RS 32 mm f/2,8 se repose sur 6 éléments répartis en 6 groupes dont 2 lentilles PMO et 1 lentille HR.
Samyang ne prétend pas que la qualité optique pourra concurrencer les meilleures références du genre, et revendique un piqué et un rendu plus en rapport avec les boîtiers argentiques d’antan (les fameux point and shoot).
Dans tous les cas, le diaphragme comporte 7 lamelles, mais la faible ouverture maximale – compréhensible – pour gagner en compacité – ne sera pas la meilleure alliée des amateurs de bokeh soyeux. La distance minimale de mise au point oscille entre 18 cm (pour le 21 mm) et 37 cm (pour le 32 mm).
Malgré son design atypique, le Remaster Slim intègre bel et bien un système de mise au point autofocus. Un moteur pas à pas compact assure la communication fluide entre le boîtier et les éléments optiques. Joli travail d’ingénierie.
Avec son kit original, Samyang vise les photographes qui veulent un peu de polyvalence, sans s’encombrer ni se ruiner. Un kit pour débuter ou se perfectionner dans la photographie de paysage et la street photography.
Vous pouvez observer le détail de chaque bloc optique dans le tableau ci-dessous :
RS 21 mm f/3,5 FE | RS 28 mm f/3,5 FE | RS 32 mm f/2,8 FE | |
---|---|---|---|
Focale | 21 mm (équivalent 31,5 mm en APS-C) | 28 mm (équivalent 42 mm en APS-C) | 32 mm (équivalent 48 mm en APS-C) |
Compatibilité | plein format | plein format | plein format |
Ouverture max | f/3,5 | f/3,5 | f/2,8 |
Ouverture min | f/22 | f/22 | f/22 |
Angle de champ | 93,6° | 73° | 64,6° |
Construction optique | 7 éléments répartis en 6 groupes dont 2 lentilles PMO et 1 lentille ED | 6 éléments répartis en 6 groupes dont 2 lentilles PMO, 1 lentille ED et 1 lentille HR | 6 éléments répartis en 6 groupes dont 2 lentilles PMO et 1 lentille HR |
Diaphragme | 7 lamelles | 7 lamelles | 7 lamelles |
Distance minimale de mise au point | 18 cm (AF) ; 15 cm (MF) | 30 cm (AF) ; 23 cm (MF) | 37 cm (AF) ; 28 cm (MF) |
Stabilisation d’image | non | non | non |
Tropicalisation | N.C. | N.C. | N.C. |
Contrôles | Commutateur AF / MF | Commutateur AF / MF | Commutateur AF / MF |
Grossissement max | 0,16x (AF) ; 0,23x (MF) | 0,12x (AF) ; 0,17x (MF) | 0,11x (AF) ; 0,15x (MF) |
Mise au point | STM | STM | STM |
Diamètre du filtre | 49 mm | 49 mm | 49 mm |
Dimensions (D x L) | N.A. | N.A. | N.A. |
Poids | 12,6 g | 12,5 g | 8,4 g |
Accessoires fournis | pare-soleil et bouchons d’objectif | pare-soleil et bouchons d’objectif | pare-soleil et bouchons d’objectif |
Montures compatibles | E | E | E |
L’objectif le plus atypique du marché
Dès la sortie du carton, le Remaster Slim surprend. En effet, le kit est livré dans une petite boîte de transport renforcée. Un packaging inhabituel, mais qui permet de bien protéger les différents objectifs. Deux optiques disposent d’un étui en plastique transparent, mais le dernier en est dépourvu, car directement inséré dans la bague.
Une fois les optiques sorties de leur protection, on est surpris par leur légèreté (entre 8 et 12 g). À l’arrière, les lentilles sont « à nu » et il faut les manipuler avec précaution, évitant de laisser des traces de doigts ou de rayer le verre.
Les différentes optiques du Remaster Slim, avec leurs petites lentilles logées dans un cylindre épuré, se distinguent par leur conception minimaliste. On note également la présence de quatre connecteurs permettant une liaison efficace entre les optiques et le module RS.
La bague d’adaptation est également très compacte : seulement 2 cm d’épaisseur, pour 80 g avec une optique (58 g, sans).
Outre un port USB-C pour de futures mises à jour, Samyang a réussi à installer un commutateur AF/MF sur le flanc. On dispose également d’une toute petite bague de mise au point placée au plus près de la lentille frontale.
Le changement d’optique n’est guère compliqué, mais ne se fait pas forcément instinctivement. Les blocs optiques comme la bague disposent de petits ergots qui permettent de faciliter l’insertion. Une fois l’élément enfoncé au maximum, il faut effectuer une rotation de quelques degrés pour verrouiller le mécanisme. Il vous faudra un petit temps d’adaptation pour bien maîtriser le mouvement.
Une fois l’ensemble correctement fixé, aucune crainte que l’élément optique ne se détache : tout est solidement vissé, même en secouant l’ensemble vigoureusement. Néanmoins, l’ensemble fait toujours très plastique et malgré la monture en métal, il serait osé de dire que le ressenti global s’approche d’une construction premium.
De plus, on note l’absence complète de joints d’étanchéité, que ce soit sur le module RS ou l’optique. L’utilisation par temps humide sera donc à proscrire, le risque d’infiltration d’eau étant assez important, endommageant potentiellement l’optique et le capteur.
D’ailleurs, à moins de disposer d’un hybride qui ferme son obturateur à son extinction, on risque d’exposer le capteur aux éléments extérieurs en changeant d’optique. C’est vrai avec les objectifs classiques, mais il est assez facile avec le Remaster Slim d’oublier que lorsque l’on retire la partie optique, le capteur est à nu.
Performances et qualité d’image
Nous avons pu utiliser le trio d’optiques du Samyang Remaster Slim avec un Sony A7 IV et ainsi qu’un Sony A1 II.
N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour l’afficher en qualité optimale.
Le Remaster Slim reste fidèle à la réputation de Samyang en matière de colorimétrie, offrant une bonne restitution des couleurs et une fidélité appréciable par rapport à la réalité. Les images bénéficient d’un contraste riche, souvent suffisant pour éviter une retouche en post-production. Une correction de l’exposition peut cependant être nécessaire dans certains cas, mais globalement, le rendu est agréable et équilibré.
Sensation de piqué et netteté de l’image
Évidemment, ce bloc optique interchangeable n’entend pas proposer la même qualité d’image qu’un objectif haut de gamme. La philosophie est d’ailleurs presque aux antipodes, avec plutôt des objectifs ultra compacts très utiles pour de la photographie de tous les jours.
Avec le 21 mm f/3,5, on obtient un assez bon piqué au centre à la pleine ouverture, avec un niveau de contraste correct. En périphérie de l’image, la netteté est en retrait. Il faut alors fermer le diaphragme de quelques crans à f/5,6 pour rehausser le piqué sensiblement dans les coins. Enfin, il faut attendre f/8 pour obtenir un très bon piqué et enfin f/11 pour que l’optique donne son meilleur, au centre comme en périphérie.
Pour le 28 mm f/3,5, la situation est différente. Au centre à f/3,5, l’image manque clairement de piqué et c’est pire en bordure du cliché. En fermant l’iris à f/5,6, cela ne s’améliore que marginalement. Et si c’est également à f/11 que ce 28 mm s’en sort le mieux, c’est moins bon que le 21 mm, et surtout bien moins homogène entre le centre et les bords de l’image.
Le 32 mm f/2,8 fait un peu figure d’entre-deux. Le niveau de détail est décent dès la pleine ouverture, s’améliore progressivement (au centre comme en périphérie) à f/5,6 ou f/8, avant d’atteindre son maximum… – et c’est logique – à f/11, comme les autres optiques.
Ce 32 mm s’en sort globalement mieux que le 28 mm f/3,5, mais demeure moins piqué que le 21 mm f/3,5. En recadrant les images à 100 %, on peut observer le piqué assez relatif des images. Certains pourraient toutefois apprécier le rendu plus doux, plus « argentique » des clichés.
Comme prévu, ces optiques ne prétendent pas rivaliser avec les plus piquées du marché. Toutefois, il est un peu décevant de constater que c’est le 21 mm qui offre les meilleurs résultats. Bien qu’idéal pour la photo de paysage, cette focale reste moins polyvalente que le 28 mm ou le 32 mm, plus adaptés à la street photography.
En revanche, les optiques montrent rapidement leurs limites en conditions de faible luminosité. Avec des ouvertures modestes, le bruit numérique s’invite vite dans l’image, et ouvrir au maximum pour compenser aggrave la perte de netteté. Tout est question de compromis.
À noter également que ces observations ont été faites avec un capteur haute définition de 50 Mpx, mettant en lumière les faiblesses optiques. Avec des capteurs de résolution plus modérée (33 ou 24 Mpx, par exemple), le Remaster Slim pourrait offrir des performances plus équilibrées.
Contrôle des aberrations chromatiques
En ce qui concerne les aberrations chromatiques, on ne décèle que des traces marginales avec le 21 mm. Elles sont totalement absentes sur le 28 mm, mais se montrent bien plus présentent sur le 32 mm, principalement à f/2,8. Les franges violettes s’estompent ensuite progressivement et ont presque totalement disparu à f/8.
Les aberrations ne sont pas le principal défaut de ces optiques, mais il faudra rester vigilant avec le 32 mm lorsque l’on photographiera des zones fortement éclairées, ou à contre-jour.
Distorsion et vignettage
Pour les distorsions, les trois optiques offrent des prestations assez différentes.
Pour le 21 mm, on observe des déformations assez marquées en barillet, que les boîtiers arrivent assez bien à corriger. Le 28 mm, de son côté, se comporte très bien et ses images ne sont que très marginalement déformées. Enfin, le 32 mm propose des distorsions en coussinet assez visibles. Heureusement, ici aussi, les boîtiers ou les logiciels de développement corrigeront le tir.
Pour le vignettage, les trois « cailloux » sont logés à la même enseigne avec un fort vignetage dès la pleine ouverture et qui ne s’atténue vraiment qu’à partir de f/8. Même avec un logiciel, il est compliqué de compenser le vignettage à la pleine ouverture.
Bokeh et flou d’arrière-plan
Évidemment, avec des optiques grand-angle et des ouvertures maximales modestes, le pouvoir séparateur du Remaster Slim reste limité. Toutefois, en plein format, il est tout de même possible d’obtenir un bokeh intéressant.
Avec le 32 mm et son ouverture à f/2.8, il est possible de créer un flou d’arrière-plan plus harmonieux. Cependant, avec une distance minimale de mise au point de 37 cm et un facteur de reproduction limité à 0,11x, le Remaster Slim ne se positionne clairement pas comme un choix idéal pour le portrait.
Bon point : en mise au point manuelle, il est possible de se rapprocher un peu plus près du sujet.
Avec le 21 mm, on peut davantage jouer sur les perspectives : cet objectif permet de se rapprocher jusqu’à 18 cm (et même 15 en MaP manuelle), pour un grossissement maximal de 0,23x. Certes, point de macro ici, mais une forme intéressante de proxiphotographie.
Quoiqu’il arrive ici, même si le 32 mm f/2,8 demeure votre meilleur allié pour générer un joli flou d’arrière-plan, ces optiques ne sont pas pensées pour le portrait. De même, les bulles de bokeh adoptent une forme plus polygonale que ronde. L’atout de l’originalité.
Performances autofocus
Sur le Remaster Slim, le mécanisme de l’autofocus est installé dans la bague. D’ailleurs, ici les lentilles ne se déplacent pas, comme avec un objectif classique, c’est bien le module qui bouge.
L’autofocus du Remaster Slim émet un bruit discret mais peu agréable. Cela dit, la mise au point reste rapide et précise, à condition de disposer d’un éclairage suffisant.
Lorsque la luminosité vient à manquer, l’autofocus marque un peu le pas. De même, si en mise au point en continu (AF-C), l’AF est assez véloce, en mise au point ponctuel (AF-S), le Remaster Slim est plus hésitant et à tendance à pomper, ce qui peut être un problème.
Avec un objectif portrait ou sport, ou aura tendance à rester en AF-C, mais avec une optique grand-angle comme les 21 ou 28 mm, l’utilisation de l’AF-S est assez courant. Quoiqu’il en soit, le système autofocus demeure parfaitement fonctionnel et c’est assez impressionnant venant d’un mécanisme aussi original que ce Samyang Remaster Slim.
Voici une sélection de photos capturées avec le trio Samyang Remaster Slim :
Face à la concurrence
Grâce à un grand nombre de constructeurs, on trouve plusieurs références s’approchant du trio optique proposé par Samyang avec son Remaster Slim, bien qu’aucune ne propose évidemment la même polyvalence.
Sony propose toujours le Sonnar T* FE 35 mm f/2,8 ZA, 10 ans au compteur, il offre encore un piqué décent même si plus vraiment en adéquation avec les capteurs très définis actuels. De plus, il est affiché à 600 € malgré son âge. Sony dispose également du FE 24 mm f/2,8 G. Une optique bien plus haut de gamme, très piquée, avec une excellente ergonomie, avec très peu de défaut, si ce n’est un tarif assez conséquent de 679 €.
Chez Viltrox on trouve le très compact AF 28 mm f/4,5 FE. Un caillou à peine plus épais qu’un capuchon de capteur et qui, s’il ne propose pas un piqué exceptionnel, offre une compacité jamais vu et à un tarif très (très) abordable de 109 €.
Viltrox a aussi un AF 20 mm f/2,8 à son catalogue. Plus volumineux que le Remaster Slim, il reste néanmoins affiché à un tarif tout aussi doux de 159 €.
Tamron propose aussi un trio 20, 24 et 35 mm f/2,8 Di III OSD M1:2. Premières focales fixes de Tamron pour les hybrides plein format, elles proposent un encombrement identique, que l’on dira un peu massif pour des objectifs de ce type aujourd’hui. Le piqué est assez bon, surtout pour le 24 et le 35 mm f/2,8 et ces deux dernières sont encore commercialisées sous les 200 €. Par contre le 20 mm f/2,8 est étrangement affiché à 329 €.
Sigma commercialise un 24 mm f/3,5 DG DN Contemporary. Compact et bien fini, il ressemble un peu dans la forme au FE 24 mm f/2,8 G de Sony. Il offre de surcroit une très bonne qualité d’image. Par contre son tarif de 539 € est plus en rapport avec le 24 mm de Sony.
Et si, finalement, la principale alternative au Samyang Remaster Slim n’était pas un zoom ? Tamron vend le 20-40 mm f/2,8 Di III VXD. Un petit zoom grand-angle, de très bonne facture et avec une plage focale approchant de celle couverte per les optiques du Remaster Slim. Ce zoom demeure toutefois bien plus imposant et son tarif de 729 €, le place plus de 300 € plus cher que le trio de Samyang.
Samyang Remaster Slim : une douce révolution
Avec son Remaster Slim, Samyang sort indéniablement des sentiers battus. Le concept, innovant et inattendu, a de quoi séduire. Si certains seront dubitatifs par cette bague à objectifs interchangeables, d’autres pourraient se laisser séduire par le fait de pouvoir faire tenir 3 optiques plein format dans une poche de pantalon.
Sur le terrain, force est de constater que le Remaster Slim fonctionne bien. Il est assez aisé – voire amusant – d’alterner entre les petites optiques et on apprécie cette forme de polyvalence. Ce « zoom-qui-n’en-est-pas-un » permet de s’essayer à différents styles de photographies sans s’encombrer ou se ruiner.
Bien entendu, il fallut faire des compromis pour concevoir ce Remaster Slim, et cela passe par une qualité d’image assez éloignée des meilleurs standards modernes. Le piqué est ainsi très « doux », rappelant un peu les compacts « point-and-shoot » argentiques et les aberrations, distorsions et autre vignettage ne se font pas discrets. Ceci étant dit, avec un appareil raisonnablement défini, il est possible d’obtenir de jolis résultats.
Aussi, même si on dispose d’un système autofocus, ce n’est pas le plus performant du marché. Des points à considérer avant d’investir dans ce concept innovant. Reste à voir si cette approche unique signera le début d’une nouvelle ère dans la conception des optiques. Malgré ses imperfections, le Remaster Slim parvient à nous surprendre et à marquer les esprits par son originalité.
Le Samyang Remaster Slim est proposé au tarif de 399 € avec la bague et les trois focales 21 mm f/3,5, 28 mm f/3,5 et 32 mm f/2,8 RS.
L’objectif est disponible chez Digit-Photo, Miss Numérique, Fnac, Camara, IPLN ainsi que dans les magasins photo spécialisés.