Sony ZV-E10 II : prise en main et premier test de l’hybride APS-C 26 Mpx photo/vlog

Sony dévoile la 2e génération de son hybride APS-C conçu pour le vlogging. Le Sony ZV-E10 II reprend (largement) la recette de son prédécesseur, mais présente plusieurs améliorations intéressantes : un nouveau capteur 26 Mpx, l’enregistrement vidéo 4K 60p, le streaming en 4K 30p, ainsi qu’une ergonomie améliorée.

Nous avons eu l’opportunité d’utiliser ce boîtier au quotidien pendant plusieurs semaines : voici notre prise en main du Sony ZV-E10 II.

Sony ZV-E10 II : le grand retour du boîtier APS-C dédié aux vloggers

Il y a tout juste 3 ans, Sony lançait son premier hybride APS-C en monture E dédié aux créateurs de contenu. Dérivé de l’A6100, le ZV-E10 (Mark I) avait rencontré un certain succès grâce à sa compacité, ses nombreuses options pour la vidéo, son mode photo relativement complet et son tarif abordable. Mais depuis 2021, de l’eau a (largement) coulé sous les ponts.

Ainsi, le Sony ZV-E10 II veut reprendre les qualités de son aîné – tout se mettant au goût du jour. Il peut ainsi être vu comme le « petit frère » plus abordable de la caméra FX30 et de l’hybride A6700 – dont il reprend d’ailleurs le capteur APS-C de 26 Mpx, mais qui perd sa stabilisation mécanique. Au sein de la gamme « vlog » de Sony, le ZV-E10 II s’insère entre le ZV-1 II (capteur type 1 pouce) et le ZV-E1 (plein format).

Dans sa communication, Sony met l’accent sur 5 points : une excellente qualité vidéo, un rendu cinématographique dès la sortie du boîtier ou en post-production, un grand nombre d’options avancées, une connectivité sans-fil complète et un mode photo bien garni. Autant de points que nous aurons l’occasion d’explorer au cours de ce article.

Voici la liste des caractéristiques du Sony ZV-E10 II, comparées à celles du Sony ZV-E10 :

Sont ZV-E10 IISony ZV-E10
CapteurCapteur APS-C CMOS Exmor R 26 MpxCapteur APS-C CMOS Exmor 24 Mpx
Filtre passe-basnonnon
ProcesseurDouble Bionz XRBionz X
MontureSony ESony E
Viseur électroniqueN.A.N.A.
Écran LCDN.C.3 pouces, 0,92 Mpts
AutofocusAF hybride à détection de phase / de contrasteAF hybride à détection de phase / de contraste
Nombre de points AF759 points à corrélation de phase425 points à corrélation de phase
Couverture AF94 %84 %
Détection et suivi automatiquehumains (corps, tête, œil), animaux (chiens, chats, oiseaux)humains (corps, tête, œil)
Plage AFN.C.de -3 à 20 IL
Sensibilité100 à 32 000 ISO (extensible de 50 à 102 400 ISO en photo)100 à 32 000 ISO (extensible de 50 à 51 200 ISO en photo)
Rafale (obt. Mécanique)N.A.11 i/s avec suivi AF
Rafale (obt. Électronique)11 i/s avec suivi AF11 i/s avec suivi AF
ObturationN.C.30s - 1/4000s
Vidéo4K 60p, 4:2:2 10 bit4K 30p, 4:2:0 8 bit
Profils colorimétriques vidéoLooks créatifs, S-Cinetone, HLG, LUts utilisateurLooks créatifs
Stockage1 x SD UHS-II1 x SD UHS-I
Connectivité sans-filWi-Fi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 5.0 Low EnergyWi-Fi 2,4 et 5 Ghz, Bluetooth 4.1
BatterieNP-FZ100NP-FW50
Rechargement par port USB :recharge et alimentation directe USB-Crecharge USB-C
TropicalisationN.C.N.C.
Dimensions114 x 67,5 x 54,2 mm115,2 x 64,2 x 44,8 mm
Poids373 g343 g
Prix au lancement (nu) : 1099 €750 €

Design et ergonomie : un mariage entre Sony ZV-E1 et A6700

Le design du ZV-E10 II semble directement inspiré par les derniers hybrides « compacts » de Sony (A6700, ZV-E1, A7C II et A7C R). Ainsi, les dimensions du boîtier sont toujours très réduites – ce que nous apprécions beaucoup.

Affichant un poids de 373 g seulement (avec batterie et carte mémoire), il mesure 11,5 cm de large, 5,4 cm de profondeur (poignée incluse) et 6,7 cm de haut.

Sony ZV-E10 mark I vs Sony ZV-E1. On peut voir que le ZV-E10 II emprunte plus au ZV-E1.

Ces mensurations sont presque identiques à celles de son aîné (11,5 x 4,5 x 6,4 cm pour un poids de 343 g). Couplé au nouvel objectif de kit E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS II, le duo réussit à rester sous la barre des 500 g. On apprécie tout particulièrement la poignée plus creusée et confortable.

On retrouve l’interface tactile plus intuitive – inaugurée par le ZV-E1. Très facile à utiliser, elle est accessible en faisant glisser son doigt depuis le bord de l’écran. Elle vise à donner accès à toutes les options essentielles plus facilement qu’avec le mini-menu associé à la touche Fn.

Petite nouveauté de cette année : l’interface s’affiche désormais à la verticale ! Lorsque l’on replie l’écran LCD orientable (3,2 pouces) vers l’intérieur du boîtier, l’appareil se met également en veille et l’objectif de kit se rétracte. Simple mais efficace.

Sony a aussi apporté un certain nombre d’améliorations bienvenues. Ainsi, les finitions sont plus soignées, avec un revêtement mat plus premium. En outre, la bascule entre les modes Photo / Vidéo / S&Q s’effectue via une petite glissière (comme sur le ZV-E1), et non plus avec un simple bouton. Il était temps !

On profite également d’un gros bouton rouge pour le déclenchement vidéo. Un cadre rouge s’affiche à l’écran quand l’enregistrement est en cours. Une petite lampe témoin (tally lamp) est aussi présence au-dessus du sigle Alpha. Le déclencheur (photo) est entouré par le levier de zoom : pratique pour contrôler les objectifs motorisés (comme le zoom E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS II), et de jouer avec la fonction Clear Image Zoom (voir plus loin).

Toujours sur le capot supérieur, on dispose d’un bouton personnalisable C1. Par défaut, il est attribué à la fonction « floutage de l’arrière-plan ». Enfin, une roue crantée neutre permet de régler l’ouverture ou la vitesse d’obturation.

De son côté la face arrière évolue très peu. On retrouve ainsi les contrôles « habituels » des Sony Alpha : roue codeuse couplée à la croix directionnelle, touches Menu, Fonction, Corbeille. Notez que cette touche permet d’ailleurs d’activer le mode « Présentation de produit » en vidéo.

À l’instar des autres boîtiers vlog de Sony, le ZV-E10 II vise une certaine simplicité au niveau de l’ergonomie générale, afin d’être plus agréable et plus facile à utiliser dans la vie quotidienne ou en voyage.

De manière assez prévisible, le boîtier fait l’impasse sur le ventilateur interne. Prudence si vous comptez enregistrer une longue interview en 4K 60p en plein mois d’août…

Capteur 26 Mpx hérité des Sony FX30 et A6700

La grande nouveauté du Sony ZV-E10 II est située au niveau de son capteur. Finis les 24,2 Mpx des ZV-E10, A6100, A6400 et A6600 : ce nouveau modèle se pare d’un capteur CMOS APS-C Exmor R de 26 Mpx, repris directement des A6700 et FX30.

Ce capteur est de type rétroéclairé (BSI) mais pas empilé. Le rolling shutter n’est pas totalement absent, notamment sur les mouvements en panning assez brusques. Pour autant, le phénomène est nettement mieux maîtrisé que sur les boîtiers équipés du capteur d’ancienne génération – dont le ZV-E10.

D’une manière générale, le ZV-E10 II doit procurer une meilleure qualité d’image de jour comme de nuit. Les écarts de luminosité doivent être mieux gérés, de même que les hautes sensibilités. À ce titre, notez que la plage ISO s’étend de 100 à 32 000 ISO – voire de 50 à 102 400 ISO en mode étendu (en photo uniquement). Attention, la stabilisation SteadyShot (numérique) bloque la sensibilité ISO à 6400 ISO maximum.

Enfin, notez que le capteur n’est pas stabilisé. Un point que Sony compenserait avec la stabilisation Active Mode (voir plus loin)… et un certain crop de l’image. Sans oublier la disparition de l’obturateur mécanique, présent sur son aîné !

Double-processeur Bionz XR… mais pas de puce IA

Le Sony ZV-E10 II profite du double-processeur Bionz XR. Malheureusement, Sony n’a pas jugé bon d’intégrer la puce IA présente sur ses autres boîtiers. Une manière pour le constructeur d’éviter une certaine envolée tarifaire de son boîtier.

En conséquence, les algorithmes de détection/suivi du sujet par l’autofocus sont moins poussés que sur les Sony ZV-E1, A7R V ou A6700. Oui, le boîtier est capable de suivre l’œil des humains, des chiens/chats et des oiseaux. En revanche, le ZV-E10 Mark II fait l’impasse sur la détection/suivi des avions, des voitures et des trains (ou des insectes). De même, les fonctions de recadrage et de suivi automatique du sujet (Auto Framing) – pourtant bien pratiques pour le vlog ou le streaming – sont absentes.

Pour autant, l’autofocus ZV-E10 II est loin d’être au rabais. On dispose ainsi d’un autofocus « hybride » (corrélation de phase + détection de contraste). On dénombre 759 points à détection de phase (contre 425 sur le ZV-E10), couvrant 94 % de l’image (contre 84 % sur le ZV-E10). Par ailleurs, l’AF est plus sensible en basse lumière (-3 EV). De quoi répondre aux besoins des créateurs de contenu amateurs ou chevronnés.

Vidéo 4K UHD 60p et 4:2:2 10 bits

Grâce à son capteur nouvelle génération, le ZV-E10 II profite (enfin !) de la 4K UHD jusqu’à 60p. Sony a recours à la technique de l’oversampling. L’appareil capture un flux en 5,6K afin de générer une image en 4K de meilleure qualité.

En outre, le boîtier n’applique aucun recadrage dans l’image jusqu’en 4K 30p. C’est seulement en 4K 60p qu’on notera un raisonnable crop 1,1x.

Par ailleurs, le ZV-E10 II est capable d’enregistrer des séquences en 4:2:2 10 bits – y compris en 4K 60p – avec un débit binaire de 200 Mo/s. Une belle évolution par rapport à son prédécesseur, cantonné à la 4K 30p en 4:2:0 8 bit avec un crop 1,2x…

Voici un exemple de vidéo réalisé avec le Sony ZV-E10 II en 4K :

Prise en main Sony ZV-E10 II en 4K

Le boîtier propose désormais les codecs XAVC HS ainsi que le XAVC S-I – en plus du format XAVC S. De plus, le boîtier est capable d’enregistrer des proxys en 720p – ce qui évitera de devoir les créer a posteriori.

Enfin, en mode S&Q, le boîtier permet d’obtenir un ralenti 2,5x (en 4K 60p) voire 5x (en Full HD 120p). Enfin, un mode dédié aux time-lapses fait son apparition, avec un intervalle allant de 1 à 5 s (4K) voire 60 s (FHD).

Stabilisation Active SteadyShot et aides à la prise de vue

Comme indiqué plus haut, le capteur du Sony ZV-E10 II n’est pas stabilisé. Une manière de compresser le coût du boîtier. Pour compenser, le boîtier mise sur le mode Active SteadyShot pour accroître la stabilité des plans en vidéo. Sans surprise, ce mode entraîne un crop de 1,4x (jusqu’en 4K 30p) ou de 1,5x (en 4K 60p).

En bleu, 4K 30p sans crop ; en rouge 4K 60p crop 1,1x, en jaune, 4K 60p Active Mode crop 1,5x

On retrouve également les différentes aides à la prise de vue déjà aperçues sur les boîtiers Sony récents. On profite ainsi de la compensation du focus breathing, de la carte de mise au point (Focus Map) ou Assistance AF (qui combine l’AF et retouche manuelle du point avec les objectifs Sony compatibles).

L’option Focus Map, ici vue sur un Sony A7 IV.

Des fonctions vidéo dédiées aux créateurs de contenu

Le ZV-E10 II profite également de toutes les fonctions vidéo déjà croisées sur les précédents boîtiers vlog de Sony.

On retrouve ainsi le mode CineVlog (Cinematic Vlog), déjà croisé sur le ZV-E1. Son but ? Donner facilement un look cinématographique à vos séquences. Dans ce mode, le boîtier film dans un ratio Cinemascope 2,35:1 et un framerate de 24 fps.

Cinematic Vlog Setting | ZV-E1 | Sony | α

On retrouve aussi le mode « présentation de produit ». Cette fonction permet un basculement automatique de la MAP sur un produit présenté en premier)plan devant la caméra.

De même, la fonction « floutage d’arrière-plan » est toujours de la partie. Pour mémoire, elle permet de basculer d’un arrière-plan net ou flou, en appuyant sur un bouton. Concrètement, l’appareil passe de l’ouverture la plus petite à la plus grande, en ajustant automatiquement la vitesse et la sensibilité ISO pour conserver une exposition constante.

On retrouve également la fonction « Clear Image Zoom » (nommée « gamme du zoom » en français, ce qui est loin d’être explicite). Elle offre un zoom « algorithmique » 2x, qui permet de prolonger la focale offerte par l’objectif.

Le ZV-E10 II pourra également accompagner les streamers, étant capable de diffuser un flux en 4K 30p ou en FHD 60p – soit le maximum accepté à ce jour par la plateforme Twitch. Naturellement, le boîtier est toujours compatible avec les protocoles UVC/UAC et est reconnu nativement par l’ordinateur.

En revanche, certains modes avancés sont portés disparus. Une conséquence directe de l’absence de la puce IA. Ainsi, les modes de recadrage automatique, de compensation des écarts de cadrage, ou encore d’ajustement automatique de la profondeur de champ lorsqu’un second sujet entre dans le cadre demeurent l’apanage des boîtiers plus premium, comme le ZV-E1.

Looks créatifs, LUTs et S-Cinetone :  et voici la couleur

Côté colorimétrie, le Sony ZV-E10 II dispose d’une large palette d’options. Le but : peaufiner le rendu de l’image, dès la sortie du boîtier – ou en post-production.

En mode CineVlog, le boîtier permet de choisir entre 5 looks (S-Cinetone, Clean, Chic, Fresh et Monochrome) et 4 ambiances (Auto, Gold, Ocean et Forest). Ces différents modes vont agir sur le rendu des nuances de couleur, leur saturation et les contrastes.

Naturellement, ces 5 looks et 4 ambiances peuvent être combinées, offrant un total de 17 possibilités créatives (les ambiances Gold, Ocean et Forest n’étant pas disponibles en mode Monochrome). De quoi donner rapidement de la personnalité à ses séquences.

En mode « normal », le boîtier offre aussi bon nombre de profils d’image. Ainsi, le mode S-Cinetone est de la partie, pour un meilleur rendu des tons de peau. Outre les modes Cine1 à 4, on retrouve aussi plusieurs modes pour les vidéastes chevronnés : ITU709, S-Log 3 et HLG. De quoi faciliter l’étalonnage de l’image en post-production.

Enfin, le ZV-E10 II permet d’importer ses propres LUTs depuis la carte mémoire afin de personnaliser le rendu des images directement lors de la capture.

Côté son : micro « intelligent » 3 capsules

Comme son prédécesseur, le Sony ZV-E10 II intègre un micro multidirectionnel 3 capsules, afin d’offrir une qualité de son optimale. Un point crucial pour les vidéastes, quel que soit leur niveau d’expérience. Une bonnette fournie permet aussi de réduire les bruits parasites du vent.

Sony en profite pour rajouter des modes intelligents (déjà aperçus sur le ZV-E1), afin de capter le son à l’avant, à l’arrière – en plus d’une captation omni-directionnelle. Le boîtier offre d’ailleurs un mode Auto bien pratique, puisqu’il détecte la provenance du son et s’adapte automatiquement.

On dispose également d’une griffe porte-accessoires avec interface audio numérique. Le boîtier pourra être associé avec les micros Sony ECM-G1, ECM-B10 ou ECM-B1M (entre autres références) afin d’offrir une qualité de son supérieure.

Le Sony ZV-E10 II côté photo

Le ZV-E10 II n’est pas réservé aux vidéastes ! Visant à proposer une expérience « hybride », il séduira aussi celles et ceux ayant besoin de capturer des photos de très bonne qualité. Et de ce point de vue, l’appareil est plutôt bien équipé – malgré l’absence de viseur et la disparition de l’obturateur mécanique.

Naturellement, les modes PASM ainsi que les options de détection et de suivi intelligents du sujet sont de la partie. En rafale, le boîtier monte à 11 i/s. Sony annonce également une synchro flash jusqu’à 1/30s. Enfin, le boîtier permet d’enregistrer les photos en RAW, en JPEG mais aussi en HEIF en 4:2:2 10 bit.

Sur le terrain, la qualité d’image est virtuellement identique à celle du Sony A6700. Le niveau de détails est particulièrement élevé. La restitution des couleurs et des contrastes est très plaisante. En revanche, attention au rolling shutter en cas de mouvements rapides…

Retrouvez ci-dessous une galerie de photos capturées avec le Sony ZV-E10 II :

Connectivité et autonomie

La similarité entre le ZV-E10 II et les A6700 / ZV-E1 / A7C II / A7CR se retrouve également au niveau de la connectique. Ainsi, les différents logements et prises sont situés côté gauche, laissant la tranche droite totalement vierge.

Le boîtier dispose ainsi d’un unique slot pour cartes SD (compatible UHS-II). Un choix un poil contraignant (pour la création de proxies en interne, par exemple), mais qui s’avère plus cohérent sur cette gamme de boîtiers que sur le ZV-E1.

Au-dessus et en-dessous, on retrouve 2 trappes, protégées par de petits ergots en plastique. Ils abritent la prise micro et la prise casque. On découvre également un port USB-C et une prise micro-HDMI.

Côté autonomie, le ZV-E10 II abandonne la petite batterie NP-FW50 de son prédécesseur, et adopte l’habituelle accumulateur Sony NP-FZ100, déjà présent sur la quasi-totalité des boîtiers plein format récents de la marque.

On notera aussi que le boîtier n’est pas fourni avec un adaptateur secteur. Il se recharge en USB avec un chargeur compatible USB PD (Power Delivery), et peut également être alimenté pendant son utilisation.

D’après les indications fournies par Sony, le boîtier doit être capable de filmer pendant 130 minutes (maximum) avant de s’éteindre, contre 80 minutes pour le ZV-E10 de 1e génération. De même, le boîtier doit pouvoir endurer 610 photos – contre 440 pour son aîné.

Du reste, l’appareil dispose du Wi-Fi (2,4 – et 5 Ghz !) et du Bluetooth. On peut ainsi récupérer ses images sur son smartphone via l’application Creator’s App (iOS et Android). Le boîtier permet également de streamer directement via son téléphone.

Nouvel objectif de kit E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS II

Sony en profite pour dévoiler un nouvel objectif de kit : le Sony E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS II. Sa longueur focale et son ouverture glissante f/3,5-5,6 sont identiques à son aîné, qui commençait à accuser son âge (11 ans déjà !).

Extérieurement, il se distingue surtout par une robe mat plus esthétique. On retrouve le levier de zoom – il s’agit d’un zoom motorisé – sur le côté du fût. Il ressemble, un peu, au zoom ultra grand-angle Sony E PZ 10-20 mm f/4 G, lancé en 2022.

Ses dimensions sont très compactes : 3,7 cm de long, 6,5 cm de large pour un poids de 107 grammes (contre 116 g pour la version 1). Toutefois, l’objectif s’allonge lorsque l’on met le boîtier sous tension, atteignant 5,5 cm de long. Ses mensurations restent cependant très raisonnable – d’autant qu’il bénéficie de la stabilisation optique.

Prix et disponibilité du Sony ZV-E10 II

Le Sony ZV-E10 II est disponible en précommande au tarif de 1099 € nu. Un kit incluant le boîtier et le nouveau zoom Sony E PZ 16-50 mm f/3,5-5,6 OSS II est également proposé au tarif de 1199 €. Les livraisons débuteront à la fin de mois de juillet 2024.

Offre de lancement : garantie 5 ans et jusqu’à 300 € de remise chez Miss Numérique.

Vous pouvez retrouver ce boîtier chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Photo-Univers, IPLN, StudioSport, à la Fnac et dans les boutiques spécialisées.

Notez que le Sony ZV-E10 de 1e génération reste au catalogue, et s’affiche au tarif de 879 € en kit. Il doit ainsi incarner l’entrée de gamme des boîtiers vlog à objectif interchangeable.

Notre premier avis sur le Sony ZV-E10 II

Indubitablement, le Sony ZV-E10 II marche dans les pas de son prédécesseur – tout en gommant quelques défauts. Profitant des améliorations technologiques du constructeur nippon, il bénéficie de la 4K 60p – et en 4:2:2 10 bit –, d’une stabilisation électronique plus efficace, de menus tactiles améliorés, d’une meilleure préhension et d’une autonomie supérieure. Que demander de plus ?

Le ZV-E10 II vient combler un manque au sein de la gamme Sony, en étant le « petit frère dédié au vlogging » de la FX30. Les deux boîtiers partagent d’ailleurs le même capteur 26 Mpx – mais la FX30 conserve plusieurs avantages, comme la stabilisation mécanique ou encore un ventilateur interne pour un enregistrement vraiment illimité.

Ciblant particulièrement les utilisateurs « hybrides » (à la fois photo et vidéo), ce boîtier milieu de gamme offre un rapport qualité-prix intéressant, puisqu’il réussit à rester sous la barre des 1200 € en kit. Certes, à ce tarif, il est contraint à quelques compromis notables : pas de capteur stabilisé (hélas) entraînant un crop 1,5x dû à la stabilisation électronique, et point de puce dédiée à l’IA et donc, un suivi AF moins poussé. Ces derniers restent réservés aux boîtiers plus onéreux.

Les utilisateurs préférant davantage la photo à la vidéo resteront sur leur faim (pas de viseur électronique et obturateur mécanique porté disparu). Pour eux, Sony propose son A6700, mais ce dernier est vendu plus cher… À quand un successeur de l’A6400 remis au goût du jour ? Messieurs les ingénieurs, à vos planches à dessin !