DJI revient sur le devant de la scène. Le géant de Shenzhen lance aujourd’hui le DJI Mini 3 Pro, son nouveau drone ultra-compact et polyvalent. Au menu, un plus grand capteur de 48 Mpx, monté sur une nouvelle nacelle inclinable à 90°, une autonomie accrue… tout en restant sous la barre des 250 grammes. Il doit ainsi incarner le meilleur compromis entre portabilité et qualité d’image.
Nous avons eu l’opportunité de prendre en main ce DJI Mini 3 Pro en amont de sa sortie. Voici donc une présentation de ce nouveau drone ainsi que notre prise en main avec quelques images réalisées avec le nouveau Mini 3 Pro.

Sommaire
- DJI Mini 3 Pro : quand la gamme Mini rencontre le DJI Air 2S
- Plus gros, mais pas plus lourd
- Nouvelle nacelle et nouveau capteur 48 Mpx
- De nouveaux modes de vol intelligents hérités du DJI Air 2S
- De nouveaux capteurs d’obstacles
- Nouvelle télécommande DJI RC
- Nouvelle batterie de 80 g seulement
- Prix et disponibilité du DJI Mini 3 Pro
- Prise en main du DJI Mini 3 Pro
- DJI Mini 3 Pro : petit mais costaud
DJI Mini 3 Pro : quand la gamme Mini rencontre le DJI Air 2S
En 2019, DJI avait créé l’événement avec son Mavic Mini, son drone ultra-compact aux bras repliables. Il avait été rapidement suivi du Mini 2, qui reprenait le même gabarit tout en lui ajoutant la vidéo en 4K. En cette veille de saison estivale, DJI nous livre donc la troisième itération de son mini-drone.


Clairement, le Mini 2 et le Mini 3 Pro partagent très peu de choses en commun – mis à part leur poids de 249 g seulement. En effet, DJI semble avoir entièrement revu sa copie afin d’accroître les capacités photos et vidéo de son drone compact… quitte à lorgner du côté du DJI Air 2S, pourtant 2 fois plus lourd.
Plus gros, mais pas plus lourd
En termes de gabarit, le DJI Mini 3 Pro se distingue assez nettement de son prédécesseur. Ce dernier était particulièrement ramassé, avec un design assez minimaliste. De son côté, le Mini 3 Pro est légèrement plus grand, afin de pouvoir loger la nouvelle nacelle et les capteurs d’obstacles supplémentaires (voir ci-après). Le positionnement des bras et des hélices a été revu, afin d’optimiser l’aérodynamisme du drone en vol stationnaire.


Concrètement, le Mini 3 Pro mesure 171 x 245 x 62 mm prêt au décollage, avec une diagonale de 247 mm – et 145 x 90 x 62 mm une fois les bras repliés. Des dimensions qui le rapprochent nettement du DJI Air 2S (voir tableau ci-dessous).
DJI Mini 3 Pro | DJI Mini 2 | DJI Mavic Air 2 | |
---|---|---|---|
Bras repliables | Oui | Oui | Oui |
Poids | 249 g | 249 g | 570 g |
Dimensions du drone plié | 145×90×62 mm | 139 x 83 x 59 mm | 180 x 97 x 74 mm |
Dimensions du drone déplié | 171×245×62 mm | 159 x 203 x 56 mm | 183 x 253 x 77 mm |
Diagonale | 247 mm | 213 mm | 302 mm |
Vitesse ascensionnelle maximale | 5 m/s (en mode sport) | 5 m/s (en mode sport) | 4 m/s (en mode sport) |
Vitesse maximale | 57,6 km/h (en mode sport) | 57,5 km/h (en mode sport) | 68,4 km/h (en mode sport) |
Capteur | CMOS 1/1,3'', 48 Mpx | CMOS 1/2,3’’, 12 Mpx | CMOS 1/2’’, 48 Mpx |
Résolution vidéo | 4K (3840 x 2160), 24, 25, 30, 48, 50 ou 60 fps, FHD 120 fps | 4K (3840 x 2160), 25 ou 30 fps | 4K ( 2840 x 2160), 25, 30 ou 60 fps |
Taille maximale photo | 8064 x 6048 | 4000 x 3000 | 8000 x 6000 |
Formats photo | JPEG, RAW | JPEG, RAW | JPEG, RAW |
Focale (équivalent 24x36) | 24 mm | 24 mm | 24 mm |
Ouverture | f/1,7 | f/2,8 | f/2,8 |
Batterie | 2453 mAh | 1100 mAh | 3500 mAh |
Durée maximale de vol | 31 minutes | 31 minutes | 34 minutes |
Température de fonctionnement | 0-40°C | 0-40°C | -10-40°C |
Portée maximale | 12 km | 4 km | 12 km |
Détection d'obstacles | À l’avant, à l’arrière et sous le drone | Sous le drone uniquement | À l’avant, à l’arrière et sous le drone |
Positionnement | GPS, Galileo, BeiDou | GPS, Glonass, Galileo | GPS, Glonass |
Heureusement, le drone conserve son poids-plume de 249 g, hélices et batterie incluses. Une performance très impressionnante compte tenu des capacités photo et vidéo de l’appareil. Résultat, le drone trouve naturellement sa place dans n’importe quel sac photo et est prêt à nous accompagner partout.


Nouvelle nacelle et nouveau capteur 48 Mpx
La principale nouveauté de ce DJI Mini 3 repose sur sa nacelle 3 axes. Cette dernière nous fait penser à la « tête » du DJI Pocket 2. En effet, le module caméra peut maintenant être incliné vers le bas (90°), mais aussi vers le haut (60°) : idéal pour capturer des plans en contre-plongée.


Mieux encore, une commande permet de faire pivoter la caméra à 90°, afin de capturer des plans à la verticale sans crop. Une fonction très pratique pour générer des contenus pour les Reels et les Stories sur Instagram, Snapchat ou TikTok. Au-delà, elle permet de valoriser plus facilement des scènes comme des gratte-ciels, des cascades ou des falaises, par exemple.


L’autre grande nouveauté du DJI Mini 3, c’est son nouveau capteur d’image. Exit le petit capteur type 1/2,55 pouce de 12 Mpx : place à un grand capteur de 48 Mpx, de type 1/1,3 pouce.
Le gain en termes de captation de lumière promet d’être particulièrement prononcé. La taille des pixels est de 1,2 µm, et la caméra fait appel au pixel binning pour grouper 4 pixels en 1 et générer des photos de 12 Mpx. Bien sûr, un mode 48 Mpx est disponible pour des images plus définies. Ce capteur est surmonté d’une optique grand angle équivalent 24 mm, ouvrant à f/1,7.


Le drone génère des images en JPEG et en RAW (format DNG), y compris en mode 48 Mpx. Un zoom numérique x4 est également disponible en photo et en FHD, mais il passe à x3 en 2,7K et à x2 en 4K.
En vidéo, le drone capture des séquences en 4K jusqu’à 60 fps. Un mode de ralenti à 120 fps est également disponible en Full HD. De plus, le DJI Mini 3 est le 1er drone de la marque à bénéficier du double-ISO natif. À la clé, une nette réduction du bruit numérique et une plage dynamique beaucoup plus étendue.


Mais surtout, le capteur utilise la technique dite « DOL-HDR », pour « Digital OverLap HDR ». Au lieu de fusionner plusieurs images, la caméra déclenche simultanément à deux valeurs d’exposition différentes. On obtient donc une photo ou une vidéo en HDR plus rapidement, sans effet de flou dû au déplacement des objets entre chaque image. Jusqu’ici, seul le OnePlus 9 Pro, équipé d’un capteur Sony IMX789, offrait cette fonctionnalité. Notez cependant que la vidéo en HDR est disponible en 24, 25 ou 30 fps.


Enfin, le drone propose deux modes colorimétriques : normal et D-Cinelike. Ce dernier offre un rendu beaucoup plus neutre, destiné à celles et ceux voulant étalonner les couleurs en post-production.
De nouveaux modes de vol intelligents hérités du DJI Air 2S
La différence entre le Mini 2 et le Mini 3 Pro se creuse également au niveau des modes de vol. Ce dernier dispose d’un panel de modes intelligents beaucoup plus fourni, hérités notamment des DJI Mavic 3 et Air 2S.
En photo, on dispose des modes de panoramas ou de bracketing d’exposition. En vidéo, l’appli DJI Fly propose les habituels « Quickshots » qui permettent de valoriser rapidement un sujet en tournant autour et/ou en prenant de la hauteur. On retrouve aussi le mode « hyperlapse » : toujours aussi impressionnant, il offre la possibilité de créer des vidéos en accéléré (timelapses) en mémorisant les coordonnées GPS de l’appareil entre plusieurs vols. Un mode inauguré par le Mavic 2 Pro, et que nous avions retrouvé sur le DJI Air 2S.


Notons aussi le mode « FocusTrack », qui regroupe les différents modes de suivi du sujet. La fonction Spotlight passe en version 2.0 : pour mémoire, cette dernière permet de garder le sujet dans le cadre, pendant que vous volez manuellement. De son côté, Point of Interest passe en version 3.0, et décrit un cercle autour du sujet à une distance et à une vitesse donnée. Enfin, ActiveTrack 4.0 place le drone à côté ou derrière le sujet et le suit.


Le DJI Mini 3 Pro hérite aussi du mode MasterShots. Déjà aperçu sur le DJI Air 2S (là encore), il permet au drone de planifier automatiquement sa trajectoire de vol et filme le sujet de manière intelligente. Enfin, il crée un petit montage des plans les plus intéressants.
De nouveaux capteurs d’obstacles
Petite révolution : le DJI Mini 3 Pro est le premier drone de la gamme « Mini » à intégrer des capteurs d’obstacles. Ces derniers permettent à l’appareil de « voir » à l’avant, à l’arrière et en-dessous de lui. L’application DJI Fly prévient automatiquement l’utilisateur lorsque le drone est trop près d’un obstacle.


En revanche, il fait l’impasse sur les détecteurs d’obstacles orientés vers le haut et sur les côtés. Prudence si vous faites voler le drone latéralement et/ou à proximité de branches d’arbre, par exemple.
Notons aussi l’arrivée du système APAS 4.0, déjà croisé sur l’Air 2S, là aussi. Il doit permettre au drone de tracer sa route automatiquement, tout en évitant les obstacles. Il doit être plus fiable dans les environnements complexes.


En revanche, il fait l’impasse sur le système Airsense, qui avertit le télépilote de la présence d’un autre aéronef (avion, hélicoptère) à proximité.
Nouvelle télécommande DJI RC
Le DJI Mini 3 Pro fonctionne avec la télécommande DJI RC-N1 « classique » (que l’on retrouve notamment sur les Mavic Air 2, Air 2S, Mini 2 ou Mavic 3. Traduction, si vous possédez l’un de ces drones, vous pourrez réutiliser sa télécommande avec le dernier-né de DJI.


Toutefois, le DJI Mini 3 Pro inaugure également une toute nouvelle télécommande, baptisée DJI RC (RM330). Elle est dotée d’un grand écran tactile de 5,5 pouces dont la luminosité peut monter jusqu’à 700 nits.


Elle se montre un peu plus large que la RC-N1, mais tout aussi ergonomique. Pesant 390 grammes, elle affiche un poids identique, mais permet de s’affranchir de son smartphone. Pratique pour se concentrer exclusivement sur le vol (et effectuer un vol même lorsque la batterie de son terminal est à plat).


En outre, elle dispose de deux vraies-fausses roues crantées à l’arrière (qui agissent davantage comme des joysticks), et qui permettent d’ajuster l’inclinaison de la nacelle et le niveau de zoom. Enfin, on découvre deux boutons personnalisables C1 et C2, facilement accessibles avec ses annulaires.


Quelle que soit la télécommande utilisée, le DJI Mini 3 Pro utilise la technologie Ocusync 3.0, présente sur la majorité des drones de DJI depuis le Mavic Pro. Beaucoup plus fiable que le Wifi classique, cette liaison sans-fil offre une portée supérieure et s’avère beaucoup moins sensible aux interférences engendrées par les réseaux Wifi domestiques dans les environnements urbains.


Notons que la portée maximale (sans aucun obstacle ni interférence) passe à 12 km maximum, contre 4 km pour le Mini 2. Rappelons cependant que la législation de nombreux pays (dont la France) impose de garder son drone à vue en toute circonstance… ce qui limite sensiblement son rayon d’action.
Nouvelle batterie de 80 g seulement
Pour accompagner son nouveau drone ultra-léger, DJI a conçu une nouvelle batterie. Et cette dernière est particulièrement impressionnante, ne pesant que 80 grammes, tout en ayant une capacité de 2453 mAh – contre 2250 mAh pour celle du Mini 2.


L’autonomie passe ainsi de 31 à 34 minutes en conditions ultra-optimales (pas de vent, capture de photos uniquement). L’appareil peut être directement rechargé grâce à son port USB-C. On peut donc redonner des couleurs à la batterie en balade, en branchant l’appareil sur une powerbank. Comptez environ une heure pour recharger entièrement une batterie.
Avec le pack d’accessoires « Fly More Kit », le drone est fourni avec 2 batteries supplémentaires et une base de recharge intelligente, elle aussi dotée d’un port USB-C.


Enfin, notez que DJI propose aussi une batterie « Intelligent Flight Battery Plus ». D’une capacité de 2850 mAh, elle fait passer l’autonomie maximale en vol à 47 minutes. Cependant, elle pèse 121 grammes : ainsi paré, le drone dépasse la barre des 250 grammes et est donc soumis à bon nombre de régulations. Cette batterie n’est donc pas proposée dans l’Union Européenne.
Prix et disponibilité du DJI Mini 3 Pro
Le DJI Mini 3 Pro est disponible dès aujourd’hui en différentes configurations. La version la moins onéreuse est disponible au tarif de 739 €, mais n’inclut pas de télécommande. Si vous possédez déjà un modèle récent de DJI (Air 2S, Mini 2, Mavic 3…) vous pourrez la réutiliser avec ce nouveau drone.


Le pack complet, inclut le drone, la télécommande RC-N1 et ses accessoires est proposé à 829 €.


Enfin, le pack incluant la nouvelle télécommande avec écran (DJI RC) est disponible à 999 €.


Enfin, notez que le pack « Fly More Kit » devient un jeu d’accessoires optionnel, vendu à part. Proposé à 189 €, il inclut 2 batteries supplémentaires, la station de recharge, deux jeux d’hélice et un sac en bandoulière.
Last but not least, DJI a dévoilé en catimini une lentille grand-angle, qui vient se clipser sur la nacelle du DJI Mini 3 Pro. On dispose ainsi d’un ultra grand-angle (équivalent 18 mm). Cet accessoire est disponible en précommande à 34 €.
Le DJI Mini 3 Pro est disponible à la Fnac, chez Digit-Photo, Miss Numérique, Studiosport et IPLN.
Prise en main du DJI Mini 3 Pro
Nous avons eu la chance de prendre en main un modèle de pré-série du Mini 3 Pro avant cette annonce. Les photos postées dans cet article sont donc à prendre avec les pincettes de rigueur – même si nous pensons que les performances de la version finale seront assez proches.
Design et ergonomie
Au premier abord, le DJI Mini 3 Pro impressionne par sa légèreté. Certes, le drone est un peu plus grand que son prédécesseur, mais le nouveau-venu demeure toujours aussi léger.


Nous avons pu partir en week-end avec notre setup habituel (hybride plein format + 2 optiques) et le Mini 3 Pro dans notre sac, prêt à décoller. Un confort auquel on s’habitue très rapidement. Arrivés sur notre spot, il suffit de déplier ses bras, d’allumer la télécommande DJI RC… et c’est tout. De ce point de vue, la maîtrise de son sujet par DJI est totale.


Extérieurement, c’est surtout la face avant qui différencie le Mini 3 Pro de son prédécesseur. Avec les deux détecteurs d’obstacle vers l’avant (et vers l’arrière), il prend un aspect plus organique. Et il nous fait même penser à une petite grenouille (ou un vaisseau spatial tout droit venu de Star Wars).


De son côté, la nouvelle télécommande DJI RC est très ergonomique. En revanche, son écran pourrait être encore plus lumineux, afin d’être lisible même en plein soleil. De même, elle s’avère un peu large – ceci afin de loger le grand écran de 5,5 pouces. Heureusement, elle se rattrape avec ses deux gâchettes et ses deux boutons personnalisables.


Nacelle 3 axes et expérience de vol
Lors de nos vols, nous avons particulièrement apprécié la présence des nouveaux capteurs d’obstacles. Ces derniers sont vraiment rassurants, évitant au drone de foncer trop facilement dans le décor. Prudence cependant si vous faites voler le drone en biais, le drone faisant l’impasse sur les détecteurs d’obstacles sur le côté.


Nous avons également beaucoup aimé les améliorations apportées par DJI à la nacelle. Puisque cette dernière peut s’incliner vers le bas et vers le haut, on peut multiplier les cadrages et capturer des images plus originales. On apprécie également la possibilité de capturer des photos et des vidéos verticales, parées pour nos stories Instagram.


Par ailleurs, il semble que DJI ait retravaillé le design des hélices. Résultat, le drone est relativement discret. Évidemment, il n’est pas inaudible, mais vous éviterez de trop vous faire remarquer.
Sur notre unité de test, certains modes de vol n’étaient pas disponible, le drone n’étant pas encore doté du firmware en version finalisée. Cependant, on apprécie que DJI ait souhaité porter les modes de vol intelligents du DJI Air 2S sur le « petit » Mini 3 Pro. Les capacités de la gamme Mini se trouvent ainsi augmentées.
Qualité d’image du DJI Mini 3 Pro
Pour ce premier test, nous avons profité du beau temps pour aller faire un tour à la campagne et au bord de la mer, afin de tester les capacités de ce nouveau DJI Mini 3 Pro. Le firmware de l’appareil n’étant pas finalisé, nous ne pouvons juger de la qualité finale du drone, mais ces premières images nous laissent une impression très positive.
Voici une sélection de photos prises avec le DJI Mini 3 Pro. Il s’agit ici de fichiers JPEG, issus directement de la carte mémoire de l’appareil. N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour la voir en qualité optimale.












Sur le terrain, le drone offre une très belle qualité d’image. Le rendu des couleurs et des contrastes est particulièrement soigné. Les clichés sont très naturels – à des kilomètres des couleurs saturées des anciens modèles.
L’accroissement de la taille du capteur porte ses fruits, et le niveau de détails est en net progrès par rapport au Mini 2. Les images fourmillent de détails et sont pleinement exploitables, même sur grand écran.


Enfin, l’application DJI Fly s’avère claire et intuitive. Elle devrait se montrer suffisamment rassurante pour les néophytes, tout en proposant des paramètres avancés pour les utilisateurs plus expérimentés.
DJI Mini 3 Pro : petit mais costaud
Au final, ce DJI Mini 3 Pro ressemble fortement à la fusion entre un Mini 2 et un Air 2S, tant il emprunte à ce dernier en termes de modes de prise de vue et de capacités photo et vidéo.
Pour les créateurs de contenus, ceci est assurément une bonne nouvelle. Reprenant à son compte l’adage « faire plus avec moins », le Mini 3 Pro hérite de capacités de drones beaucoup plus gros… tout en demeurant sous la barre des 250 grammes. On échappe donc à l’obligation de suivre diverses formations et à certaines restrictions. Idéal pour celles et ceux qui voyagent souvent dans des pays différents.


À ce titre, la nette différence tarifaire entre le Mini 2 et le Mini 3 Pro est donc assez justifiée – d’autant que le Mini 3 Pro réussit à demeurer un peu moins cher que le Air 2S. Ce dernier conserve plusieurs avantages : un capteur encore plus grande (type 1 pouce) et des vidéos plus définies (5,4K à 30 fps), notamment.
Cependant, l’écart entre ces deux modèles s’est sensiblement réduit. Et pour qui recherche un drone prêt à voler, léger, compact et doté d’une profusion de modes de vol, le DJI Mini 3 Pro offre assurément l’un des meilleurs rapports qualité-prix du moment.