En 2016, le brésilien Hugo Santarem décide de faire un test ADN pour connaitre ses origines dans une optique de découverte de soi. Il découvre que ses lointains ancêtres proviennent du Kenya et d’Ethiopie, et décide alors de se rendre sur ces terres d’Afrique pour prendre le temps de se connecter aux autres et aux différents types de culture. Le projet a pour but de montrer que nous sommes plus connecté que nous le pensons, et de susciter un réel intérêt pour ces pays. « Je crois que c’est la quête que nous devrions tous faire, en voyageant ou non ».


Ces magnifiques portraits ethnologiques donnent à voir les membres d’une tribu en atours traditionnels. La netteté et la balance des contrastes mettent en avant les modèles aux regards perçants. Les couleurs terres donnent une certaine harmonie à cette série de portraits tribaux, pris dans leur environnement quotidien au milieu des paysages africains.


La force de ces photos réside dans leur qualité et l’absence de « posture » chez les modèles, qui se donnent sans-faux semblants à l’objectif. Une réelle intimité entre les modèles et le photographe transparait. Les cadrages et la lumière ainsi que les retouches effectuées par Ricardo Moreira magnifient les modèles et les dressent comme des statues d’ébène devant l’horizon d’Ethiopie. Le regard profondément humaniste du photographe cherche à capter la beauté de la différence culturelle et au-delà, à nous présenter comme tous humains, et donc tous dignes.
Hugo Santarem a utilisé pour ce projet un Canon EOS 5D Mark IV et EOS 5Ds ainsi qu’un Sigma 85mm f/1.4 DG HSM Art et un éclairage Profoto B1.
Retrouvez sa série photo « Ethiopia » sur Behance.