Juliette Pavy a remporté le Prix du Photographe de l’Année lors des Sony World Photography Awards 2024. Son reportage Spiralkampagnen: Forced Contraception and Unintended Sterilisation of Greenlandic Women, sur le programme de stérilisation des jeunes femmes inuites du Groenland entre 1966 et 1975 lui a permis de remporter le premier Prix dans la catégorie Projets documentaires ainsi que la palme du concours photo organisé par la World Photography Organisation.
Nous avons pu échanger avec Juliette Pavy lors de la remise des prix à Londres. Dans cette interview, elle revient sur ce projet de documentaire photo qu’elle compte bien poursuivre jusqu’au bout.
Combien de temps avez-vous travaillé sur ce sujet ?
Je suis allé une première fois au Groenland en 2022, pendant 3 semaines. Je travaillais également sur d’autres sujets sur place. J’y suis retourné en 2023 pendant un mois. Ensuite, j’en ai profité pour passer un peu de temps au Danemark, où je suis retourné en novembre dernier pour continuer le sujet.
© Juliette Pavy, France, Photographer of the Year, Professional competition, Documentary Projects, Sony World Photography Awards 2024
Quelle est la genèse de ce projet documentaire ?
Je m’intéresse au Groenland et à l’Arctique depuis une dizaine d’années, en suivant l’actualité de ces territoires. Avant d’être photojournaliste, j’étais ingénieure en biologie et j’avais candidaté pour travailler sur les stations de l’Institut Polaire. En 2022, j’ai décroché une première bourse et pu mettre de l’argent de côté pour partir sur un premier projet personnel en Arctique.
Tout a commencé par une brève de l’AFP dans le journal Ouest-France, qui parlait d’une enquête ouverte sur la stérilisation forcée des femmes au Groenland pendant la colonisation danoise de 1966 à 1975. Il n’y avait pas plus d’info, j’ai essayé de creuser et de regarder ce qui avait été fait sur le web.
J’ai trouvé un ou deux articles, mais pas trop de photos, et je me suis dit que cela pouvait être l’occasion de faire un sujet de société au Groenland. Quand je fais un sujet, l’appareil photo est souvent un prétexte pour moi d’en savoir plus.
La première personne que j’ai contactée est Naja Lyberth, la première victime qui a témoigné. Elle a publié spontanément un post Facebook qui a eu pas mal d’écho. Elle ne se doutait pas forcément qu’il y allait y avoir autant d’impact.
D’autres femmes groenlandaises victimes de stérilisation lui ont répondu “Merci d’avoir partagé ce témoignage, je pensais que j’étais seule dans cette histoire. Moi aussi j’ai vécu cela.”
Naja a rassemblé ces femmes et les a mises en contact, elle a créé un groupe Facebook et elles ont commencé à discuter entre elles. Ensuite, un premier article est sorti dans la presse féminine groenlandaise où Naja témoignait pour la première fois.
Puis, deux journalistes travaillant pour la Danmarks Radio [la radio danoise. NDLR] ont réalisé un podcast au printemps 2022 avec un travail d’enquête. Elles ont trouvé un document dans les archives du pays prouvant que ces stérilisations forcées n’étaient pas des cas isolés, mais bien une politique mise en place par l’État danois pour réduire la population au Groenland.
L’enquête officielle a été ouverte en octobre 2022 et l’histoire a pris de l’ampleur à partir de ces documents. C’était aussi un moyen pour les victimes d’en parler aujourd’hui. Ce sujet était tellement tabou dans la société que même avec leurs sœurs ou leurs amis proches elles n’en avaient jamais parlé. A ce moment là, beaucoup de femmes se sont dit “Ah mais tiens, si ma sœur n’a pas d’enfants depuis tant de temps, peut-être qu’elle est aussi concernée.” Petit à petit, la parole s’est libérée, même s’il reste difficile de recueillir des témoignages, car il s’agit d’événements traumatisants et intimes.
Pour autant, après chaque témoignage, les femmes étaient contentes de l’avoir fait. Elles me remerciaient pour cet espace où elles pouvaient s’exprimer.
J’ai essayé de proposer ce sujet photo à des rédactions. Mais souvent, quand on n’a pas grand-chose et qu’on n’est pas trop connu, c’est difficile. On nous dit souvent “tu nous montreras les photos à ton retour et on verra”. Je n’avais donc aucune promesse de publication.
Les moments que j’ai passés avec ces femmes sont vraiment des témoignages qui m’ont touché. J’avais l’impression qu’elles m’avaient confié quelque chose. En rentrant en France je me suis dit qu’il fallait que je fasse tout pour partager cette histoire.
Ainsi, je me suis décidée à faire la “tournée des médias”. Je suis allée toquer aux portes des rédactions pour leur montrer le sujet, ce que je n’avais jamais vraiment osé faire avant. Il est toujours compliqué de se sentir légitime, d’aller dans une rédaction, de montrer ses photos, de se dire que cela va bien se passer et que si on montre quelque chose qui n’est pas si bien que cela on ne va pas être blacklistée à vie. Il y a pas mal de peurs comme ça.
J’ai vendu un premier portfolio à Mediapart, avec le début de l’histoire suite au premier voyage. Ensuite j’ai eu une publication dans La Vie. J’étais aussi allé voir Libération. Ils étaient intéressés par ce sujet mais cela ne collait pas forcément avec l’actualité. Ils avaient cependant retenu que je souhaitais continuer de travailler au Groenland. En mai 2023, ils ont eu une bourse pour travailler sur l’adaptation des Inuits au réchauffement climatique. Ils m’ont proposé de partir là-bas avec une journaliste. C’était assez inespéré.
J’en ai donc profité pour rester au Groenland et continuer ce sujet. Je suis allé dans la ville de Maniitsoq, qui est à 1h30 de Nuuk, la capitale où j’avais vraiment commencé le sujet. J’ai pu continuer et rencontrer d’autres victimes. Sur le retour, j’ai aussi passé du temps au Danemark. J’ai ensuite pu revendre le sujet à d’autres rédactions.
Au Danemark aussi par exemple ?
Non, j’avoue que je ne connais pas de journalistes qui écrivent en danois, et je n’ai pas trop démarché. J’ai juste contacté des rédactions françaises, anglaises et un peu allemandes parce que j’ai eu l’occasion de faire des lectures de portfolio avec des magazines allemands.
Aucun média danois ne vous a contacté suite à la publication de ce sujet ?
Non. Au Danemark, il y avait déjà eu ce podcast Spiralkampagnen et je pense que les gens sont un peu plus au courant de l’histoire. À Copenhague, quand je parlais aux gens dans la rue, ils en avaient déjà entendu parler, contrairement à la France.
Quelles méthodes avez-vous utilisées pour visualiser et matérialiser en photo cette histoire qui s’est passée dans les années 60-70 ?
C’est une question que je me suis posée. C’était la première fois que j’étais confrontée à un sujet sur quelque chose qui n’est pas matérialisable, qui “n’existe plus”. Je me suis demandé comment j’allais faire cela en photo.
J’avais en tête des exemples d’autres photographes qui ont déjà travaillé sur les questions du passé et de la mémoire. Ce sont des questions qui ont été beaucoup traitées en photographie.
Je suis partie des témoignages des victimes pour essayer de visualiser à quoi pouvait ressembler le projet. Je savais que j’allais faire des portraits des victimes, avoir des images d’archives, etc. Ensuite, je me suis laissée guider par les femmes que j’ai pu rencontrer.
À Maniitsoq, nous avons pu revenir sur les lieux où cela s’était passé. Nous sommes retournés dans une école, un peu restée “dans son jus”. Il y avait souvent des éléments qui revenaient dans les récits des victimes, cela se passait lors de la visite médicale à l’école. C’était une façon d’avoir toutes les jeunes femmes âgées de 13-14 ans. On leur disait : “tu viens d’avoir 13 ans et demain tu vas à l’hôpital avec tes camarades”. Certaines avaient demandé à contacter leurs parents. Elles m’ont raconté qu’elles ont été empêchées et qu’elles n’ont pas pu parler à leurs parents avant d’avoir eu la pose du stérilet. Elles n’ont pas eu d’explications.
Et quand ces jeunes filles rentraient chez elles et qu’elles expliquaient cela à leurs, est-ce que certains se sont soulevés ou ont demandé des explications ?
J’ai eu quelques échos d’histoires de jeunes femmes qui se sont rebellées pour essayer de s’enfuir, ou même des parents qui sont retournés à l’hôpital. Mais ce n’est pas la majorité des cas. On était vraiment pendant la période de la colonisation. A ce moment-là, la mentalité était de ne pas se rebeller contre les Danois et de ne pas dire non.
Cela peut expliquer pourquoi pendant presque 50 ans nous n’avons pas entendu parler de cette histoire, et que, même entre elles, les victimes n’en parlaient que très peu.
Aujourd’hui, quand elles voient vos photos, dans quel état d’esprit sont les victimes ? Ont-elles des revendications par rapport au Danemark ?
Les retours que j’ai eusJ sont plutôt positifs. Pour elles, c’était important de partager cette histoire. Le trauma est là, mais elles ont cette envie d’obtenir une reconnaissance officielle de la part du gouvernement danois. Elles veulent que cette histoire soit reconnue, pour les sortir de l’isolement.
Certaines victimes attendaient également une compensation financière, mais ce n’est pas leur première revendication. Elles souhaitent aussi un suivi psychologique. Au Groenland, depuis l’ouverture de l’enquête, les femmes ont un suivi psychologique gratuit. Par contre, les Groenlandaises qui ont subi ces stérilisations mais qui habitent désormais au Danemark doivent payer les psychologues et n’ont pas réussi à obtenir de remboursement.
Quelle a été votre rencontre la plus marquante lors de ce reportage photo ?
Il est difficile de hiérarchiser ou de comparer. Chaque rencontre est différente. J’y suis vraiment allée par curiosité. J’avais l’impression qu’à chaque rencontre j’avançais un peu plus dans l’histoire, que ce soit en rencontrant des victimes ou en échangeant avec des gynécologues qui exercent aujourd’hui. Enfin, il y a eu ma rencontre avec ce docteur au Danemark qui exerçait et était chef du village de Maniitsoq à l’époque.
Chaque témoignage est important. Chaque victime qui me livrait son histoire était un moment très intense et très personnel. Bien sûr, je retiens ma première rencontre avec Naja Lyberth. J’ai encore un lien étroit avec certaines femmes.
Dans cette histoire, on parle quand même de 4500 stérilets qui ont été posés. À l’époque, c’était plus de la moitié des femmes en âge de procréer au Groenland. Quand on regarde la courbe de croissance démographique, il y a vraiment un trou sur la période entre 1966 et 1975. C’est quelque chose qui avait déjà été remarqué par des chercheurs en démographie. Ils n’avaient pas trouvé d’explications à l’époque.
Vous avez fait des études de biologie. Comment en êtes-vous venue au photojournalisme ?
J’ai longtemps fait de la photo. Plus jeune, quand je partais en colo, j’avais un petit appareil jetable Kodak avec lequel je m’amusais. Je faisais les photos lors des fêtes de famille. Au lycée, je faisais des shootings avec mes amis. J’ai toujours eu ce rapport à l’image assez tôt. Après le bac, je ne me suis pas forcément dit qu’il était possible d’être photographe, de vivre de la photo.
J’avais de bons résultats à l’école, j’aimais bien la biologie : je me suis donc dirigé naturellement vers une école d’ingénieur en biologie. Mon père est ingénieur et ma mère est juriste, je n’avais pas de modèle ni un pied dans le milieu artistique. C’est aussi rassurant de faire une école d’ingénieur en biologie plutôt que d’essayer de vivre de la photo.
La photo a quand même pris de plus en plus de place dans ma vie. J’ai eu l’occasion de faire une année à l’étranger au Canada où j’ai beaucoup voyagé en stop, avec mon sac à dos et un appareil photo. L’appareil était un prétexte pour aller à la rencontre des gens : ils me racontaient leur histoire, je faisais un portrait d’eux. Je faisais ainsi de petits reportages sans le formuler, sans toute la réflexion derrière.
De retour en France, j’ai continué à faire beaucoup de photos. J’ai fait plus de la news. Je me suis rendu compte que la photo permettait d’accéder à plein d’univers dans lesquels je n’aurais pas pu me trouver autrement. J’ai commencé à couvrir des concerts, des événements politiques, des manifestations. J’aimais bien ce rythme qu’il y avait avec l’actu.
J’ai commencé à me constituer un portfolio, ce qui m’a permis de rejoindre l’agence Hans Lucas, en parallèle de mes études. C’était un premier pas dans l’univers de la presse. Je ne connaissais pas du tout les codes, je découvrais tout. C’est un peu grâce à cela que j’ai eu mes premières publications. Ensuite, j’ai terminé mes études d’ingénieurs.
Depuis mon retour du Canada, je savais que je voulais faire de la photo. J’avais entendu parler de l’EMI [l’École des Métiers de l’Information] qui propose une formation en photojournalisme. Ils appellent cela une reconversion professionnelle : c’est une formation de 8 mois pour les gens qui travaillent déjà. Les gens ont entre 20 et 50 ans et ont déjà fait plein de choses différentes dans la vie. J’ai terminé cette formation en 2020.
Entre-temps, j’ai changé d’agence et je suis passée chez Divergence Images mais toujours sur le même principe : celui d’avoir un accès à une plateforme où je pouvais diffuser mes archives et mes photos.
Suite à la formation à l’EMI, j’ai rencontré d’autres photographes avec qui je m’entendais super bien et avec qui je partageais une vision commune de la photographie. Nous avons décidé de créer le collectif Hors Format en 2020. On était 6 photographes à la base, puis 8 avec Léo Keler et Victorine Alisse qui nous ont rejoints en cours de route.
L’idée de Hors Format est de développer à la fois des projets communs et de s’entraider, notamment sur nos editings. Nous faisons également de l’éducation à l’image, nous avons un projet de livre et d’exposition. On essaie de lancer une dynamique collective.
Après 2020, je me suis vraiment mise à mon compte comme photographe, en travaillant à la fois pour la presse en commandes et en faisant du corporate, parce que la presse est assez aléatoire quand on commence. J’avais également à cœur de développer des travaux personnels sur plusieurs mois ou plusieurs années. J’ai commencé en travaillant sur les habitats alternatifs en France.
Vous n’avez pas pensé au documentaire vidéo pour ce sujet-là ? La photo était une évidence ? Parce que cela ne parait pas évident de le raconter en images.
J’ai eu l’occasion de faire de la vidéo pendant la formation à l’EMI. Je ne dis pas que je n’en referais pas, mais pour l’instant la photo me correspond mieux pour raconter des histoires. Je trouve qu’il y a une temporalité différente. Pour moi, la vidéo cela va trop vite.
Il y a aussi une partie écrite dans ce travail. J’ai pris le temps de faire des interviews, de raconter des choses. Même quand je suis sur place et qu’il n’y a pas forcément le budget pour avoir un ou une journaliste, j’essaie d’avoir le maximum de matière, que ce soit des interviews mais aussi des anecdotes, des moments sur place, des souvenirs, pour ensuite pouvoir les retranscrire à d’autres s’ils veulent écrire sur le sujet.
Avec “L’Aire de rien”, un reportage sur les aires de repos en France, vous aviez un carnet où vous notiez des choses.
Oui c’est ça, j’avais un journal de bord où je notais les coulisses du reportage et les ressentis. Cela pouvait aussi permettre de collecter des objets, des tickets de péage, etc. C’est aussi quelque chose que l’on essaie de plus en plus de développer avec Hors Format. Je pense qu’il est intéressant de mêler ce genre de réflexion intime aux histoires que l’on raconte, même s’il y a des formats qui s’y prêtent plus que d’autres. Je pense notamment à des livres. Cela permet d’avoir un espace plus personnel et sortir du format reportage classique de la presse ou des publications.
Dans votre série, il y a des portraits, des archives, de l’imagerie médicale : comment avez-vous pensé cette construction ?
C’est vraiment quelque chose qui s’est fait au fur et à mesure. J’avais en tête le type d’image dont j’avais besoin, comme une image de contexte pour situer l’histoire au Groenland, montrer à quoi cela ressemble. Il me fallait telle ou telle image de paysage.
Je savais qu’il me fallait une image permettant, en un coup d’œil, de comprendre le sujet. L’image qui raconte le mieux cela c’est la photo de la radio, où l’on voit la forme de la spirale du stérilet. Je ne l’avais pas forcément en tête avant de construire le sujet. Mais lorsque la gynécologue m’a montré cette image de la spirale sur la radio, j’ai vraiment pris conscience de la taille qui n’était pas adaptée au corps des jeunes femmes.
Je me suis donc dit que c’était une image importante pour le sujet.
Aujourd’hui, ces femmes ont la soixantaine, voire plus. Je me suis donc demandé comment nous ramener à ce moment où elles avaient 13 ans, lorsqu’elles ont vécu cela. À chaque fois, je leur demandais si elles avaient des photos de cette période de leur enfance, pour essayer de revenir en arrière, et pour me rapprocher le plus possible de leur histoire. C’est aussi ce que j’ai fait en retournant sur les lieux, pour essayer de visualiser à quoi cela pouvait ressembler à cette époque.
Vous avez photographié certains professionnels qui ont fait les opérations à l’époque. Avec le recul aujourd’hui, comment ont-ils vécu ce moment ? Ont-ils des remords ?
C’était intéressant d’avoir leur point de vue, enfin son point de vue en l’occurrence parce que je n’ai rencontré qu’un seul médecin qui exerçait à l’époque. Je ne pensais pas qu’il accepterait de me rencontrer. J’y allais avec pas mal d’appréhension, parce que c’est l’une des dernières rencontres que j’ai faites. J’avais déjà entendu le témoignage de beaucoup de victimes et je ne savais pas trop comment cela allait se dérouler.
C’était assez intéressant d’avoir son point de vue. Il m’a expliqué que, pour lui, c’était une forme de contraception. Il voyait vraiment cela comme un progrès à l’époque, car que le taux d’enfants par femme au Groenland était vraiment très élevé, entre 5 et 7 enfants.
Le stérilet était pour lui un progrès. Maintenant, avec le recul, il a exprimé certains remords, notamment avec l’enquête qui est en cours et la parole des femmes qui s’est libérée. A l’époque, ce n’est pas quelque chose qu’il a questionné plus que cela, même par rapport à l’histoire du consentement, de l’âge des patientes.
Il n’y avait pas ce réflexe de contacter les parents des jeunes femmes. Pendant la colonisation, il y avait beaucoup de pensionnats et les jeunes femmes ne rentraient pas forcément chez leur famille. C’était plus facile de ne rien dire et de ne pas avoir le consentement des parents.
Quelle est la suite pour ce reportage ou pour vos prochains projets ?
Je veux continuer de travailler en Arctique. Je vais suivre ce sujet jusqu’à la fin de l’enquête. J’ai aussi eu la chance d’obtenir la Bourse Françoise Demulder de Visa pour l’image pour un projet sur la pollution de l’Arctique au mercure. Je suis rentré il y a un mois, après avoir passé un mois au Nunavut, dans l’Arctique canadien, au nord du pays, auprès des communautés inuites pour travailler sur la pollution de l’Arctique au mercure. Je ne peux pas en dire plus, mais ce sera soit projeté soit exposé à Visa pour l’Image cette année.
Merci beaucoup à Juliette Pavy d’avoir répondu à nos questions.
Vous pouvez retrouver son travail sur son site internet ainsi que sur Instagram.
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