Lancé en septembre 2023, le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 a la lourde tâche de succéder à l’un des piliers de l’écosystème de Tamron pour les hybrides plein format. Ce nouveau modèle se différencie par une formule optique revue, qui doit offrir une qualité d’image supérieure. Il se distingue aussi (et surtout !) par l’intégration de la stabilisation optique (VC), absente de la 1e version.
Quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir avec ce zoom prometteur ? Les performances – notamment en termes d’autofocus et de stabilisation – sont-elles au rendez-vous ? Pour le savoir, nous l’avons utilisé pendant plusieurs semaines, monté sur un Sony A7 IV. Voici donc notre test complet du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2.
Sommaire
- Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 : le successeur d’une optique phare
- Ergonomie et prise en main du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
- Qualité d’image du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
- Autofocus du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
- Stabilisation du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
- Tamron Lens Utility : pour personnaliser son objectif
- Face à la concurrence
- À qui s’adresse le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 ?
- Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2, le successeur réussi d’une optique phare
Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 : le successeur d’une optique phare
À l’été 2020, Tamron enrichissait son catalogue de zooms en monture E avec son téléobjectif 70-180 mm f/2,8 Di III VXD. Un zoom à la fois léger et compact, qui avait séduit bon nombre d’utilisateurs d’un Sony A7 III / IV grâce à sa qualité d’image et à son très bon rapport qualité-prix.
Le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 constitue le second membre de la « nouvelle » famille de zooms ouvrants à f/2,8 de Tamron (aux côtés du Tamron 28-75 mm f/2,8 Di III VXD G2). Sans surprise, il reprend bon nombre d’éléments ayant fait le succès de son aîné. À commencer par sa plage focale « raccourcie » (70-180 mm) par rapport aux classiques 70-200 mm. Un choix que Tamron justifiant en 2020 par la recherche de compacité et d’équilibre.
Pour optimiser la qualité d’image à toutes les focales, l’objectif adopte une formule optique revue – et plus complexe –, conçue autour de 20 lentilles réparties en 15 groupes. Soit une lentille et un groupe de plus que la 1ère version.
Au registre des lentilles spéciales, on découvre une lentille asphérique hybride placée au plus près du capteur, trois lentilles asphériques moulées, ainsi que trois éléments LD (à dispersion faible) et une lentille XLD (à dispersion ultra-faible). Le but : accroître le piqué (notamment à fond de zoom) et réduire les aberrations chromatiques, ainsi que les effets de flare et de ghosting.
Tamron reprend également la « botte secrète » de la première génération de ce zoom avec une distance minimale de mise au point particulièrement courte. Comptez 30 cm seulement (à 70 mm) et 85 cm (à 180 mm) lorsque l’autofocus est activé. Et 27 cm à 70 mm lorsque l’AF est désactivé. Ce que les fans de proxiphotographie apprécieront sûrement.
En parallèle, l’ouverture constante à f/2,8 est toujours assurée par un diaphragme circulaire à 9 lamelles. Idéal pour jouer sur la profondeur de champ – et pour la capture de photos en basse lumière. On retrouve également la motorisation autofocus VXD (Voice-coil eXtremeTorque Drive), qui doit se montrer rapide, précise et silencieuse.
La grande nouveauté de cette seconde version est certainement le système de stabilisation optique (VC). Point notable, Tamron mise sur une puce utilisant l’IA pour reconnaître le type de prise de vue (trépied, main levée, marche…) pour améliorer les performances en vidéo – mais jusqu’à 100 mm seulement. Un point que nous avions déjà croisé sur l’objectif Tamron 17-70 mm f/2,8 Di III VC RXD.
Enfin, ce télézoom de Tamron est toujours tropicalisé. Il intègre plusieurs joints d’étanchéité pour résister à l’eau et à la poussière. En outre, la lentille frontale est traitée au fluor pour faciliter le nettoyage.
Voici la liste des caractéristiques du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 :
- plage focale : 70-180 mm (équivalent 105-270 mm en APS-C)
- objectif pour capteur plein format
- ouverture maximum : f/2.8
- ouverture minimale : f/22
- construction optique : 20 lentilles réparties en 15 groupes (dont une lentille asphérique hybride, trois lentilles LD et deux lentilles asphériques)
- diaphragme : circulaire, 9 lamelles
- rapport de grossissement maximal : 0,38x à 70 mm, 0,21x à 180 mm
- angle de champ : 34°21′ – 13°42′
- distance de mise au point minimale : 30 cm à 70 mm, 85 cm à 180 mm (et 27 cm à 70 mm en MF)
- diamètre du filtre : ø 67 mm
- tropicalisation: oui, joints d’étanchéité
- autofocus : oui, moteur VXD (Voice-coil eXtremeTorque Drive),
- stabilisation : oui, VC
- dimensions : ø 83 x 156,5 mm (D x L)
- poids : 855 g
- accessoires fournis : bouchons avant, arrière, pare-soleil
- montures compatibles: Sony E
Ergonomie et prise en main du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
L’arrivée de la stabilisation optique n’est pas sans conséquences sur le gabarit de ce télézoom. Sans surprise, il se montre un peu plus imposant que son prédécesseur, mais réussit à demeurer assez compact.
Il mesure ainsi 15,6 cm de long, pour un diamètre maximal de 8,3 cm et un poids de 855 g. C’est « seulement » 7,5 mm de long, 2 mm de diamètre et 40 g de plus que l’ancien modèle.
En clair : la hausse de l’embonpoint est très modérée. Pour un zoom stabilisé à ouverture constante à f/2,8, il s’avère toujours aussi compact. Il forme un tandem très homogène avec un Sony A7 IV, l’ensemble dépassant tout juste les 1,5 kg. Toutefois, il faudra compter 2,9 cm supplémentaires à fond de zoom – et 5,8 cm avec le pare-soleil fourni.
Comme son aîné, ce télézoom fait l’impasse sur le collier de pied. Certes, l’objectif ne donne pas l’impression de tirer sur le boîtier une fois l’ensemble placé sur un trépied. Mais par fort vent, un tel accessoire aurait sans doute été utile pour offrir encore plus d’équilibre…
L’objectif est également un peu plus généreux en commandes manuelles. On retrouve le petit commutateur « Lock » venant bloquer le déploiement du zoom à 70 mm pour le transport. Mais surtout, Tamron a rajouté un commutateur « Custom 1/2/3 », paramétrable avec le logiciel Tamron Lens Utility (voir plus bas). Ce dernier vient définir le comportement du bouton « Focus Set », qui fait lui aussi son apparition.
Du reste, l’ergonomie générale est assez similaire à celle de la première version. La bague de zoom, située à l’avant, est très large et offre une excellente préhension. Sa course n’est ni trop longue, ni trop courte, et s’avère souple mais sans excès. Bon point : l’objectif ne se déploie pas sous son poids en marchant.
De son côté, la bague de mise au point est plus mince. Comme sur les optiques récentes de Tamron, son fonctionnement est de type « non-linéaire ». On peut ainsi passer très vite de la distance de MAP la plus courte à la plus lointaine (et inversement) en tournant rapidement la bague. Sa courte n’est ni trop souple, ni trop molle ; avec l’aide du focus peaking, la MAP manuelle s’effectue sans difficulté.
Enfin, on retrouve la finition noir mat, très similaire à celle du transstandard Tamron 28-75 mm f/2,8 Di III VXD G2. Le polycarbonate employé offre une certaine douceur au toucher et inspire confiance.
Qualité d’image du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
Nous avons testé ce télézoom Tamron sur un Sony A7 IV. Un boîtier relativement exigeant vu son capteur de 33 Mpx. N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour l’afficher en plus grand.
En termes de performances « brutes », le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 offre une sensation de piqué très élevée de 70 à 100 mm, dès la pleine ouverture. L’homogénéité est déjà remarquable, avec un sweet spot vers f/3,5. De ce point de vue, difficile de reprocher quoi que ce soit à cet objectif.
En arrivant aux focales « médianes » (vers 135 mm), le centre de l’image s’avère légèrement plus mou qu’à 70 ou 100 mm à la pleine ouverture. De même, les bords sont un peu en retrait jusqu’à f/5. Un comportement que l’on retrouve à fond de zoom (180 mm), avec une amélioration de la netteté sur les bords à partir de f/5.
En clair, l’objectif s’avère particulièrement bon aux focales courtes et médianes. Il marque davantage le pas à fond de zoom, avec un piqué et une homogénéité à la pleine ouverture en léger retrait. Mais soyons clairs : sur le terrain, l’objectif livre globalement une très bonne prestation. Les différentes scènes sont fidèlement restitués, avec un niveau de détails très satisfaisant en toute circonstance.
Les différentes aberrations sont impeccablement maîtrisées. Les aberrations chromatiques et l’effet de ghosting sont virtuellement inexistants. De même, le flare est extrêmement discret.
De même, la perte de contraste en contre-jour est très modeste. Là encore, la copie rendue par l’élève Tamron est particulièrement soignée.
Côté starburst, l’objectif se montre assez timide. Grâce au diaphragme à 9 lamelles, il est possible d’obtenir de belles étoiles aux 18 branches bien dessinées. Mais lesdites étoiles sont d’assez petite taille. Elles n’empiéteront pas trop dans vos images – ce que les photographes de paysages apprécieront sans doute.
En photographie de portrait également, l’objectif s’avère un bon allié. La restitution des détails est très soignée. De même, le flou d’arrière-plan est très plaisant, les contours des différents éléments n’étant pas trop prononcés. Un point que nous avions déjà apprécié sur la 1e version de cet objectif.
Comme indiqué plus haut, cette version G2 se distingue également par sa distance minimale de mise au point ultra-courte : seulement 30 cm (à 70 mm). Compte tenu de la longueur de l’objectif, cela revient à capturer des sujets à 12 cm de la lentille frontale. On peut ainsi réaliser de très belles images en gros plan de petits objets.
En désactivant l’AF, on peut encore gagner 3 cm, avec une distance minimale de MAP à 27 cm (à 70 mm). Dans tous les cas, on obtient un bokeh très plaisant. On notera seulement un peu d’onion ring et un léger effet d’œil de chat sur les bords à partir de 100 mm.
De leur côté, les distorsions sont bien gérées par les corrections automatiques appliquées sur les fichiers JPEG. On veillera également à ouvrir les RAW sur un logiciel gérant les profils de correction de l’objectif. Car si l’on désactive ces corrections logicielles, les distorsions en coussinet est assez prononcée à fond de zoom. De même, le vignettage est très présent à toutes les focales, et s’estompe progressivement à partir de f/4.
Autofocus du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
Le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 hérite de la motorisation VXD (Voice-coil eXtreme torque Drive), déjà croisée sur de nombreux zooms de la marque – y compris sur son aîné. Cette dernière repose sur un moteur à bobine mobile. Et sur le terrain, cette motorisation se montre particulièrement efficace.
En pleine journée comme en basse lumière, l’autofocus est très réactif. L’accroche du sujet est quasi instantané. Aucune latence, aucun pompage ne sont à noter. De même, la détection et le suivi du sujet (et de son œil) fonctionnement parfaitement. D’autant que l’AF est toujours aussi silencieux.
En utilisant un boîtier Sony équipé des nouveaux modes intelligents de suivi assistés par l’IA, l’objectif suit parfaitement la cadence. La photo ci-dessous a ainsi été capturée avec le mode « insectes », et la mise au point est parfaitement calée sur le corps de ce papillon.
Nous avons seulement rencontré quelques ratés avec le suivi de sujets aux mouvements très rapides. Dans certains cas, l’AF ne parvient pas à conserver la MAP sur le visage du sujet… ce qui donne une belle photo floue (voir photo ci-dessous). En parallèle, nous avons également rencontré quelques difficultés avec certaines photos en (très) basse lumière.
Cependant, cet autofocus se montre très honorable. Et les baisses de performances à partir de f/8 (en mode AF-S, AF-A et DMF) rencontrés sur la 1e version de l’objectif appartiennent définitivement au passé avec cette G2.
Stabilisation du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2
Cet objectif était également très attendu du côté de la stabilisation – son prédécesseur en étant démuni. Heureusement, le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 offre une prestation remarquable, et notre tandem boîtier + objectif permet de capturer des photos à main levée sans difficulté, y compris en basse lumière. Ainsi, nous avons réussi à obtenir des clichés nets à 1/6s à 70 mm et à 1/25s à 180 mm. Des performances remarquables.
On notera aussi que la stabilisation s’active dès que l’on presse le déclencheur à mi-course. En revanche, le comportement de la stabilisation n’est pas personnalisable via l’interrupteur Custom (voir plus bas). Ainsi, point de mode conçu spécifiquement pour les déplacements panoramiques, par exemple.
Tamron Lens Utility : pour personnaliser son objectif
Le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 est équipé d’un port USB-C, situé sur le côté du fût près de la baïonnette. Un point que l’on retrouve sur de nombreux zooms Tamron récents.
Le principe : permettre à l’utilisateur d’adapter certains paramètres de l’objectif en fonction de ses besoins, via le logiciel Tamron Lens Utility. Pour mémoire, ce dernier est disponible pour ordinateur (macOS et Windows) mais aussi pour mobile (Android).
Ainsi, il est possible de personnaliser la fonction attribuée au bouton « Focus Set » selon 3 modes. Le fonctionnement est d’ailleurs identique à celui du Tamron 50-400 mm f/4,5-6,3 Di III VC VXD. Nous avons ainsi attribué le mode 1 afin de transformer la bague de mise au point en bague d’ouverture non crantée.
De la même manière, on peut paramétrer le mode 2 à l’autofocus (On/Off), au limiteur de mise au point (Proxi, 5, 7 ou 10 mètres à l’infini), et une tierce fonction du boîtier au mode 3. On peut ainsi garder certains réglages sous la main sans devoir passer par le boîtier.
Le logiciel permet également de changer le comportement de la bague de mise au point en mode MF (linéaire ou non linéaire), ou encore changer son sens de rotation. Enfin, il pourra servir pour mettre à jour le firmware de l’objectif.
Concrètement, le logiciel permet de personnaliser à l’envi son objectif, à condition d’y passer un peu de temps. En effet, les possibilités offertes par le logiciel sont pléthoriques, et l’interface est parfois un peu aride. Heureusement, de nombreuses bulles d’aide permettent d’accéder à une documentation très complète (et en français !).
Retrouvez ci-dessous une galerie de photos capturées avec le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 :
Face à la concurrence
Lancé à 1499 €, le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 adopte un positionnement tarifaire particulièrement judicieux. Grâce à un tarif très serré, il vient concurrencer directement les objectifs ouvrant à f/4… tout en offrant une ouverture à f/2,8 beaucoup plus lumineuse.
Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS : l’incontournable
En monture E, difficile de ne pas mentionner le Sony FE 70-200 mm f/4 Macro G OSS. Lancé en juillet 2023, cet objectif livre un très haut niveau de prestations, tant en termes de performances optiques que d’autofocus ou de stabilisation. Il dispose également d’une position « Macro » pertinente, avec un grossissement 0,5x sur toute la plage focale – contre 0,27x pour l’objectif de Tamron.
Cependant, quelques petits défauts sont à noter. Ainsi, le flou d’arrière-plan manque un peu de douceur. De même, son gabarit aurait pu être encore plus réduit, malgré un encombrement variable. Enfin, il ouvre « seulement » à f/4. Affiché par Sony à 1999 €, cet objectif est une référence en la matière… mais il fait payer (très) cher ses performances !
Notez que la 1e version de cet objectif est toujours disponible (mais devient difficile à trouver). Malgré son âge, il demeure très pertinent en termes de qualité d’image. Et il dispose d’un atout certain : son prix. En effet, il est disponible à 1379 € neuf, et constitue une très bonne affaire. D’occasion, il est proposé aux alentours de 920 € et devient très séduisant.
Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II : la perfection est de ce monde
Si vous tenez à conserver une ouverture constante à f/2,8 – et que votre budget n’a guère de limite – le choix le plus évident est le Sony FE 70-200 mm f/2,8 GM OSS II.
Certes, cet objectif est un peu plus lourd (1,1 kg vs 0,8 kg) et plus long (20,6 cm vs 15,6 cm). Mais il constitue une réussite à tout point de vue. Sa qualité d’image est stratosphérique, avec un niveau de piqué extrêmement élevé dès la pleine ouverture et à toutes les focales. Le bokeh est d’une grande douceur, son AF est ultrarapide et sa stabilisation très efficace.
Seul détail : son prix. Vendu à 2999 €, il est « juste » 2x plus cher que l’objectif de Tamron ! Mais si vous cherchez le meilleur téléobjectif en monture E, il n’y a guère à hésiter.
La 1e version de cet objectif est (elle aussi) encore disponible au tarif de 2299 € (neuf). Elle doit composer avec un gabarit assez élevé, une homogénéité en retrait à 200 mm et un vignettage assez marqué. À moins de vouloir rester chez Sony, difficile de justifier les 800 € de plus que le zoom de Tamron.
Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VXD
Le plus grand concurrent du Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 est certainement… son prédécesseur. Lancé en 2020, il reste encore largement dans la course, avec un très bon piqué de 70 à 110 mm environ. Seules les plus longues focales sont un peu en retrait.
Au-delà de quelques différences en matière de distance minimale de MAP (voir plus haut), La 2e version de ce 70-180 mm se distingue par la stabilisation optique – absente sur la 1e génération. À vous de voir si cette dernière vous est vraiment indispensable en fonction de votre pratique photo.
La 1e version est également marquée par une qualité de fabrication légèrement inférieure, un autofocus un peu moins rapide – et l’absence du port USB-C et des modes de personnalisation. Pour autant, il est un poil plus léger et compact.
Reste qu’à 1129 €, cet objectif constitue sans doute une très bonne affaire. À ce titre, notez que Tamron n’a pas encore indiqué si cette 1e version restera au catalogue…
Sigma 70-200 mm f/2,8 DG DN OS Sports : un nouveau challenger en vue
Enfin, mentionnons le (futur) Sigma 70-200 mm f/2,8 DG DN OS Sports, que la marque a partiellement dévoilé lors de l’édition 2023 du Salon de la Photo de Paris. Pour l’heure, certaines de ses caractéristiques techniques (et son prix !) demeurent inconnus. Toutefois, nul doute que cet objectif, attendu pour décembre 2023, deviendra un compétiteur de taille pour le télézoom de Tamron.
À qui s’adresse le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 ?
Comme pour chaque test de téléobjectif, un petit rappel s’impose : les longues focales ne sont pas réservées à la photo de sport ou d’animaux ! Ils s’avèrent extrêmement polyvalents, et permettent de capturer une multitude de sujets.
Ainsi, ce Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 saura (aussi) vous accompagner pour vos photos de portrait, de reportage, de paysage… ou encore d’architecture ou d’urbex.
Avec sa distance minimale de mise au point très rapprochée, cet objectif ouvre en grand les portes de la proxiphotographie. De quoi capturer des images très originales, avec une zone de netteté très réduite et un bokeh particulièrement esthétique.
Sans oublier son encombrement assez réduit (pour un téléobjectif f/2,8 stabilisés), qui lui permet de trouver sa place aisément dans votre sac à dos.
Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2, le successeur réussi d’une optique phare
Après une 1e génération très réussie, Tamron nous livre une 2e version « de la maturité ». Le fabricant japonais signe ici une optique bien pensée et agréable à utiliser au quotidien.
Ses performances optiques sont plus qu’honorables, avec un niveau de piqué très élevé au centre dès la pleine ouverture de 70 à 130 mm environ. Sans oublier un autofocus d’une grande réactivité, y compris en basse lumière.
Mais surtout, la marque réussit à intégrer la stabilisation optique – d’ailleurs très efficace – tout en évitant de faire grimper le poids et l’encombrement. Et l’on apprécie toujours autant la distance minimale de mise au point ultra-courte, véritable « botte secrète » de cet objectif.
Face aux téléobjectifs concurrents (f/2,8 et f/4), ce télézoom de Tamron tient la dragée haute, malgré une homogénéité perfectible aux focales les plus longues. D’autant qu’il détient un atout imparable : son prix. Disponible à 1499 €, le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 propose sans doute l’un des meilleurs rapports qualité-prix en matière de télézooms en monture E. Et à ce titre, nous le recommandons sans hésiter.
Le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VC VXD G2 est disponible au tarif de 1499 € chez Digit-Photo, Miss Numérique, Photo-Univers, IPLN, à la Fnac et dans les boutiques spécialisées.
