Test Phototrend Google Pixel 7 Pro

Test Google Pixel 7 Pro : deux mois avec le smartphone photo dopé à l’IA

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En octobre 2022, Google dévoilait son nouveau duo de smartphones haut de gamme : les Pixel 7 et Pixel 7 Pro. Ils reprennent plusieurs caractéristiques de leurs prédécesseurs, tout en apportant bon nombre de nouveautés – notamment en photo. Ils misent (entre autres) sur une puce Tensor de 2e génération, censée apporter plus de puissance. Le Pixel 7 « Pro » adopte un positionnement plus premium. Il vise à rivaliser avec les meilleurs modèles du marché – tout en étant vendu à un tarif bien moins élevé. Google réussit-il à tenir son pari ? Quel niveau de performances pouvons-nous obtenir de ce smartphone ambitieux, nourri à l’IA et au Deep Learning ? Après deux mois d’utilisation au quotidien, voici notre test complet du Google Pixel 7 Pro.

Test Phototrend Google Pixel 7 Pro

Pixel 7 Pro : pourquoi changer une recette qui fonctionne ?

En 2021, Google avait lancé un pavé dans la mare avec ses Pixel 6 et 6 Pro. Pour la 1e fois, le géant californien misait sur une maîtrise complète de son écosystème, tant côté logiciel que matériel. Les deux smartphones misaient en effet sur la puce nommée « Tensor », conçue par Google (avec l’aide de Samsung, selon certaines sources). Ce changement majeur s’accompagnait également d’un vrai renouveau du design

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De fait, il n’est guère étonnant que les Pixel 7 et Pixel 7 Pro s’appuient sur les nouveautés apportées par leurs illustres aïeux. Les deux smartphones reprennent la fameuse puce Tensor (ici de 2e génération), les codes stylistiques tout en rondeur, tant côté boîtier que côté interface. 

Pour autant, ce cru 2022 apporte son lot de nouveautés, notamment côté photo – aussi bien pendant qu’après la prise de vue. Le smartphone doit également se montrer plus puissant, mais aussi plus autonome. Autant de point que nous ne manquerons pas d’évoquer au cours de ce test. 

Voici les caractéristiques complètes du Google Pixel 7 Pro :

  • Écran : AMOLED, 6,7 pouces
  • Définition : 1440 x 3120 pixels
  • Appareil photo dorsal :
    • 50 Mpx, type 1/1,31 pouce (photosites de 2,4 µm via pixel binning), AF Laser, optique stabilisée équivalent 26 mm, ouverture f/1,85 ;
    • 12 Mpx, type 1/2,9 pouce (photosites de 1,25 µm), ultra grand-angle équivalent 13 mm, ouverture f/2,2 ; 
    • 48 Mpx, type 1/2,55 pouce (photosites de 1,4 µm via pixel binning), AF à détection de phase multidirectionnelle, téléobjectif équivalent 120 mm, ouverture f/3,5.
  • Appareil photo frontal : 10,8 Mpx, type 1/3,1 pouce (photosites de 1,22 µm), équivalent 21 mm, f/2,2 ;
  • Vidéo : 4K 60 fps, FHD 240 fps
  • OS : Android 13
  • Processeur : Google Tensor G2
  • Mémoire vive : 8 ou 12 Go selon versions
  • Batterie : 5000 mAh
  • Stockage : 128, 256 ou 512 Go selon versions
  • Dimensions : 162,9 x 76,6 x 8,9 mm
  • Poids : 212 g
Bondissant – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/340 ISO, 19 ISO

Design et finitions : Google joue dans la cour des grands

En termes de design, de qualité de construction ou de finitions, Google livre un smartphone très plaisant. Il renvoie une indéniable sensation de qualité, grâce à son grand écran aux bords recourbés, ou son châssis en aluminium dans lequel vient se couler la « barre » accueillant les optiques dorsales. Certes, le design de ce Pixel 7 Pro est très proche de son prédécesseur, mais le smartphone offre un rendu assurément premium.

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À l’instar de son prédécesseur, le Pixel 7 Pro adopte des mensurations assez généreuses. Son écran de 6,7 pouces devrait répondre aux besoins de celles et ceux consommant beaucoup de contenus multimédias. Comme sur certains de ses concurrents, les bords de la dalle sont légèrement recourbés. On regrettera juste que les bordures supérieures et inférieures soient un tout petit peu épaisses (2 mm).

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L’écran accueille l’habituel poinçon, ici entouré d’un cerclage noir assez peu discret. La caméra frontale sert – pour la 1e fois chez Google – au déverrouillage par reconnaissance faciale. Certes, le système est moins sécurisé et moins fiable que le Face ID d’Apple, mais nous n’avons pas réussi à déjouer le terminal en lui présentant une photo/vidéo depuis l’écran d’un autre smartphone. Du reste, il est toujours possible d’utiliser le lecteur d’empreinte logé sous l’écran pour déverrouiller le terminal. Ce dernier est correctement positionné, et se montre assez rapide.

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Le bas du terminal accueille une double-grille pour les haut-parleurs, qui entourent le port USB Type C 3.2. Le logement pour deux cartes SIM est relégué sur la tranche gauche. Sur la tranche droite, les touches du volume sont placées à mi-hauteur – au risque de les confondre parfois avec le bouton On/Off.

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Au dos du smartphone, le bloc optique prend place au sein d’une « barre ». Cette dernière troque la couleur noire de son aînée pour une finition en aluminium très contemporaine (mais assez sensible aux traces de doigts… et aux rayures). L’objectif principal et l’ultra grand-angle sont rassemblées au sein d’une sorte de « pilule » étirée en largeur, tandis que le téléobjectif est placé légèrement à part, de même que le flash LED.

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Enfin, notez que l’écran comme la face arrière sont protégés par une couche de verre Gorilla Glass Victus, plus résistante aux chocs et à l’abrasion. Le smartphone bénéficie en outre d’une certification IP68 et peut donc résister à une immersion à 1,5m pendant 30 minutes.

Côté matériel : place à la puce Tensor G2

Avec son grand écran AMOLED de 6,7 pouces, le Google Pixel 7 Pro peut difficilement laisser de marbre. La dalle occupe 88,7 % de la face avant. Un nombre qui le place dans la fourchette haute des smartphones premium… même si ses concurrents réussissent à faire encore mieux (coucou Huawei ou Samsung).

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Comme sur son prédécesseur, la définition de 1440 x 3120 pixels est particulièrement élevée, et offre un indéniable confort de lecture. De même, on apprécie toujours la fréquence de rafraîchissement dite « adaptative » (LTPO), allant de 10 à 120 Hz. Idéal pour combiner fluidité des animations et économies d’énergie.

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L’écran a une remarquable restitution des couleurs, et ne cherche pas à sur-accentuer les teintes avec le mode « couleurs adaptatives » défini par défaut. Un mode « couleurs naturelles » est présent pour un rendu plus équilibré, mais un poil moins vibrant. Enfin, la luminosité maximale a été réhaussée par rapport au Pixel 6 Pro, À la clé, une bonne lisibilité, même en plein soleil.

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Sous le capot, exit la puce Tensor, vive la puce Tensor G2. Gravée en 5 µm, cette puce conçue par Google doit offrir de meilleures performances, avec une partie graphique (GPU) revue et corrigée. Google indique aussi avoir retravaillé son ISP (processeur de traitement d’image), et amélioré le TPU (Tensor Processing Unit), dédié à l’IA. Autant d’éléments que nous étudierons au cours de ce test – Google misant grandement sur son savoir-faire algorithmique pour améliorer l’expérience globale offerte par son smartphone, notamment niveau photo.

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Ladite puce Tensor G2 est couplée à 12 Go de mémoire vive – de quoi encaisser les usages les plus lourds. L’espace de stockage monte à 128 Go (dont 109,91 Go disponibles pour l’utilisateur). Pour étendre la capacité, point de slot pour micro SD : Google continue de miser sur son service Google Photos.

Côté photo : on prend (presque) les mêmes et on recommence !

Concrètement, le Pixel 7 Pro reprend les mêmes capteurs que son grand frère le Pixel 6 Pro. On retrouve donc : 

  • Une optique principale stabilisée équivalent 26 mm, ouvrant à f/1,85, propulsée par un capteur de 50 Mpx de type 1/1,31 pouce (avec photosites de 2,4 µm via pixel binning) avec AF laser ;
  • Un ultra grand-angle équivalent 14 mm ouvrant à f/2,2, mû par un capteur de 12 Mpx de type 1/2,9 pouce (avec photosites de 1,25 µm) et autofocus ;
  • Un téléobjectif équivalent 120 mm ouvrant à f/3,5, accompagné par un capteur de 48 Mpx de type 1/2,55 pouce (avec photosites de 1,4 µm via pixel binning) avec autofocus à détection de phase multidirectionnelle.
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Le Pixel 7 Pro réserve cependant quelques surprises. Ainsi, la focale du téléobjectif a été étendue, passant de 105 à 120 mm, offrant un zoom x5 (contre x4 l’an dernier). Par ailleurs, Google a rajouté un mode macro à son ultra grand-angle, ainsi qu’un autofocus

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Dans le détail, le capteur principal, introduit avec le Pixel 6 Pro, a permis à Google de combler son retard côté hardware. Comptant 50 Mpx, ce capteur est de type 1/1,31 pouce. Certes, ce n’est pas le capteur le plus grand du marché, mais il incarne un progrès notable face au capteur type 1/2,55 pouce du Pixel 5 ! Épaulé par un autofocus laser, ce capteur fait étrangement penser au Samsung GN1. La taille des pixels est de 1,2 µm ; Google fait appel au pixel binning pour regrouper 4 pixels en 1 et générer des photos de 12,5 Mpx. 

Les 3 objectifs du Pixel 7 Pro et leurs lentilles respectives

Outre l’ultra grand-angle équivalent 14 mm, pourvu d’un capteur de type 1/2,9 pouce (de très petite taille), le smartphone s’équipe d’un téléobjectif « périscopique », le capteur étant monté à 90° par rapport au dos du smartphone. Il est couplé à un capteur Quad Bayer de 48 Mpx de type 1/2,55 pouce (qui nous fait beaucoup penser au Sony IMX586, que nous avons croisé sur de très nombreux modèles). Outre la taille relativement réduite du capteur, on notera l’ouverture à (seulement) f/3,5.

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Mais au-delà de ces considérations techniques, quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir avec le smartphone premium de Google ? C’est ce que nous allons étudier ensemble.

Qualité d’image : le Google Pixel 7 Pro, un photophone polyvalent et réussi

D’une manière générale, le Pixel 7 Pro offre une grande polyvalence grâce à ses trois objectifs (équivalent 14, 26 et 120 mm), assistés par la profusion d’algorithmes de Google.

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La Tour Eiffel et Montmartre sur un même cliché ? C’est possible ! Google Pixel 7 Pro, 26 mm, f/1,9, 1/45s, 38 ISO
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Étang paisible – Google Pixel 7 Pro, 26 mm, f/1,9 1/105s, 48 ISO
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Pont Rouelle, Google Pixel 7 Pro, 26 mm, f/1,9, 1/30s, 1537 ISO

Qualité des photos de jour

Sur le terrain, le Google Pixel 7 Pro est capable d’offrir de belles, voire de très belles images. Globalement, la restitution des couleurs est très juste. Le terminal ne cherche pas à « en faire trop », et la saturation des couleurs est suffisamment modérée. De même, le HDR est beaucoup plus subtil que par le passé, les algorithmes ne cherchant pas (sauf exception) à déboucher les ombres à l’excès.

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Elle est pas belle, ma Mercedes ? Google Pixel 7 Pro – 26 mm, f/1,9, 1/1250s, 43 ISO

Les clichés livrés par le capteur principal possèdent un bon niveau de détails (pour un smartphone). Contrairement à beaucoup de ses concurrents, l’accentuation des détails ne paraît pas trop artificielle. Le post-traitement appliqué par l’appareil photo de Google est assez équilibré, permettant d’obtenir des clichés très plaisants… même si les « vrais » boîtiers photo gardent clairement l’avantage en termes de rendu et de restitution des détails.

Garage – Google Pixel 7 Pro – 26 mm, f:1,9, 1/115s, 83 ISO

Du côté de l’ultra grand-angle, les résultats sont (beaucoup) plus contrastés. Oui, les images sont plaisantes à l’œil, avec un bon rendu des couleurs et des contrastes. Esthétiquement, les images sont réussies, permettant de valoriser efficacement les scènes les plus larges. Les photographes de paysage ou d’architecture apprécieront.

Visite à Orsay – Google Pixel 7 Pro – 13 mm, f/2,2, 1/115s, 69 ISO

Seulement voilà : dès que l’on zoome dans l’image, on s’aperçoit d’un réel manque de détails. Le niveau de lissage est très élevé, et l’accentuation des détails devient très artificielle. Il en résulte parfois une bouillie assez indigeste, notamment sur les éléments en contre-jour ou en basse lumière. Certes séduisant, cet ultra grand-angle équivalent 14 mm est pour nous une petite déception.

Retour à Saint-Quentin en Yvelines – Google Pixel 7 Pro – 13 mm, f/2,2, 1/230s, 47 ISO

Comme indiqué plus haut, l’ultra grand-angle dispose d’un nouveau mode macro – comme certains de ses concurrents, comme l’iPhone 13 Pro ou l’Oppo Find X5 Pro (entre autres). Les images capturées dans ce mode sont globalement plaisantes, même si le manque de détails se fait sentir.

Gouttelettes – Google Pixel 7 Pro, mode macro – 13 mm, f/2,2, 1/280s, 61 ISO

Le Pixel 7 Pro se rattrape du côté du téléobjectif. La restitution de la scène est très qualitative, avec un dosage en matière de couleurs et de contrastes très satisfaisant. Les images sont esthétiquement réussies, valorisant efficacement le sujet. 

Dieppe, le pont Colbert – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/320s, 17 ISO

De même le niveau de détails est assez élevé… même si l’on déplore une légère mollesse, qui se fait sentir dès que l’on zoome dans l’image. Cependant, ce téléobjectif se montre bien plus abouti que sur bien des modèles concurrents, tant à ce niveau de prix que sur les appareils les plus haut de gamme.

Dieppe impressionniste – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/320s, 17 ISO

Seul souci : l’autofocus a parfois quelques ratés, générant des photos floues. Espérons que Google réussisse à corriger rapidement ce souci.

Hugo, un individu pas net – 120 mm, f/3,5, 1/400s, 28 ISO

Pour combler l’écart entre l’objectif principal (équivalent 24 mm) et le téléobjectif (équivalent 120 mm), Google a recours à plusieurs artifices algorithmiques. D’une part, l’interface du Pixel 7 Pro propose un zoom x2, offrant une focale équivalent 48 mm. Pour ce faire, le smartphone active – à partir d’un zoom x1,5 – son Super Res Zoom. Seulement, à partir d’un zoom x2, le pixel binning est désactivé, et l’appareil utilise la totalité des capteurs de 50 Mpx, en appliquant un crop dans l’image. Aussi, le niveau de détails à 48 mm est un peu moins élevé qu’à 24 mm. 

Dieppe, port de plaisance – Google Pixel 7 Pro, zoom x2 – 24 mm, f/1,9, 1/1600s, 47 ISO

Au-delà d’un zoom x2, les choses deviennent (encore) plus complexes. En effet, Google indique avoir recours à la fois à l’objectif principal et au téléobjectif pour obtenir un niveau de détails plus élevé. Mais le résultat peine à nous convaincre pleinement. Dans bien des cas, l’image semble brouillée et s’avère difficilement exploitable. Un point que nous constations déjà avec le Huawei P30 Pro en… 2019. 

Exelmans – Google Pixel 7, zoom x4 – 120 mm, f/3,5, 1/2400s, 47 ISO

Pour aller encore plus loin, le Pixel 7 Pro propose également un zoom « algorithmique », censé se montrer plus performant qu’un zoom numérique classique. Certes, ce dernier point se vérifie ; néanmoins, les images deviennent rapidement assez indigestes. Comme plusieurs de ses concurrents, l’appareil offre un zoom (numérique) x30, mais l’expérience est assez périlleuse…

Gros pigeon – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/140s, 256 ISO

Qualité des photos de nuit

Comme à l’accoutumée, la photo de nuit est un exercice très intéressant. En effet, Google mise grandement sur la puissance de ses algorithmes pour livrer des clichés nocturnes largement plus qualitatifs que ses rivaux – Apple et Samsung en tête.

Passy pressé – Google Pixel 7 Pro, mode Mouvement – 26 mm, f/1,9, 1/25s, 1252 ISO

À l’instar de ses prédécesseurs, le Pixel 7 Pro fait appel au mode Vision de Nuit (Night Sight), qui repose sur la capture d’un grand nombre de clichés en pose longue, qui sont fusionnés par le smartphone afin de capturer plus de lumière et livrer des images plus détaillées et moins bruitées. Notez d’ailleurs que l’appareil active automatiquement ce mode en cas de besoin.

Paris-Est – Google Pixel 7 Pro – 26 mm, f/1,9, 1/45s, 1018 ISO

Avec l’objectif principal, les résultats sont particulièrement bons. Le Pixel 7 Pro se place ainsi parmi les meilleurs photophones du marché, grâce à une excellente restitution générale de la scène (pour un smartphone). Le HDR se montre plus subtil que par le passé, permettant d’obtenir un rendu très naturel

Embarcadère de l’Est – Google Pixel 7 Pro – 26 mm, f/1,9, 1/25s, 860 ISO

Seul regret : en zoomant dans l’image, le niveau de détails n’est pas aussi élevé que nous l’aurions espéré. La faute à un lissage ayant parfois la main un peu lourde. Pour compenser, l’appareil augmente la quantité de micro-contrastes, faisant (parfois) perdre un peu de naturel à l’image.

Coucou les mouettes ! Google Pixel 7 Pro – 26 mm, f/1,9, 1/50s, 1047 ISO

De surcroît, l’objectif s’avère très sensible aux effets de flare si une source lumineuse se situe au bord de l’image. Impossible de ne pas remarquer la frange lumineuse faisant son apparition.

Folies Bergères, effet de flare – Google Pixel 7 Pro, 26 mm, f/1,9, 1/140s, 634 ISO

L’ultra grand-angle, de son côté, s’avère égal à lui-même. En clair, les photos sont globalement très plaisantes, avec une très bonne restitution globale de la scène. En revanche, ne vous risquez surtout pas à zoomer dans l’image, les zones les moins exposées étant victimes d’un brouillage très marqué. De même, les extrêmes bords de l’image sont franchement indigestes – la faute à une optique peu homogène.

Caumartin – Google Pixel 7 Pro – 13 mm, f/2,2, 1/50s, 71 ISO
Blue – Google Pixel 7 Pro – 13 mm, f/2,2, 1/45s, 122 ISO

Du côté du (des) zoom(s), les résultats diffèrent selon la méthode employée. Avec le zoom x2 mentionné précédemment, les résultats sont satisfaisants… à condition de ne pas zoomer dans l’image. Car la désactivation du pixel binning, couplée à une accentuation des détails assez artificielle, livre des clichés certes plaisants, mais avec un rendu des détails assez brouillon. Dommage.

Reflets hivernaux – Google Pixel 7 Pro, zoom x2 – 24 mm, f/1,9, 1/25s, 630 ISO
Un bar, un hommage : le Viaduc d’Auteuil, petit ange parti trop tôt – Google Pixel 7 Pro, zoom x2 – 24 mm, f/1,9, 1/100s, 196 ISO

Avec le téléobjectif, en revanche, les choses deviennent plus complexes. Oui, la scène est correctement restituée, la colorimétrie et le dosage du HDR ne posant aucun souci. Néanmoins, les algorithmes de Google ne peuvent pas tout, et le téléobjectif équivalent 120 mm est victime du phénomène « petit capteur + petite optique » – comme bon nombre de ses concurrents.

À la conquête du ciel – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/1200s, 23 ISO

En clair, le niveau de détails, sans être catastrophique, est clairement en retrait par rapport au capteur principal. Plus grave, un phénomène de blooming est très perceptible. Les pixels arrivant à saturation, la charge excédentaire « déborde » sur les pixels voisins, générant des artefacts peu esthétiques.

Blooming – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/25s, 922 ISO

Enfin, sans réelle surprise, l’emploi du zoom « algorithmique » au-delà de 120 mm dégrade fortement nos images. Les paparazzis en herbe devront sans doute réviser leurs ambitions.

Montmartre, tendance floue – Google Pixel 7 Pro – 120 mm, f/3,5, 1/25s, 801 ISO

Une profusion de modes photo boostés à l’IA, avant comme après la prise de vue

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Google ne lésine pas quant aux modes photo – tous liés à l’IA bien évidemment. À ce titre, on notera que les smartphones Pixel font totalement l’impasse sur l’habituel mode Pro. Il permet cependant de capturer des images en RAW (au format DNG). Le niveau de détail est identique aux images en JPEG ; en revanche, l’absence du HDR complique parfois les choses. Sur la photo ci-dessous, les blancs sont cramés et les noirs sont bouchés.

Vitrines de Noël – Google Pixel 7 Pro – 26 mm, f/1,9, 1/300s, 317 ISO

Au rayon des modes photo les plus intéressants, notons le mode Mouvement, exclusif aux Pixel 6 et 7 (Pro). Ce dernier permet d’imiter le rendu d’une photo en pose longue – tout en tenant le smartphone à main levée. Ce mode est disponible avec tous les capteurs de l’appareil, ce que nous apprécions grandement. Deux options sont proposées : la première vient lisser le déplacement d’un sujet, tandis que la seconde permet de réaliser des flous filés.

Tram flou – Google Pixel 7 Pro, mode Mouvement – 26 mm, f/1,9, /130s, 1122 ISO

Sur le terrain, les photos réalisées dans ce mode peuvent être particulièrement réussies, quel que soit le capteur utilisé. L’appareil détecte le sujet en mouvement et « lisse » ses déplacements. Il est également capable de lisser un cours d’eau, avec un rendu très plaisant. Globalement, ce mode est particulièrement efficace, permettant au Pixel 7 Pro de se démarquer de ses concurrents avec aisance

Pont Rouelle – Google Pixel 7 Pro, mode Mouvement – 26 mm, f/1,9, 1/25s, 798 ISO

Nous avons seulement rencontré quelques difficultés avec certains sujets situés très près de l’appareil. Dans ce cas, l’appareil peut avoir du mal à opérer la fusion des images, et le résultat est assez déroutant. Heureusement, le phénomène reste très marginal.

Oups – Google Pixel 7 Pro, Mode Mouvement – 26 mm, f/1,9, 1/100s, 441 ISO

Mentionnons aussi le mode Portrait. Le Pixel 7 Pro tire son épingle du jeu en livrant des clichés agréable à l’œil, grâce à un détourage du sujet précis et à un flou d’arrière-plan assez progressif. Seules les mèches de cheveux les plus rebelles échappent aux algorithmes du smartphone.

Cécile – Google Pixel 7 Pro, mode Portrait – 26 mm, f/1,9, 1/2400s, 44 ISO

Toutefois, ce mode excelle aussi avec les animaux et avec les objets (avec un zoom x1 ou x2). Avec les vibrisses d’un chat, par exemple, le détourage est particulièrement précis et efficace.

Pôticha – Google Pixel 7 Pro, mode Portrait – 26 mm, f/1,9, 1/490s, 838 ISO

Enfin, le mode Portrait permet d’obtenir un effet bokeh extrêmement plaisant, où la moindre source de lumière se transforme en une petite bulle très esthétique (malgré un effet onion ring assez présent). De ce point de vue, la copie rendue par le Pixel 7 Pro est excellente.

Et n’oublions pas l’excellent mode Astrophoto, véritable botte secrète des Google Pixel. Ce dernier n’est pas directement disponible dans l’interface de l’appareil photo. En effet, il s’active automatiquement en basse luminosité… et à condition que le smartphone soit placé sur un trépied. Ce mode est uniquement disponible avec le capteur principal – le zoom x2 étant également disponible.

Voûte céleste – Google Pixel 7 Pro, mode Astrophoto, zoom x2 – 26 mm, f/1,9, 3 min 16s, 1679 ISO

À la faveur d’une nuit d’automne, nous avons réussi à obtenir plusieurs clichés de la voûte céleste particulièrement détaillés. Grâce à de nouveaux algorithmes déployés par Google, le smartphone est capable d’aller capter la moindre source de lumière dans le ciel, permettant d’obtenir de superbes résultats sans difficulté.

Voie Lactée – Google Pixel 7 Pro, mode Astrophoto – 26 mm, f/1,9, 3 min 16s, 2457 ISO

Naturellement, le temps de pose requis est assez long : environ 3 min 45 pour chaque cliché. Cependant, ce mode Astrophoto est particulièrement pertinent, et devrait séduire sans difficulté les oiseaux de nuit.

Le Pixel 7 Pro hérite également des nombreux modes de retouche d’image – déjà croisés notamment sur le Pixel 6a. On retrouve ainsi avec plaisir les modes « Gomme magique » et « Camouflage ».

Le premier permet d’effacer automatiquement un ou plusieurs éléments indésirables de l’image, et se montre globalement efficace – sauf sur les motifs les plus complexes, comme au niveau des rails sur la photo ci-dessous.

Le second permet d’atténuer la présence d’un élément en appliquant une couleur plus neutre. Simple, mais efficace. Notez que ces deux fonctions sont une exclusivité des appareils Google Pixel. Inutile, donc, de les chercher dans l’application Google Photos sur un autre smartphone Android ou sur la version pour iOS.

En parallèle, l’application Photos dispose d’un outil permettant d’ajouter un flou d’arrière-plan derrière le sujet. Pratique pour une photo de portrait où l’arrière-plan est un peu trop présent. Sur le terrain, les algorithmes du smartphone s’en sortent très bien, avec un détourage (à nouveau) très précis avec les humains et les animaux.

Avec les objets, en revanche, le système demeure perfectible – surtout quand le sujet ne présente pas un « bloc » facilement identifiable par les algorithmes du smartphone. Avec le vélo ci-dessous, le guidon est flou, tandis que l’arbre à l’arrière-plan est net…

En dernier lieu, notons que le Pixel 7 Pro dispose d’un mode destiné à la suppression du flou sur nos photos. Point notable, ce système (comme les autres modes mentionnés ci-dessus) fonctionnent avec n’importe quelle photo, prise avec le smartphone ou non. De quoi faire (un peu) d’ombre au logiciel Sharpen AI de Topaz Labs…

Sur le terrain, les résultats sont contrastés. Si certaines zones de l’image sont correctement traitées, d’autres restent floues, comme avec la photo des Halles ci-dessus. Sur l’exemple ci-dessous, en revanche, seuls les panneaux à l’arrière-plan sont floues, tandis que l’autorail au premier plan est « déflouté » avec beaucoup de naturel. En clair, cette fonction demeure perfectible mais s’avère déjà d’une grande pertinence.

Vidéo : 4K 60p avec tous les objectifs

Côté vidéo, le Pixel 7 Pro ne se montre pas avare. L’appareil filme en 4K 60p (stabilisée) avec tous les objectifs… enfin presque. En effet, le téléobjectif semble incapable d’aller au-delà de la 4K 30p. Résultat, en filmant en 4K 60p, l’appareil exploite le capteur principal, en appliquant un zoom « algorithmique » pour parvenir à un zoom x5. Et le résultat est hélas loin d’être convainquant.

Notez que l’appareil permet en outre d’obtenir des séquences Full HD en slow motion en 120 ou 240 fps, mais uniquement avec le capteur principal (zoom x1 ou x2). 

L’appareil se distingue également avec un total de 4 modes de stabilisation, particulièrement pertinents : 

  • Standard : en cas de mouvements légers (réglé par défaut) ;
  • Plan fixe : verrouille les mouvements de la caméra ;
  • En mouvement : particulièrement adapté aux plans en panning (disponible uniquement en FHD 30 fps) ;
  • Panoramique cinématique : applique automatiquement un ralenti x2 et coupe le micro, pour des plans plus lisses (disponible uniquement en 4K 30 fps).

En définitive, le Pixel 7 Pro se montre un très bon compagnon en vidéo… à condition de se cantonner à la 4K 30p si l’on souhaite tirer profit du téléojectif 120 mm.

Interface et performance : le Pixel 7 Pro, un smartphone (très) séduisant mais inégal

Le Pixel 7 Pro mise sur une puce Tensor de 2e génération, conçue par Google et faisant la part belle aux systèmes liés à l’IA et au Machine Learning. Ladite puce est accompagnée de 12 Go de mémoire vive. De ce point de vue, le terminal n’a rien à envier à ses concurrents les plus premium. L’ensemble tourne avec Android 13 (Tiramisu, dernière version en date), avec l’interface conçue par Google pour ses smartphones Pixel, baptisée « Material You ».

Cette interface se caractérise par des formes très douces, aux bords arrondis, et par de nombreux à-plats de couleurs – lesquelles s’ajustent en fonction de votre fond d’écran. On apprécie également les jeux d’animation à la fois très fluides et assez discrets, qui tirent pleinement parti de la fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz de l’écran. Au quotidien, cette interface est un véritable régal et ne souffre d’aucun ralentissement. Et Google n’a clairement pas à rougir face à iOS.

Pour accompagner ses smartphones, Google propose ses écouteurs sans-fil Pixel Buds et Pixel Buds Pro. Ces derniers s’avèrent très confortables, offrent une qualité de son très appréciable et fournissent un raccourci très pratique vers certaines fonctions comme Google Assistant.

Côté photo et vidéo, l’interface est très claire et se montre agréable à prendre en main. Aucun souci de réactivité n’est à signaler. Notez que l’appareil optimise l’image après la capture en arrière-plan. L’image « finalisée » est ainsi obtenue au bout d’une à deux secondes. Heureusement, la capture d’autres images reste possible pendant ce laps de temps.

Comme indiqué plus haut, aucun mode Pro n’est disponible. Bien sûr, il est possible d’installer l’une des nombreuses applications de la boutique Google Play pour reprendre la main sur les paramètres de prise de vue. Seulement voilà : il semble que le terminal verrouille la vitesse d’obturation de l’appareil photo. Impossible, par exemple, de capturer une photo avec un temps de pose de 2 secondes. Un point assez étrange, qui est probablement lié au jeu d’API que peuvent utiliser les applications tierces.

Enfin, un mot sur la partie gaming du terminal. Dans sa communication, Google indiquait avoir optimisé les performances graphiques du Pixel 7 Pro – l’un des principaux enjeux autour de la puce Tensor G2. Dans la pratique, le résultat est assez contrasté. Oui, nos jeux très gourmands en ressources tournent sans accroc. Seulement, le niveau de détails est loin d’atteindre son maximum, avec un effet d’aliasing parfois assez prononcé. Il semblerait ainsi que certains titres ne soient pas (encore) en mesure de tirer pleinement parti de la puce Tensor G2. Quoi qu’il en soit, le rendu demeure perfectible…

Last but not least, le Pixel 7 Pro recevra les mises à jour d’Android pendant 3 ans, et les mises à jour de sécurité pendant 5 ans. Un excellent point… même si Apple se permet de faire encore mieux. Ainsi, les iPhone 8 et iPhone X sont en mesure de recevoir iOS 16, alors qu’ils sont sortis… fin 2017.

Quelle autonomie ?

Avec le Pixel 7 Pro, Google s’est aligné sur les modèles de la concurrence, et opte pour une batterie de 5000 mAh – comme le Pixel 6 Pro, il est vrai. Notez que le terminal est seulement livré avec un câble USB-C, aucun bloc secteur n’étant fourni. La charge filaire monte à 30W : une performance honnête… mais loin d’égaler celle des modèles (chinois) les plus performants. 

Comptez environ 40 minutes pour passer de 1 à 50 %. Passé ce stade, la charge passe en mode « adaptatif ». Ainsi, l’appareil se cale sur vos habitudes pour atteindre le seuil de 100 % au moment où vous en aurez besoin (à 8h du matin, par exemple). Une bonne manière de prolonger la durée de vie de la batterie. Comptez environ 1h pour 80 % de batterie, et environ 2h pour une charge complète.

Sur le terrain, tout dépend sous quel prisme on envisage l’autonomie du terminal. Comparé à son prédécesseur, le Pixel 7 Pro s’en sort beaucoup mieux, étant capable de dépasser largement les 24h en usage standard. Il peut rester loin d’une prise électrique pendant tout un week-end en mode « cocooning ». Un confort auquel on s’habitue vite.

Seulement, en cas d’utilisation soutenue, le Pixel 7 Pro fait moins bien que certains de ses concurrents. La faute à une consommation assez élevée du terminal au niveau de certains usages (appels, jeux, streaming de musique et de vidéo). De ce point de vue, certains terminaux comme l’iPhone 14 Pro ou l’Oppo Find X5 Pro s’en sortent mieux. Malgré tout, l’autonomie de ce Pixel 7 Pro est globalement satisfaisante – même si une petite powerbank pourrait être utile en cas de journée très chargée.

Enfin, notez que plusieurs niveaux d’économie de batterie sont disponibles. Un mode d’économie « simple » peut s’activer automatiquement en-dessous d’un certain seul de batterie – ou intelligemment en fonction de vos habitudes. Le thème sombre s’active et les activités en arrière-plan sont limitées.

Un second mode, nommé « ultra économiseur de batterie », ne conserve que les fonctions et applications essentielles (appels, SMS). On peut cependant sélectionner quelques applications essentielles, par exemple pour ne pas manquer de messages importants. Une bonne manière de prolonger au maximum l’autonomie du terminal.

À l’heure du bilan : le Pixel 7 Pro, un smartphone très séduisant

Après plus de 2 mois en sa compagnie, difficile de ne pas succomber aux charmes du Pixel 7 Pro. Google livre un terminal particulièrement séduisant sur bien des points. Le design est très réussi, l’écran offre une excellente lisibilité et l’interface s’avère très agréable à utiliser au quotidien.

Il se montre un excellent compagnon en photo et en vidéo, avec une restitution de la scène très soignée. Les images sont esthétiquement très réussies, bien que le niveau de détails soit parfois un peu en retrait avec les objectifs secondaires

Toutefois, l’appareil puise sa force des algorithmes de Google, tant pendant qu’après la prise de vue. Boosté à l’IA, le Pixel 7 Pro regorge de modes de prise de vue particulièrement utiles et créatifs. De ce point de vue, Google creuse l’écart avec la concurrence, tant côté Android que côté iOS.

En cherchant bien, on finit par identifier quelques petits défauts. La partie graphique demeure perfectible, nos jeux affichant moins de détails qu’avec les smartphones concurrents. De même, l’autonomie aurait pu être encore meilleure, surtout en usage intensif. Enfin, la prestation livrée par l’ultra grand-angle est en retrait, victime du syndrome « petit capteur + petite optique ».

Cependant, la prestation livrée par le Pixel 7 Pro est particulièrement équilibrée – et séduisante. Disponible à partir de 899 €, le terminal est beaucoup plus abordable que ses principaux concurrents. Un atout supplémentaire pour un terminal qui n’en manque pas, loin de là.

Le Google Pixel 7 Pro est proposé au tarif de 899 € (128 Go de stockage) à la Fnac et chez Boulanger.

Jusqu’au 25 décembre 2022, Google vous rembourse 50 € pour l’achat d’un Pixel 7 ou Pixel 7 Pro. De même, vous pouvez bénéficier de 100 € de remise immédiate pour l’achat simultané d’un Pixel 7 / Pixel 7 Pro et d’une montre Pixel Watch et d’écouteurs Pixel Buds ou Pixel Buds Pro.

Test Google Pixel 7 Pro : deux mois avec le smartphone photo dopé à l’IA
Design
8.2
Ergonomie et prise en main
8.2
Fonctionnalités
9
Qualité d'image
8.4
Points forts
Design et finitions
Très bel écran AMOLED
Autonomie correcte
Polyvalence et qualité d'image
Très nombreux modes photo, avant et après la prise de vue
Interface très agréable
Très bon rapport qualité-prix
Points faibles
Ultra grand-angle en retrait
Performances en jeu perfectibles
Pas de vidéo 4K 60 fps avec le téléobjectif
AF parfois capricieux avec le téléobjectif
Pas de mode Pro
8.5
sur 10
Où acheter
Responsable éditorial

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  1. Pour la photo ,je crois que je vais garder mon vieux réflex encore quelque temps ! Maintenant si c est pour téléphoner, vu le prix cet appareil se doit d être excellent .

  2. Je suis passé du Pixel 2 au 4 et je vais probablement changer pour le 7. Le système d’exploitation est juste très efficace et d’après moi de loin supérieur à que ce que Samsung propose. Après l’appareil photo et le logiciel interne, semble être vraiment incroyable pour une utilisation quotidienne.

  3. Bonjour,
    j’ai acheté un pixel 7 Pro que j’ai choisi surtout pour ses qualités photographiques (et sa capacité à générer des fichiers RAW via le DNG format), et j’en suis globalement satisfait.
    Néanmoins, après quelques tests photos effectués en mode JPEG+RAW (car je veux développer moi-même les fichiers RAW..), je me suis rendu compte que la résolution des fichiers DNG était moins bonne que la résolution des fichiers JPEG et cela me gêne beaucoup car je perds en détails.
    Pour la même photo générée en RAW+JPEG – Format image complète (4:3) – Sans aucun économiseur d’espace – Controle du mode RaW + JPEG ON, j’ai les données suivantes pour la même photo :
    Photo 1 JPEG Taille 2,42Mo / JPEG resolution = 4080×3072 pixels
    Photo 1 DNG Taille 6,29Mo / DNG resolution = 1280×964 pixels !!!!
    Problème remonté à Google mais resté sans réponse.
    Les forums montrent que ce problème est considéré par google comme « normal » (existait déjà sur pixel 6 pro) !

    Ce qui est dommage dans votre test est que vous n’adressez aucunement les caractéristiques des fichiers RAW transformés en DNG car si j’avais été alerté sur ce problème je crois que je n’aurais pas choisi le Pixel 7 Pro

    Merci néanmoins pour les autres points remontés dans vos tests de qualité.

    Cordialement

    Vincent

    1. Bonjour BON, merci pour votre message.

      Bien que tardivement, je viens apporte une réponse à votre retour. Après vérification dans nos fichiers, nous avons effectivement une baisse de définition sur les images capturées en RAW, mais la différence par rapport aux JPEG est infime (4064 x 3056 pixels sur le fichier RAW, vs 4080 x 3072 pixels sur le JPEG). J’ignore d’où peut venir cette baisse très importante de votre côté. Google vous a-t-il finalement apporté une réponse ?

  4. Bonjour, ce qui est decevant dans vos tests, c’est que vous ne comparez pas les differentes distances focales avec les MEMES photos pour chaque appareil de test, conclusion, il est strictement impossible de juger lequel possede la meilleure nettete en fonction de la distance focale, notamment en poussant le teleobjectif ou le zoom numerique, a un minimum de 10X et 30X, qui de nos jours sont des plages entierement utilisables sur les hauts de gamme.
    Le probleme est le meme avec Dxomark.

    Je profite donc de ce passage pour vous demandez, selon vous, entres le pixel 7 pro et le S21 ultra, lequel possede la nettete la plus evidente entres 10X et 30X ?

    Merci beaucoup pour votre retour !