Une double actualité met à l’honneur le travail de Josef Koudelka, alias "Ikonar" pour ce début d’année. Les éditions Noir sur Blanc consacrent au photographe un ouvrage d’anthologie tandis qu’à Lausanne, le musée Photo Élysée lui offre sa première rétrospective sur le territoire Suisse depuis 1977.
Jusqu'au 22 août 2021, la Bibliothèque nationale de France propose une exposition inédite autour de Paul Ickovic. Exposées pour la première fois en France, les photos de rue de ce photographe originaire de Tchécoslovaquie sont empreintes d'un humanisme qui rappelle les œuvres Henri Cartier-Bresson ou Josef Koudelka.
Jusqu’au 16 décembre, la Bibliothèque nationale de France (BnF) met à l’honneur les photographies panoramiques monochromes de Josef Koudelka, membre historique de l’agence Magnum, qui a sillonné pendant plus de 30 ans de très nombreux sites archéologiques du pourtour méditerranéen.
Dans la nuit du 20 au 21 août 1968, alors qu'il revient d'un voyage, Josef Koudelka assiste à l'invasion de Prague par les chars russes de l'Armée Rouge. Il y prend alors la photographie "Exiles", emblématique du moment exact du débarquement des troupes. La photographie et celles des chars soviétiques qu'il a capturées sont longtemps restées anonymes. Retour sur une image-icône d'un silence suspendu, avant la tempête.
Depuis près de 30 ans, le photographe tchèque Josef Koudelka n’avait pas été exposé sur Paris. Le Centre Pompidou a remédié à cette absence avec l’exposition “La Fabrique d’Exils”, ouverte entre le 22 février et le 22 mai 2017, en incluant les 75 photographies de la série originale, Exils, ainsi que des autoportraits inédits.