Prise en main Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS : la référence des téléobjectifs sportifs

Jean-Nicolas Lehec·
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Lancé en 2018, le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS est l’une des pièces maîtresses de l’écosystème destiné aux professionnels de l’image. Résolument conçu pour les photographes de sport, d’animalier et d’actualité, il vise (aussi) à démontrer tout le savoir-faire de Sony, en couplant longues focales, légèreté et réactivité. Nous avons eu l’occasion de le prendre en main lors des 2 dernières éditions du festival de Montier-en-Der. Voici notre compte-rendu au sujet de ce téléobjectif professionnel à tout point de vue.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS
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Présentation du Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS est la première focale fixe à longue portée lancée par le fabricant japonais pour ses boîtiers plein format. Sa date de lancement (été 2018) ne doit rien au hasard, puisqu’elle suit de près celle de l’Alpha 9 (de 1e génération). 

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Depuis, la marque a étoffé son portfolio professionnel. Un an après, Sony dévoilait son objectif FE 600 mm f/4 GM OSS. Ce dernier a été rejoint très récemment par le Sony FE 300 mm f/2,8 GM OSS, dont les livraisons débuteront pile avant les Jeux Olympique de 2024 à Paris.

En termes techniques, le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS est un véritable concentré des technologies de Sony. Ouverture lumineuse à f/2,8, autofocus rapide et précis, stabilisation efficace, formule optique novatrice… Les arguments ne manquent pas pour les professionnels au bord des stades (ou les amateurs très, très fortunés).

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

La formule optique est composée de 23 éléments répartis en 17 groupes. On dénombre 3 lentilles en fluor et 1 lentille ED, afin d’optimiser la résolution et réduire les aberrations chromatiques. Les verres reçoivent un traitement Nano AR, afin de minimiser le flare et le ghosting.

1) Lentilles au fluor ; 2) Verre ED

On notera aussi que les lentilles sont concentrées vers le boîtier, afin d’optimiser la prise en main. Un point que l’on retrouve d’ailleurs sur le récent Nikkor Z 600 mm f/6,3 VR S.

L’autofocus est assuré par 2 moteurs linéaires XD (eXtreme Dynamic). La stabilisation optique est également de la partie – et peut évidemment se coupler avec l’IBIS des boîtiers Sony.

Voici la liste des caractéristiques du Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS :

  • focale : 400 mm (équivalent 600 mm en APS-C)
  • objectif pour capteur plein format
  • ouverture max : f/2,8
  • ouverture min : f/22
  • angle de champ : 6°10′
  • construction optique : 23 éléments répartis en 13 groupes (dont 3 lentilles en fluor et 1 lentille ED)
  • diaphragme : circulaire, 11 lamelles
  • distance minimale de mise au point : 2,7 m
  • stabilisation d’image : oui
  • tropicalisation : résistant aux projections d’eau et à la poussière
  • grossissement max : 0,16x
  • mise au point : motorisation AF XD
  • diamètre du filtre : filtres 40,5 mm
  • dimensions : ø 158,1 x 359 mm (D x L)
  • poids : 2895 g avec collier de pied
  • accessoires fournis : pare-soleil, collier de pied, protège-objectif avant, bouchon arrière, mallette, lanière et bandoulières
  • monture compatible : Sony E
Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Ergonomie et prise en main du Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS

Nous avions déjà eu l’occasion de prendre en main (brièvement) ce super-téléobjectif en 2018, lors d’un événement organisé par Sony. Nos premières impressions sont-elles confirmées ? Oui, et pas qu’un peu.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Évidemment, l’objectif ne passe pas facilement inaperçu. Il mesure 35,9 cm de long, pour un diamètre maximal de 15,8 cm. Sans surprise, la taille de la lentille frontale contraint à utiliser des filtres gélatines – via le petit tiroir prévu à cet effet près de la monture.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Pour autant, Sony a apporté un soin particulier à la réduction du poids et à la maniabilité de ce téléobjectif. Ainsi, on mentionnera la structure en alliage de magnésium ainsi que le pare-soleil en fibre de carbone, qui contribuent à alléger considérablement l’objectif.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Mais surtout, la répartition des lentilles au sein du fût est très bien pensée. Puisque les éléments optiques sont placés près du boîtier, le poids est ramené vers l’arrière. Certes, avec ses 2,9 kg, l’objectif n’est pas particulièrement « léger » ; toutefois, son utilisation à main levée devient largement possible.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Pour autant, au bord du terrain on privilégiera une utilisation sur un monopode. Dans ce cas de figure, l’objectif est particulièrement agréable à manipuler.

En outre, les finitions sont très soignées. On apprécie évidemment les nombreux joints d’étanchéité, qui permettent de l’utiliser sans crainte sous une averse. Seul reproche : la base du collier de pied n’est pas compatible Arca Swiss.

Enfin, l’objectif est particulièrement bien pourvu en commandes manuelles. Pas moins de 8 commutateurs sont dédiés à l’AF, au mode DMF, au limiteur de mise au point (Full, 7 m – 2,7 m et 7m – ∞), à la stabilisation (réglable sur 3 modes). 4 boutons sont présents sur le fût. Ils sont attribués par défaut au verrouillage de la MAP.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

La bague de mise au point est particulièrement large. Sa course est souple mais sans excès. Point notable, elle est secondée par une bague de fonction – que l’on peut ajuster via un couple commutateur + bouton SET. On peut ainsi lui attribuer le Power Focus, pour une mise au point plus fluide en vidéo.

Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS

Performances et qualité d’image

Quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir avec ce super-téléobjectif Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS ? Nous l’avons testé à 2 reprises, lors des éditions 2022 et 2023 du festival de Montier-en-Der. Nous l’avons monté sur des boîtiers très divers : Sony A7R V, Sony A1 mais aussi… Sony A7 IV.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour les voir en qualité optimale.

Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 125
Envol – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₆₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160
V – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 3,2 – ISO 250

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS offre une prestation de (très) haute volée. Le piqué semble extrêmement présent, au centre comme sur les bords, dès la pleine ouverture.

En finale – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160

On notera évidemment l’ouverture très lumineuse à f/2,8. La séparation des plans est impeccable, et le flou d’arrière-plan d’une grande douceur. En basse lumière, la moindre source de lumière se transforme en bulle de bokeh très esthétique – même si l’effet d’œil de chat est assez prononcé.

Damien Fuji – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – ¹⁄₂₀₀ s à ƒ / 3,2 – ISO 20000

Autre avantage de l’ouverture à f/2,8 : nul besoin de monter trop haut dans les ISO, même en (très) basse lumière. Au cours de nos différents shootings, nous avons réussi à rester sous la barre des 25 600 ISO.

Champaubert – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,8 – ISO 20 000

La focale 400 mm est ultra-pertinente pour les photographes de sport ou d’action. En photo animalière, on préfèrera sans doute la focale 600 mm. Pour autant, la définition d’un Sony A7R V ou A1 permet de rogner sans effort dans ses images – et sans dégrader la qualité des fichiers.

Cormoran de l’année – Sony A1 – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 5,0 – ISO 100

En outre, l’objectif est (évidemment) compatible avec les téléconvertisseurs de Sony. On obtient ainsi un équivalent 560 mm f/4 (1,4x) ou 800 mm f/5,6 (2x). Pour aller (encore) plus loin, certains boîtiers disposent d’un mode APS-C. On peut ainsi obtenir un 600 mm (en eq. 24×36) « natif », voire un 1200 mm avec le téléconvertisseur x2 – moyennant une certaine diminution de la luminosité… et de la qualité d’image.

Onirique – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 125

Du reste, les aberrations sont parfaitement maîtrisées. En chipotant, on finit par trouver une trace d’aberration chromatique (visible uniquement en zoomant à 100 %). La formule complexe et les divers traitements optiques de Sony semblent très efficaces. Mieux encore : nous n’avons rencontré aucun effet de flare ou de ghosting dans nos images.

Bipode – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 4,5 – ISO 160

La distance de mise au point minimale se situe à 2,7 m, et, dans un moment d’égarement, on peut se livrer à de la proxiphoto (même si ce n’est clairement pas le but de cet objectif).

Fibre – Sony A1 – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – ¹⁄₈₀₀ s à ƒ / 5,0 – ISO 500

Performances autofocus et stabilisation optique

À son lancement en 2018, le Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS est le premier objectif à employer la motorisation XD (eXtreme Dynamic). L’objectif : obtenir un couple plus élevé – et une plus grande réactivité. Cinq ans plus tard, cette motorisation se retrouve dans la majorité des objectifs Sony en gamme G Master.

Trio – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160

Sur le terrain, l’objectif livre – là aussi – une prestation de très haute volée. Associé aux modes de détection et de suivi intelligents du sujets, le téléobjectif de Sony réussit à marier vitesse et précision.

Aérodynamique – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₈₀₀ s à ƒ / 6,3 – ISO 160

Le sujet (et son œil) sont détectés instantanément et le suivi est très efficace. À tel point que l’on peut suivre un sujet passant à travers les branches d’un arbuste sans trop de souci.

Cormobranches – Sony A1 – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS − ¹⁄₈₀₀ s à ƒ / 6,3 – ISO 100

Les seules difficultés que nous avons rencontrées viennent de sujets se déplaçant à grande vitesse (et avec des mouvements aléatoires) en très basse lumière. Quel que soit le boîtier utilisé (A7R V, A7 IV, A1…), l’autofocus s’est montré d’une remarquable fiabilité.

Vol de nuit – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS − ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,8 – ISO 10000

Le passage d’un sujet lointain à un sujet plus proche est très rapide. Pour autant, Sony propose son mode « Full-time DMF ». Très pratique, il permet d’engager la MAP manuelle – même lorsque le boîtier est réglé en AF-C. On peut ainsi « ramener » la MAP sur un sujet situé au premier plan (ou à l’arrière-plan) en un clin d’œil.

Envol groupé – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₆₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160

Enfin, le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS est compatible avec la rafale à 30 i/s des Sony A1 et 120 i/s de l’A9 III. De quoi décomposer les mouvements du sujet dans les moindres détails. En revanche, prudence avec certains boîtiers sujets au rolling shutter, les très longues focales ayant tendance à accentuer ce phénomène.

Envol penché – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₆₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160

Last but not least, la stabilisation s’avère très efficace. Si le mode 1 (polyvalent) offre déjà un bon niveau de performance, nous avons surtout utilisé le mode 2, dédié aux mouvements en panning. Notez que le mode 3 est dédié aux sujets aux mouvements rapides et imprévisibles. Ce qui, là aussi, devrait largement avantager les photographes de sport et d’action.

Formation parfaite – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₆₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160

Retrouvez ci-dessous une sélection de photos capturées avec le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS :

Dorée – Sony A1 – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₈₀₀ s à ƒ / 5,0 – ISO 400
À distance – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 160
Champignon – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 5,6 – ISO 100
Solitaire – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 4,5 – ISO 100
Alignement – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 125
File indienne – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 4,5 – ISO 100
Élancé – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 200
À travers – Sony A7 IV – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS + 1,4x Teleconverter – 560 mm − ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 4,0 – ISO 250
Caractère – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₂₅₀₀ s à ƒ / 3,2 – ISO 320
Toutes ces grues, c’est un vrai chantier – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 3,2 – ISO 320
Viseur visé – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₈₀ s à ƒ / 3,2 – ISO 800
Verticale – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 3,2 – ISO 640
Ciel hésitant – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,8 – ISO 2500
Heure du départ – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₂₅₀ s à ƒ / 2,8 – ISO 4000
Halo – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₁₂₅ s à ƒ / 2,8 – ISO 8000
Obscure clarté – Sony A7R V – Sony FE 400 mm f/2,8 GM OSS – 400 mm − ¹⁄₁₂₅ s à ƒ / 2,8 – ISO 20000

Prix et disponibilité du Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS

Le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS est disponible au tarif de 11 990 €.

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Un tarif « presque » abordable puisque son grand rival, le Canon RF 400 mm f/2,8 L IS USM, est vendu un peu plus cher, s’affichant à 13669 €. Son autre concurent, le Nikkor Z 400 mm f/2,8 TC VR S, est proposé à 14 999 €. Mais il profite d’un téléconvertisseur 1,4x intégré.

L’objectif est disponible chez Digit-Photo, IPLN, Miss Numérique, Photo-Univers, Camara, Fnac ainsi que dans les magasins photo spécialisés.

Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS : la quintessence des téléobjectifs Sony

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Sony FE 400 mm f/2,8 G Master OSS est séduisant à plus d’un titre. Le super-téléobjectif le plus lumineux de Sony s’avère d’une (très) grande pertinence, tant par sa qualité d’image que pour son autofocus et son ergonomie.

Mais est-ce encore une surprise ? Le constat est le même que pour le Canon RF 400 mm f/2,8 L IS USM et le Nikkor Z 600 mm f/4 TC VR S. Les constructeurs ont tant travaillé pour nous offrir une optique (presque) parfaite que la qualité n’est plus un sujet, écrivions-nous.

Le plus impressionnant selon nous est l’autofocus. Même sur des boîtiers qui n’ont pas forcément été conçus pour de la photo sportive (A7R V, A7 IV…) la détection et le suivi du sujet sont particulièrement performants. Le phénomène de pompage est inexistant, et le tracking très, très efficace, même en cas d’obstacle entre le sujet et le photographe.

Enfin, l’objectif reste agréable à utiliser malgré son poids. Avec une bonne condition physique, l’utilisation à main levée est possible – même si un trépied ou un monopode sont clairement conseillés pour les longues séances de prise de vue.

Reste un tarif le plaçant hors de la portée du commun des mortels – mais qui s’avère finalement presque décent compte tenu du niveau de performances et de la cible visée.