Test ScreenBar Halo de BenQ : une version premium qui ne tient pas toutes ses promesses

Une montée en gamme mitigée

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Le fabricant BenQ revient avec un nouvel accessoire d’éclairage pour votre bureau. Après la ScreenBar Plus, un éclairage LED que nous avions testé l’an dernier, BenQ dévoile la ScreenBar Halo, une nouvelle lampe qui vient se fixer directement sur l’écran pour un éclairage confortable de son bureau, sans reflet. Ce nouvel accessoire offre, comme son nom l’indique, une nouvelle fonction Halo pour éclairer l’arrière de l’écran.

Après plusieurs semaines d’utilisation au quotidien, il est temps de vous présenter notre test complet de la solution d’éclairage BenQ ScreenBar Halo.

Présentation de la BenQ ScreenBar Halo

BenQ propose déjà plusieurs modèles de sa barre d’éclairage pour écran : la ScreenBar, la ScreenBar Plus (avec télécommande) et la ScreenBar Lite (pour ordinateur portable). Chacun des modèles a ses spécificités, mais ils offrent tous la même fonction principale : éclairer votre bureau avec une lumière homogène, en réduisant les reflets sur votre écran.

Ce genre de produit peut sembler accessoire au premier abord, mais si vous passez de longues heures devant votre écran, vous aurez besoin d’une bonne lumière : pour ne pas vous fatiguer, pour un éclairage uniforme et sans reflets ou brillance à l’écran, ceci afin de ménager votre vue.

La BenQ ScreenBar Halo est ainsi une nouvelle lampe USB à LED qui vient se poser sur la partie supérieur de l’écran.

Par rapport aux précédentes versions, elle intègre 4 nouveautés :

  • un éclairage arrière ;
  • une télécommande sans-fil ;
  • une couverture étendue ;
  • une nouvelle pince qui permet de s’adapter à davantage d’écrans, notamment incurvés.

Voici les caractéristiques techniques de la ScreenBar Halo (avec télécommande sans-fil) de BenQ :

  • Éclairage LED maximal : 800 lux au centre, sans scintillement
  • Indice de rendu des couleurs : > 95
  • Dimensions : 50 x 9,47 x 9,71 cm
  • Température de couleur : 2700 – 6500 K
  • Zone éclairée sur le bureau (à 500 lux) : 63 x 40 cm (L x P)
  • 3 modes de lumière : frontale, arrière, combiné
  • Télécommande sans-fil (Bluetooth) : allumage, choix de la lampe, réglage de l’intensité et de la température, mode auto, mode favori
  • Capteur de luminosité ambiante pour un éclairage à 500 lux
  • Alimentation : câble micro USB Type A (nécessite au moins 5 V / 1,3 – 1 A), 3 piles AAA (télécommande)
  • Durée de vie des LED : 50 000 h
  • Consommation : 6,5 W max
  • Poids : 800 g

Installation et fonctionnement de la BenQ ScreenBar Halo

La BenQ ScreenBar Halo est une barre LED de 50 cm de long, soit 5 cm de plus que le modèle ScreenBar Plus que nous avons déjà testé. De quoi recouvrir quasiment le haut d’un écran 27 pouces. Elle vient se fixer sur la partie supérieure de l’écran avec un système de pince et de contrepoids.

Ce système a été amélioré : le rayon d’ouverture est désormais de 180° maximum, ce qui permet de l’adapter à davantage d’écrans. Ainsi, la ScreenBar Halo peut être placée sur des écrans d’une épaisseur allant de 0,7 à 6 cm. Elle fonctionne même avec les écrans incurvés grâce à un petit accessoire fourni qui permet de rajouter un espace entre la lampe et l’écran pour éviter qu’elle ne touche les bords incurvés (jusqu’à 4 cm d’épaisseur).

© BenQ

Si vous utilisez habituellement une webcam au-dessus de votre écran, un petit accessoire (vendu séparément) permet de la fixer au-dessus de la lampe. Il s’agit d’une plaque aimantée qui ajoute un support pour la caméra.

Cela vient gomme l’un des problèmes de la précédente génération, même si les plus bricoleurs auraient pu s’en sortir. En parlant de webcam, l’accroche avant est suffisamment fine pour ne pas gêner une webcam intégrée à l’écran, comme sur le dernier Studio Display d’Apple. En revanche, le support gênera le déploiement des webcams « popup », comme sur certains moniteurs Philips.

Comparé à la ScreenBar Plus, la version Halo n’est plus aussi démontable : la barre LED reste solidaire de la pince – et de la seconde lumière, ce qui peut rendre son déplacement un tantinet plus gênant si vous n’avez pas gardé le carton.

La lampe principale est composée d’un tube en alliage de magnésium avec une série de LEDs blanches et oranges, toujours protégées par une vitre en plastique. Un miroir permet de diffuser la lumière de manière optimale sans gêner les yeux.

Après la fixation de la lampe – littéralement en 2 secondes – il faut brancher le câble micro USB Type A afin d’alimenter la lampe. Vous pouvez le brancher directement sur un port USB de votre ordinateur, ou bien sur celui de votre écran, à condition que ce dernier fournisse au moins 5V / 1A. Le câble mesure environ 1,5 m mais, mauvaise nouvelle, ce dernier n’est plus amovible. Si le câble s’abîme, il faut remplacer toute la lampe.

L’angle d’éclairage de la lampe principale peut être réglé de 35°, soit davantage que la version Plus qui se limitait à 20°. Nous n’avions pas de soucis à ce sujet mais davantage de polyvalence est toujours bienvenu. Rappelons qu’il faut éviter d’orienter la lampe trop près de l’écran, au risque de révéler les poussières. Heureusement, même dans ce cas là, la lampe ne génère aucun reflet.

Nouvelle télécommande sans-fil : le mieux est l’ennemi du bien

La nouveauté majeure de la ScreenBar Halo est la télécommande sans fil. Fini le fil à la patte, vous pouvez placer la télécommande où bon vous semble sur votre bureau. La portée annoncée est de 1 m, mais en réalité c’est bien plus grâce au Bluetooth. 3 piles AAA l’alimentent. Nous ignorons l’autonomie de celle-ci, si ce n’est que nous avons dû remplacer les piles fournies par BenQ assez vite après le début du test. Depuis, aucun souci à signaler.

Point étonnant, la télécommande est 100 % tactile et ne possède aucun bouton physique, hormis la base constituée d’une bague, que l’on tourne pour régler la luminosité ou la température de couleur. 6 zones tactiles sont ainsi définies par un pictogramme, dont 4 sont peu visibles lorsque le mode choisi n’est pas activé.

La télécommande offre les options suivantes :

  • allumer/éteindre la lampe en appuyant au centre
  • régler la luminosité et la température de couleur en choisissant le mode actif puis en tournant la molette
  • enregistrer un réglage préféré pour un accès rapide
  • régler automatiquement la luminosité et la température de l’éclairage grâce à un capteur de lumière désormais situé au centre de la barre LED, tourné vers le bureau, pour davantage de précision
  • choisir le mode d’éclairage parmi les 3 modes possibles

A l’usage, nous avons été déçus par cette télécommande. Passé le fait qu’elle soit sans-fil et avec une très belle finition métal, nous avons été confronté à un fonctionnement peu convainquant.

En effet, là où la télécommande filaire du précédent modèle disposait d’un bouton central physique pour allumer l’écran, toujours actif, cette télécommande sans-fil doit d’abord être sortie de veille, sûrement pour prolonger son autonomie, donnée à 5 mois pour un usage de 20 seconde par jour.

Pour cela, il faut survoler la télécommande de la paume de la main – un capteur optique est intégré – ce qui allume le bouton central. Ça y est, la télécommande est réveillée, et vous pouvez l’utiliser. Il faut d’ailleurs souvent s’y reprendre à deux fois pour que la télécommande comprenne quel bouton tactile nous voulons sélectionner.

Si cette télécommande semble très complexe à concevoir, avec beaucoup de technologie, c’est franchement mal pensé, et au début nous nous sommes même demandés si la télécommande n’avait pas un soucis. Ici, on aurait tout simplement apprécié bénéficié de la télécommande de la ScreenBar Plus, en version sans fil, c’est tout.

La télécommande filaire de la ScreenBar Plus

3 modes d’éclairage possibles

La ScreenBar Halo dispose, en plus de la barre LED frontale, un éclairage LED arrière avec diffuseur qui permet d’obtenir un halo doux de lumière sur le mur de votre bureau. Il est ainsi possible de choisir entre 3 modes d’éclairages :

  • éclairage avant
  • éclairage arrière
  • éclairage avant / arrière

D’emblée, cette ScreenBar Halo se destine donc aux personnes dont l’écran est positionné face à un mur : dans l’autre cas, la lumière arrière sera inutile, voire même pourra gêner vos collègues, si vous êtes par exemple l’un face à l’autre dans un bureau.

Au-delà de cet avertissement, les 3 modes sont en effet bienvenus. Le premier mode, qui se limite à la lumière frontale, permet un éclairage simple. À noter, c’est dans ce mode que la barre LED offre le maximum de puissance d’éclairage.

Mode 1 : éclairage avant uniquement

Le second mode, qui n’allume que la lumière à l’arrière, est nouveau et permet d’obtenir un éclairage d’ambiance bienvenu pour les moments où vous souhaitez vous reposer ou visionner un film, et bénéficier d’un effet “hallo” à l’arrière de l’écran, dans le même style que les TV Philips Ambilight (les effets de couleur en moins).

Mode 2 : éclairage arrière uniquement

Enfin, le dernier mode, qui combine lumière frontale et arrière, est utile dans une pièce faiblement éclairée, pour réduire le contraste entre l’écran et le mur, tout en bénéficiant d’un éclairage suffisant à l’avant pour reposer ces yeux. Selon nous, c’est le meilleur des deux modes si vous travaillez dans un bureau un peu sombre. Dans ce mode, l’éclairage frontal est réduit, non en raison de la puissance, mais par chois de réduire le contraste entre les deux lampes.

Mode 3 : éclairage avant et arrière

Pour ces deux lampes, il est possible de régler la luminosité et la balance des blancs, mais de manière commune, sans possibilité de décorréler le réglage pour l’une des lampes.

La température de couleur peut être réglée de 2700 à 6500 K (de chaud à froid). Personnellement, nous choisissons une température plutôt neutre – environ 5500 K – qui se rapproche de la lumière du jour. Cela permet de ne pas (trop) fausser le rendu à l’écran si l’on effectue des retouches photo. On notera que la température va davantage vers l’orange à 2700 K que vers le bleu à 6500 K. Le choix d’un éclairage à 2700 K pourra être utile pour se reposer davantage les yeux, par exemple en soirée.

Un mot sur la durée de vie de cette lampe : BenQ annonce une durée de vie de 50 000 h pour son bandeau LED, qui n’est toujours pas remplaçable. Si l’on estime que vous utilisez la lampe 7h par jour, 5 jours par semaine toute l’année, vous devriez être tranquille pour 20 ans.

Qualité d’éclairage de la BenQ ScreenBar Halo

Une fois réglée, il est temps de se mettre au travail. Depuis le test de la BenQ ScreenBar Plus, nous avons équipé 4 ordinateurs de cette lampe – 2 à la rédaction et 2 à domicile. C’est vous dire si nous croyons en ce produit. Avant cela, nous utilisions une lampe sur bras articulé qui n’offrait pas un éclairage homogène et surtout gênait le champ de vision. Mais que vaut cette nouvelle version Halo ?

Le bureau brille un peu sur cette image, mais c’est peu visible en réalité

Par son placement juste au-dessus de l’écran, cette lampe BenQ vient éclairer de manière uniforme l’ensemble du bureau, là où une lampe classique éclaire davantage un côté et surtout se reflète dans l’écran de l’ordinateur. Si vous avez des documents à consulter régulièrement sur votre bureau, cela offre un véritable confort. C’est difficile à expliquer à l’écrit, mais la construction en tube permet de répartir l’éclairage sur l’ensemble du bureau , et ne focalise pas la lumière à un seul endroit comme une lampe classique. Cela procure un véritable confort.

Grâce au réglage fin de l’orientation du tube LED, qui agit comme coupe flux pour l’éclairage, la lampe ne vient pas polluer l’affichage à l’écran. BenQ a indiqué avoir retravaillé la conception optique de cette barre, avec une réduction des reflets de 79% sur l’écran et 40% plus d’éclairage.

À ce sujet, BenQ indique que sa lampe n’émet pas de lumière bleue « dangereuse » (évaluation IEC/TR 62778) ni de scintillement comparé à d’autres éclairages LED. Et il est vrai que l’éclairage est plutôt confortable et utile pour les journées d’hiver où la lumière ambiante est assez réduite.

Comme pour la ScreenBar Plus, la lampe se fait vite oublier, et le réglage automatique permet de ne pas avoir à ajuster sa puissance au fil de la journée, contrairement aux précédentes générations où le mode automatique ne faisait une mesure qu’à un instant T. Maintenant que le capteur est sur la barre LED, il n’y a aucune raison de ne pas le laisser activé en permanence. Sur ce point, la ScreenBar Halo est une franche réussite.

Par contre, on ne peut pas en dire autant de la télécommande sans-fil, qui ajoute toujours un peu de friction à chaque allumage ou réglage de la lampe. Toutefois, tout n’est pas à jeter : le nouveau bouton favori, qui permet d’enregistrer un réglage de luminosité et de température en gardant le doigt posé sur le bouton pendant deux secondes, comble un manque par rapport aux précédentes versions.

Un coeur pour favori

La lampe dispose d’un IRC (indice de rendu des couleurs) supérieur à 95, ce qui est un très bon chiffre pour un éclairage LED. Cela permet d’avoir une bonne restitution des couleurs.

L’éclairement maximal est de 874 lux sur une zone centrale limitée. Au-delà, BenQ parle de 500 lux sur une surface étendue de 63 x 40 cm. C’est d’ailleurs la valeur recommandée pour une surface de travail bureautique.

Par rapport à la version Plus, l’éclairage frontal minimal est moins fort, notamment lorsque la lampe arrière est utilisée.

À qui se destine la lampe ScreenBar Plus de BenQ ?

S’il s’agissait de la seule lampe proposée par BenQ, nous vous aurions tout de suite conseillé cette lampe, notamment si vous restez devant un écran d’ordinateur pendant de nombreuses heures chaque jour. Pour éviter de s’abimer la vue, un éclairage complémentaire – et bien pensé – est vraiment recommandé, demandez à la médecine du travail.

Cependant, si ce genre d’éclairage est recommandé, les nouveautés apportées par la version Halo ne seront pas nécessaire à tous. Si votre écran est face à un mur, ou que vous disposez d’un écran incurvé, ou que vous ne souhaitez pas de fil à la patte, les nouveautés de la version Halo seront bienvenues. Elle sera également bienvenue si vous cherchez une barre d’éclairage utile pour travailler ET vous divertir, grâce à l’éclairage d’ambiance.

ScreenBar Halo

Pourtant, la ScreenBar Plus, que nous avons testée l’an dernier, pourrait suffire à vos besoins, notamment si vous n’avez pas besoin d’une barre plus longue (45 cm contre 50 cm pour le nouveau modèle). La différence entre les deux versions est de 35 € (170 € contre 135 €) et vous pouvez trouver des versions reconditionnées de la ScreenBar Plus sous les 100 € sur le site « refurb » de BenQ.

BenQ ScreenBar Halo : une montée en gamme pas toujours nécessaire

Au terme de ce test, nous sommes mitigés sur la ScreenBar Halo. D’un côté, BenQ a apporté des améliorations très attendues et vraiment utiles à sa lampe de bureau, comme une seconde lumière à l’arrière qui permet d’éclairer la pièce, le support des écrans incurvés – et de la webcam – ou encore un éclairage plus large. Saluons également le véritable mode automatique qui permet d’ajuster en permanence la luminosité et température de la lampe. Sur tous ces points, ainsi que sur la finition du produit, la ScreenBar Halo est une belle amélioration.

Pourtant, la nouvelle télécommande sans-fil aurait pu être plus intuitive et rapide à utiliser, comme si les ingénieurs n’avaient pas pensé à l’usage réel. Et cette dernière fonctionne… à piles. On déplore aussi que le câble USB de la lampe ne soit plus amovible.

La ScreenBar Halo est actuellement proposée à 170 € sur Amazon ou la boutique BenQ. Pour rappel, la ScreenBar Plus, que nous utilisons au quotidien, est proposée à 135 €. Le plus dur sera donc de choisir entre les deux, en sachant ce que l’on gagne, et ce que l’on perd.

Test ScreenBar Halo de BenQ : une version premium qui ne tient pas toutes ses promesses
Ergonomie et fonctionnalités
7.5
Fabrication / finitions
8.5
Qualité de la lumière
8.5
Confort d'utilisation
8.5
Points forts
éclairage uniforme et confortable
seconde lampe arrière pour un éclairage d'ambiance
fixation simple
aucun reflet à l'écran
Mode auto pour ajuster en continu la luminosité et température
compatible écran incurvé et support webcam (en option)
Points faibles
télécommande sans fil peu pratique (et à piles)
câble USB A non détachable de la lampe
luminosité minimale un peu forte
8.3
sur 10
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  1. Bonjour,
    Merci pour votre test qui est intéressant. Je travaille sur un ordinateur portable, pensez-vous que cette lampe serait adaptée pour ce support ?
    D’avance je vous remercie !

    1. Au final impossible d’acheter pour la France. Et 20€ l’accessoire c’est un peu cher à mon gout. Aurait du être fournis avec la lampe…

  2. C’est cher. j’utilise un plafonnier 6500 K et 18 watt, d’une vingtaine de cm de diamètre en éclairage indirect que j’ai acheté quelques euros. Éclairer en direct son bureau n’a normalement aucun intérêt quand on travail sur l’ordinateur. Si j’ai besoin d’un tel éclairage j’utilise un autre plafonnier de 36 Watt et 6500 K de 50 cm de côtés (environ 40 €), vraiment au plafond, dont l’éclairage tombe en arrière de mon écran BenQ, qui a une excellente visière d’une douzaine de cm de large. Dans tous les cas je n’ai aucun reflet pour le tiers du prix de ce machin. D’ailleurs avec ma visière BenQ, je ne dois pas pouvoir l’utiliser facilement.

  3. Bonjour, merci pour ce test pour le moins complet !
    Ayant plusieurs modèles, avez-vous remarqué un réel gain en qualité d’éclairage et surtout reflets sur ce nouveau modèle vs le précédent (au delà des arguments marketings sur ces gains) ?
    Ce modèle peut-il m’apporter un plus avec mon foutu écran en verre d’iMac ? Ou alors devrais-je plutôt y mettre un bon coup de marteau ?
    Merci d’avance.