Interaction d’Etienne Gautier : quand les mannequins d’affiches publicitaires interagissent avec les passants

Adepte de la photographie de rue, Etienne Gautier a précédemment documenté la solitude. On pourrait croire que « Interaction » est son antagonisme, mais le lien est plus ténu qu’il n’y parait puisque ce sont les interactions entre passants et mannequins de vitrines et d’affiches publicitaires que capture le photographe.

« Interaction » est une série de photographie de rue qui se concentre sur les points communs, liens de cause à effet, qui existent entre les actions des passants et celles des mannequins de vitrine ou d’affiches publicitaires. Englobant les deux à même échelle, le photographe capture des scènes dans lesquelles modèles d’affiches publicitaires, mannequins de cire et passants participent à la même réalité.

© Etienne Gautier

Etienne Gautier est né en Bretagne, il a vécu à Paris avant d’immigrer au Canada en 2013. Il vit et travaille actuellement à Montréal.

« La photographie m’a toujours permis de structurer le temps, de fixer les moments. En réponse à un esprit vagabond : photographier pour documenter ; ponctuer pour ne pas oublier. »

Dans la série « Interaction », son but est d’éveiller la curiosité avec toujours cette volonté de « documenter un environnement riche et mouvant ».

© Etienne Gautier
© Etienne Gautier

Les vitrines et affiches publicitaires sont tellement imposantes dans les scènes du quotidien qu’elles se mêlent au paysage urbain et entrent en « interaction » avec les passants. Elles influencent, susurrent à l’oreille, sont des doubles qui préfigurent les actions des passants, écrasent, aguichent, participent à la vie de la rue, nous observent.

Les « interactions » entre produits marketing et humains sont subtilement représentées. Avec un oeil avisé, Etienne Gautier sait capturer l’instant décisif du quotidien, quand passants et mannequins entrent en contact.


© Etienne Gautier
© Etienne Gautier

Pour découvrir la suite de la série, rendez-vous sur le site du photographe.