Lorsqu'une photographie conjugue composition, force du sujet, et en appelle à l'émotion, elle peut devenir LA photo et se hisser au rang d'image-icône. C'est le cas de "l'Afghane aux yeux verts" — certainement la photographie la plus connue de Steve McCurry — prise en 1984 dans le camp de réfugiés de Nasir Bagh, dans le nord du Pakistan.
Cette photo a été prise le 3 mars 1999 par la photoreporter américaine Carol Guzy lors de la guerre du Kosovo opposant l’armée yougoslave à l’armée de libération du Kosovo épaulée par les forces de l’OTAN. Représentant le petit Agim Shala, 2 ans, venant de retrouver ses grands-parents dans un camp de réfugiés, elle symbolise l'espoir des retrouvailles mais aussi et surtout les épreuves endurés par ceux forcés à l'exil.
L’émission « Envoyé Spécial » a présenté sa nouvelle édition jeudi 29 septembre dernier avec un interlude consacré à la photographie. La rubrique « Chambre Noire » s’immisce au milieu de l’émission pour faire une pause entre deux reportages d’actualité et « plonger le regard sur une photo, un instant qui symbolise un événement », expliquée par son auteur.
Le célèbre festival international de photojournalisme de Perpignan, Visa pour l’Image, a attribué le Visa d’Or News au photographe grec Aris Messinis de l’Agence France Presse (AFP), dimanche 4 septembre dernier.
La World Press Photo voyage dans plus de cent villes au cours de l’année et s’installe pour la 11ème fois au Marché Bonsecours à Montréal à partir du 31 août 2016. Produite par Arkar et de nombreux autres partenaires, l’exposition se caractérise comme le rendez-vous culturel de la rentrée et accueille cette année le travail d’Anaïs Barbeau-Lavalette, porte-parole de l’exposition.
Guillaume Wilmin, photographe français, a partagé avec nous son reportage photo sur la jungle de Calais, en plein démantèlement. Ces camps de migrants et de réfugiés installés à Calais depuis les années 2000 ont vu leur population augmenter rapidement suite aux vagues de migrants de la fin de l'été 2015 partis depuis la Turquie.
Hier, le tabloïd allemand est paru avec une grise mine. En effet, l’édition du 8 septembre 2015 de Bild (web et papier) est sortie exceptionnellement sans aucune image, afin de rappeler l’importance des photos pour montrer la (triste) vérité.