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Test Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S : la quintessence des téléobjectifs Nikon en monture Z

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Lancé début 2020, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S est l’un des objectifs plein format phares de la monture Z de Nikon. Membre de la prestigieuse S-Line, il vise à offrir un niveau de performances stratosphériques, tant en termes de qualité d’image, d’autofocus que de stabilisation. Il présente également plusieurs améliorations côté ergonomie, et doit pouvoir endurer des conditions météo extrêmes.

Sur le terrain, ce téléobjectif professionnel est-il à la hauteur des espérances ? Après de nombreux passages au sein de notre rédaction, voici notre test complet du Nikon Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S.

Test Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S Phototrend

Bon plan : jusqu’au 22 juillet 2024, profitez d’une remise immédiate de 400 € sur le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S. Plus d’infos dans cet article.

Présentation du Nikon Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S

La plage focale 70-200 mm est un classique de n’importe quel parc optique (reflex ou hybride). Elle est particulièrement prisée par les photojournalistes, tant elle offre une grande polyvalence. À ce titre, rappelons qu’un 70-200 mm n’est pas limité au reportage, au sport, ou à l’action. Il pourra (aussi) faire des merveilles en photographie de portrait, d’urbex ou de paysage.

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Chronologiquement, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S est le 2e membre de la « trinité des zooms ouvrant à f/2,8 » en monture Z pour hybrides plein format de Nikon. Lancé un an après le Nikkor Z 24-70 mm f/2,8 S, il succède au zoom AF-S Nikkor 70-200 mm f/2,8E FL ED VR – dont il reprend quelques ingrédients.

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Duo de choc en monture Nikon Z

En termes de conception optique, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S repose sur 21 éléments répartis en 18 groupes. On dénombre une lentille en fluorine, et 2 lentilles asphériques (dont une placée très près de la baïonnette), ainsi que 6 lentilles ED et une lentille SR (Short-wavelength Refractive), qui doivent réduire drastiquement les aberrations chromatiques.

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L’ouverture constante à f/2,8 est assurée par un diaphragme circulaire à 9 lamelles. On notera la distance minimale de MAP assez courte (50 cm à 70 mm). L’objectif mise sur un système AF multigroupes, avec moteur pas-à-pas (STM) présenté comme « ultra-silencieux, rapide et incroyablement précis » par Nikon. Autant de points que nous ne manquerons pas de vérifier au cours de ce test.

Voici la liste des caractéristiques techniques du Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S :

  • focale : 70-200 mm (équivalent 105-300 mm en APS-C)
  • format de capteur maximum : plein format
  • ouverture max : f/2,8
  • ouverture min : f/22
  • angle de champ : 34° 20′ à 12° 20’ (plein format), 22° 50’ à 8° (APS-C)
  • construction optique : 21 lentilles réparties en 18 groupes dont 6 lentilles en verre ED, 2 lentilles asphériques, 1 lentille en fluorine, 1 lentille SR
  • diaphragme : circulaire, 9 lamelles
  • distance minimale de mise au point : 50 cm à 70 mm, 100 cm à 200 mm
  • grossissement max : 0,2x
  • mise au point : moteur AF pas à pas STM
  • stabilisation d’image : oui
  • tropicalisation : construction résistante à l’humidité et à la poussière
  • diamètre du filtre : 77 mm
  • dimensions : ø 89 x 220 mm (D x L)
  • poids : 1440 g avec sabot pour collier de trépied, 1360 g sans sabot pour collier de trépied
  • accessoires fournis : bouchons avant et arrière, pare-soleil, étui souple
  • monture compatible : Nikon Z
  • prix au lancement : 2949 €
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Rush – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 1600 © Louis Royer

Ergonomie et prise en main

Pensé pour répondre aux exigences des professionnels de l’image, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S offre une très bonne prise en main. Les matériaux employés (métal et polycarbonate) inspirent largement confiance et les finitions sont excellentes. On n’en attendait pas moins d’une optique S-Line.

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Flamme olympique

Disposant de 9 joints d’étanchéité, il présente un très bon niveau de résistance aux projections d’eau et à la poussière. On évitera simplement de l’utiliser sous une cascade ou pendant la mousson.

Néanmoins, difficile d’ignorer son gabarit plutôt… généreux. Avec ses 22 cm de long et 8,9 cm de diamètre maximal, l’objectif ne passe pas vraiment inaperçu. Sans oublier son poids de 1,44 kg (avec le collier de pied non amovible). Seul le sabot peut être retiré, permettant de gagner… 80 g. Dans un sac à dos, l’objectif monté sur le boîtier devra obligatoirement être placé à la verticale.

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Couplé à un Nikon Z8, l’ensemble atteint 2,4 kg et ce poids se fait nettement sentir ! Pire : ce 70-200 mm en monture Z se montre plus encombrant que la version reflex qu’il remplace ! À ce petit jeu, il réussit même à être plus lourd de 105 g que le Sigma 70-200 mm f/2,8 DG DN OS Sports (en monture E et L)… Chez les hybrides, seul le Panasonic Lumix S Pro 70-200 mm f/2,8 O.I.S est plus imposant.

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Nikon Z8 + Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S, parfait pour la muscu

Heureusement, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S se rattrape par une ergonomie soignée. Le zooming s’effectue en interne et l’objectif s’avère très équilibré. Il est également bien doté en commandes, idéalement situées.

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Ainsi, le commutateur AF/MF et le limiteur de MAP (Full et 5m – ∞) sont placés tout à l’arrière. Au milieu du fût, on découvre un bouton L-Fn et deux boutons L-Fn2 (disposés à 90°) personnalisables.

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Mentionnons aussi le bouton Disp, qui contrôle le petit écran OLED, qui permet de vérifier en un coup d’œil l’ouverture, la distance de MAP, ou la longueur focale exacte.

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La bague de zoom, située à l’avant de l’objectif, est assez large et tombe parfaitement sous le pouce. Sa course est optimale : ni trop longue, ni trop courte ; ni trop dure, ni trop souple. Plus au centre, on retrouve la bague de mise au point (linéaire), qui actionne un moteur interne. La mise au point manuelle s’avère très facile. Enfin, comme sur les autres objectifs Nikkor Z, la bague de réglage personnalisable est placée tout à l’arrière. Elle est attribuée par défaut au réglage de l’ouverture.

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Malheureusement, comme souvent sur les optiques Z, cette bague est beaucoup trop lisse, et on se retrouve à « sauter » de f/2,8 à f/13 bien trop facilement. À ce titre, il est dommage que Nikon n’ait pas trouvé moyen d’ajouter une vraie bague d’ouverture manuelle ou, a minima, une course crantée à cet anneau paramétrable.

Au final, la prise en main de ce télézoom professionnel de Nikon s’avère globalement satisfaisante. On aurait certainement apprécié que l’objectif soit un peu moins gros et moins lourd. Mais sur le terrain, l’objectif se montre agréable à utiliser, notamment grâce à la disposition des commandes. On notera également que l’objectif est compatible avec les téléconvertisseurs Nikon Z TC 1,4x et 2x.

Qualité d’image du Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S

Nous avons pu utiliser ce télézoom sur différents boîtiers de Nikon (Zf, Z6 II, Z8 et Z9). La qualité d’image est-elle à la hauteur de nos attentes ? Oui, assurément.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour l’afficher en qualité optimale.

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Temple Kiyomizu-dera – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 165 mm ,¹⁄₂₀₀ s à ƒ / 5,0, ISO 400 © Damien Roué
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L’envol – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 1100 © Louis Royer
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Hockey 1 – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 3200 © Jean-Nicolas Lehec

De 70 à 85 mm, le piqué est particulièrement élevé au centre, et ce, dès la pleine ouverture. On note d’ailleurs une excellente restitution des détails. Les bords sont un poil moins nets ; cependant, à partir de f/4,5, l’homogénéité est maximale et la qualité d’image tout simplement remarquable.

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Paris-Est – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 70 mm ,¹⁄₁₃ s à ƒ / 14, ISO 32000 © Jean-Nicolas Lehec
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Effiloché – Nikon Z f – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 70 mm ,¹⁄₈₀ s à ƒ / 7,1, ISO 200 © Damien Roué

Aux focales médianes (105-135 mm), le piqué reste très bon… mais on sent que les bords sont un peu plus à la traîne à la pleine ouverture. Pour autant, les performances sont toujours spectaculaires en fermant le diaphragme, avec une remarquable homogénéité vers f/5.

Contrastes dorés – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 120 mm ,¹⁄₂₀₀ s à ƒ / 3,5, ISO 450 © Damien Roué
230 SL – Nikon Z8 – Nikkor Z 70-200mm f/2,8 VR S – 120 mm, ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 2,8, ISO 100 © Jean-Nicolas Lehec

Enfin, à fond de zoom, le niveau de performances reste assez élevé – même si l’on sent que l’objectif est un peu moins à son aise. À 200 mm, les extrêmes bords sont en retrait jusqu’à f/5,6. Pour autant, Nikon livre une copie particulièrement réussie.

Remise en jeu – Nikon Z8 – Nikkor Z 70-200mm f/2,8 VR S – 200 mm, ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 3600 © Jean-Nicolas Lehec
Rentrera, rentrera pas ? Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 1400 © Louis Royer

Les distorsions sont très maîtrisées. On discerne seulement une très légère déformation en coussinet aux plus longues focales. De même, les aberrations chromatiques sont pratiquement inexistantes. Les traitements appliqués aux lentilles portent leurs fruits.

Shinkansen – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₃₂₀ s à ƒ / 14, ISO 800 © Damien Roué

En revanche, la gestion du vignettage est pour le moins… étrange. En effet, à f/2,8 l’assombrissement des bords est extrêmement prononcé. Le phénomène est très visible à fond de zoom – mais demeure perceptible même aux focales plus courtes. Et il faut franchement fermer le diaphragme (f/5,6, voire même f/8) pour qu’il soit moins présent.

Absence de distorsions chromatiques… et net assombrissement lié au vignetage – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₂₅₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 1600 © Jean-Nicolas Lehec

La distance minimale de MAP de 50 cm à 70 mm (et 1 m à 200 mm) ouvre des horizons créatifs intéressants. La bonne surprise vient aussi du bokeh, qui s’avère d’une grande douceur. Certes, à la pleine ouverture, les bulles au centre ne sont pas parfaitement arrondies. Certes, on discerne un peu d’œil de chat sur les bords. Mais le rendu des images demeure séduisant.

Forêt magique – Nikon Z 9 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₄₀₀ s à ƒ / 4,5, ISO 4500 © Damien Roué

L’objectif se montre également très efficace pour la photographie de portrait. La séparation des plans est d’une grande douceur, le rendu des tons de peau très naturel. Et, comme indiqué ci-dessus, le flou d’arrière-plan est particulièrement esthétique. Ce 70-200 pourra ainsi accompagner fidèlement les portraitistes.

Fan de basket (3) Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 5600 © Louis Royer

Au final, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S offre une excellente qualité d’image, avec une excellente restitution des détails et un rendu 3D très plaisant. Hormis le léger souci lié au vignettage mentionné ci-dessus, les performances optiques sont remarquables, permettant d’immortaliser n’importe quel sujet sans difficulté, quelle que soit sa position dans le cadre. De ce point de vue, le bilan est très positif.

Kyotographie -Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₂₀₀ s à ƒ / 4,0, ISO 200 © Damien Roué

Autofocus du Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S

Comme indiqué plus haut, le télézoom professionnel de Nikon emploie une motorisation STM linéaire, couplée à un système AF multigroupes. À la clé, une mise au point rapide, précise et silencieuse. Et autant vous le dire tout de suite : les performances autofocus du Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S sont tout simplement superlatives.

Figés – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200mm f/2.8 VR S – 160 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 1400 © Louis Royer

L’objectif est pleinement compatible avec les modes AF avancés présents sur les hybrides Nikon les plus récents. Le sujet (et son œil) sont détectés instantanément. De même, le suivi est extrêmement efficace. Résultat, le nombre de déchets liés à l’AF est très faible.

Poursuite – Nikon Z8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S – 200 mm, ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 2500 © Jean-Nicolas Lehec

Les professionnels du sport trouveront ici un allié de choix. Nous avons notamment utilisé le télézoom lors de matchs de hockey sur glace et de basket : même situés à grande distance, le visage des joueurs est détecté sans souci et le suivi s’avère très précis.

En l’air – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 1250 © Louis Royer

Par ailleurs, le fonctionnement de l’autofocus est totalement silencieux. Idéal pour celles et ceux devant capturer des photos dans des lieux où la discrétion est obligatoire (mairie, église, salle de concert, théâtre, la Maison Blanche, etc.), ainsi que pour de la vidéo.

Prière – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₂₀₀ s à ƒ / 3,2, ISO 9000 © Damien Roué

Stabilisation optique

Le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S intègre un système de stabilisation optique (noté VR pour Vibration Reduction). À la clé, un gain maximal de 5,5 stops, selon Nikon. Monté sur un Z8, Z9 ou Zf, la stabilisation optique se synchronise avec celle du capteur.

Une seconde d’action – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 70 mm ,1.0 s à ƒ / 22, ISO 160 © Louis Royer

Sur le terrain, les performances sont tout à fait honorables. Avec un Nikon Z8 et la synchro VR, nous avons réussi à descendre à 1 seconde (à main levée) à 70 mm. Une performance tout à fait honorable… même si la concurrence réussit parfois à faire encore mieux. Cette stabilisation permet d’utiliser sans contrainte l’objectif à main levée en basse lumière et se montre rassurante à plus d’un titre.

Tarmac – Nikon Z 8 – Nikkor Z 70-200 mm f/2.8 VR S – 200 mm ,¹⁄₅₀ s à ƒ / 2,8, ISO 10000 © Damien Roué

Retrouvez ci-dessous une sélection de photos capturées avec le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S :

Face à la concurrence

L’ouverture de la monture Z aux constructeurs tiers étant relativement récente, les concurrents de ce Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S ne sont pas très nombreux. Cependant, quelques alternatives sont à noter.

Nikkor Z 70-180 mm f/2,8

Contrairement à ses rivaux, Nikon ne propose pas de zoom 70-200 mm ouvrant à f/4. À la place, la marque a présenté à l’été 2023 le Nikkor Z 70-180 mm f/2,8, un télézoom à ouverture constante lumineux plus abordable.

Proposé au tarif de 1449 €, il profite d’un meilleur rapport qualité-prix. On apprécie sa qualité d’image très correcte et son autofocus réactif. Sans oublier un gabarit très maîtrisé (735 g sur la balance). Cependant, difficile d’ignorer la très (très) forte ressemblance avec le Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VXD lancé en 2020 en monture Sony E.

AF-S Nikkor 70-200 mm f/2,8 E FL ED VR

Lancé fin 2016, l’AF-S Nikkor 70-200 mm f/2,8 E FL ED VR pour reflex reste dans la course. Ses performances optiques sont honorables – à condition d’éviter les focales extrêmes, où le manque d’homogénéité peut être assez palpable. Heureusement, son autofocus est particulièrement véloce. Enfin, chose étrange, il profite d’un gabarit et d’un poids plus réduits que son remplaçant en monture Z !

Côté tarif, ce téléobjectif Nikon reste relativement onéreux, étant proposé neuf à 2299 €. D’occasion, on peut le trouver aux alentours de 1600 €. De quoi profiter d’un télézoom professionnel Nikon sans trop se ruiner. Pour l’utiliser avec un hybride Nikon, il ne faudra pas oublier de s’équiper de la bague d’adaptation FTZ II, affichée à 219 €.

Tamron SP 70-200 mm f/2,8 Di VC USD G2

Toujours en monture F, mentionnons rapidement le Tamron SP 70-200 mm f/2,8 Di VC USD G2. Lancé en 2017, il propose lui aussi une ouverture à f/2,8, un AF (plutôt) réactif et une stabilisation optique, dans un format relativement contenu.

Néanmoins, son tarif de 1499 € nous paraît beaucoup trop élevé pour un objectif reflex. D’autant plus que son remplaçant en monture E est vendu au même prix… mais affiche un niveau de performance largement plus élevé.

Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S : le poids-lourd des téléobjectifs professionnels

Nikon confirme une nouvelle fois ses talents d’opticien. La copie rendue avec ce 70-200 mm f/2,8 s’avère très soignée, avec une excellente qualité d’image, un autofocus d’une grande réactivité et une stabilisation efficace. Au-delà, on apprécie beaucoup le rendu du bokeh ainsi que l’absence d’aberrations chromatiques.

Toutefois, difficile de passer à côté du poids et de l’encombrement de ce téléobjectif. Couplé à un Z8/Z9, le tandem se fait nettement sentir. D’autant qu’il se montre (un peu) plus lourd que l’ancienne version reflex ! De ce point de vue, ce télézoom demeure perfectible – d’autant que la concurrence fait aujourd’hui bien mieux.

Test Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S Phototrend

Par ailleurs, l’objectif est équilibré et demeure agréable à utiliser sur le terrain. À l’heure du bilan, son gabarit « généreux » tend à s’effacer devant ses excellentes performances générales. De fait, il saura répondre aux besoins des photographes (et des vidéastes) professionnels équipés d’un hybride en monture Z. Et à ce titre, nous le recommandons sans hésiter.

Le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S est disponible au tarif de 2799 € chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Camara, Photo-Univers, IPLN, Phox, à la Fnac et dans les boutiques spécialisées.

Bon plan : jusqu’au 22 juillet 2024, profitez d’une remise immédiate de 400 € sur le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S. Plus d’infos dans cet article.

Test Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S : la quintessence des téléobjectifs Nikon en monture Z
Qualité d'image
8.7
Fabrication / finitions
8.6
Fonctionnalités
8.5
Vitesse autofocus et précision
9
Qualité du bokeh
9
Ergonomie
8.2
Taille et poids
7.5
Rapport qualité-prix
7.8
Points forts
Très bon piqué dès f/2,8 et à 70 mm
Très bonne homogénéité
Rendu du bokeh très plaisant
Autofocus très réactif
Stabilisation efficace
Compatible TC 1,4x et 2x
Points faibles
Lourd et encombrant
Vignettage prononcé jusqu'à f/5,6
Focale 200 mm un peu en retrait
Bague paramétrable trop fluide, peu agréable à utiliser
8.4
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  1. Bonjour,

    Excellent test, cet objectif fait envie mais ce poids….couplé à un prix peu accessible peuvent rebuter ^^.
    Et puis franchement avec le 35-150 F2-2.8 c’est compliqué.

    La plage focale est différente mais franchement, avec un petit crop en DX les 200 on les obtient.

  2. bonjour, étant un vieux photographe ayant beaucoup travaillé avec l’AFS 70-200 1ere génération avec un D4, j’ai déploré sur l’optique Z le passage de la bague de zoom à l’avant, ce qui a mon sens n’apporte rien au point de vue tenue en main avec le Z9.
    Par contre la bague de mise au point manuelle, inutile pour moi, d’autant plus que la mise au point auto est excellente et très rapide (photos de sports) se trouve placée derriere et à l’occasion bloque la mise au point si elle est effleurée ou touchée par inadvertance.
    Enfin retour 30 ans en arrière, la bague de réglage CRANTÉE de réglage des AIS, qui ne servait plus à rien revient sur l’objectif, en plus non crantée! C’est beau le progrès, comme si au lieu des freins à disques on revenait aux freins à tambour sur les voitures. Pour moi elle continue à ne plus servir à rien, mais au moins là où elle est placée, on peut l’oublier ce que je fais..