Votez pour les zooms 2023 du Salon de la Photo : Phototrend présente « Mizuwari » de Bruno Labarbère

Les Zooms du Salon de la Photo sont de retour ! Phototrend participe pour la 3e année à ce concours photo visant à promouvoir la photographie avec des photographes émergents. Cette année, 9 rédactions de magazines de la presse spécialisée photo proposent leur photographe pour les prix du Zoom de la Presse et du Zoom du Public.

Phototrend a choisi le photographe Bruno Labarbère pour sa série Mizuwari. Réalisée lors de différents voyages au Japon, cette série photo distille, à travers ces errances nocturnes en noir et blanc, un amour empreint de curiosité pour la vie à Tokyo.

Vous pouvez dès aujourd’hui voter pour Bruno Labarbère pour le Zoom du Public. Le/la gagnant(e) aura son exposition au Salon de la Photo à Paris en octobre prochain, ainsi qu’au CP+ 2024 à Yokohama, au Japon. Les votes sont ouverts jusqu’au 6 septembre 2023 inclus.

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Pourquoi avoir choisi Bruno Labarbère ?

Bruno Labarbère, après être passé par plusieurs rédactions de magazine photo spécialisé, a troqué son clavier pour l’appareil photo. Initialement parti au Japon pour réaliser un documentaire sur les distilleries du pays, un hasard du calendrier le force à abandonner ce sujet, ou plutôt à s’intéresser non pas aux fabricants, mais aux clients de l’alcool japonais. Sur l’Archipel nippon, pour modérer la brûlure de l’alcool, celui-ci est généralement consommé allongé d’eau et de glaçons, un service appelé « Mizuwari » (littéralement « mélangé avec de l’eau »).  

Avec son Leica, quelques pellicules noir et blanc, le photographe a déambulé dans les ruelles de Tokyo, de nuit comme de jour. De ses errances, on retrouve une vision très sensible de la société japonaise d’aujourd’hui, lorsqu’à la nuit tombée elle se libère de la pression sociale et du poids des traditions. Avec un travail noir et blanc fort et des photos prises sur le vif, Bruno Labarbère signe un projet photographique très vivant, entre photographie de rue et travail documentaire humaniste.

Qui est Bruno Labarbère ?

Né en 1987 en Thaïlande, Bruno Labarbère rêvait de devenir ingénieur et designer automobile jusqu’à l’achat impulsif de son premier bridge numérique à l’âge de 20 ans. Abandonnant ses études de Droit, il entame un BTS photo à Ivry-sur-Seine, qu’il quitte pour travailler chez Leica. Après trois ans comme vendeur, il bifurque vers le journalisme et, de 2013 à 2021, rédige tests de matériels photographiques et dossiers de vulgarisation technique pour des magazines photo français. 

Bruno Labarbère

Parallèlement, Bruno Labarbère pratique la photographie en dilettante, par pur amour du déclenchement et pour s’aérer l’esprit à la sortie de la rédaction. Ce n’est qu’en 2017 et lors de son troisième voyage à Tokyo qu’il se redécouvre vraiment photographe. Lassé des images numériques cliniques qu’il produit pour ses tests, il ressort son premier appareil argentique et se laisse aller à une photographie volontairement granuleuse, en noir et blanc, parfois tremblante et souvent mal exposée.

Sa culture de l’image, non-photographique, il la doit plutôt aux décors de Makoto Shinkai, aux lumières du Caravage, aux ombres de Jun’ichirō Tanizaki et aux atmosphères de Wong Kar-Wai. Plus encore qu’à Paris, il photographie au Japon cette « intranquillité » chère à Fernando Pessoa. Une action sans action qui n’est toutefois ni de l’agitation ni de l’excitation. Il déclenche à l’instinct, espérant se souvenir du moment, puis il oublie ses images dans un coin de sa tête et de ses tiroirs. 

© Bruno Labarbère

De manière ironique, ce sont les crises du papier et de la Covid-19 qui lui laissent le temps de se pencher sur ses dix années d’archives japonaises. Il redécouvre ses nuits tokyoïtes, ses errances au petit matin, trie ses photos, avec l’idée d’en faire un zine (qui dégénère en projet de livre). Il en émerge « Mizuwari », une série recomposée a posteriori avec ce qu’il a sous la main, le Japon ayant alors fermé ses frontières.

À partir de l’été 2021, il commence à montrer ce travail à des amis amateurs et professionnels de la photographie, découvre en retour les travaux de Daidō Moriyama, Anders Petersen, Sakiko Nomura et Issei Suda, puis est sélectionné en tant que « Tremplin Jeune Talent » pour l’édition 2022 du Festival Planches Contact de Deauville.  En plus de sa campagne de financement pour son premier livre tiré de cette série (à découvrir ici), Bruno Labarbère prépare un zine en édition limitée à découvrir pendant la semaine d’ouverture des Rencontres d’Arles, sur le stand de la Galerie Librairie Écho 119.

La série « Mizuwari » de Bruno Labarbère en images

© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère
© Bruno Labarbère

Vous pouvez également découvrir les séries des autres rédactions photo. Cette année, le jury des Zooms est présidé par le photographe français Ferrante FERRANTI,

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