Dans le cadre de notre programme Lecteurs/testeurs, nous avons invité des lecteurs à tester la dernière version du logiciel PhotoLab 5 dévoilée par l’éditeur français DxO. Après plusieurs mois de test, voici le bilan voici le bilan dressé par 3 lecteurs qui ont pu découvrir les nouveautés de cette mise à jour majeure.
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Sommaire
- 3 profils aux usages variés
- Un point sur les performances
- Une vraie photothèque ?
- DeepPrime, le roi du débruitage ?
- Retouche localisée avec la technologie U-Point
- Les fichiers RAW X-Trans de Fujifilm enfin supportés
- Ces “petits détails” qui changent tout
- La question qui tue
- Conclusion
- Concours : gagnez 2 licences DxO PhotoLab 5 Elite
3 profils aux usages variés
Pour ce programme Lecteurs/testeurs, nous avons sélectionné 3 profils aux usages variés.
Pascale Guy, photographe amateur, dispose de plusieurs boîtiers reflex et pratique la photographie nature et macro. Elle utilisait Lightroom 5 et la Nik Collection mais a opté pour ON1 Photo RAW 2021 pour la compatibilité avec son Nikon D500.
Olivier Adroguer, photographe passionné, réalise ses photos avec des hybrides Olympus et Fujifilm et a pu tester la compatibilité avec les fichiers RAW des boîtiers à capteur X-Trans. Il utilise Lightroom Classic depuis 10 ans mais est également utilisateur de la Nik Collection et de PureRAW.
Enfin, Franck Fouquet, photographe auteur professionnel spécialisé en photos de nature et équipé en boîtiers plein format Canon EOS R5 et R6, utilisait déjà DxO PhotoLab 4 aux côtés de Photoshop et Lightroom.
Un point sur les performances
Le premier point abordé lors du test concerne les performances de DxO PhotoLab 5. Un bon éditeur photo se doit d’être réactif. Sur ce point, nos trois testeurs sont unanimes : DxO PhotoLab 5 est réactif, et même plus rapide que la précédente version.
Franck, qui utilise un iMac 3,2 Ghz de quelques années avec un bon SSD et 32 Go de RAM, indique que la version 5 est plus rapide que PhotoLab 4, même s’il concède que le logiciel reste plus lent que Lightroom qu’il utilise au quotidien. “En phase d’exportation, il demeure assez lent, mais je pense que cela vient de mon iMac qui mérite un remplacement. Par contre, la visualisation des corrections semble bien plus rapide par rapport à PhotoLab 4”. Dans la photothèque également, les gains de performance sont bien réels : “Le logiciel est vraiment plus abouti et PhotoLab 5 n’a plus rien à envier à Lightroom, c’est fluide et facile à organiser.”
De son côté, Pascale indique que le logiciel est très réactif : “les photos apparaissent vite à l’écran et sont exportées beaucoup plus rapidement que dans les autres logiciels que je pouvais utiliser”. La photographe utilise ON1 Photo RAW 2021 ainsi qu’une ancienne version de Lightroom.
Enfin, Olivier a également trouvé le logiciel rapide et réactif, autant que Lightroom Classic et Luminar qu’il utilise très souvent.
Une vraie photothèque ?
PhotoLab 5 fait un pas de plus vers la photothèque idéale, en améliorant notamment la gestion des métadonnées de ses images ainsi que celle des mots-clés. Sur ce point, les avis sont également très positifs, comme l’explique Franck : “La photothèque de PhotoLab 5 est vraiment bien aboutie et n’a plus rien à envier à Lightroom. C’est fluide, facile à organiser. On retrouve très facilement une image dès l’instant qu’on a le mot-clé. C’est un plus réel. L’application de description et de mots-clé est facile et rapide. PL5 est devenu un outil de production et de classement au même titre que Lightroom”.
Sur ce point, les testeurs ont apprécié la nouvelle vue en arborescence des mots-clés, ainsi que le mécanisme d’auto-complétion.
Pascale et Olivier ont quant à eux apprécié que la photothèque “se comporte comme un explorateur de fichiers et ne nécessite pas un import initial global des fichiers sur lesquels travailler.” À noter que la photothèque permet de marquer rapidement les fichiers à retenir ou à rejeter et de filtrer les photos avec de nombreux paramètres. Au final, le module photothèque, introduit en 2018 avec PhotoLab 2, est pleinement fonctionnel.
DeepPrime, le roi du débruitage ?
Parmi les atouts de PhotoLab 5, on ne peut pas ne pas mentionner DeepPRIME, l’outil de réduction du bruit numérique basé sur l’IA et le Deep Learning. Est-ce que l’outil de débruitage a tenu ses promesses chez nos testeurs ?
Pour Franck, qui utilisait déjà DeepPRIME avec la version 4 de Photolab, le traitement est un peu plus rapide. “Le résultat est par contre vraiment bluffant”, explique-t-il. “PhotoLab 5 enterre littéralement Lightroom ou Camera RAW et on peut vraiment travailler en haut ISO sans crainte”. Le photographe professionnel salue notamment la conservation des détails, sans lissage excessif.
Pour Pascale, la réduction du bruit est également “parfaite”, malgré un soucis rencontré avec la prévisualisation du résultat, qui semble avoir été corrigé depuis par l’éditeur. Olivier, quant à lui, apprécie énormément ce module, qu’il utilisait déjà avec PureRAW. Dans PhotoLab 5, il a constaté “de très nettes améliorations en matière de rapidité”.
Retouche localisée avec la technologie U-Point
Depuis le rachat en 2017 de la Nik Collection à Google par DxO, la technologie U Point fait partie des outils différenciant de PhotoLab. Cet outil, qui permet de sélectionner un point de contrôle pour effectuer un réglage sélectif ou local s’est amélioré au fil des versions. Dans PhotoLab, il permet ainsi d’effectuer une retouche locale non destructive sur les fichiers RAW, en modifiant trois paramètres : la lumière, la couleur et la netteté. Avec PhotoLab 5, un nouvel outil de correction locale appelé Lignes de contrôle fait son apparition.
Durant leurs tests, nos lecteurs ont apprécié cet outil. Pour Pascale, c’est “un outil très performant, qui [sur mes photos] a permis de récupérer des détails de la tête du papillon, toute noire, ainsi que de mettre en valeur le corps de la libellule qui était fortement contrasté avec les hautes lumières”. On le voit, cet outil est utile pour appliquer des retouches très précises et localisées, avec une grande latitude.
De son côté, Olivier, qui depuis peu utilise les masques de gamme de Lightroom note que “la technologie U-Point et les réglages possibles sont désormais très complets” dans PL5.
Enfin, pour le photographe professionnel Franck Fouquet, cet outil est “le gros plus de PhotoLab 5”. Il rajoute : “il nous permet une finesse de retouche inégalée : c’est précis, c’est ciblé et le résultat est bluffant”.
Les fichiers RAW X-Trans de Fujifilm enfin supportés
Si ce point n’intéressera pas forcément tout le monde, il est important de noter que PhotoLab 5 permet désormais de développer les fichiers RAF générés par les capteurs X-Trans de Fujifilm. De très nombreux boîtiers sont supportés, depuis le X-T1 jusqu’aux boîtiers les plus récents. Cette fonction est pour l’heure en beta. Notre testeur Olivier a pu en profiter pour dématricer les RAW issues de son Fujifilm X-T3.
“J’ai été agréablement surpris du résultat obtenu avec DxO en matière de dématriçage des RAW Fuji, le résultat est généralement nettement supérieur à celui obtenu avec Lightroom” indique le photographe.
“J’ai plus particulièrement constaté la différence lors de photos de paysages avec des dégradés de couleur verte. Alors que Lightroom a tendance à produire un effet « aquarelle », PL5 parvient à restituer les plus fins détails d’une manière comparable aux meilleurs dérawtiseurs spécialisés dans les capteurs X-Trans comme Iridient X-Transformer ou Capture One.”
Olivier a également testé le débruitage (et notamment DeepPRIME) qui donne d’aussi bons résultats avec les fichiers RAW Fuji qu’avec ceux des boîtiers Canon et Sony.
Les utilisateurs de boîtiers Fuji ont donc une solution supplémentaire (et a priori très réussie) pour retoucher leurs RAW dont le traitement est capricieux avec de nombreux logiciels photo.
Ces “petits détails” qui changent tout
On le sait, il y a autant de manière de retoucher ses photos qu’il y a de photographes. Pour cette raison, chacun a apprécié PhotoLab 5 a sa manière. Pour Franck, le pro, “les corrections optiques sont aux petits oignons : c’est du DxO, top qualité.” Il note également que le traitement RAW permet d’avoir le rendu souhaité. “Le flux de travail dans PhotoLab 5 est vraiment meilleur, et devient un outil à part entière dans l’environnement d’un pro qui doit produire”. Et le photographe n’ose imaginer le bond en en termes de performance sur un Mac de nouvelle génération, avec les U-Point très précis et DeepPRIME encore amélioré.
Olivier fait les mêmes observations : le flux de travail est un gros point positif dans PhotoLab 5, et la technologie U-Point et DeepPRIME sont deux outils très appréciés.
Pascale, de son côté, apprécie beaucoup le fait que le logiciel “reconnaîsse [son] couple boîtier/optique et applique une dérawtisation déjà “travaillée”. L’outil de réparation est également “d’une efficacité redoutable”, indique-t-elle. “Sur des photos faites en ville, j’ai pu enlever des lampadaires là où d’autres logiciels me laissent des marques bizarres”. Au final, la photographe obtient un meilleur rendu des couleurs et surtout un résultat plus rapidement qu’avec d’autres logiciels.
La question qui tue
Pour clôturer ce programme lecteurs/testeurs, nous avons demandé à nos 3 photographes, au terme de ce test du nouveau DxO PhotoLab 5, si le logiciel pourrait remplacer leur solution de développement photo actuel.
Et la réponse est oui. Pour Pascale, il remplace déjà ON1 PhotoRAW 2021 et toutes ses dernières photos ont été retravaillées avec PhotoLab 5. “Je peux tout faire dans un seul logiciel et c’est vraiment un gain de temps”, indique-t-elle.
Pour Olivier, qui utilise Lightroom depuis 10 ans, PhotoLab 5 est suffisamment abouti pour concurrer la solution d’Adobe. “Personnellement, je me pose la question d’un switch”, nous a-t-il partagé à l’issue de ce test.
Enfin, pour Franck, le choix est un peu plus difficile, notamment en raison de ses habitudes prises avec Lightroom. “J’ai mes habitudes, je vais conserver Lightroom pour le tout venant, mais quand je ramènerai des images un poil compliquées ou qui doivent subir un traitement poussé ou un débruitage, je ne perdrai pas de temps, ce sera directement dans PhotoLab 5.” Il nous confie cependant une chose : “PhotoLab 5 sera, je pense, de plus en plus ouvert pour traiter ma production quotidienne”.
Conclusion
En conclusion, nos trois lecteurs/testeurs ont apprécié utiliser DxO PhotoLab 5 pour retoucher leurs photos, que ce soit en usage principal ou en complément d’autres logiciels. Les points appréciés sont la réactivité du logiciel et ses outils qui font la différence, comme le moteur DeepPrime pour réduire le bruit de manière efficace sur ses photos, la technologie U-Point ou encore la compatibilité avec les fichiers RAW X-Trans des boîtiers Fujiflm.
Avec cette nouvelle version, DxO devrait séduire davantage de photographes à la recherche d’une solution complète et performance pour gérer sa photothèque et retoucher ses images.
PhotoLab 5 est disponible sans abonnement au tarif de 139 € en édition Essential et 219 € en édition Elite, qui comprend les fonctions DeePrime, ClearView Plus ainsi que support des fichiers Fujifilm X-Trans.
Concours : gagnez 2 licences DxO PhotoLab 5 Elite
Pour clôturer ce programme Lecteurs/testeurs, DxO propose aux lecteurs de Phototrend de gagner 2 licences Elite de PhotoLab 5.
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Mise à jour : félicitations à th_vador et manorack1 qui remportent les 2 licences de DxO PhotoLab 5.