La Galerie Esther Woerdehoff continue de nous surprendre avec une exposition à la frontière entre photographie et peinture. Jack Dabaghian occupe les cimaises de la galerie jusqu’au 1er juin 2024, accompagné de l’artiste-peintre Youssef Shawki qui est directement intervenu sur les tirages du photographe. Leurs paysages dialogués nous font partir à destination du Liban, à la découverte de ses cèdres millénaires emblématiques.
Inscrit18 novembre 2018
Articles277
Commentaires9
Baptiste est photographe et écrivain. Il apprécie particulièrement la photographie sociale et documentaire, ainsi que les pratiques contemporaines de la photographie qui cassent les codes du genre.
The Third Atlas de Éric Tabuchi se distingue comme une œuvre marquante dans l'univers de l'édition photographique. Il s'agit d'un livre entièrement composé d'images générées par IA avec Midjourney, offrant une perspective innovante sur la photographie contemporaine.
Estelle Lagarde est exposée jusqu’au 20 mai 2024 à la Little Big Galerie avec un nouveau travail photographique : « Les pionniers ». Nous la connaissions tournée vers les intérieurs et les constructions humaines… nous la retrouvons aujourd’hui avec un projet orienté vers l’extérieur, avec toujours ce regard exigeant et aiguisé, et le passage du temps et la mémoire au centre de ses photographies.
La ville de Sète devient à nouveau le théâtre d’un festival photographique qui s’étend dans de nombreux lieux culturels. Du 1er au 20 mai 2024, Itinérances Foto expose jusqu’à 25 artistes photographes, pour autant de regards diversifiés sur le monde. Quelques-uns sont rassemblés autour de notre relation à la mer, reflet de l’ancrage du festival dans cette ville portuaire, tandis que la plupart répondent à leurs propres thématiques. Coup d’œil sur la seconde édition d’Itinérances Foto.
Les relations qu’entretenait Raymond Depardon avec le milieu du cinéma font actuellement l’objet de deux évènements : une exposition à la Galerie Cinéma Anne-Dominique Toussaint, et une publication aux éditions du Seuil. Lui-même réalisateur, Raymond Depardon a saisi l’effervescence du milieu du cinéma pendant près de vingt ans, des années 1960 aux années 1980 ; ce sont autant de portraits d’icônes que la galerie et le livre nous permettent de découvrir.
La Galerie Polka présente actuellement une exposition réunissant quatre artistes américains autour du thème de la photographie de famille : Marianna Rothen, Meryl Meisler, Shelby Lee Adams et Peggy Levison Nolas. L'exposition explore les notions de famille, qu'elle soit biologique ou choisie. A découvrir jusqu'au 25 mai 2024 à la Galerie Polka.
La danse et la photographie ont toujours entretenu des liens fructueux. Une double thématique qu’explore la Galerie de l’Instant dans une exposition rétrospective intitulée "Corps et âme", à découvrir jusqu’au 15 juillet 2024.
À Corbeil-Essonnes, le festival L’Œil Urbain revient pour sa 12e édition du 6 avril au 11 mai 2024. Cette année, le thème choisi, « La Flamme », met le sport et sa force politique à l’honneur au fil de la dizaine d’expositions disséminée dans différents lieux de la ville. L’occasion de découvrir les archives des Jeux Olympiques de Raymond Depardon, invité d’honneur, le travail du photographe en résidence Cyril Zannattacci, et huit autres artistes spécialement sélectionnés pour l’occasion, le tout en accès libre.
Pendant un mois, du 13 avril au 12 mai 2024, différents lieux culturels de la ville de Kyoto sont investis par le festival Kyotographie avec une fine sélection de 13 artistes ou collectifs. Réunis cette année sous le thème « Source », les projets exposés couvrent une vaste période et de nombreux territoires, avec autant d’artistes contemporains que d’artistes qui ont marqué l’histoire de la photographie, et de toutes nationalités.
Pour l’édition 2024, le premier prix du World Press Photo récompense la photographie déchirante de Mohammed Salem : « Une Palestinienne serre dans ses bras le corps de sa nièce ». Membre de l’agence Reuters, Mohammed Salem avait déjà été récompensé en 2010 pour une photographie sur le même terrain, une image de bombardements au phosphore blanc sur la bande de Gaza.
La Galerie les Douches réunit Vivian Maier et Sabine Weiss avec « Made in USA », à découvrir jusqu’au 26 mai 2024. L’exposition se focalise sur le travail photographique qu’elles ont pu effectuer dans les rues des grandes villes américaines au fil des années 1950, 1960, et 1970, avec tout ce que ces villes ont pu leur apporter comme langage esthétique.
À quoi ressemblaient les villages de Belleville et de Ménilmontant avant leur réfection ? C’est cette question à laquelle répond l’exposition « Le Paris populaire des années 70 » présentée à la Galerie Roger-Viollet jusqu’au 1er juin 2024, avec les photographies de François-Xavier Bouchart et Léon Claude Vénézia. Leurs images un brin nostalgiques rappellent les plus belles heures de la photographie humaniste, tout en s’en distinguant par le choix de la couleur.
Le Centquatre accueille le festival Circulation(s) pour sa quatorzième édition jusqu’au 2 juin 2024. Quatorze artistes sur 2000 m2 : l’ampleur et la qualité de ce festival de photographie contemporaine ne décroissent pas d’année en année, avec toujours cette forte attention portée aux évolutions esthétiques et politiques de la pratique.
On la connaît pour ses photographies et ses unes dans Télérama, Libération et l’Obs : Fanny de Gouville se distingue par ses portraits d’acteurs, d’actrices et de personnalités du milieu culturel au style identifiable au premier coup d’œil. Fortement imprégnée d’une esthétique cinématographique et de ses codes, elle compose depuis quelques années un portfolio qui appelle une certaine admiration, que ce soit dans la diversité des personnalités photographiées ou dans la grande qualité de ses images.