Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Musée de la Photographie de Charleroi sait y faire en matière d’expositions photo. Après Virginie Nguyen Hoang et Peter Knapp, c’est au tour de Laura Henno de se voir consacrer une exposition d’ampleur, pour un travail à la hauteur de cette ambition. Depuis 2017, la photographe s’installe plusieurs semaines par an dans une caravane au cœur d’une cité perdue dans le désert californien.
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Baptiste est photographe et écrivain. Il apprécie particulièrement la photographie sociale et documentaire, ainsi que les pratiques contemporaines de la photographie qui cassent les codes du genre.
On le sait : l’année 2024 marque le 80e anniversaire de la Libération. À cette occasion, la ville de Saint-Malo accueille une exposition consacrée à Lee Miller, photographe et correspondante de guerre pendant le siège de la ville entre le 13 et le 17 août 1944. Une cinquantaine de photographies ont été sélectionnées et seront visibles du 18 juin au 29 septembre 2024 ; une manière d’étendre la reconnaissance tardive pour l’une des plus grandes photoreporters du 20e siècle.
« Artiste multimédia » : voilà comment est défini Thomas Mailaender, à qui la Maison Européenne de la Photographie consacre son exposition estivale jusqu’au 29 septembre. Une carte blanche sur les deux étages des Galeries qui fait la part belle aux expérimentations photographiques et visuelles, avec une approche comique voire subversive résolument avant-gardiste – et qui apporte un véritable vent de fraicheur.
Voilà une bonne introduction photographique aux JO de Paris qui commencent très prochainement. Avec « Divinement sport », la Galerie Polka réunit quelques images réalisées par le grand Jacques Henri Lartigue ; une sélection résolument sportive et rétro. Pour la plupart réalisées à la Belle Époque, dans l’entre-deux-guerres, les photographies exposées délivrent un aperçu d’une période bien particulière pour la pratique sportive en amateur.
La Galerie Taylor nous invite à un voyage visuel avec Irène Jonas, photographe et sociologue. Jusqu'au 29 juin 2024, vous pouvez découvrir ses photographies uniques, nous transportant à Istanbul, Rio, sur les rives de la Baltique et parmi les bouquinistes des quais de Seine. De plus, sa dernière série est publiée aux éditions de Juillet sous le titre : Bouquinistes de Paris – Les derniers mohicans.
Les Rencontres d’Arles reviennent pour leur 55e édition ! Du 1er juillet au 29 septembre 2024, commissaires d’exposition et artistes déploient leurs visions du monde autour de plusieurs approches : remous, esprits, traces, lectures parallèles et relectures. Petit tour d’horizon des principales expositions avant l’ouverture du festival – une sélection, comme toujours, non exhaustive et subjective, au regard de la grande diversité et densité du festival.
Henrike Stahl est la deuxième artiste à être invitée dans le cadre de la résidence INSTANTS, copilotée par Château Palmer et Leica. Pendant plusieurs mois, la photographe allemande a saisi avec une grande acuité le travail des vignerons du pays bordelais, et plus particulièrement une certaine jeunesse en plein apprentissage. Rencontre.
Cette année, le Prix Carmignac du photojournalisme est consacré au Ghana et aux enjeux écologiques liés notamment à la gestion des déchets électroniques. Le treizième Prix Carmignac du photojournalisme est attribué à une équipe, composée d’Anas Aremeyaw Anas, journaliste d’investigation anticorruption et activiste, et de Muntaka Chasant et Bénédicte Kurzen, photojournalistes.
La Galerie VU’ organise une double exposition qui explore encore davantage les liens fructueux qu’entretiennent la photographie expérimentale et la photographie de l’intime. C’est ainsi qu’on peut y découvrir, jusqu’au 28 juin 2024, le travail tout en noir et blanc de l’artiste mexicaine Pia Elizondo, et les petits tirages poétiques de l’artiste espagnol Juanan Requena.
Campredon art & image réitère cette année l’expérience de l’exposition collective autour d’un thème précis. Après « Zéro Gravité » l’année dernière, l’édition 2024 s’articule autour de l’expression « Dans la vague », réunissant une grande diversité de photographes, toutes nationalités et toutes générations confondues. Martin Parr, Bernard Plossu, Sarah Moon… la vingtaine d’artistes sélectionnés sont à découvrir à L’Isle-sur-la-Sorgue jusqu’au 6 octobre 2024.
La Galerie Esther Woerdehoff continue de nous surprendre avec une exposition à la frontière entre photographie et peinture. Jack Dabaghian occupe les cimaises de la galerie jusqu’au 1er juin 2024, accompagné de l’artiste-peintre Youssef Shawki qui est directement intervenu sur les tirages du photographe. Leurs paysages dialogués nous font partir à destination du Liban, à la découverte de ses cèdres millénaires emblématiques.
The Third Atlas de Éric Tabuchi se distingue comme une œuvre marquante dans l'univers de l'édition photographique. Il s'agit d'un livre entièrement composé d'images générées par IA avec Midjourney, offrant une perspective innovante sur la photographie contemporaine.
Estelle Lagarde est exposée jusqu’au 20 mai 2024 à la Little Big Galerie avec un nouveau travail photographique : « Les pionniers ». Nous la connaissions tournée vers les intérieurs et les constructions humaines… nous la retrouvons aujourd’hui avec un projet orienté vers l’extérieur, avec toujours ce regard exigeant et aiguisé, et le passage du temps et la mémoire au centre de ses photographies.
La ville de Sète devient à nouveau le théâtre d’un festival photographique qui s’étend dans de nombreux lieux culturels. Du 1er au 20 mai 2024, Itinérances Foto expose jusqu’à 25 artistes photographes, pour autant de regards diversifiés sur le monde. Quelques-uns sont rassemblés autour de notre relation à la mer, reflet de l’ancrage du festival dans cette ville portuaire, tandis que la plupart répondent à leurs propres thématiques. Coup d’œil sur la seconde édition d’Itinérances Foto.