À Corbeil-Essonnes, le festival L’Œil Urbain revient pour sa 12e édition du 6 avril au 11 mai 2024. Cette année, le thème choisi, « La Flamme », met le sport et sa force politique à l’honneur au fil de la dizaine d’expositions disséminée dans différents lieux de la ville. L’occasion de découvrir les archives des Jeux Olympiques de Raymond Depardon, invité d’honneur, le travail du photographe en résidence Cyril Zannattacci, et huit autres artistes spécialement sélectionnés pour l’occasion, le tout en accès libre.
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Baptiste est photographe et écrivain. Il apprécie particulièrement la photographie sociale et documentaire, ainsi que les pratiques contemporaines de la photographie qui cassent les codes du genre.
Pendant un mois, du 13 avril au 12 mai 2024, différents lieux culturels de la ville de Kyoto sont investis par le festival Kyotographie avec une fine sélection de 13 artistes ou collectifs. Réunis cette année sous le thème « Source », les projets exposés couvrent une vaste période et de nombreux territoires, avec autant d’artistes contemporains que d’artistes qui ont marqué l’histoire de la photographie, et de toutes nationalités.
Pour l’édition 2024, le premier prix du World Press Photo récompense la photographie déchirante de Mohammed Salem : « Une Palestinienne serre dans ses bras le corps de sa nièce ». Membre de l’agence Reuters, Mohammed Salem avait déjà été récompensé en 2010 pour une photographie sur le même terrain, une image de bombardements au phosphore blanc sur la bande de Gaza.
La Galerie les Douches réunit Vivian Maier et Sabine Weiss avec « Made in USA », à découvrir jusqu’au 26 mai 2024. L’exposition se focalise sur le travail photographique qu’elles ont pu effectuer dans les rues des grandes villes américaines au fil des années 1950, 1960, et 1970, avec tout ce que ces villes ont pu leur apporter comme langage esthétique.
À quoi ressemblaient les villages de Belleville et de Ménilmontant avant leur réfection ? C’est cette question à laquelle répond l’exposition « Le Paris populaire des années 70 » présentée à la Galerie Roger-Viollet jusqu’au 1er juin 2024, avec les photographies de François-Xavier Bouchart et Léon Claude Vénézia. Leurs images un brin nostalgiques rappellent les plus belles heures de la photographie humaniste, tout en s’en distinguant par le choix de la couleur.
Le Centquatre accueille le festival Circulation(s) pour sa quatorzième édition jusqu’au 2 juin 2024. Quatorze artistes sur 2000 m2 : l’ampleur et la qualité de ce festival de photographie contemporaine ne décroissent pas d’année en année, avec toujours cette forte attention portée aux évolutions esthétiques et politiques de la pratique.
On la connaît pour ses photographies et ses unes dans Télérama, Libération et l’Obs : Fanny de Gouville se distingue par ses portraits d’acteurs, d’actrices et de personnalités du milieu culturel au style identifiable au premier coup d’œil. Fortement imprégnée d’une esthétique cinématographique et de ses codes, elle compose depuis quelques années un portfolio qui appelle une certaine admiration, que ce soit dans la diversité des personnalités photographiées ou dans la grande qualité de ses images.
La Galerie Polka plonge dans les archives de Gamma-Rapho-Keystone à la découverte des évènements les plus marquants du vingtième siècle. Des tirages argentiques d’époque ont été sélectionnés parmi l’immense collection de l’agence, composant ainsi un véritable panorama photographique de l’histoire récente à découvrir jusqu’au 25 mai 2024.
L’exposition « Photocollage » consacrée à Deborah Turbeville au Musée de la Photographie Huis Marseille (Amsterdam) es la première véritable rétrospective sur cette photographe encore trop confidentielle. À découvrir jusqu’au 16 juin 2024.
La Bibliothèque François Mitterrand réunit les travaux des 200 photographes missionnés par le ministère de la Culture dans le cadre de la Grande commande pour le photojournalisme. L’exposition « La France sous leurs yeux » porte bien son nom : il s’agit d’un véritable panorama du pays au sortir de la crise sanitaire.
Photographie animalière et portrait : deux genres contradictoires ? C’est cette question que traite le Musée de la Photographie de Charleroi en exposant le travail d’Elliot Ross. Réunis sous le titre « Seeing Animals », ses portraits noir et blanc tout en poésie sont à découvrir jusqu’au 26 mai 2024.
Le Centre Tignous d’art contemporain de Montreuil accueille une exposition proposée par Christiane Vollaire et Philippe Bazin. « Des migrations aux quartiers populaires » nous permet de découvrir les portraits de Philippe Bazin, au plus près des personnes concernées par les questions migratoires et d’inégalité territoriale. À visiter jusqu’au 13 avril 2024.
Après avoir mis Stéphane Duroy à l’honneur, la Galerie VU’ revient à une photographie plus poreuse aux arts plastiques avec Yves Trémorin. L’exposition « Monde double » rassemble trois séries réalisées entre 1990 et 2013 : Les paysages celtiques, La dérivée mexicaine, et Viking. Cet ensemble autour de la question des mythes et de ses ricochets dans le monde d’aujourd’hui est découvrir jusqu’au 3 mai 2024.
Marine Peixoto est à l’honneur au BAL avec « Bercy Street Workout. Photographies 2020-2023 », une exposition à visiter jusqu’au 19 mai 2024 ; à découvrir également au travers d’un ouvrage co-édité par Roma Publications. Près de 200 tirages nous permettent d’appréhender les trois années qu’il a fallu à Marine Peixoto pour documenter le quotidien sur le terrain municipal sportif de Bercy, au cœur du 12e arrondissement de Paris.