Lancé en octobre 2024, le Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z montre clairement la volonté du constructeur de cibler les photographes comme les vidéastes. Un zoom « hybride » au premier sens du terme, qui vient aussi combler les manques du premier 70-200 mm f/2,8 en monture RF.
Outre une formule optique sensément améliorée, ce nouveau modèle au zoom interne peut accueillir un téléconvertisseur, le rendant encore plus pertinent pour les photographes. Avec son gabarit revu et calqué sur le RF 24-105 mm f/2,8 L IS USM Z, ce 70-200 mm f/2,8 V2 vise aussi un public de vidéastes confirmés.
Au vu de ses options, comme de son tarif important, nous sommes en droit d’attendre beaucoup de ce nouveau RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z. Sera-t-il à la hauteur ? Réponse dans notre test complet.
Sommaire
5 ans après, la sortie tant attendue
Aux débuts de la monture RF, Canon avait surpris en dévoilant son RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM. Si l’on avait pu apprécier sa compacité, sa légèreté et son excellente qualité d’image, certains griefs sont aussi nettement apparus.
Ainsi, l’incompatibilité avec les téléconvertisseurs 1,4x et 2x a pu frustrer certains photographes de sport. De même, l’allongement de l’optique à fond de zoom était assez considérable. Autant de points qui empêchaient le RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM d’être l’optique rêvée des adeptes de téléobjectifs. 5 ans plus tard, Canon propose une nouvelle version qui s’annonce bien plus aboutie.
Ainsi, le RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z vise à devenir la référence pour ce type d’objectif. Reprenant le gabarit et l’ergonomie du RF 24-105 mm f/2,8 L IS USM Z, ce télézoom est pensé pour contenter les photographes ainsi que les vidéastes, avec sa compatibilité retrouvée avec les téléconvertisseurs et la possibilité d’accrocher un système de power zoom, très pratique en vidéo.
Canon a revu la conception optique de son objectif 70-200 mm, qui comporte désormais 18 lentilles organisées en 15 éléments, contre 17 lentilles en 13 groupes auparavant. On y trouve 3 lentilles asphériques, 2 verres super ED et 1 verre ED.
Les lentilles bénéficient d’un traitement ASC (Air Sphere Coating), qui réduit les effets de flare et de ghosting. De plus, la lentille avant est traitée au fluor pour faciliter le nettoyage. L’ouverture constante à f/2,8 est assurée par un diaphragme à 11 lamelles, assurant des transitions douces entre le sujet et l’arrière-plan.
Côté autofocus, le Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z est équipé d’une double motorisation Nano USM, garantissant une mise au point précise, rapide et silencieuse. Enfin, la stabilisation optique permet de compenser jusqu’à 5,5 IL, et même 7,5 IL avec certains boîtiers stabilisés.
Depuis le mi-temps des années 90, le 70-200 mm f/2,8 est un peu la pièce maitresse de l’arsenal des photographes de sport ou des photoreporters. Apprécié pour la portée de son zoom et son encombrement limité, ce zoom peut se montrer aussi à l’aise dans la rue qu’au bord d’un stade ou lors d’un safari. Associé à un téléconvertisseur, il permet d’atteindre 280 voire 400 mm, sans sacrifier sur la taille et en conservant une ouverture maximale relativement importante.
De même, les vidéastes ou les JRI trouveront très pertinent l’usage d’un 70-200 mm f/2,8 pour bien isoler le sujet, notamment lors d’interviews.
Voici la liste des caractéristiques du Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z :
- plage focale : 70-200 mm (équivalent 112-320 mm en APS-C)
- objectif pour capteur : plein format
- ouverture max : f/2,8
- ouverture min : f/22
- angle de champ : 34° – 12°
- construction optique : 18 lentilles réparties en 15 groupes dont 1 lentilles en verre ED, 2 super ED et 3 lentilles asphériques
- diaphragme : 11 lamelles
- distance minimale de mise au point : 49 cm (à 70 mm) ; 68 cm (à 200 mm)
- stabilisation d’image : oui
- tropicalisation : oui
- grossissement max : 0,3x (à 200 mm)
- mise au point : double motorisation Nano USM
- diamètre du filtre : 82 mm
- dimensions : ø 88,5 x 199 (D x L)
- poids : 1115 g (blanc) ; 1110 g (noir)
- accessoires fournis : bouchons avant et arrière, collier de pied
- monture compatible : Canon RF
- prix au lancement : 3599 €
Prise en main
Deuxième modèle de la série Z, le Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z vise à être aussi complet que l’autre référence de Canon, le RF 24-105 mm f/2,8 L IS USM Z.
Il conserve les mêmes dimensions avec un diamètre de 8,9 cm et une longueur d’un peu moins de 20 cm (et 5 cm de plus avec le pare-soleil), pour un poids de 1,15 kg. Les vidéastes familiers du 24-105 mm f/2,8 apprécieront cette similarité, surtout pour une utilisation sur un stabilisateur. Cependant, par rapport au modèle précédent, on note une légère augmentation de taille et de poids.
En effet, l’ancien RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM se démarquait par un format compact de 14,6 cm de long et un poids de seulement 1,07 kg, principalement grâce à son zoom externe qui le rendait très compact à 70 mm.
En main, ce nouveau zoom inspire vraiment confiance. Et malgré son aspect plus imposant que son aîné, il se montre encore relativement léger, affichant seulement 40 g de plus sur la balance que la première version ! Une sacrée performance, qui place ce 70-200 mm f/2,8 parmi les télézooms les plus légers de sa catégorie. Notez cependant qu’il faut rajouter environ 80 g si on compte le sabot pour trépied.
À titre de comparaison, le Nikkor Z 70-200 mm f/2,8 VR S émarge à 1,36 kg (sans le collier de pied) et est aussi 3 cm plus long. Le zoom de Nikon intègre aussi un peu plus de lentilles, ce qui explique sans doute – pour partie – la différence de poids.
Pour autant, la prise en main de ce RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z est très plaisante. D’apparence solide, les boutons tombent très bien sous la main et la course des bagues est tout à fait satisfaisante, notamment pour la bague de zoom, au parcours bien plus court et pratique qu’auparavant.
On dispose également d’une bague d’ouverture non crantée, avec une position Auto. Notez qu’elle fonctionne en photo et en vidéo uniquement sur les EOS R5 Mark II et EOS R1. Sur les autres boîtiers RF, elle est utilisable seulement en vidéo.
Cette contrainte serait sans doute ajustable avec une mise à jour de firmware sur les anciens appareils, mais rien ne semble à l’ordre du jour. On aurait sans préféré une bague de diaphragme décrantable, comme sur les objectifs de Sony ou Sigma. Selon Canon, cette bague étant surtout pensée pour la vidéo, la course lisse était plus pertinente.
On remarque tout autour du zoom des pas de vis ainsi que des connecteurs. Cela permet de motoriser le zoom grâce à un moteur externe PZ-E2 (ou PZ-E2B pour un contrôle à distance). Les vidéastes pourront ainsi piloter bien plus finement la vitesse du zoom, autorisant des effets de transitions plus précis et fluides.
Sur le flanc, on découvre quatre commutateurs :
- limiteur de plage de mise au point : complet ; 2,5 m – ∞
- interrupteur AF / MF
- stabilisation
- modes de stabilisation
Le RF 70-200 Z intègre par ailleurs deux boutons et une bague crantée personnalisables. Cette dernière étant néanmoins positionnée près de la lentille frontale, elle n’est pas toujours aisée à manipuler. Par défaut, elle sera à ajuster l’exposition. On peut la régler pour modifier les valeurs du diaphragme… sauf, évidemment, sur les Canon EOS R1 et R5 Mark II, où cela serait redondant.
Le zoom bénéficie de joints d’étanchéité, qui le protègeront contre les projections d’eau et les poussières.
Enfin, le 70-200 mm f/2,8 Z est proposé en deux coloris : le blanc cassé classique, pensé pour mieux résister aux expositions prolongées au soleil, et un modèle noir, comme le 24-105 mm f/2,8 de la même gamme, pour plus de discrétion. Cette variation de couleur entraîne une légère différence de poids, avec le modèle blanc pesant 1115 g et le modèle noir 1110 g.
Qualité d’image du Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z
Nous avons pu utiliser ce zoom avec le récent hybride Canon EOS R5 Mark II et son exigeant capteur plein format de 45 Mpx et l’expérience fut plus que satisfaisante.
N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour l’afficher en qualité optimale.
La nouvelle formule optique permettrait de gagner en piqué, mais le précédent modèle étant déjà excellent, les opticiens de Canon auraient surtout essayé d’accroitre l’homogénéité de l’ensemble. En outre, le changement de lentilles permet aussi au zoom de devenir parafocale.
Les images offrent de belles couleurs et un très bon niveau contraste. Nous sommes indubitablement en présence d’une optique de qualité.
Netteté
Dès 70 mm et à la pleine ouverture f/2,8, le piqué se montre très présent au centre. Très homogène, ce caillou est presque aussi net en périphérie.
Le piqué s’accroit très légèrement à f/4, mais, très honnêtement, il faut être une sonde électronique pour déceler une différence entre les ouvertures, tant le niveau est important. Même en scrutant les images à de multiples reprises, on a presque l’impression de n’observer aucune variation de f/2,8 à f/11 ! Sacrée performance.
En allongeant la focale à 100, puis 135 mm, on retrouve le même comportement. Avec une image très homogène et un piqué vraiment haut dès f/2,8. Une telle constance est assez rare pour être soulignée. De plus, le capteur de 45 Mpx du Canon EOS R5 Mark II permet de plus de recadrer allégrement dans les images et de constater le niveau de netteté offert par ce zoom.
À 200 mm, plus logiquement, on remarque une légère baisse de la netteté à la pleine ouverture f/2,8. Le niveau remonte de façon plus visible à f/4 et f/5,6. Ici aussi, l’homogénéité est moins marquée entre le centre et les coins de l’image.
La prestation demeure toutefois de très haut vol. Rares sont les fois où nous avons pu observer un zoom avec un tel niveau de netteté se maintenant du centre à la périphérie de l’image et ce, à presque toutes les focales. On ne peut que souligner et apprécier une telle constance.
Distorsions
Les télézooms sont rarement sujets aux distorsions et cela se confirme ici. Certes, la perfection n’est pas de ce monde, mais le Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z se comporte très bien. C’est logiquement à 70 mm que l’on peut en déceler le plus, en léger barillet, mais cela reste vraiment discret. De plus, comme pour le vignettage, pour les RAW, comme les JPEG, un profil de correction intégré se charge de gérer automatiquement les distorsions.
De fait, à moins de désactiver cette option dans le boîtier comme sur votre logiciel, vous pourrez ne jamais remarquer la moindre trace de distorsions
Aberrations chromatiques
Canon a fait un très bon travail en ce qui concerne les aberrations chromatiques. Elles ne sont qu’assez marginalement présentes et encore, il faut vraiment recadrer fortement sur des zones bien particulières pour les déceler. Il sera alors possible de corriger le tout aisément au développement.
Vignettage
Optique assez lumineuse oblige, le vignettage peut se faire assez notable à la pleine ouverture – et ce peu importe la focale. En fermant le diaphragme à f/4, il est possible d’atténuer grandement ses effets, puis il s’estompe presque totalement à f/5,6.
Il sera corrigé en interne par le boîtier sur vos JPEG. En ce qui concerne les RAW, dans un logiciel de développement comme Adobe Lightroom Classic, le programme applique automatiquement un profil de correction pour le vignettage et les distorsions. Vous pouvez observer ci-dessus une image où nous avons simplement désactivé, puis réactivé le profil intégré à Lightroom.
Bokeh
Avec une focale allongée comme le 70-200 mm et une ouverture maximale relativement grande f/2,8, il est possible d’obtenir ainsi un bokeh marqué et élégant.
Si les vidéastes ou les photoreporters apprécient ainsi le 70-200 mm, ce n’est pas uniquement pour sa plage focale, mais aussi pour sa qualité de portraitiste. Lors d’interviews en plateau, ou de manifestation, ce type de focale est très pratique pour mettre en valeur le sujet, sans pour autant le découper trop « artificiellement » de l’arrière-plan. Les proportions sont de plus un peu écrasées, ce qui est toujours plus flatteur.
Concernant le bokeh, on observe ici deux comportements. Lorsque l’on cadre un sujet bien serré, les bulles derrière lui seront très rondes, ce qui est excellent. On remarque néanmoins que des aberrations de type onion ring sont bien présentes à la surface desdites bulles.
En cadrant plus large (trop large ?), on observera que les bulles les plus en périphérie de l’image ont tendance à « s’ovaliser », prenant la forme d’œil de chat. C’est certes moins esthétique, mais on nuancera en se disant qu’il est toujours possible de recadrer un peu dans l’image pour ne conserver que des bulles bien rondes.
Autofocus du Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z
Le Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z repose sur une double-motorisation Nano USM. Ces deux moteurs entrainent chacun un différent groupe de lentilles. Cela autorise une mise au point plus rapide et plus efficace, ainsi qu’un contrôle indépendant pour supprimer la variation du champ lors du changement de mise au point – le fameux focus breathing.
On retrouve cette technologie chez tous les zooms Canon RF de série L depuis son implémentation chez le RF 70-200 mm f/2,8L IS USM en 2019.
Sur le terrain, associé à un hybride doté des derniers algorithmes autofocus, comme le Canon EOS R5 Mark II, ce zoom fait merveille. La mise au point est pratiquement instantanée et le taux d’échec est quasi nul, même lors d’actions rapides ou confuses. Le point sur l’oeil de plus ou moins tout ce qui est bouge est vivant est presque immédiatement acquis et rares sont les échecs.
Totalement silencieux, cet AF nous est apparu très fiable, même par basse lumière. Il a pu encaisser sans peine un suivi AF avec les 30 i/s de la rafale de l’EOS R5 Mark II. Peu importe le type de sujet, en photo – comme en vidéo – le RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z ne déçoit pas et sera pertinent sur de nombreux théâtres d’opérations.
Soulignons de plus une distance minimale de mise au point assez courte pour une focale de ce type avec 49 cm à 70 mm et 68 cm à 200 mm. Cela permet, même à fond de zoom de se rapprocher assez près de son sujet. Pour du portrait, c’est assez utile pour bien mettre en exergue son sujet par rapport à l’arrière-plan.
Stabilisation
En ce qui concerne la stabilisation optique, Canon annonce que son zoom peut compenser jusqu’à 5,5 stops et même jusqu’à 7,5 stops de concert avec un Canon EOS R1 (mais seulement ce boîtier a priori).
Sur le terrain, et avec notre EOS R5 Mark II, nous avons pu retrouver, plus ou moins, les valeurs indiquées par Canon. Il est ainsi possible d’obtenir des photos nettes jusqu’à 1/5 s, ce qui correspond (à 200 mm) à environ 5,5 stops. Pour être plus serein, on restera tout de même aux alentours des 1/10 s.
Notons ici que c’est surtout à partir de 130 mm et au-delà qu’il est possible d’avoir les meilleurs résultats. Aux focales les plus courtes, assez étrangement, il est plus compliqué de descendre sous les 1/10 s.
Il est possible qu’en dessous d’une certaine longueur focale, le zoom se repose sur la stabilisation mécanique du capteur. Puis, passée une certaine focale, c’est la stabilisation optique qui prend le relais (où qui se superpose), ce qui permet d’obtenir une meilleure stabilisation.
Face à la concurrence
La monture RF n’étant pas encore ouverte aux optiques plein format des constructeurs tiers, le seul concurrent direct au Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z est le… Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM « tout court ».
Lancé à l’automne 2019, ce premier modèle est encore tout à fait pertinent. Il offre toujours une excellente qualité d’image et son autofocus n’a presque rien à envier à celui de la version Z. Plus compact et léger, il est moins optimisé pour la vidéo, souffrant notamment d’un focus breathing plus marqué. De plus les professionnels seront un peu frustrés par l’absence de compatibilité avec les téléconvertisseurs.
Lancé initialement à 2850 €, il avait vu son prix grimper pour approcher les 3200 € avant de redescendre aujourd’hui aux alentours des 2749 €. Un tarif nettement inférieur à celui du nouveau venu, mais toujours assez élevé pour un zoom vieux de 5 ans. Il est à parier (et à espérer) que la commercialisation du modèle Z pourrait entrainer la baisse de son « grand frère ».
Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z : attendu, il répond présent
Il a fallu 5 ans pour que Canon propose le télézoom professionnel que tout le monde espérait. Solidement construit, bardé d’options pour la photo et la vidéo et extrêmement piqué, le RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z répond bien présent.
Les vidéastes apprécieront la cohérence entre le gabarit de ce nouveau zoom et le 24-105 mm f/2,8 L IS USM Z. De même, les photographes seront ravis de constater que le retour du zoom interne ne s’accompagne que d’une très légère prise de poids. De plus, la prise en main est facilitée par une bague de zoom à la course plus courte. L’ajout (enfin !) de la compatibilité avec les téléconvertisseurs comble l’un des principaux griefs fait à la version 1.
Tous ses changements d’ergonomie s’accompagnent aussi d’une évolution en termes de qualité d’image et d’autofocus. Le 70-200 Z offre une excellente qualité d’image, dès la pleine ouverture et sur toute la surface du cliché et on retrouve ce comportement quasiment à toutes les focales.
De même, on peut compter sur un autofocus toujours au sommet, très rapide et fluide, virtuellement sans faille. Le zoom montre ainsi toute sa pertinence pour la photo de sport ou animalière.
Il demeure – comme souvent – la question du prix. Si les agences ou les professionnels croulant sous les contrats ne s’offusqueront pas d’un tarif supérieur à 3500 €, on ne peut que déplorer un prix bien plus élevé que ses pairs. Canon fait payer au prix fort l’absence d’ouverture de sa monture RF en ce qui concerne les optiques plein format.
Le Canon RF 70-200 mm f/2,8 L IS USM Z est en précommande au tarif de 3 599 €.
L’objectif est disponible chez Digit-Photo, Miss Numérique, Camara, Photo-Univers, IPLN et dans les boutiques spécialisées.