Test Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR : un zoom polyvalent, compact et séduisant en monture Nikon Z

7.9
sur 10

Lancé début 2020, le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR vise à offrir une remarquable polyvalence aux utilisateurs d’un hybride Nikon plein format. Il faut dire qu’il peut convenir à une grande variété de prises de vue : photo de paysage, de portrait, voyage, urbex, animalier…

Misant sur une formule optique complexe, il doit offrir une bonne qualité d’image en toute circonstance. Il mise également sur un gabarit compact. Sur le terrain, quel niveau de performances pouvons-nous obtenir de ce zoom polyvalent en monture Z ? Nous l’avons utilisé au quotidien pendant plusieurs semaines et voici notre test complet du Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR.

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Présentation du Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR

La plage focale 24-200 mm fait partie des incontournables de tout parc optique (reflex ou hybride). Particulièrement étendue, elle fait le pont entre grand-angle et téléobjectif, permettant de capturer la plupart des sujets, proches ou lointains. C’est d’ailleurs pour cette raison que bon nombre de photographes l’utilisent comme objectif « à tout faire », toujours vissé sur leur boîtier au quotidien ou en voyage. Monté sur un hybride APS-C, comme le Nikon Z ƒc, on obtient un équivalent 36-300 mm.

Chronologiquement, le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR est le premier – et le plus abordable – des zooms polyvalents Nikon en monture Z. À ce jour, le catalogue de la marque jaune et noire compte aussi le Nikkor Z 24-120 mm f/4 S (2021) ainsi que le Nikkor Z 28-400 mm f/4-8 VR (2024).

Le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR opte pour une construction optique se reposant sur 19 lentilles réparties en 15 groupes. On dénombre 2 lentilles asphériques, une lentille asphérique en verre ED et 2 lentilles en verre ED. Leur but : offrir une meilleure homogénéité et lutter efficacement contre les aberrations chromatiques. Les lentilles profitent aussi d’un traitement ARNEO, qui doit supprimer le flare et le ghosting.

Jaune : lentilles ED ; bleu : lentilles asphériques ; orange : lentilles asphériques ED

L’ouverture glissante f/4-6,3 est assurée par un diaphragme circulaire à 7 lamelles. Mentionnons la distance minimale de MAP assez courte (0,5 m à 24 mm, et seulement 0,7 m à 200 mm). L’objectif mise sur une motorisation pas-à-pas (STM), et sur un système de réduction des vibrations (VR).

Voici la liste des caractéristiques techniques du Nikon Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR :

  • focale : 24-200 mm (équivalent 36-300 mm en APS-C)
  • objectif pour capteur plein format
  • ouverture max : f/4-6,3
  • ouverture min : f/22-36
  • angle de champ : 84° – 12-20
  • construction optique : 19 lentilles en 15 groupes (dont 2 lentilles en verre ED, 1 lentille asphérique en verre ED, 2 lentilles asphériques)
  • diaphragme : circulaire, 7 lamelles
  • distance minimale de mise au point : 0,5 m à 24 mm, 0,7 m à 200 mm
  • stabilisation d’image : oui
  • tropicalisation : résistant à la poussière et aux projections d’eau 
  • grossissement max : 0,28x
  • mise au point : motorisation AF STM
  • diamètre du filtre : 67 mm
  • dimensions : ø 76,5 x 114 mm (D x L)
  • poids : 570 g
  • accessoires fournis : bouchons avant et arrière, pare-soleil, étui
  • monture compatible : Nikon Z
  • Prix de lancement : 999 €

Ergonomie et prise en main

Pensé pour un usage quotidien (en voyage au bout de sa rue ou à l’autre bout du monde), le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR profite d’une construction soignée et d’une bonne prise en main. Certes, le fût fait la part belle au plastique (pardon, au polycarbonate), mais l’ensemble inspire confiance, même si pas des plus raffinés.

L’objectif dispose de 6 joints d’étanchéité répartis aux endroits les plus sensibles du fût. Ainsi paré, il présente un bon niveau de résistance aux projections d’eau et de poussière. Nous avons ainsi pu l’utiliser sans dommages sous une averse en Normandie.

On apprécie aussi (et surtout !) la compacité de ce zoom polyvalent. Avec ses 11,4 cm de long (replié) et ses 7,7 cm de diamètre maximal, l’objectif trouve sa place naturellement dans notre sac à dos. Son poids de 570 g est également très raisonnable, notamment en voyage. Monté sur un Nikon Zf, l’ensemble atteint 1,2 kg. Sans surprise, l’objectif s’allonge considérablement en zoomant.

En termes de commandes manuelles, l’objectif s’avère franchement… minimaliste. On dispose uniquement d’un loquet de verrouillage du zoom – toujours bien pratique lorsque l’objectif est rangé dans un sac. Même si, le zoom ne se déploie pas sous son propre poids. Du reste, il faudra passer par les menus du boîtier pour (dés)activer l’AF ou la stabilisation optique.

La bague de zoom, située tout à l’avant, adopte des mensurations généreuses. Sa course n’est ni trop longue, ni trop courte. Comptez un peu moins de 1/4 de tour pour passer d’une focale extrême à l’autre : pratique pour passer rapidement d’un sujet très prochain à un sujet plus lointain, par exemple. Autre détail appréciable : même retourné, le pare-soleil n’empêche pas d’actionner la bague de zoom.

Plus près de la baïonnette, on retrouve la bague de réglage personnalisable. Toujours aussi lisse, elle permet de régler (trop) rapidement l’ouverture, la compensation d’exposition, ou encore la mise au point manuelle. Notez que l’objectif fait l’impasse sur la bague de MAP – ce qui n’est pas spécialement gênant sur le terrain.

Au final, la prise en main de ce zoom polyvalent Nikon s’avère satisfaisante. Léger et compact, l’objectif aisément peut rester en permanence sur votre boîtier, prêt à vous accompagner partout. On aurait simplement apprécié un peu plus de commandes manuelles – même si leur absence est loin d’être pénalisante à l’usage.

Qualité d’image du Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR

Nous avons utilisé le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR sur un hybride Nikon Zf. Pour mémoire, ce boîtier est équipé d’un capteur plein format de 24,5 Mpx, associé au processeur Expeed 7.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour l’afficher en qualité optimale.

Moody-streham – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 37 mm ,¹⁄₃₂₀ s à ƒ / 9,0, ISO 200
Chiot enjoué – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 145 mm ,¹⁄₃₂₀₀ s à ƒ / 7,1, ISO 500
Contrastes ferroviaires – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 200 mm ,¹⁄₁₂₅ s à ƒ / 6,3, ISO 450

Sensation de piqué et netteté de l’image

De 24 à 50 mm, le piqué est assez élevé au centre dès la pleine ouverture… mais les bords accusent une légère mollesse. L’homogénéité devient satisfaisante à f/7,1, avec un très bon niveau de détail au centre de l’image. Néanmoins, les bords se dégradent dès f/10.

Abbaye aux Hommes – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 44 mm ,¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 13, ISO 200

C’est aux focales médianes (70-105 mm) que l’objectif donne le meilleur de lui-même. Le piqué est élevé au centre, et les bords sont convaincants, dès la pleine ouverture. Le sweet spot est atteint vers f/7,1, avec une homogénéité très satisfaisante. En revanche, la qualité d’image commence à diminuer dès f/11.

Lecteurs – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 125 mm ,¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 9,0, ISO 500

Enfin, aux focales extrêmes (200 mm), les performances sont un peu en retrait. À la pleine ouverture, le centre comme les bords de l’image accusent une certaine mollesse. Les résultats s’améliorent (heureusement) en fermant le diaphragme. À f/8, la qualité d’image est… honorable, au centre et sur les bords.

Figées – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 200 mm ,¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 6,3, ISO 200

En clair, l’objectif s’avère bien plus à son aise aux focales médianes… et l’homogénéité demeure perfectible, le centre étant plus piqué que sur les bords. On évitera donc de placer son sujet tout au bord de l’image. De même, il faudra avoir conscience des limites de l’objectif à fond de zoom.

La fac de droit bouche le panorama – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 200 mm ,¹⁄₂₀₀₀ s à ƒ / 6,3, ISO 500

Mais sur le terrain, l’objectif offre globalement une bonne qualité d’image, et permet de capturer une infinité de sujets avec aisance. L’objectif remplit ainsi très bien sa mission et pourra aisément vous accompagner en toute circonstance.

Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR : on ferme !

Comment se comporte ce zoom polyvalent du côté de l’ouverture ? À la focale la plus courte (24 mm), l’ouverture maximale de f/4 s’avère relativement lumineuse. Malheureusement, l’objectif « ferme » très rapidement.

Les plages d’ouverture du Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR s’échelonnent de la manière suivante : 

  • de 24 à 25,5 mm : f/4
  • de 25,5 à 28,5 mm : f/4,2
  • de 28,5 à 32 mm : f/4,5
  • de 32 à 37 mm : f/4,8
  • de 37 à 42 mm : f/5
  • de 42 à 49 mm : f/5,3
  • de 49 à 59 mm : f/5,6
  • de 59 à 80 mm : f/6
  • de 80 à 200 mm : f/6,3
Débarquement – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 180 mm ,¹⁄₃₂₀₀ s à ƒ / 7,1, ISO 500

D’une part, on remarque que l’objectif « ferme » de manière très progressive – mais bien réelle – dès les focales les plus courtes. On atteint ainsi f/5 dès 37 mm. Pire encore, l’ouverture la moins lumineuse (f/6,3) est atteinte dès… 80 mm.

L’objectif est donc plus à l’aise en plein jour qu’en basse lumière. En intérieur ou de nuit, il conviendra de baisser la vitesse d’obturation… ou d’augmenter la sensibilité ISO.

Mettre en marche les hottes – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 165 mm ,¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 6,3, ISO 22800

Heureusement, les boîtiers récents permettent de monter beaucoup plus haut qu’il y a 10 ans. Et les logiciels de réduction du bruit s’avèrent aujourd’hui très efficaces.

Distance de mise au point raccourcie

Les possesseurs de téléobjectif savent bien que les longues focales permettent de séparer facilement le sujet de son arrière-plan. Dans le cas du Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR, cependant, les résultats sont honorables, mais sans plus.

Ferronnerie – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 49 mm ,¹⁄₅₀ s à ƒ / 5,6, ISO 1400

En photographie de portrait, l’objectif donne des résultats plutôt plaisants. L’arrière-plan est assez diffus mais n’est pas toujours très esthétique. La séparation des plans manque parfois de douceur.

Hugo manque vraiment de confiance en lui, ça en dévient préoccupant – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 66 mm ,¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 9,0, ISO 500

De même, le bokeh n’est pas le plus plaisant du monde. Les transitions ne sont pas des plus souples. Du fait de la faible ouverture maximale, certains éléments baignent dans un « demi-flou » pas spécialement esthétique. L’effet d’onion ring est absent, mais pas celui d’œil de chat sur les bords.

Chanteraines – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 125 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 6,3, ISO 1000

Heureusement, l’objectif se rattrape avec sa mise au point raccourcie. À fond de zoom, il est possible de déclencher à seulement 70 cm du sujet. De quoi capturer des photos en gros plan assez intéressantes.

Proxinature – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 104 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 8,0, ISO 500

Aberrations et distorsions

Du côté des aberrations, le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR est un bon élève. Grâce aux lentilles ED (faible dispersion), l’aberration chromatique est très peu présente. De même, l’effet de flare est particulièrement discret. La perte de contraste en contre-jour est très subtile – mais pas totalement absente.

En cherchant bien, on finit par trouver une petite frange verte sur le pourtour des vitraux – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 24 mm ,¹⁄₅₀ s à ƒ / 4,0, ISO 280

Les distorsions sont parfaitement gérées, tant au grand-angle qu’au téléobjectif. En effet, ces dernières sont corrigées automatiquement par le boîtier, tant au niveau des JPEG que des RAW. À noter que cette fonction n’est pas désactivable dans les menus des boîtiers Nikon.

Gennevilliers, tram T1, rame TFS 2 – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 200 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 6,3, ISO 280

En revanche, le vignetage est un sujet autrement plus sérieux. À la pleine ouverture, on note un net assombrissement des bords de l’image (presque 2 IL !), à toutes les focales. Et il ne disparaît jamais vraiment tout à fait, même en fermant franchement le diaphragme. De ce point de vue, l’objectif reste perfectible.

Bleu profond – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 24 mm ,¹⁄₁₀₀₀ s à ƒ / 16, ISO 500

Autofocus et stabilisation du Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR

À l’instar de la quasi-totalité des objectifs en monture Z, le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR est équipé d’une motorisation STM. D’après Nikon, cette motorisation AF doit permettre une mise au point rapide et précise, en photo comme en vidéo.

En avant – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 155 mm ,¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 6,3, ISO 200

Sur le terrain, l’autofocus est globalement réactif, en pleine journée comme en basse lumière. En photo de portrait, l’accroche de l’œil est efficace, tant pour les humains que pour les animaux. De même, la détection/suivi des véhicules ne pose aucun souci particulier. Malgré tout, on note quelques petits décrochages avec des sujets en mouvement – même si l’AF parvient heureusement à récupérer le sujet rapidement. De même, on apprécie le silence de fonctionnement de l’objectif.

Vers le Bourget – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 200 mm ,¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 14, ISO 125

La stabilisation optique est (heureusement) de la partie, et s’avère tout à fait convaincante. Nous avons réussi à descendre à 1/40s à 200 mm à main levée sans difficulté, voire à 1/10s. En-dessous, il faudra davantage contrôler sa respiration.

Périphérie – Nikon Zf – Nikkor Z 24-200mm f/4-6,3 VR – 33 mm ,¹⁄₄₀ s à ƒ / 4,8, ISO 32000

Retrouvez ci-dessous une galerie de photos capturées avec le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR :

Face à la concurrence

Pour l’heure, les constructeurs « tiers » (Sigma ou Tamron) n’ont pas encore dévoilé de zoom équivalent à ce 24-200 mm en monture Z. Pour autant, ce Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR rencontre plusieurs objectifs pertinents sur sa route. Heureusement, son tarif de 1049 € (hors promo) est suffisamment compétitif.

En premier lieu, Nikon propose depuis 2021 son zoom Nikkor Z 24-120 mm f/4 S. Certes, sa plage focale moins étendue (24-120 vs 24-200 mm). Mais ce point est amplement compensé par une ouverture constante à f/4. La qualité d’image est tout à fait honorable – même si l’homogénéité est parfois perfectible et le vignetage assez prononcé, là aussi. Cet objectif de la S-Line doit cependant justifier un tarif un peu plus élevé de 1249 €.

Début 2024, Nikon a également lancé le Nikkor Z 28-400 mm f/4-8 VR (lire notre prise en main). Ce méga-zoom vise à proposer une polyvalence extrême, permettant d’aller chercher les sujets les plus lointains avec aisance – au prix d’une ouverture à f/8 assez peu lumineuse à fond de zoom. Le gabarit de l’objectif est également assez conséquent – même si son poids de 725 g reste maîtrisé. Ce zoom « de l’extrême » est proposé au tarif « presque » raisonnable de 1549 €.

Enfin, mentionnons le Tamron 35-150 mm f/2-2,8 Di III VXD, lancé en 2021 en monture Sony E (lire notre test) puis en 2023 en monture Z. Il dispose d’une plage focale « décalée » assez étonnant au premier abord ; cependant, son ouverture très lumineuse f/2-2,8 lui permet de remplacer toute une série de focales fixes (35, 50, 85, 105, 135 et 150 mm) à lui tout seul. D’autant que la qualité d’image est excellente et l’autofocus très réactif. Particulièrement séduisant, ce zoom Tamron premium est proposé à 1899 €.

Conclusion

Au terme de ce test, le bilan de ce Nikon Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR s’avère globalement positif. Au quotidien comme en voyage, ce zoom offre une grande polyvalence et permet de capturer facilement une multitude de sujets. Sa remarquable compacité lui permet d’être emporté partout.

Il serait aisé de se focaliser sur les quelques défauts de l’objectif. Les adeptes du pixel peeping critiqueront le manque global d’homogénéité ainsi que la baisse de piqué à fond de zoom. De même, l’objectif « ferme » rapidement, l’ouverture à f/6,3 étant atteinte dès… 80 mm.

Mais il est certain qu’une plage focale aussi étendue amène un certain nombre de compromis. En clair, pour profiter d’un meilleur piqué, d’une ouverture plus lumineuse et d’un autofocus infaillible, il conviendra de se tourner vers des objectifs à la plage focale moins étendue, plus gros… et plus chers !

En monture Z, ce zoom 8,3x s’avère d’une grande pertinence. Grâce à ses performances optiques et autofocus honorables et à son gabarit réduit, il pourra rester en permanence sur votre hybride Nikon, prêt à vous accompagner dans toutes vos aventures photo. D’autant que son tarif s’avère relativement raisonnable

Pour toutes ces raisons, le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR réussit sa mission. Et nous le recommandons sans grande hésitation.

Le Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR est disponible à partir de 1049 €.

Vous pouvez le retrouver chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Phox, Camara, Photo-Univers, IPLN, StudioSport, à la Fnac et dans les boutiques spécialisées.

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Test Nikkor Z 24-200 mm f/4-6,3 VR : un zoom polyvalent, compact et séduisant en monture Nikon Z
Qualité d'image
7.7
Fabrication / finitions
8.1
Fonctionnalités
8
Vitesse autofocus et précision
7.9
Qualité du bokeh
7.7
Ergonomie
7.7
Poids et taille
8.8
Rapport qualité-prix
7.9
Points forts
Plage focale 24-200 mm très polyvalente
Très compact compte tenu de sa longueur focale
Bon piqué au centre dès la pleine ouverture aux focales médianes
Autofocus réactif
Stabilisation optique efficace
Distorsions inexistantes et aberrations chromatiques maîtrisées
Distance minimale de MAP très courte à fond de zoom
Points faibles
Homogénéité perfectible
Piqué en retrait à fond de zoom
Ouverture max à f/6,3 dès 80 mm
Vignetage très prononcé
Le bokeh aurait pu être plus doux
Tarif un peu élevé
Absence de commandes manuelles
7.9
sur 10
Responsable éditorial

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  1. je me demande face à ce boitier plein format de 24 MP ce que donnerait un zoom équivalent donc 24-150 sur un fujifilm xh-2 c’est à dire APS-C de 40 MP ou l’on recadrerait pour obtenir ce 200 MM/320

    et ensuite comparer les 2 types de clichés.

    y’auraitî-il une énorme différence ou bien seul un oeil expert ferait la différence ? si la question peut paraitre saugrenue c’est avant tout pour l’encombrement

    Merci

  2. bonjour
    sur mon Z8 j’ai un AF-s nikkor 28/300 3.5 5.6. est il judicieux de le remplacer par le z 24 200 ou 28/400 afin d’éviter la bague et gagner en qualité.
    merci
    cordialement

    1. Tout dépends de vos besoins / envies!
      J´ai tendance a dire que tant que vous vous posez la question, économisez vos sous et gardez votre set-up actuel.
      Apres, entre un 24-200 et une 28-400, les use cases sont bien différents… Avez vous choisit votre 28-300 comme un « 24-120 plus long » ou comme un « 70-300 plus court »?
      Sur mon ancien 28-300 Tamron, 80% des clichés étaient faits a moins de 100mm (plutôt au grand angle donc). Mais un collègue utilise son 28-300 Nikon pour ses longues focales (il a un 24-70/2.8 a cote)

      Donc tout dépends de votre usage, et de vos optiques a cote je dirais.
      Mais, dans votre cas, je ne changerai rien si le set up vous va. Un zoom comme ca, c’est un « fixe a l’envers »: ca se calle a f/8 et ca joue avec la bague de focale. Pas sur que vous y gagniez grand chose a f/8

  3. Il fait bien envie…
    J ai utilisé des années le Tamron 28-300 PZD avec un 50 bien lumineux. Pour moi, le poids et la compacticité sont primordiaux pour ce type d’objectifs, vu qu’il est appelle a rester a 90% au fond du sac a dos dans mon cas (le 50 faisaient l´ecrasante majorité des clichés). Le tamron était parfait pour ca, il a +/- les memes dimensions/poids que le Nikon Z.
    Quel dommage que Canon nous ai pondu un « tank » de 750g, bien plus large et plus long que le Nikon.. J´hesite limite a reprendre un Tamron 28-300 avec la bague (qui rajoute 200gr), ca fait en ensemble plus compact et plus léger, c´est absurde…
    Bien joué Nikon en tout cas, vous faites des jaloux!