Test Canon RF 50 mm f/1,8 STM : l’entrée de gamme revisitée

7.5
sur 10

Fin 2020, Canon a dévoilé une nouvelle focale fixe compacte et abordable pour la monture RF : Le Canon RF 50 mm f/1,8 STM. Très attendu des canonistes, il vient succéder au 50 mm f/1,8 en version EF, objectif incontournable de la marque pour son excellent rapport qualité/prix. Quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir avec ce successeur de l’optique la plus vendue en monture EF ? Est-il toujours aussi attractif ? Voici notre test complet de l’objectif Canon RF 50 mm f/1,8 STM.

Présentation du Canon RF 50 mm f/1,8 STM

Le 50 mm est un standard de la photographie. Cette focale était très populaire à l’ère argentique tant elle était facile à produire et offrait une qualité optique adéquate dans un format contenu. Après l’introduction d’une version ouvrant à f/1,2 que l’on qualifierait d’élitiste car facturée 2299 €, Canon développe sa monture RF à l’autre extrémité du spectre tarifaire en proposant une version f/1,8. Cette dernière a la lourde tâche de succéder à un pilier de l’époque reflex. Ce nouvel objectif Canon RF 50 mm f/1,8 STM complète la trinité des focales fixes d’entrée de gamme de la marque et vient se placer aux côtés du Canon RF 35mm f/1,8 IS STM Macro et du Canon RF 85mm f/2 IS STM Macro. 

Source: Canon

Avec 69,2 mm de diamètre et seulement 40,5 mm de longueur, le Canon RF 50 mm f/1,8 STM reprend les codes esthétiques et la compacité de son ainé. Il conserve un poids identique de 160 grammes.

Les ressemblances ne s’arrêtent pas là. L’objectif reprend le diaphragme circulaire à 7 lamelles comme précédemment. Toutefois, la formule optique est légèrement différente. Comptant 6 lentilles réparties en 5 groupes, elle voit notamment l’arrivée d’une lentille asphérique, destinée à améliorer la qualité sur les bords de l’image.

Enfin, cette nouvelle proposition Canon s’affiche à 229 € soit une inflation de 77 % par rapport à l’équivalent EF. Une hausse significative, certes, mais elle reste l’optique Canon la plus abordable en monture RF.

Voici les caractéristiques complètes de l’objectif Canon RF 50 mm f/1,8 STM :

  • distance focale : 50 mm
  • objectif pour capteur plein format
  • angle de champ : 46°00′
  • ouverture maximum: f/1,8
  • ouverture minimale : f/22
  • construction optique : 6 éléments répartis en 5 groupes dont 1 lentilles asphériques
  • diaphragme : 7 lamelles circulaires
  • rapport de grossissement maximal : 0,25 x
  • distance de mise au point minimale : 0,3 m
  • diamètre du filtre : 43 mm
  • tropicalisation : non
  • mise au point : autofocus, motorisation STM
  • stabilisation : non
  • dimensions : 69,2 x 40,5 mm (D x L)
  • poids : 160 g
  • pare-soleil : ES-65B2, non inclus
  • montures compatibles : Canon RF
  • accessoires fournis : bouchon arrière, cache objectif

Prise en main du Canon RF 50 mm f/1,8 STM

L’objectif Canon RF 50 mm f/1,8 STM est agréable à prendre en main, sa légèreté reste une force. Il fait beaucoup moins « plastique cheap » que le prédécesseur et la construction se rapproche un peu des objectifs 35 mm f/1,8 et 85 mm f/2 sortis juste avant. La sensation n’est pas tout à fait identique mais elle s’en approche. La qualité de fabrication est clairement en progrès : nous n’avons désormais plus ce sentiment de mettre un jouet en plastique sur notre boitier.

Le maintien de ce format miniature est une excellente nouvelle. Très voisin d’un pancake, il rend l’ensemble boitier + objectif aisément transportable dans un sac à main ou une poche de manteau, et on oublierait presque que l’on transporte un système plein format. Il n’y a toujours pas de stabilisation, pas de tropicalisation et Canon persiste à ne pas inclure de pare-soleil à l’achat. Ce dernier est vendu séparément pour 29,99 €.

Source: Canon

Le « look RF » est repris ici également avec une monture métallique de couleur argentée et une bague de contrôle texturée à l’extrémité du fût. Cette dernière jouera ici une double fonction car elle peut également servir à la mise au point manuelle. Et c’est là qu’émerge notre première vraie critique.

À la place du traditionnel commutateur AF/MF, on trouve un commutateur « Control/Focus ». Il permet de choisir la fonction de cette bague (bague de MAP ou bague de contrôle). Problème : même en sélectionnant la position « Focus », il faut également activer la fonction AF/MF depuis le menu de l’appareil. Sur le terrain, cela peut s’avérer particulièrement gênant car il faut à chaque fois fouiller dans le menu. Au moment de l’écriture de ces lignes, il est impossible d’affecter l’un des boutons paramétrables du boitier pour faire la bascule AF/MF (Firmware EOS R ver 1.8.0).

Dans la même lignée, la retouche du point n’est pas possible en maintenant le déclencheur à mi-course : espérons qu’une mise à jour de firmware pourra nous donner plus d’aisance dans la gestion AF/MF de cet objectif. Il nous semble nécessaire que le passage de la position « control » à « focus » fasse basculer l’appareil en mise au point manuelle.

Qualité d’image du Canon RF 50 mm f/1,8 STM

Nous avons testé cet objectif sur un hybride Canon EOS R de 30 Mpx. Voici une sélection de photos réalisées avec cet objectif. Vous pouvez cliquer sur chaque image pour la voir en meilleure qualité.

Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/1.8 – ISO 100 – 1/8000 s
Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/1.8 – ISO 100 – 1/200 s
Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/1.8 – ISO 1250 – 1/100 s
Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/1.8 – ISO 100 – 1/125 s

Cet objectif représente l’entrée de gamme en monture RF, et ses performances doivent être appréciées en conséquence. De façon générale, il n’est pas le plus détaillé et à toutes les ouvertures, les images sont assez plates et manquent de contraste.

A f/1,8, le piqué dans le centre n’est pas tout à fait satisfaisant. Plus d’une fois nous avons douté de la réussite de notre mise au point sur certaine scènes car le centre manquait de définition. Les bords sont très en retrait mais pas plus que de coutume pour ce type d’objectif. Sur le terrain, en cas de composition sur la ligne des tiers à la pleine ouverture (f/1,8), on pourra noter un retrait de la résolution de notre sujet par rapport au centre.

Cependant, le tableau n’est pas intégralement noir. En passant un peu de temps en post-traitement pour booster contrastes, saturation et texture, on peut obtenir un résultat très satisfaisant – mais dommage qu’il faille passer par la case post-production pour obtenir un bon rendu. On notera que le bokeh est assez qualitatif à pleine ouverture.

Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/1.8 – ISO 100 – 1/4000 s

À partir de f/2.8, l’image fait un bond en avant et à f/5.6, la résolution atteint un niveau d’homogénéité relativement satisfaisant. Plus que pour d’autres objectifs, il sera également important de maitriser sa composition à la prise de vue car les possibilités de redimensionnement en post-traitement seront assez limitées. Les pixels ne sont pas remplis et ça se ressent si l’on rogne dans l’image.

Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/2.8 – ISO 1000 – 1/80 s

Le manque de détails se fait aussi sentir en post-traitement si l’on a coutume de travailler en profondeur ses fichiers sous un éditeur comme Lightroom. L’image parait moins malléable lors de traitements agressifs. En effet, nous nous sommes aperçus que les RAW des photos prise avec cet objectif étaient environ 10 % plus légers que ceux du Canon RF 50 mm f/1,2 L USM pour les mêmes scènes prises sur trépied. Ceci nous conforte dans cette impression que les fichiers contiennent globalement moins d’informations et n’autoriseront pas la même flexibilité. Une fois de plus, rappelons qu’il y a une claire segmentation tarifaire et que ce sacrifice parait minime au regard du prix.

Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/2.8 – ISO 100 – 1/200 s

Si nous citons ici ses limites, les performances globales du Canon RF 50 mm f/1,8 STM restent très satisfaisantes au regard de son positionnement tarifaire. Comparativement à la version EF qu’il remplace, de belles surprises sont au rendez-vous. La résistance au flare est en progression, les aberrations chromatiques sont présentes à la pleine ouverture sans être criantes et la distorsion est très bien contenue. Ces 3 points sont de véritables bonds en avant par rapport au Canon EF 50 mm f/1,8 STM.

Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/16 – ISO 100 – 1/125 s
Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/16 – ISO 100 – 1/200 s

Le vignettage reste très marqué, ceci est devenu une constante sur l’intégralité des objectifs RF.

La distance minimum de mise au point est en amélioration par rapport à la version EF avec 30 cm (versus 35 cm) soit un rapport de grossissement passant de 0,21x à 0,25x. Agréable sur le papier, la réalité pratique n’est pas si réjouissante tant la qualité des photos sub-macro est mauvaise. Cet objectif est conçu pour une mise au point à distance « classique » et pas pour des prises rapprochées.

Rapport de grossissement 0,25x – Difficile de réaliser que la mise au point est faite sur le mot « source » – Canon EOS R – Canon RF 50 mm f/1.8 STM – f/1.8 – ISO 500 – 1/60 s

En résumé, la performance optique n’est pas de premier plan mais cet objectif délivre bien plus que ne peut laisser penser son tarif. En passant un peu de temps au post-traitement, les images livrent leur plein potentiel et peuvent être très agréables à l’œil. Canon livre donc ici une excellente proposition de valeur – pour le moment. Le jour où des alternatives en monture RF verront le jour, il faudra peut-être repenser les options.

Autofocus du Canon RF 50 mm f/1,8 STM

La désignation STM chez Canon peut parfois prêter à confusion. On pourrait penser à un autofocus au rabais mais il fonctionne bien mieux que sur le 50 mm f/1,8 EF qu’il remplace – et presque aussi bien que le RF 50 mm f/1,2 L, doté d’un moteur USM et vendu 10 fois plus cher.

Il faut dire que l’optique est tellement petite et légère qu’il est probablement aisé de tirer une belle performance sans avoir recours au moteur le plus sophistiqué. En tout état de cause, l’autofocus fonctionne correctement. Il se laisse cependant entendre, sans être trop bruyant. Il est vif sans être sportif. Le décalage notable avec son ainé haut de gamme se fera sentir de nuit car il devient plus hésitant lorsque l’éclairage est insuffisant.

Précisons aussi que cet objectif ne sera probablement pas le premier choix des vidéastes. D’abord parce que le bruit de mise au point sera assurément capté par le micro interne mais surtout parce qu’il souffre d’un niveau impressionnant de focus breathing, la distance focale changeant considérablement en fonction de la distance de mise au point. A 229 €, on peut difficilement s’en plaindre et on reste libre d’utiliser un micro déporté.

Nous sommes moins ravis de voir le mécanisme s’étendre à l’extérieur. La lentille frontale s’allonge de plus d’un centimère lors d’une mise au point rapprochée mais ceci est la conséquence inévitable d’un design aussi compact. Il faudra être assez précautionneux à l’usage et au rangement pour éviter les chocs frontaux, de peur de fragiliser ce mécanisme sur la durée. Le Canon EF 50 mm f/1,4 USM de 1993 était tristement célèbre en SAV avec un design similaire.

Quelles sont les alternatives au Canon RF 50 mm f/1,8 STM ?

Le Canon RF 50 mm f/1,8 STM est le second 50 mm de Canon en monture RF, après le Canon RF 50 mm f/1,2 L USM. Mais à part leur distance focale, ces deux optiques n’ont pas grand chose de comparable.

Certes, tous deux possèdent un autofocus vif, une distorsion quasi absente, un vignetage plus présent que souhaité… mais les points communs s’arrêtent là. Le Canon RF 50 mm f/1,2 L USM n’est pas juste 1 IL plus lumineux, il est exceptionnel dans son rendu, son look et la restitution de détails fins. Toutefois, il pèse près d’un kilogramme et est vendu pour la modique somme de 2290 €.

Test du Canon RF 50 mm f/1,2 L USM : premier de la classe

À l’heure où la photographie se consomme principalement sur téléphonie mobile et sur des plateformes de faible résolution, tout le monde n’a pas besoin du piqué ultime.

La véritable interrogation serait de situer ce nouveau 50 mm f/1,8 par rapport à la version EF à qui elle succède. Nous l’avons noté plus haut, cette entrée se fait avec une évolution de tarif significative et au seul chapitre du piqué, la facture peut paraître injustifiée face au Canon EF 50 mm f/1,8 STM. Nous notons qu’à la pleine ouverture, les 2 objectifs sont moyens dans le centre et très mous dans les coins. Toutefois, le nouveau RF offre une zone de netteté centrale un peu plus grande. Il sera possible de légèrement décaler ses compositions alors que précédemment, il fallait à tout prix garder son sujet dans l’hyper centre.

Au-delà de la seule notion de piqué, l’amélioration de construction est évidente. Seul le temps confirmera cette première impression et si nous pensons que les insertions de poussières resteront une faiblesse du nouveau venu, la solidité devrait être au rendez-vous. On notera également que l’autofocus est un peu meilleur, le vignettage un peu en retrait.

L’évolution la plus notable pour nous est assurément la gestion des sources lumineuses, encore loin des premiers de la classe mais en nette amélioration. L’exemple ci-dessous est réalisé sur trépied avec des paramètres identiques : on pourrait croire que l’intensité du flash est différente pour la photo prise par l’objectif EF, alors que ce n’est pas le cas.

En somme, la nouvelle version en monture RF n’incarne pas une évolution fondamentale. Toutefois, elle présente un ensemble de petites améliorations qui offrent ici un package plus cohérent, et qui justifieront en partie la hausse tarifaire.

Il faut monter beaucoup plus haut dans la grille tarifaire pour trouver le Tamron 45 mm f/1,8 VC USD, disponible en monture Canon EF et Nikon F. Il se montre significativement plus cher à 549 €, significativement plus lourd à 540 g – en plus de l’encombrement d’une bague d’adaptation. Il offre cependant une stabilisation et une qualité optique significativement meilleure. Si vous n’êtes pas gênés par la différence d’encombrement, c’est le meilleur rapport qualité/prix dans cette classe d’ouverture.

Test terrain du Tamron SP 45mm f/1.8 Di VC USD avec la série « Paysannes »

On peut également penser aux optiques ouvrant à f/1,4 comme le Canon EF 50 mm f/1,4 USM de 1993 dont l’autofocus est à peine plus lent, un peu plus bruyant et dont l’image est plus molle jusque f/2. A f/5,6, ces deux optiques se valent mais compte tenu du tarif de 389 € et du besoin d’un adaptateur, elle nous parait beaucoup moins pertinente aujourd’hui.

Enfin, le Sigma 50 mm f/1,4 Art HSM reste une proposition très populaire à cette focale et ceci à juste titre. Commercialisé à 729 €, nous ne sommes plus dans la même sphère tarifaire ni sur le même niveau d’encombrement. Cependant, cette optique délivre une excellente qualité d’image, au centre comme sur les bords, et son autofocus est très rapide. Montée sur un hybride Canon avec la bague EF/RF, elle garde toute sa pertinence. 

Test Sigma 50 mm f/1,4 DG HSM Art monture EF : encore plus séduisant sur hybride plein format Canon EOS R

À qui s’adresse le Canon RF 50 mm f/1,8 STM ?

Les termes « entrée de gamme » font traditionnellement référence au débutant qui souhaite expérimenter avec le bokeh ou au photographe au budget très limité. La focale fixe Canon RF 50 mm f/1,8 STM s’adresse clairement à cette cible mais pas seulement.

Le format miniature et la discrétion qui est offerte ici plairont aux photographes de rue, aux photographes documentaire, aux photographes nomade soucieux du poids de leur sac ou aux photographes de portrait qui n’ont pas besoin de détails ultimes à pleine ouverture.

Le Canon RF 50 mm f/1,8 STM est l’objectif « au cas où » par excellence, celui qu’on oublie dans son sac et qui peut dépanner de temps en temps, ou celui qui accompagne votre projet 365 parce qu’il est si facile de l’avoir avec soi en permanence.

En revanche, si vous avez investi dans un Canon R5 pour sa résolution, si vous souhaitez réaliser des impressions de très grande taille ou si vous avez coutume de rogner régulièrement dans vos images, cet objectif pourra laisser à désirer. Autrement, s’il est utilisé en accord avec son positionnement, il fera le job sans faillir.

Canon RF 50 mm f/1,8 STM, digne successeur de la version EF

Le Canon RF 50 mm f/1,8 STM est pour nous une réussite et se montre le digne successeur de l’objectif le plus vendu de Canon. Certes, on pourrait retenir la disparition du commutateur AF/MF qui rend la bascule particulièrement pénible. On pourrait critiquer l’absence de tropicalisation ou un niveau de résolution en stagnation. On retiendra toutefois que pour seulement 229 €, Canon offre ici un autofocus très efficace, un bokeh décent et une construction honnête qui saura satisfaire le plus grand nombre. Si le piqué n’est pas révolutionnaire, un système hybride plein format avec un 50 mm lumineux qui tient dans une poche de manteau est une révolution en soi.

Avec ses versions f/1,8 et f/1,2, Canon occupe les deux extrémités du spectre. La marque propose un objectif 50 mm entrée de gamme sympathique mais assez limité, et un autre 50 mm extrêmement qualitatif et hors de portée du commun des mortels. On ne peut que souhaiter de voir la gamme s’agrandir avec une proposition à mi-chemin. Une optique ouvrant à f/1,4 pour moins de 500 grammes serait clairement la bienvenue.

D’ici là, le Canon RF 50 mm f/1,8 STM est disponible au tarif de 229 € chez Digit-Photo, Miss Numérique, Camara, Digixo, à la Fnac et sur Amazon.

Test Canon RF 50 mm f/1,8 STM : l’entrée de gamme revisitée
Fabrication / Finitions
8
Qualité d'image
7
Ergonomie générale / praticité
7.5
Points forts
Ouverture à f/1.8
Faible encombrement et poids plume
Qualité de construction devenue acceptable
Bague de contrôle personnalisable
Tarification légère, bien qu'en augmentation
Points faibles
Piqué insuffisant en 2021
Vignetage à pleine ouverture
Le fonctionnement de la mise au point manuelle est un loupé
Pas de tropicalisation
L'objectif s'allonge en mise au point rapprochée
Pare-soleil toujours en option
7.5
sur 10

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  1. Vous verrez les hybrides sont pour beaucoup un phénomène de mode…
    Les reflex traditionnels devraient avoir encore de beaux jours devant
    eux… J’utilise les hybrides depuis leur avènement et pourtant je
    ne cesse de revenir vers les reflex traditionnels… Qui n’a pas eu
    le même constat avec un hybride, celui d’avoir l’impression de
    regarder la TV ou son écran (addictif pour l’instant mais pas
    éternel) ? Et puis sincèrement, au regard de la qualité d’image
    obtenue avec les derniers reflex traditionnels, on peut se demander
    s’il est vraiment nécessaire de tout balancer pour être créatif
    surtout quand on observe que nombre croissant de photographes
    lorgnent de plus en plus sur les anciens outils en particulier pour
    leur âme, leur protocole et leur rendu.

    1. Malheureusement non, les montures hybrides ne sont pas un phénomène de mode et il va falloir chercher dans la seconde main pour trouver un reflex dans les années à venir car les constructeurs historiques que sont Canon et Nikon on certes mis du temps à s’y mettre pour rattraper Sony mais surtout ils ne s’arrêteront pas. Je sors d’une présentation Nikon et j’ai pu prendre en main le Z9 qui à les particularités de ne plus s’équiper d’obturateur et de pouvoir sortir jusqu’à 120 images/seconde sans black-out et sans rolling shutter, je vois pas pourquoi ils s’arrêteraient là ! Quand aux optiques, le gain de taille et de qualité est un tel plus dans leur version hybride que plus jamais un ingénieur voudra remettre sa tête dans les vieux plans.
      Evidement tout cela n’aide pas à être plus créatif mais ne plus s’attarder à faire une MAP sur l’oeil d’un enfant en mouvement c’est tellement génial.

  2. Ca me fait un peu halluciner comme les tests partent toujours du principe que objectif pas cher = objectif pas terrible pour débutant, pour dépanner…, et professionnel = doit avoir un objectif L.
    Ca fait des années que je travaillais en tant que pro avec le EF 50mm 1.4 et que j’ai un rendu qui me convient à 1000% tout comme à mes clients, et en terme de rendu quand je compare mon travail à celui de photographes utilisant le meilleur du meilleur, je ne trouve pas moins bien. Je viens de tester le RF 50 1.2 qui pourtant est un objectif formidable, mais perso c’est fou de dire ça mais je le trouve tellement net que je n’arrive pas à obtenir le rendu plus doux que j’aime et qui était aussi caractéristique de mon travail. Je pense que le matériel ne fait pas le photographe et son coût non plus. Le tout est que chacun trouve le matériel qui convient au rendu qu’il a envie d’avoir, et ça c’est propre à chacun (et de savoir gérer la lumière et s’en servir correctement).

    Quand je lis « Cependant, le tableau n’est pas intégralement noir. En passant un peu de temps en post-traitement pour booster contrastes, saturation et texture, on peut obtenir un résultat très satisfaisant – mais dommage qu’il faille passer par la case post-production pour obtenir un bon rendu. », c’est juste que vous aimez les images particulièrement contrastées et saturées, et à la netteté impeccable. Perso je ne ferai jamais ça.