Dimanche 15 novembre, devant le bar la Bonne Bière rue de la Fontaine au roi, les pleurs d'un policier. Des milliers de personnes sont venues ce jour là se recueillir devant les lieux pris pour cible. Benjamin Filarski | hanslucas.com

Sélection du jeudi Epic-Stories dédiée aux attentats de Paris et Saint-Denis

Il est difficile de reprendre un rythme de vie normal après les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis. Les médias télévisés et radios ont joué le jeu de l’information en temps réel, en nous tenant sous perfusion pendant tout le weekend et les jours suivants après l’intervention dans un immeuble en plein cœur de Saint-Denis.

De nombreux photojournalistes ont également été témoins de ces atrocités en se rendant rapidement sur place afin de « couvrir » les événements. Certains sont « habitués » à ces situations de guerre, partant souvent dans des pays en plein conflit pour couvrir l’actualité chaude. Mais aujourd’hui, comme le dit Jean-Matthieu Gautier d’Epic-Stories, « il n’est jamais facile de photographier l’horreur, a fortiori lorsqu’elle vient frapper à notre porte ».

Voici une sélection de photos prises par ces photojournalistes durant ces événements. Vous pouvez retrouver la sélection complète sur le site d’Epic-Stories.

Plusieurs attaques ont eclaté à de nombreux endroits de la capitale ce vendredi 13 novembre, au soir, faisant au moins 120 morts selon le procureur de la Republique de Paris. Un policier lourdement armé monte la garde non loin d'un corps recouvert d'un drap, au niveau de la station de métro "filles du calvaire". © Julien MUGUET / hanslucas
Vendredi 13 novembre. Un policier lourdement armé monte la garde non loin d’un corps recouvert d’un drap, au niveau de la station de métro « filles du calvaire ».
© Julien MUGUET / Hans Lucas
Trois jours après les attentats, un jeune homme se recueille devant la Belle Equipe, rue de Charonne, là où 19 personnes ont été assassinées vendredi 13 novembre 2015. Je n’étais pas à Paris, le week end dernier, tiraillé entre l’impression de ne pas faire mon métier et l’apaisement d’être loin de tout ça, entre amis. En rentrant dimanche soir, je suis allé directement devant le Carillon pour me recueillir et mettre une bougie. J’avais pris mon boitier, mais je n’ai pas pu faire une seule image. Ca peut paraitre bizarre pour un photographe, mais je n’avais absolument pas envie de prendre des photos. Ce n’est que le lendemain, lundi, que j’ai réussi à me mettre au travail. © Simon Lambert / Haytham Pictures / www.simonlambert.fr Instagram
Lundi 16 novembre. Trois jours après les attentats, un jeune homme se recueille devant la Belle Equipe, rue de Charonne, là où 19 personnes ont été assassinées vendredi 13 novembre 2015. Je n’étais pas à Paris, le week-end dernier, tiraillé entre l’impression de ne pas faire mon métier et l’apaisement d’être loin de tout ça, entre amis. En rentrant dimanche soir, je suis allé directement devant le Carillon pour me recueillir et mettre une bougie. J’avais pris mon boitier, mais je n’ai pas pu faire une seule image. Ca peut paraitre bizarre pour un photographe, mais je n’avais absolument pas envie de prendre des photos. Ce n’est que le lendemain, lundi, que j’ai réussi à me mettre au travail.
© Simon Lambert / Haytham Pictures
Dimanche 15 novembre, devant le bar la Bonne Bière rue de la Fontaine au roi, les pleurs d'un policier. Des milliers de personnes sont venues ce jour là se recueillir devant les lieux pris pour cible. Benjamin Filarski | hanslucas.com
Dimanche 15 novembre, devant le bar la « Bonne Bière » rue de la Fontaine au roi, les pleurs d’un policier. Des milliers de personnes sont venues ce jour là se recueillir devant les lieux pris pour cible.
© Benjamin Filarski / Hans Lucas
16 Novembre 2015 : Groupe de paroles organisé par Mme BEN FRED, professeur de français, après la minute de silence dans une classe de 6ème de l'école musulmane IBN BADIS en hommage aux victimes des attentats terroristes du 13 Novembre. Nanterre (92), France. P.RAZZO/CIRIC
16 Novembre 2015 : Groupe de paroles organisé par Mme BEN FRED, professeur de français, après la minute de silence dans une classe de 6ème de l’école musulmane IBN BADIS en hommage aux victimes des attentats terroristes du 13 Novembre. Nanterre (92), France.
P.RAZZO / CIRIC
Nous sommes le lendemain des attentats du 13 Novembre au Carillon. La place Alibert est extrêmement silencieuse et l'ambiance très pesante. Des fleurs ont été glissées là où des balles ont traversé les fenêtres. David Lefevre Photographe – Vidéographe – Journaliste – Formateur http://www.memoiresdevilles.book.fr http://flickr.com/photos/metempsyc0se http://personalpointofshoot.tumblr.com/
Samedi 14 novembre. Ambiance silencieuse et pesante place Alibert.
© David Lefevre – memoiresdevillesFlickr
Une jeune femme se recueille, place de le République à Paris, deux jours après les attentats qui ont causé la mort d'au moins 129 personnes. Crédit: Hugo aymar / Haytham Pictures
Dimanche 15 novembre. Une jeune femme se recueille, place de le République à Paris.
Crédit: Hugo aymar / Haytham Pictures
15 novembre 2015 - Sur la Place de la République, Vanina et Lua
Dimanche 15 novembre. Sur la Place de la République, Vanina et Luan sont venus rendre hommage aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris. Vanina, 25 ans : « Je suis venue pour que notre génération se relève enfin, et combatte politiquement. Qu’elle prenne la politique au sens noble du terme. On ne se sent plus concernés par rien et c’est triste. » Luan, 20 ans : « J’étais juste à côté de la rue Bichat lors des attentats. Quand je suis arrivé, j’ai vu les victimes. Je me suis dit que ça aurait pu être moi, que ça aurait pu être mes parents… Il ne faut surtout pas se réfugier dans la haine ou dans la peur. »
© Anthony Micallef / Haytham Pictures

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