Les différentes offres de dématriçage du marché - Lightroom CC 2015 - Capture One Pro 8 - DxO Optics Pro 10

Quel logiciel utiliser pour développer / dématricer ses photos au format RAW ?

Comme pour beaucoup, la logique voudrait que l’on utilise pour traiter ses fichiers RAW un produit Adobe couplé à un autre produit Adobe, en l’occurrence, Photoshop et Lightroom, tant la communication sur les bienfaits des moutures CC 2015 est prometteuse sur le papier et légère pour le portefeuille !

Mais il n’en est rien ! Aujourd’hui, l’intégration des logiciels entre eux, et même d’éditeurs différents, est totalement fluide et efficace, tant et si bien que la question de mettre « tous ses oeufs dans le même panier » vient à se poser.

Quel logiciel de développement RAW utiliser pour vos photos ? Voici un petit aperçu des solutions les plus (re)connues.

Il existe de nombreux logiciels de développement RAW, aussi connus que méconnus. Parmi les noms les plus courants on compte pas moins de 4 choix qui sont Lightroom par Adobe, Camera RAW par Adobe également et inclus dès lors que l’on installe Photoshop, Capture One par Phase One, et DxO Optics Pro par DxO. On ne compte plus l’ancienne solution Apple Aperture qui a été remplacée, non sans faire certains déçus, par l’application « Photos », bien en deçà des capacités de son prédécesseur, marquant ainsi d’une pierre de plus le retrait d’Apple des solutions pour professionnels ! (la première pierre ayant été posée à la sortie de Final Cut Pro X qui a fait grand bruit par sa simplification à outrance, tant sur l’accessibilité que sur ses fonctionnalités très appréciées des monteurs pro).

Quatre solutions, dont 3 payantes, Camera RAW étant gratuit et intégré à Photoshop CC à présent lorsque vous utilisez la commande « Filtre / Filtre Camera RAW » par exemple…et même si Adobe pousse à la roue pour souscrire aux abonnements Ps + Lr à des tarifs défiant toute concurrence. (11,99€ TTC/mois pour Photoshop + Lightroom).

Offres_Photographes_Adobe
L’offre Adobe dédiée aux photographes, alléchante !

Chaque éditeur, à l’exception de DxO, a perçu rapidement l’avantage certain (et non dédaignable pour les consommateurs que nous sommes) de mensualiser le paiement de ces suites logicielles. Cette option rendant ainsi accessible au commun des mortels une suite fiable et solide pour quelques dizaines d’euros par mois, en leur assurant support et mises à jour, et ainsi faire revenir à eux le poids évident des pertes occasionnées par le piratage massif de ses produits ! Ce n’est évidemment pas une solution miracle (et un sondage montre que vous êtes plutôt contre), mais on perçoit assez vite l’intérêt de la légalité, au même titre qu’un Netflix pour suivre ses séries préférées !

Les offres sont bien pensées et accessibles si l’on en croit les tarifs indiqués par les éditeurs :

En plus des 4 grands pontes du développement de RAW, on trouve également les solutions constructeur de chaque boîtier qui y va de son propre logiciel livré ou téléchargeable après achat d’un boîtier de la marque. Solutions telles que Canon Digital Photo Professional, Nikon Capture NX-D, Capture One Express pour les boîtiers Sony Alpha, ou Silkypix RAW file Converter pour les boîtiers Fuji, chacun ayant ses avantages et inconvénients, mais ils ont l’énorme avantage d’être GRATUITS (bon, ok, on doit tout de même acheter un boîtier pour en bénéficier, donc la gratuité……).

Les éditeurs de solutions payantes ayant des tarifs sensiblement similaires, intéressons-nous aux possibilités qu’offre chacun, en dehors de l’évidence : dématriçer des RAWs !

Adobe Lightroom CC 2015

Aspect de Lightroom CC 2015
Adobe Lightroom CC 2015 – Son aspect global

Certainement le plus connu, il bénéficie de l’énorme machine de guerre marketing Adobe, de l’imbrication innée avec son grand frère Photoshop CC 2015 (et versions antérieures cela va de soi), et de fonctionnalités toutes plus inventives les unes que les autres. La mouture 2015 du Creative Cloud a amené de nouvelles fonctionnalités comme la correction du voile, les curseurs de blanc et de noir utilisables avec le pinceau ou les filtres, la reconnaissance faciale pour le tri de vos photos par modèle notamment, la fusion de photos HDR, la fusion en panorama, le traitement des yeux d’animaux (oui oui…), les formes de filtre… Bref, tout un lot de fonctions qui vont vous permettre d’accélérer vos traitements et d’automatiser bon nombre de fonctions, jusqu’alors manuelles ou à réaliser dans Photoshop. Un régal pour les serial retoucheurs !

Le mode de fonctionnement est à peu près identique chez tous les éditeurs, avec des logiques similaires mais des outils propres à chacun.

Pour Lightroom, tout se fait à l’aide de réglettes diverses : les réglages, la balance de couleurs, etc. complétées par l’application de ces réglages au pinceau pour gagner en précision. On apprécie ou non ce principe, mais il est bien ancré dans la logique de Lightroom, et lorsque l’on ne connaît que ça, il est délicat de connaître les bienfaits de réglages différents ou de logiques différentes, comme les roues de Capture One.

Les reglages LR
Vue d’ensemble des différents réglages de Lightroom CC 2015 – complet et sobre avec ses réglettes

Les outils d’exportation sont variés et complets : vous pouvez créer des règles d’exportation à foison, qualité, taille, destination des fichiers, nom, et les modules complémentaires vous permettront d’aller plus loin avec les exportations vers Behance, Flickr, Facebook… Tout se paramètre avec soin, puis il suffit d’enregistrer les réglages dans les paramètres d’utilisateur pour les réutiliser la fois suivante.

Exportation sous LR - 1
Export LR 2 L’outil d’exportation de Lightroom CC 2015 – complet et varié

Avec l’aide de son propre catalogue, vous pouvez laisser Lightroom gérer votre photothèque comme un grand (en prenant soin de ne pas altérer son organisation avec l’explorateur Windows ou le Finder par exemple), avec un nombre important de critères et mots clés. Tout se gère directement dans le logiciel, de quoi rester efficace et organisé shoot après shoot. Le système de notation d’images et de codes couleur, sensiblement identique chez tous les éditeurs reste toujours aussi pratique pour sélectionner comme bon vous semble vos images en fin de séance ou sur le vif lorsque vous shootez en mode connecté (tethered) !

Arborescence Lightroom
L’arborescence classique de Lightroom CC 2015 – Catalogues LR et dossiers existants

Curieusement, les outils de Camera RAW sont disponibles à la volée pendant que vous travaillez sur Photoshop, mais ceux de Lightroom ne le sont pas, malgré une imbrication évidente entre les deux logiciels, contrairement à Premiere Pro par exemple, qui permet d’utiliser le moteur de Lr pour l’étalonnage vidéo.

Les avantages de Lightroom sont évidents, bien amenés, et les développeurs amènent leur lot de nouveauté chaque année, rendant ainsi encore plus facile la vie des photographes et/ou retoucheurs sur leur travail quasi quotidien. Un choix « évident » pour tout utilisateur de Photoshop, mais voyons ensemble ce que les deux concurrents principaux (DxO Optics Pro et Capture One) ont dans le ventre !

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DxO Optics Pro Elite

Aspect de DxO
DxO Optics Pro 10 – Son aspect global

Probablement le grand favori des photographes de paysage et d’architecture, DxO embarque avec lui un savoir-faire inégalé dans la correction d’objectifs, fort de 10 années de travail en laboratoire pour analyser et corriger les déformations, aberrations chromatiques, franges, etc. Tout pour rendre un travail de qualité optimale et professionnelle. Gros avantage de DxO, il s’intègre à…….Lightroom !

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Parfaite imbrication de DxO Optics Pro 10 à Lightroom CC 2015 via son module externe dédié

De très nombreux outils avancés de correction sont disponibles dans DxO Optics Pro « Elite », notamment l’excellent moteur de débruitage PRIME qui permet de « débruiter » avec une efficacité redoutable des photos prises en ISO élevés. Egalement DxO Clearview qui permet, comme la nouvelle fonctionnalité Lightroom CC 2015, de faire disparaître le voile créé par la pollution ou la chaleur par exemple, mais avec l’expertise de DxO !

Les deux points forts incontestables de DxO restent la gestion de lumière « Smart Lighting » qui va optimiser l’exposition de vos hautes et basses lumières et récupérer les informations qu’elles contiennent ; et bien sûr, la correction d’optiques sur mesure, véritable fer de lance de la gamme DxO, avec l’appui de son laboratoire, garantissant ainsi un résultat optimal dans la correction de vos précieux objectifs. Attention toutefois, la version « Essential » de Dxo Optics Pro n’inclut pas le moteur PRIME ou Clear View, pour cela il faudra opter pour la version « Elite » (voir le comparatif des deux versions)

Côté pratique, DxO Optics Pro reprend le même procédé que Lightroom avec des réglages en réglettes et curseurs, dont le nombre augmente sensiblement en fonction de la version que l’on a entre les mains. Sur la version Elite le tableau de corrections et réglages est assez dense et impressionnant de choix, les habitués de Lightroom y trouveront leurs petits, même si peu d’outils sont visibles à l’ouverture du logiciel. En effet les réglages n’apparaissent qu’en changeant de vue ! (menu Affichage / Aller à l’onglet « Personnaliser ») Tout paraît très automatisé ou applicable « en l’état », il suffit pourtant de développer chaque section puis sous-section pour faire apparaître les réglages de chaque outil.

L’imbrication avec Lightroom vous permettra de peaufiner certains réglages si ceux de DxO vous paraissent trop peu poussés ! (mais j’ai un doute ^^) L’essentiel de toutes les corrections est là, avec beaucoup de boutons à cliquer certes, mais croyez-moi, le travail est fait, et bien fait !

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Les outils et réglages de DxO Optics Pro 10 – Un tableau de bord d’avion de chasse !

Ici, pas de gestion de catalogue (d’où l’intérêt de l’imbrication avec Lightroom me direz-vous), tout se gère directement sur le fichier que DxO va trouver sur vos disques durs internes, externes et réseau, et vous travaillez sur une version modifiée du fichier que vous enregistrez ou exportez à votre guise. Si vous utilisez uniquement DxO vous devrez organiser avec soin vos images pour vous y retrouver !

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L’exportation de vos images via DxO Optics Pro 10 – Simple et efficace

En bref, un logiciel très puissant, avec une véritable caisse à outils pour vos dématriçages de RAW et une expérience laborantine indéniable dans la correction d’objectifs. Ce n’est pas nécessairement le plus adapté au portrait, mais il fait de véritables merveilles dans la quasi-totalité des spécialités photo, et la suite complète répond à 100% des besoins de dématriçage, notamment avec Film Pack et Viewpoint. Un incontournable !

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Phase One – Capture One Pro 8

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Capture One Pro 8.3.1 – Son aspect global

Capture One, qui fait figure de petit poucet de par sa particularité d’être lié aux produits Phase One moins connus que les produits grand public, n’a rien à envier à ses concurrents. Il propose des réglages au moins aussi complets que ceux de DxO et Lightroom, et a derrière lui la maîtrise de boîtiers moyen-formats, ce produit étant livré avec les dos numériques Phase One !

Première remarque à l’ouverture du logiciel : mais pourquoi pas uniquement des réglettes ?? A l’inverse de ses concurrents, Capture One se démarque par une balance des couleurs sous forme de cercles, ce qui peut paraître anodin, mais c’est bien là que la découverte se fait, avec des réglages plus fins, et plus intuitifs. Vous avez accès à la palette complète de réglages des couleurs sans les réglettes caractéristiques de LR et DxO. Hautes lumières, ombres et demie teintes sont réglables couleur par couleur, au millimètre près, ce qui en fait un allié de poids pour les portraitistes et autres photographes très à l’écoute de leur colorimétrie ou de leurs monochromes.

Concernant les outils disponibles, Phase One fait le pari de ne pas inclure un tas de gadgets, mais se consacre à la puissance de ses réglages à l’aide de menus simplifiés et rassemblés par onglets : Couleur, Exposition, Objectif, Composition, Détails, Réglages locaux, Réglages. Chaque onglet dispose des outils assez classiques en dématriçage, mais pensés à la sauce Phase One, mêlant cercles, réglettes, boutons et courbes pour des réglages fins et adaptés à chaque besoin. Pas d’automatisation des panoramas, détection de visage et autres fonctions facultatives d’un logiciel de dématriçage (même si ça a ses avantages, bien sûr), une interface sobre et claire, bref, sans fioritures ! On apprécie…ou pas !

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Les outils de réglages de Capture One Pro 8.3.1 – Sobres mais redoutables

La gestion de catalogue se fait en complément de votre arborescence existante, puisque vous pouvez, tout comme dans Lightroom, avoir votre propre catalogue autonome, et pouvez même importer des catalogues ….. Lightroom ! De quoi gérer efficacement votre workflow en somme. Ici encore, une présentation sobre qui n’est pas sans rappeler les versions antérieures d’Adobe Bridge, outil de gestion de bibliothèque intégré gratuitement à la suite Creative Cloud.

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L’arborescence de Capture One Pro 8.3.1 – Classique avec une bonne accessibilité aux options essentielles

Un autre point fort de Capture One, ce sont ses outils d’accentuation, propres à Phase One et ses boîtiers magiques, qui va tout simplement (et naturellement) améliorer sensiblement la netteté de vos images. Le résultat est assez déroutant, voir même dérangeant parfois, tant la netteté est améliorée, faisant ainsi ressortir des détails ignorés par la majorité des autres logiciels de dématriçage. Capture One le fait automatiquement (avec possibilité de désactiver la fonction) lors de l’exportation de vos variantes vers Photoshop ou autre logiciel de retouche.

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L’outil d’exportation de Capture One Pro 8.3.1 – classique et complet

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Un outil discret et puissant qui manque malgré tout d’outils « pratiques », mais cette simplicité en apparence cache une efficacité redoutable !

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Conclusion

De nombreux outils sont mis à disposition pour traiter vos fichiers RAW, tant par les éditeurs que par les constructeurs, avec pour chacun des particularités, des forces, des faiblesses, et bien souvent des différences dans les algorithmes de dématriçage qui vont avoir leurs incidences sur le rendu final de vos images.

DxO va avoir des faiblesses dans les noirs pour ressortir les détails, Capture One va bruiter un peu plus que DxO mais a une capacité à gérer les couleurs des hautes lumières, Lightroom est sans doute le plus « bruiteur » des trois mais propose des outils qui vont vous simplifier le quotidien.

Aucun n’a donc de position dominante, si ce n’est dans les chiffres de vente, mais tout le monde saura tirer parti du logiciel le plus adapté à son besoin et ses envies. Par ailleurs, chacun des logiciels propose une version de démonstration valable 1 mois, le temps pour vous de tester et vous faire une idée plus précise et personnelle de chaque solution proposée !

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A chaque utilisateur sa solution et son affinité !

Mise à jour : Et les logiciels de développement RAW gratuits ?

En plus de Camera Raw d’Adobe, voici quelques solutions open-sources ou gratuites pour le développement des fichiers RAW.

Lightzone (gratuit) : logiciel open source de traitement RAW qui a eu une histoire récente mouvementée. En 2011, son fondateur Fabio Riccardi a fermé le site de l’application et travaille désormais pour Apple. Aujourd’hui, l’application est de nouveau disponible (sur Github) avec des versions Linux, Windows et Mac. Il n’y a cependant pas eu de mise à jour récente.

RawTherapee (gratuit) : logiciel libre de catalogage et développement RAW disponible sur Linux, Windows et Mac.

DarkTable (gratuit) : ce logiciel est très similaire à Lightroom dans l’interface. Il est disponible sur Linux et Mac mais ne dispose pas de version Windows.

Photivo (gratuit) : autre logiciel libre pour traiter les photos au format RAW

Nous ne les avons pas testé et il est important de noter que leur développement se fait un peu en dent de scie, la faute à une organisation différente des « grands » éditeurs de logiciels qui disposent de nombreux développeurs payés à temps plein.

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  1. Merci pour ce très intéressant comparatif ! Il est juste bien dommage de n’avoir considéré que les logiciels commerciaux et aucune des excellentes solutions open-source qui existent également telles que RawTherapee, DarkTable ou Lightzone…

    1. Exact ! Vu la densité actuelle de l’article, j’ai du me concentrer sur certaines versions, ici commerciales, mais je pourrais au moins citer les solutions open-source alternatives 😉

      Merci pour ton retour 😉

    1. Pour être tout à fait honnête, je me suis concentré sur les principaux logiciels, et notamment ceux que j’ai pu tester. Malheureusement je n’ai pas pris Corel en plus des 4 autres, voulant rendre cet article accessible et condensé !

      1. Ben c’est pas sympa pour ceux qui préfèrent boycotter les suites Adobe ! Ca fait plus de 10 ans que j’utilise PaintShopPro (Corel) qui est certes « payant » mais nettement moins couteux même en faisant les mises à jour (payantes également) et tout aussi bien les Photoshop, Lightroom and Co… Ca me coûte à peine 50 euros/an et chaque année il y a des plugins offerts (dernière maj : Aftershot offert, entre autres) ! Certes on « Photoshoppe » à tour de bras sur les forums.. c’est toujours le plus fort qui l’emporte !

      2. Mais je n’ai pas testé QUE des solutions Adobe, Capture One et DxO ne sont pas des produits Adobe 😉 Et même pour la suite, je n’oblige personne à passer sur Photoshop, Gimp reste une bonne alternative ! Ce n’est pas parce qu’on est un petit poucet que l’on est pas bons, mais on est effectivement moins présent, et parfois moins performant, tout dépend du niveau d’exigence de chacun ! Par exemple, les mises à jour payantes, personnellement ça me bloquerait, mais ça ne reste que mon point de vue personnel !

      3. Non mais, pas de souci.. Dans mon club photo, tout le monde (pour les experts) ne parle que de Photoshop ou Lightroom.. Vous n’êtes pas le seul et la critique ne vous est, bien entendu, pas spécialement destinée.. et vous ne pouvez pas tout passer en revue et faire des tutos pour tout ! Ce que vous faites est déjà très bien ! Mais il faut avouer qu’on a beaucoup de mal à trouver de l’aide ou des tutos, en français (je précise), quand on est pas « photoshop » pour tout ce qui est un peu plus « pointu », comme le traitement des RAW, pour les débutants en la matière. Et bravo pour votre site auquel je suis abonnée !
        ps / je rajouterais même que si je me fatigue un peu, je devrais m’y retrouver dans vos conseils.. mais parfois l’idée de devoir me fatiguer… me fatigue ! rires.. 😉

  2. Article intéressant !
    Personnellement, je procède au dématriçage avec DxO. Le développement « Prime » demande pas mal de ressources mais le temps de traitement reste correct avec une configuration performante et le rendu est vraiment top !
    Pour un traitement plus rapide, j’utilise uniquement Lightroom qui conserve un côté « tout en un » intéressant et qualitatif.

      1. Après avoir parcouru quelques commentaires, je pense qu’il pourrait être intéressant de faire un article au sujet de Photoshop et de Lightroom. En effet, beaucoup de personnes peuvent hésiter entre l’un ou l’autre alors que les deux logiciels n’ont pas la même vocation et ne sont pas destinés aux mêmes usages. Bien que des fonctions similaires existent sur les deux logiciels, l’un ne peut en aucun cas se substituer complètement à l’autre, etc.

      2. Difficile aussi de connaître véritablement tout le potentiel de Lr quand on utilise beaucoup (et c’est mon cas) Photoshop, je suis toujours surpris par ce qu’arrivent à faire les bons utilisateurs de Lightroom en retouche, sans même passer par Photoshop, c’est bluffant !

  3. Bonjour,

    Merci d’avoir accepter d’aborder un peu les logiciels libres.
    Pour ma part j’utilise habituellement photoshop et caméra raw, je n’ai jamais réussi à me motiver de franchir le pas vers lightroom…
    Parallèlement, j’anime un atelier photo pour la 4è année, je ne souhaitais pas imposer à mes « élèves » un logiciel coûteux et je me suis donc tourné vers des solutions gratuites telles que GIMP pour les retouches et rawtherapee/lightzone pour la dérawtisation.

    J’ai cepedant l’impression que les logiciels réagissent très différemment et j’avoue y retrouver ce qui me déplait dans le, cette impression d’être dans une usine à gaz.
    Je dois apprendre à utiliser l’ensemble des fonctions de ces nouveaux logiciels et il est vrai que j’aurais apprécié trouver, dans votre article, une analyse aussi pertinente pour ces derniers que pour les ténors déjà abordés dans nombres de sites dédiés à la photo.

    Bien cordialement

    1. Un test plus approfondi sur les solutions « libres » est à l’étude, ça va demander un peu de pratique pour avoir un avis impartial (et construit) sur les solutions gratuites, à côté de nos travaux photos habituels, mais ça peut donner un axe intéressant au comparatif, effectivement ! 😉

  4. Bonjour,

    Merci Anthony pour votre présentation, très bien faite je trouve. Pour l’abonnement mensuel à Capture One Pro ( C1 ), il faut ajouter la TVA française, ce qui revient à 14.40 euros par mois ( ce que je paye du moins ).

    Sinon, perso, j’utilise … trois logiciels ! Pour l’importation et le cataloguage, Lightroom ( LR ) ; Pour le traitement et développement, C1 ; Pour les cas difficiles, DxO et Photoshop. Mais je fais 80-90 % du boulot en général avec C1.

    J’utilise C1 sur Windows, et malgré certaines lourdeurs ergonomiques ou bugs ( je ne sais pas si c’est dut au logiciel lui-même ou à ma config ), c’est celui qui a le rendu que je préfère actuellement , plus pictural et moins numérique que LR.

    LR est un super couteau suisse ! Si vous ne devez utiliser qu’un logiciel, c’est LR, très bon partout. Je l’ai utilisé pendant quatre ans, pas déçu du tout. J’adore son ergonomie et son système de cataloguage.

    DxO ( Optics Pro et Viewpoint ) et Photoshop sont mes  » bouées de secours  » lorsque je n’ai pu résoudre toutes les contraintes lors de la prise de vue.

    J’ai essayé le logiciel propriétaire de la marque de mon boitier, DPP, ( je bosse sur Canon ) et d’autres logiciels tiers ( After Shot, ACDSee etc ) et malgré leurs qualités, aucun n’a réussit à me donner envie d’aller plus loin, mais c’est subjectif.

    Pour conclure, quelque soit le logiciel, l’essentiel pour moi est de trouver le(s) logiciel(s) avec lesquels vous avez le plus d’affinités.

    1. Avec plaisir 😉

      Par contre je paye 9,60€ TTC moi (8€ HT), peut être que je suis encore sur les anciens tarifs, mais merci pour la précision ! 😉

      A titre personnel, je n’arrive vraiment pas à me servir de Lr pour mes dématricages, je le trouve trop fade sur les noir et blanc par exemple, mais c’est sans doute une habitude à prendre avec les réglettes, question de confort évidemment !

      Et je suis 100% d’accord avec ta conclusion, le bon logiciel, c’est celui qui nous convient ! 😉

    1. Comme je le disais dans l’article, ce n’est pas tant la puissance du soft dont il est question, mais bien les habitudes et affinités que chacun a lors de son utilisation. DxO est un excellent outil, difficile à s’auto-suffire en ce qui me concerne, pour le portrait je le trouve trop juste, même si il a ses points forts !

  5. Bonjour Anthony, d’emblée je t’informe que je ne connais pratiquement rien au développement de photos RAW mis à part un peu de manipulation avec Photo car je possède un MacBook Pro Retina.

    J’ai un ILCA77M2 de Sony comme appareil photo. Donc j’ai accès à Capture One Express gratuitement. Je l’ai regardé quelque peu mais sans plus.

    (Selon vos conseils) J’envisage de me procurer Capture One Pro 9 qui est peu dispendieux pour les usagers de caméra Sony.

    J’ai aussi acheté Lightroom 6 avec licence (pas CC). Je ne l’ai qu’effleuré lui aussi.

    J’aime photographier les paysages, les nuages, la macro, l’architecture, les bateaux de croisières, les oiseaux et éventuellement le portrait.

    Mes questions sont de savoir s’il est avantageux de conserver C1 et Lightroom ou si 1 seul suffirait ? Si 1 seul suffit, lequel devrais-je conserver ?

    Je ne sais pas si la comparaison est valable mais j’ai 2 traitements de texte présentement. Auparavant j’utilisais Word de Microsoft exclusivement mais depuis que j’ai Pages d’Apple je n’utilise plus Word. Je voudrais éviter de reproduire la même chose avec Lightroom et C1, ce qui revient à une dépense inutile et de la formation en double.

    Merci de m’éclairer stp. Votre avis sera tenu en compte. Félicitations par-ailleurs pour cet excellent article.

    Jean-Marcel
    Québec, Canada

    1. Bonjour Jean Marcel ! Garder les deux me paraît un peu redondant, personnellement je n’utilise que Capture One, pour la gestion du dematriçage et le Finder, tout bêtement, pour ma gestion de fichiers !

  6. Anthony bonjour,

    Je fais beaucoup de photos animalières, et macro, au début je travaillais en JPG est j’avais créé une bibliothèque perso avec un classement par espèces, par lieu, par année … après avec le D300S je suis passé aux fichiers Nef (raw) avec dans un premier temps le logiciel NIKON Capture, après je suis passé à LR5. Aujourd’hui jai depuis peu acheté le D500 seulement LR5 ne prend pas le NEF du D500 je doit passé à LR6 ou changer de logiciel. Avec LR5 je trouvais lourd la gestion de ma bibliothèque et celle LR. en lisant l’article je serait tenté par DxO pouvez vous me conseiller, je travaille assez souvent en haut ISO ( sous bois, crépuscule..)
    Merci d’avance pour votre réponse
    Jean Paul