Test Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro : télézoom polyvalent, lumineux et performant

8.2
sur 10

Lancé en septembre 2014, l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro fait partie des références de l’univers du Micro 4/3. Offrant une plage focale atypique mais polyvalente (équivalent 80-300 mm en plein format), ce zoom offre une ouverture constante lumineuse de f/2,8. Il profite également d’une finition tout-temps et d’un poids contenu.

Dix ans après son lancement, est-il toujours de taille à accompagner les boîtiers les plus récents d’OM System ? Quel niveau de performances permet-il obtenir ? De Montier-en-Der à la Savoie, nous avons utilisé ce télézoom pendant plusieurs semaines avec un OM-1 Mark II. Voici donc notre test complet de ce zoom plein de surprises.

Présentation de l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro

Évoquer ce zoom impose un petit voyage dans le temps. Après un premier teaser en septembre 2013, en marge du lancement de l’OMD E-M1 (alors que l’auteur de ces lignes venait d’acheter son 1er réflex et ne s’était même pas attardé sur ce que proposait Olympus), l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro est officiellement lancé lors de la Photokina 2014. Il venait ainsi compléter le zoom 12-40 mm f/2,8 Pro – dont il reprenait les codes esthétiques.

Test Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro Phototrend

Ce zoom offre une plage focale plutôt étonnante, offrant un équivalent 80-300 mm en plein format. Grâce à son ouverture constante à f/2,8, l’objectif vise ainsi les fans de photo d’action, de rue ou de portrait. Sa portée étendue permet de s’adonner à la photo de sport et d’animalier sans difficulté. D’autant que l’objectif est compatible avec les téléconvertisseurs de la marque, permettant d’obtenir un équivalent 600 mm f/5,6.

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Cette polyvalence était également visée par son grand rival de l’époque, le zoom Panasonic Lumix G Vario 35-100 mm f/2,8 Power OIS, lancé en… 2012. Enfin, notez qu’une version plus moderne, plus abordable (mais moins lumineuse) a été lancée par OM Digital Solutions en 2022, en la personne du M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/4 Pro. Notez d’ailleurs que ce dernier n’est (hélas) pas compatible avec les téléconvertisseurs d’Olympus.

Côté technique, l’objectif mise sur 16 éléments répartis en 10 groupes – dont 2 lentilles asphériques, une lentille asphérique ED et une lentille HD pour marier piqué et homogénéité. Le diaphragme, de type circulaire, est composé de 9 lamelles. La distance minimale de mise au point s’établit à 70 cm, pour un rapport max. de reproduction de 0,21x.

L’objectif dispose d’un autofocus Dual VCM – mais fait l’impasse sur la stabilisation optique.

Voici la liste des caractéristiques de l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro :

  • focale : 40-150 mm (équivalent 640 mm en APS-C)
  • objectif pour capteur Micro 4/3
  • ouverture max : f/2,8
  • ouverture min : f/22
  • angle de champ : 30 – 8.2°
  • construction optique : 16 lentilles réparties en 10 groupes, dont 2 lentilles asphériques, 1 lentille HD et 1 lentille asphérique ED
  • diaphragme : circulaire, 9 lamelles
  • distance minimale de mise au point : 0,7 m
  • stabilisation d’image : non
  • tropicalisation : résistant aux projections d’eau et à de poussière, certifié IP53
  • grossissement max : 0,21x
  • mise au point : motorisation Dual VXD
  • diamètre du filtre : 72 mm
  • dimensions : ø 160 x 79,4 mm (D x L)
  • poids : 760 g (sans collier de pied) / 880 g (avec collier de pied)
  • accessoires fournis : bouchons avant et arrière, pare-soleil, étui
  • monture compatible : Micro 4/3
  • prix au lancement : 1499 €

Ergonomie et prise en main de l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro

L’aspect le plus surprenant de ce zoom est certainement son gabarit, étonnamment raisonnable au vu de sa plage focale. L’objectif mesure seulement 16 cm de long. Il est également à encombrement constant.

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De même, on apprécie son poids de 760 g sans collier de pied (et 880 g avec). Couplé à un OM-1 Mark II, le duo reste largement sous la barre des 1,5 kg. On a parfois tendance à l’oublier, mais cet aspect reste, encore aujourd’hui, la grande force de l’écosystème Micro 4/3…

Les finitions sont très soignées. On apprécie le fût tout en métal, ainsi que la construction « tout temps », grâce à de nombreux joints d’étanchéité. On peut donc s’aventurer sans crainte sous la pluie ou la neige. Il profite d’ailleurs d’une certification IP53.

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La bague de zoom offre un juste équilibre entre souplesse et dureté et s’avère suffisamment large. Pour désactiver l’autofocus, il suffit de tirer la bague de MAP vers soi (clutch): un raccourci bien pratique. Une touche L-Fn est également présente sur le fût. En revanche, point de commutateur AF ni de limiteur de plage de MAP. Dommage.

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Enfin, mentionnons au pare-soleil, qui peut être replié le long du fût plutôt facilement. Bien que très pratique, ce système nous a cependant paru un peu fragile… 

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Très léger et compact au vu de sa plage focale et de son ouverture, l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro s’avère particulièrement agréable à utiliser sur le terrain. De ce point de vue, le zoom d’Olympus (pardon, OM System) fait carton plein.

Performances et qualité d’image de l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro

Quel niveau de performances pouvons-nous obtenir avec ce zoom Olympus ? Nous l’avons utilisé à plusieurs reprises avec un OM-1 Mark II, équipé d’un capteur de 20 Mpx.

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50 nuances de rêve – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 135 mm, ¹⁄₁₆₀₀ s à ƒ / 10, ISO 200
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Duo – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 4,0, ISO 200
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Pont Rouelle – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 90 mm, 4.0 s à ƒ / 9,0, ISO 200

Sensation de piqué et netteté de l’image

D’une manière générale, l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro offre une très bonne qualité d’image. La sensation de piqué et l’homogénéité sont remarquables. De même, le rendu de l’image est très plaisant. Les couleurs sont franches, les contrastes bien prononcés. D’une manière générale, nos images ne nécessitent quasiment pas de post-traitement.

Champaubert – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 5,6, ISO 200

Dans le détail, au grand-angle, l’objectif offre un très bon niveau de performances dès la pleine ouverture (f/2,8). Le piqué est très marqué au centre. Les bords sont encore meilleurs en fermant le diaphragme d’un cran. L’homogénéité est très bonne dès f/4, et excellente à f/5,6. Mais attention à la diffraction, visible dès f/11

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Fin de jour – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 46 mm, ¹⁄₁₂₅ s à ƒ / 7,1, ISO 320
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Contrastes forestiers – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 55 mm, ¹⁄₆₄₀ s à ƒ / 6,3, ISO 200

Le comportement de l’objectif est tout aussi bon aux focales médianes (70 mm). Le piqué est toujours aussi bon au centre dès f/2,8. L’homogénéité est excellente à f/4. Là encore, la diffraction fait son apparition dès f/11.

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Beaufortin – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 85 mm, ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 7,1, ISO 200
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Archi – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 95 mm, ¹⁄₅₀₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 200

Face à ces excellentes performances, le rendu à fond de zoom (150 mm) est un tout petit peu moins convainquant. Pour autant, le centre demeure très bon à la pleine ouverture. On observe seulement une légère mollesse dans les coins. En revanche, la diffraction est assez marquée à f/16.

Mont Bisanne – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 115 mm, ¹⁄₂₅₀₀ s à ƒ / 6,3, ISO 200
Heure rosée – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₃₂₀ s à ƒ / 3,5, ISO 200

Le comportement du M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro est donc assez « classique ». Sans surprise, les meilleures performances s’obtiennent aux focales courtes et médianes. Mais saluons le travail des opticiens d’Olympus, car le niveau de piqué que permet d’obtenir ce zoom est assez impressionnant. Le capteur de « seulement » 20 Mpx n’étant pas le plus exigeant du marché, le zoom peut plus aisément tirer son épingle du jeu.

Distorsions et aberrations

De par sa conception un peu « ancienne », le M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro profite d’une correction optique des différentes aberrations optiques. Dans le détail, ce téléobjectif évite le piège des distorsions en coussinet, y compris aux focales les plus longues. De ce point de vue, l’objectif s’avère irréprochable.

Montier-le-Port – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 130 mm, ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 4,5, ISO 200

De la même manière, les aberrations chromatiques et le vignetage sont virtuellement absents, quelle que soit la longueur focale. La photo ci-dessous est l’unique exemple où nous avons réussi à trouver une frange rose (sur le balcon à l’arrière-plan en haut à droite de l’image).

VMI – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 40 mm, ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 2,8, ISO 200

Enfin, le flare est très bien maîtrisé. La perte de contrastes en contre-jour est plutôt modeste. Enfin, l’objectif permet d’obtenir de belles étoiles à 18 branches en fermant le diaphragme.

Albert-burst – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 52 mm, ¹⁄₂₅ s à ƒ / 11, ISO 25600

Distance minimale de mise au point et bokeh

Avec son ouverture constante à f/2,8 et son diaphragme circulaire à 9 lamelles, l’objectif permet de jouer aisément avec la profondeur de champ… à condition que la distance entre le sujet et l’arrière-plan soit suffisante. Les portraitistes seront particulièrement intéressés par le rendu de l’image.

Cécile – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 67 mm, ¹⁄₆₄₀₀ s à ƒ / 2,8, ISO 200

De même, la distance minimale de mise au point raccourcie (70 cm) permet de créer des images plus originales. Certes, le rapport maximal de reproduction est loin d’égaler celui d’une optique macro, mais l’objectif ajoute une corde à son arc.

Les petites bulles de bokeh sont esthétiques, mais l’effet d’onion ring est un peu présent – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 2,8, ISO 250

En revanche, si la distance entre le sujet et son environnement est trop courte, la séparation des plans est loin d’être probante. Bien souvent, l’arrière-plan baigne dans un « demi-flou ». Visuellement, cet aspect peut devenir assez perturbant, et nos photos manquent parfois d’impact. Un constat que nous faisions déjà avec le M.Zuiko Digital ED 150-600 mm f/5-6,3 IS, soit dit en pasant.

Virage relatif – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 9,0, ISO 200

L’ouverture à f/2,8 évite de monter trop haut dans les ISO en basse lumière. Et heureusement, car le bruit fait son apparition dès… 800 ISO. On touche ici à l’une des (vraies) limites des capteurs de petite taille.

Autofocus : vitesse et précision au rendez-vous

L’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro était l’un des premiers objectifs à utiliser une double-motorisation VCM (Voice Coil Motor) – composée de 2 moteurs linéaires indépendants. On retrouve d’ailleurs cette motorisation sur certaines optiques haut de gamme, notamment sur les nouvelles focales fixes Canon ouvrant à f/1,4.

Et sur le terrain, ce système autofocus est très efficace. D’une manière générale, la mise au point se montre rapide et précise, même lorsque en cas de faible luminosité, même lorsque le sujet effectue des mouvements rapides et/ou aléatoires.

Test Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro Phototrend
En rase-mottes – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 2,8, ISO 250

Malgré son âge, l’objectif est pleinement compatible avec les modes avancés de détection/suivi du sujet de l’OM-1 Mark II. Ainsi, le boîtier a été capable de détecter des oiseaux sans difficultés, même lorsqu’ils occupaient une (très) petite place dans le cadre.

Lac du Der – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₅₀₀ s à ƒ / 7,1, ISO 200

Hélas, tout n’est pas parfaitement parfait, et les choses se compliquent parfois avec le suivi du sujet. Sur certaines séries de photos en rafale, l’AF a « décroché » et l’appareil a livré de belles photos floues. Heureusement, le phénomène reste relativement rare.

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Rase-flotte – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, ¹⁄₁₂₅₀ s à ƒ / 10, ISO 200

Au final, l’autofocus du l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro est (globalement) une bonne surprise. En dépit de sa plage focale très étendue, l’objectif offre une mise au point rapide, fiable – et très silencieuse.

(Absence de) stabilisation

Comme indiqué plus haut, l’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro fait l’impasse sur la stabilisation optique. Ceci impose donc de garder l’œil sur sa vitesse d’obturation.

Cependant, la stabilisation du capteur des boîtiers OM System se montre très pertinent. À main levée, nous avons réussi à atteindre 3,2 secondes à 40 mm et 2 secondes à 150 mm. Cela correspond, respectivement, 6 et 8 stops de gain ! Des performances plus qu’honorables.

Métroserpent lumineux – OM-1 Mark II – Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro – 150 mm, 2.0 s à ƒ / 3,5, ISO 200

Retrouvez ci-dessous une sélection de photos capturées avec l’Olympus M.Zuiko 40-150 mm f/2.8 Pro :

L’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro face à la concurrence

Le zoom M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro est l’un des trois objectifs 40-150 mm proposés par OM System. Avec son ouverture à f/2,8 et son tarif de 1369 €, il est à la fois le plus lumineux… et le plus onéreux. Son tarif n’a de plus que très peu varié depuis son lancement il y a maintenant 11 ans !

Ainsi, la marque propose depuis 2022 son M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/4 Pro. Il reprend bon nombre d’ingrédients de la version ouvrant à f/2,8, comme sa tropicalisation avancée. Il s’en distingue par une ouverture à f/4 moins lumineuse – qui lui permet d’être à la fois plus compact et plus léger (9,9 cm de long et 382 g) et moins onéreux. Proposé à 819 €, il offre un bon rapport entre performances optiques / AF et prix.

Si l’on remonte dans l’histoire d’Olympus, on retrouve aussi le zoom M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/4-5,6 R. Lancé en 2011, cet objectif offre un niveau de performances décent. Son poids de 190 g seulement fait oublier son ouverture peu lumineuse. Il est vendu neuf à 239 €. D’occasion, il peut même être acquis pour 120 € environ.

De son côté, Panasonic propose aussi son zoom Lumix G Vario 45-150 mm f/4-5,6 Mega OIS. Lancé en 2012, ce zoom très compact (7,3 cm de long, 200 g) offre un niveau de performances tout à fait honorable. Il se distingue aussi en étant stabilisé, facilitant la capture d’images en basse lumière à main levée. Il est disponible au tarif de 299 €.

Toujours chez Panasonic, il faudra se tourner du côté du Leica DG Vario-Elmarit 35-100 mm f/2,8 Power OIS pour retrouver une ouverture constante à f/2,8. Certes, sa focale maximale est un peu plus courte, mais il est très léger et compact (10 cm de long, 360 g). Tropicalisé, il offre de très bonnes performances optiques. Seul son autofocus est (un peu) en retrait. Il est proposé au tarif de 1249 €.

Enfin, notez que ce 40-150 mm d’Olympus devrait bientôt connaître un successeur premium, peut-être avec une ouverture maximale f/2 ! C’est du moins ce que laisse présager la feuille de route d’OM System pour 2025.

Conclusion : Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro, le téléobjectif Micro 4/3 incontournable

L’Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro met beaucoup d’atout dans sa manche. Il réussit à marier adroitement une plage focale très étendue avec un très bon niveau de piqué. De même, il offre une ouverture lumineuse à f/2,8 – tout en bénéficiant d’un gabarit maîtrisé. Et il profite d’une protection « tout temps » très appréciable par temps de pluie/neige.

Par ailleurs, son autofocus s’avère très rapide. Lancé il y a plus de 10 ans, l’objectif reste pleinement compatible avec les modes avancés de détection/suivi du sujet, et se montre très efficace (hormis quelques petits ratés, heureusement assez rares).

Très polyvalent, léger, performant et réactif, ce zoom est pour nous un vrai coup de cœur. Seuls 2 petits reproches viennent ternir ce tableau : une stabilisation aux abonnés absents et… un tarif un peu élevé compte tenu de son âge avancé. Pour autant, ce M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro mérite (largement) sa place au panthéon des objectifs Micro 4/3.

Le zoom Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro est disponible à partir de 1369 €.

Jusqu’au 30/03/2025, profitez de 250 € remboursés par OM System sur ce téléobjectif.

Vous pouvez retrouver cet objectif chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Camara, Photo-Univers, IPLN et dans les boutiques spécialisées.

Test Olympus M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/2,8 Pro : télézoom polyvalent, lumineux et performant
Fabrication / finitions
8.5
Ergonomie
8
Qualité d'image
8.4
Qualité du Bokeh
8.2
Vitesse de l'autofocus
8.5
Fonctionnalités
8.2
Rapport qualité-prix
7.9
Points forts
Plage focale polyvalente
Ouverture constante à f/2,8
Très bonne qualité d'image ; excellente homogénéité
Relativement compact et léger
Excellente gestion des aberrations optiques
Autofocus efficace
Construction premium ; objectif tropicalisé (IP53)
Compatible avec les téléconvertisseurs MC-14 et MC-20
Points faibles
Pas de stabilisation optique
Tarif un peu élevé
Quelques ratés liés à l'autofocus
Pas de commutateur AF ni de limiteur de mise au point
8.2
sur 10
Secrétaire général de la rédaction

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  1. J’ai le M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/4-5,6 R, plutôt satisfait, si ce n’est qu’il a des manques de lumières (parfait pour apprendre à récupérer les basses lumières, les aberrations chromatique, et parfois bruits…), les modèles Pro d’OM-System, sont de bonnes pioches.

  2. la compacité est tout de même a relativisé, si on compare avec du full frame, ce 40-150mm F2.8 est équivalent a un 80-300mm F5.6.

    Chez Sony on aurai par exemple le Tamron 70-400mm f4.5-6.3, un poil plus lumineux a 70mm, un poil moins au grand angle, et qui fait au final 1,5cm de moins en longueur, et est 200gr plus léger.

    Non par contre pour quelqu’un qui ne cherche pas le couple boitier/objectif le plus performant en terme d’ouverture/monté en iso, le m4/3 permet d’avoir quelque chose de compact ET avec une ergonomie et une construction pro, la ou les solutions compacts en full frame sont souvent réservé a l’entrée de gamme avec des constructions en plastiques et des ergonomie un peu simpliste.

  3. Quelques coquilles :

    « Distorsions et aberrations

    De par sa conception un peu « ancienne », le M.Zuiko Digital ED 40-150 mm f/4-5,6 R profite d’une correcte optique des différentes aberrations optiques.»

    Il me semble que dans l’extrait ci-dessus, vous parlez toujours du 40-150 mm f/2.8 Pro et non du 40-150 mm f/4-5,6 R.

    « Retrouvez ci-dessous une sélection de photos capturées avec l’OM System M.Zuiko Digital ED 150-600 mm f/5-6,3 IS :»

    Et dans l’extrait ci-dessus la sélection de photos ne concerne que des photos du 40-150 mm f/2.8
    Pro et aucunement du M.Zuiko Digital ED 150-600 mm f/5-6,3 IS.

    Cordialement

  4. Excellente initiative, ce test rétro !
    J’ai parfois l’envie de me le prendre. Cependant, l’incompatibilité des systèmes de stabilisation entre Panasonic et Olympus me refroidit un peu…

    1. C’est la double stabilisation (IBIS du capteur de l’appareil photo + OIS intégré à l’objectif en même temps) qui est incompatible quand on utilise un objectif stabilisé Olympus avec un appareil a capteur stabilisé Panasonic (ou inversement), il faut alors choisir soit la stabilisation OIS de l’objectif seul, ou la stabilisation IBIS du capteur seul.

      Ici ce 40-150mm f2.8 Olympus n’a pas de stabilisation IOS intégré dans l’objectif, c’est donc uniquement la stabilisation du capteur de l’appareil photo IBIS qui fonctionne si l’appareil en est équipé. Donc aucun problème d’incompatibilité, la stabilisation capteur IBIS d’un appareil Panasonic fonctionnera avec cet objectif dessus, comme la stabilisation capteur IBIS d’un appareil Olympus ou OM Digital.