Vidéo : visitez les coulisses de l’usine Sigma au Japon

La chaîne YouTube Process X basée au Japon et spécialisée dans les visites d’usines dans l’archipel, a publié deux vidéos consacrées à l’usine de Sigma. Dans la première, on peut assister au processus de fabrication du zoom 24-70 mm f/2,8 DG DN Art et dans la deuxième à la fabrication de l’hybride fp L.

カメラ用交換レンズを作るプロセス。日本の光学機器メーカー。

Les visites d’usines sont souvent un peu frustrantes. Il est compliqué d’assister de A à Z à la manufacture d’une optique ou d’un appareil photo et il est encore plus difficile de prendre puis de publier des images. Pourtant, la chaîne YouTube japonaise Process X a eu la chance de pouvoir réaliser une série de deux vidéos au sein de l’usine de Sigma.

vidéo Visite usine Sigma

On peut ainsi découvrir le processus de fabrication complet du zoom 24-70 mm f/2,8 DG DN Art dans la première vidéo publiée en novembre 2023. À l’usine Sigma d’Aizu, presque rien n’échappe à la caméra du youtubeur. On voit toutes les étapes, du design à l’emballage. On observe le polissage des lentilles, la construction du fût, l’assemblage et même la phase de test.

vidéo Visite usine Sigma

Il est très impressionnant de regarder le délicat enchevêtrement des lentilles au sein du tube métallique. N’hésitez pas à activer la traduction des sous-titres pour plus de précisions sur les différentes étapes.

ミラーレスカメラを作るプロセス。世界最小・最軽量のフルサイズミラーレスカメラ。

La seconde vidéo permet de voir l’autre face du spectre en observant cette fois-ci la fabrication du boîtier hybride de Sigma : le fp L. Ce n’est certes pas le boîtier 24×36 le plus complexe du marché, mais c’est un des plus compacts.

vidéo Visite usine Sigma

Tout ici n’est que minutie et précision et on atteint le pinacle entre grosse industrie et assemblage artisanal. Les composants sont insérés à la main avec moult précautions – et une attention toute particulière au capteur plein format de 60 Mpx. Ce dernier paraît d’ailleurs immense au sein de ce si petit boîtier.

Que ce soit pour les optiques ou les appareils, on remarque qu’on est dans un royaume quasi stérile, silencieux – si ce n’est pour les machines – où rien n’est laissé au hasard. Un vrai travail d’orfèvre qui ne laisse rien filtrer.

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