La galerie Clémentine de la Féronnière propose pour la 1e fois une exposition autour de l’œuvre de Martin Parr. Posant un regard acéré et amusé sur les classes ouvrières anglaises dans ses moments de vacances et de loisirs, l’artiste propose de revenir sur 50 ans de photographies à l’ironie mordante. À découvrir jusqu’au 6 mai 2023.
Représenté en France par la galerie Kamel Mennour, Martin Parr a rejoint la galerie Clémentine de la Ferronnière en septembre 2022. Ainsi, la galerie parisienne de l’île Saint-Louis présente une grande rétrospective photographie britannique. L’occasion de (re)découvrir ses clichés emblématiques, mais également certaines photographies moins connues du début de sa carrière.
La collection d’images exposée permet en effet de constater le passage du photographe à la couleur, mais également de voir son style photographique se préciser à travers les années.
Martin Parr : retour sur un demi-siècle de photographie
Martin Parr commence la photographie dans les années 1970, alors qu’il vit à Manchester. Il y capture des sujets locaux, avant de s’intéresser au mode de vie des classes populaires. C’est à cette époque qu’il se spécialise sur la période des vacances et des temps de loisirs – un thème qui le poursuivra toute sa carrière.
L’exposition permet ainsi de redécouvrir ses premiers clichés en noir et blanc, où il capturait sur le vif la vie qui l’entourait et proposait une réflexion sociale à travers chaque image.
En effet, ce n’est qu’en 1982 que le photographe s’installe à Liverpool et passe à la couleur. The Last Resort, sa première série en couleurs, dresse un portrait des classes ouvrières en vacances à la plage. Ce sont ces clichés aux couleurs éclatantes qui ont permis au photographe de se faire remarquer.
À travers ses différentes séries, l’artiste choisit toujours le cadre de la plage, des centres de vacances, les stations balnéaires ou de ski, les villes sujettes au tourisme de masse ou à la surconsommation – posant un regard à la fois tendre et critique sur cette « société des loisirs ».
Ses images capturent ainsi des moments simples, voire totalement ordinaires de la vie humaine, qui, réunies, constituent une véritable fresque de la société, offrant une certaine critique sociale en images.
L’exposition est à découvrir à la galerie Clémentine de la Féronnière jusqu’au 6 mai 2023. En parallèle, un livre Chew Stoke regroupe pour la première fois ses photographies capturées en 1992 dans le petit village anglais du même nom. Publié par les éditions Maison CF, cet ouvrage (format relié, 25 x 27 cm, 108 pages) est disponible au tarif de 55 €.
Informations pratiques :
Martin Parr
Galerie Clémentine de la Féronnière
Du 3 février au 6 mai 2023
51 rue Saint-Louis-en-l’île, 75004 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19h
Entrée libre et gratuite
