En mai dernier, Sony annonçait son nouveau smartphone premium. Avec un argument massue : le Sony Xperia 1 IV est le tout premier smartphone équipé d’un « vrai » télézoom optique, équivalent 85-125 mm – en plus des habituels objectifs 16 et 24 mm. Quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir avec le dernier-né de Sony ? Ce télézoom inédit est-il à la hauteur de nos espérances ? Nous avons utilisé l’appareil comme smartphone principal pendant plusieurs semaines, et voici notre test complet du Sony Xperia 1 IV.

Sommaire
- Sony Xperia : une leçon de persévérance
- Design et finitions : la rupture dans la continuité
- Côté matériel : un smartphone premium à tout point de vue
- Trois capteurs photo pour une révolution
- Qualité d’image du Sony Xperia 1 IV
- Un mot sur les (multiples) interfaces photo et vidéo du Sony Xperia 1 IV
- Interface et performance : premium et minimaliste
- Une autonomie correcte
- À l’heure du bilan : le Sony Xperia 1 IV, un petit pas dans le futur de la photographie mobile
Sony Xperia : une leçon de persévérance
Un an après le Xperia 1 III, Sony revient sur le devant de la scène et dévoile son nouveau smartphone haut de gamme. Mais d’emblée, une interrogation émerge : ce nouveau Xperia 1 IV peut-il être considéré comme le porte-drapeau de la marque japonaise ? Le titre ne revient-il pas au Xperia Pro-I, doté d’un capteur type 1 pouce (certes bridé), et lancé il y a 6 mois ?
Dans tous les cas, le Xperia 1 IV se place dans la droite lignée de ses illustres prédécesseurs. Une itération après l’autre, Sony apporte un certain nombre de nouveautés à son smartphone vedette – mais sans altérer sa recette d’origine.
Une recette assez atypique, et qui classe les Xperia 1 dans la catégorie des produits de niche, destiné à un public qui apprécie à la fois la sobriété du design de Sony ainsi que les innovations techniques apportées par la marque japonaise – à l’instar de ce zoom optique 85-125 mm inédit.
Quelles performances pouvons-nous obtenir de cette nouvelle déclinaison du smartphone made by Sony ? Réponse ici.

Design et finitions : la rupture dans la continuité
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Xperia ressemble comme deux gouttes d’eau à ses prédécesseurs. Il reprend le même gabarit tout en hauteur, cher à Sony. Point d’encoche ni de poinçon en haut de l’écran, mais de fines bordures.

Le smartphone mesure 16,5 cm de haut, 7,1 cm de large, et 8,2 mm d’épaisseur. Des mensurations en tout point égales à celles du Xperia 1 III. Pesant 185 g, le terminal a l’avantage de ne pas être trop lourd. Comme l’an dernier, le terminal opte pour un dos en verre mat, qui lui confère une grande sobriété. Ce matériau autorise également la recharge sans fil (de même que la céramique ou le plastique).
Petite nouveauté de cette année : le Xperia 1 IV est disponible en trois coloris : noir, mauve et blanc.

À gabarit identique, prise en main identique. Le Sony Xperia 1 IV offre une très bonne ergonomie, et l’on apprécie les différentes options de l’interface qui facilitent l’utilisation à une main.
La disposition des différents boutons est inchangée. Le lecteur d’empreinte continue d’être placé au sein du bouton Power, et s’avère très réactif. Notez aussi la présence du déclencheur photo, placé très bas sur l’appareil, et destiné à une utilisation à l’horizontale. En revanche, le bouton dédié à Google Assistant a disparu.

Enfin, le Sony Xperia 1 IV est l’un des derniers smartphones haut de gamme à disposer d’une prise jack 3,5 mm. Comme ses prédécesseurs, le terminal est certifié Hi-Res, et offre une qualité de son (très) largement supérieure à la majorité des smartphones que nous avons pu tester. À ce titre, on retrouve avec plaisir l’algorithme DSEE, qui vient upscaler les titres en qualité moyenne pour tenter d’atteindre le rendu sonore des pistes en Hi-Res Audio. Sony en profite pour ajouter une nouvelle fonction nommée « 360 Reality Audio Upmix » , qui convertit les pistes stéréo en audio multicanal.

Comme l’an passé, Sony mise sur un écran 4K OLED de 6,5 pouces. Ce dernier recouvre « seulement » 84,2 % de la face avant (en raison des bordures en haut et en bas de l’appareil), mais offre une résolution très confortable de 1644 x 3840 pixels.

En activant l’option idoine, il est possible d’opter pour un affichage à 120 Hz, certes plus gourmand en énergie, mais nettement plus agréable pour le défilement des animations. À ce titre, on regrette que la dalle de Sony fasse l’impasse sur la fréquence dite « adaptative », qui s’ajuste automatiquement en fonction de l’usage – une fonction que l’on retrouve de plus en plus souvent sur les appareils concurrents.

Sur le terrain cependant, l’afficheur du Xperia 1 IV nous séduit en offrant une excellente lisibilité et une impeccable restitution des couleurs. Enfin, notez que la luminosité maximale est très correcte… mais demeure inférieure à certains de ses rivaux.

L’une des principales nouveautés se situe sous le capot. Le Xperia 1 IV intègre en effet une puce Snapdragon 8 Gen 1, dernière puce haut de gamme de Qualcomm, couplée à 12 Go de mémoire vive. Côté gaming, Sony met l’accent sur sa technologie de réduction de la chaleur, ainsi que sur ses fonctionnalités facilitant la diffusion des contenus en direct.
Côté stockage, on dispose de 256 Go de mémoire, extensible avec une carte micro-SD jusqu’à 2 To. De quoi stocker toutes vos photos et vidéos. Un excellent point pour ce smartphone premium.

Trois capteurs photo pour une révolution
Si le Xperia 1 IV est virtuellement identique à son prédécesseur en termes de design, Sony donne (discrètement) un grand coup de pied dans la fourmilière au niveau de son module dorsal.

Habituellement, le « zoom » des smartphones est obtenu en multipliant les objectifs et les capteurs (16 mm, 24 mm, 70 mm, 105 mm, etc). Entre chaque focale, les différents constructeurs tentent de combler le « vide » en employant un zoom numérique – avec une nette dégradation de la qualité d’image à la clé.

Sauf que le Xperia 1 IV devient le tout premier smartphone du marché à intégrer un zoom optique. En plus des habituelles focales 16 et 24 mm, le Sony Xperia 1 IV intègre un objectif périscopique, offrant une plage focale glissante, allant de 85 à 125 mm.


On peut donc disposer de toutes les longueurs focales dites « intermédiaires » (90 mm, 100 mm, 105 mm, etc) sans avoir recours au zoom numérique, donc sans dégradation d’image. À noter que le fonctionnement du zoom est totalement invisible à l’œil nu, les lentilles étant placées perpendiculairement à la coque du smartphone.

Le choix des longueurs focales ne doit pas grand-chose au hasard. La focale 85 mm est apprécié par bon nombre de portraitistes. De même, la focale 125 mm permet de se rapprocher des sujets les plus lointains. Bien sûr, certains photographes auraient sans doute apprécié de pouvoir aller encore plus loin. Mais avec son zoom continu 85-125 mm, le Xperia 1 IV marque une étape décisive pour la photographie mobile.

De même, l’ouverture passe progressivement de f/2,3 à f/2,8 en zoomant. À 100 mm environ, l’ouverture est de f/2,6 ; à 110 mm elle passe à f/2,8.
Ce « véritable » zoom optique vient succéder au téléobjectif à double-focale 70/105 mm du Xperia 1 III – lui aussi inédit. Certes, on pourrait regretter que le capteur du téléobjectif soit de très petite taille (type 1/3,5 pouce, contre 1/2,9 pouce sur le Xperia 1 III). Cependant, saluons cette prouesse technique de la part des ingénieurs de la marque japonaise, qui se permet de damer le pion à tous ses concurrents.
Du reste, on notera que le Xperia 1 IV reprend les mêmes capteurs/optiques que son prédécesseur pour l’optique principale et l’ultra grand-angle. De même, les 3 capteurs comptent toujours 12 Mpx. Une fois de plus, Sony résiste à la tentation de la course aux millions de pixels, relancée notamment par Samsung. Si les capteurs ne sont pas stabilisés (contrairement à l’iPhone 13 Pro par exemple), l’objectif 24 mm et le télézoom profitent de la stabilisation optique.
On retrouve donc :
- Un capteur principal de 12 Mpx, de type 1/1,7 pouce, accompagné d’une optique 24 mm, ouverture f/1,7 avec OIS et Dual PD AF ;
- Un second capteur 12 Mpx, de type 1/2,5 pouce, surmonté d’un ultra grand-angle 16 mm, avec ouverture f/2,2 et Dual PD AF ;
- Un 3e capteur de 12 Mpx, de type 1/3,5 pouce, propulsant le téléobjectif 80-125 mm, avec ouverture f/2,3-2,8, OIS, Dual PD AF ;
- Le capteur 3D iToF, conçu pour aider l’autofocus de l’appareil.

Point notable, ces 3 capteurs affichent la mention Exmor RS, et sont de type BSI (rétroéclairé) et « stacked » (empilé), une puce DRAM étant placée directement sous la surface photosensible. En ayant recours à cette technologie, Sony peut proposer des vitesses de lecture du capteur très réduites, avec un effet de rolling shutter quasi-inexistant.
Enfin, on retrouve la rafale à 20 images par seconde, introduite sur le Xperia 1 II, avec le suivi du sujet et le verrouillage de l’exposition. Comme sur les précédents modèles, la détection automatique et le suivi de l’œil du sujet est de la partie, fortement inspirée des boîtiers Sony Alpha.

Mais au-delà de toutes ces caractéristiques techniques, quelle qualité d’image pouvons-nous obtenir avec le Xperia 1 IV, notamment au niveau du nouveau zoom optique ? C’est ce que nous allons étudier ensemble.
Qualité d’image du Sony Xperia 1 IV
D’une manière générale, la qualité d’image du Xperia 1 IV est analogue, voire supérieure à celle de son prédécesseur – ce qui est une excellente nouvelle. Comme l’an passé, on apprécie beaucoup la restitution des couleurs et des contrastes, qui s’avère très naturelle. On aimerait en dire autant de la concurrence.
Passons rapidement sur l’objectif principal : comme avec le Xperia 1 III, on obtient de très belles images, avec une restitution très fine des détails. Sony évite le travers de bon nombre de ses rivaux, qui tendent à suraccentuer le niveau de détails en boostant les micro-contrastes de manière artificielle.



Même chose du côté de l’ultra grand-angle (équivalent 16 mm). Les résultats sont toujours très bons, même si le niveau de détails est un peu moins élevé qu’avec l’objectif principal – surtout aux bords de l’image. Heureusement, l’appareil se rattrape avec une très bonne correction des distorsions.


Du côté du télézoom, en revanche, les résultats sont plus mitigés. Oui, le rendu des images est identique à celui de l’objectif principal et de l’ultra grand-angle. Néanmoins, les images sont assez molles, même en pleine journée. Entre le capteur principal et le télézoom, la différence au niveau du rendu des détails est frappante.


Le phénomène tend à s’accentuer en zoomant. Aux alentours de 105 mm, les images perdent en netteté, et les couleurs prennent parfois une teinte légèrement bleutée.

Enfin, à partir de 110 mm et à fond de zoom, le rendu des images est particulièrement discutable. L’image semble baigner dans une sorte de halo, et la sensation de piqué est aux abonnés absents. Certaines couleurs vives donnent même l’impression de baver, comme le rose de ces nénuphars.

En contre-jour, l’image révèle un niveau de distorsions chromatique particulièrement élevé. Notez que le rognage de l’image est un exercice assez périlleux, tant les résultats qu’on obtient sont… singuliers.


En clair, ce télézoom souffre du syndrome « petit capteur + petite optique », mais aussi d’un petit manque d’optimisation. Les images sont loin d’être inexploitables, mais le rendu est moins bon que sur les appareils concurrents. Mais ces derniers ne peuvent se vanter d’utiliser un « vrai » zoom optique.

La photo en basse lumière est également un exercice très intéressant, puisqu’il met encore plus en lumière les qualités (et les défauts) du module photo du Xperia 1 IV. Sans grande surprise, les résultats sont corrects mais très inégaux, en fonction de l’objectif utilisé. Heureusement, le mode Nuit se déclenche automatiquement (en mode Auto et en mode Basique) dès que la scène est suffisamment sombre.

Avec le capteur principal, les clichés sont plaisants à l’œil, avec une restitution de la scène très fidèle et riche en détails. Le smartphone réussit même à offrir de jolies bulles de bokeh au niveau des sources de lumière à l’arrière-plan.

De son côté, l’ultra grand-angle offre de bonnes performances. Sony propose un certain équilibre, avec un effet de lissage assez raisonnable. Certes, le bruit est présent sur l’image, mais le résultat final demeure très correct.

En revanche, les résultats sont assez décevants en très basse lumière, avec des images très sombres et faiblement détaillées. La faute à un capteur plus petit que celui du module principal.

Enfin, le télézoom 85-125 mm offre des résultats… mitigés. À 85 mm, le niveau de détails est déjà largement perfectible – la faute à un lissage particulièrement prononcé. D’une manière générale, les images sont très molles, et certains détails de la scène sont totalement brouillés.

Plus l’on zoome, et plus le phénomène est prononcé. Sans surprise, le rendu des détails est en net retrait, et nos images sont hélas assez indigestes. De plus, on constate que l’effet de « blooming » est très prononcé, les hautes lumières formant des taches sur l’image.

Clairement, le télézoom 85-125 mm f/2,3-2,8 est pénalisé par le très petit capteur qui le propulse (type 1/3,5 pouce). Si Sony réussit à combiner son nouveau zoom continu avec un capteur de plus grande taille, les résultats seraient sans doute bien meilleurs.

Grâce à l’interface Photography Pro (voir chapitre suivant), il est possible de reprendre la main sur les différents paramètres de prise de vue. En mode S ou M, on peut facilement capturer des images en pose longue – et surtout enregistrer des images en JPEG et en RAW, ces dernières enregistrées au format DNG. Mais dans ce cas, attendez-vous à un festival de bruit numérique. à 6400 ISO, le bruit de chrominance est particulièrement prononcé, nous rappelant les reflex d’il y a une dizaine d’années. On comprend donc que le JPEG généré par l’appareil est bien optimisé.

Du côté de l’autofocus, on retrouve avec plaisir la technologie Dual Photo Diode, semblable au Dual Pixel AF des hybrides Canon. Bon point, cette dernière est disponible pour les 3 capteurs. On retrouve également le capteur 3D iToF, qui doit accroître les performances de l’AF en basse lumière. Sur le terrain, l’autofocus s’avère très efficace, de jour comme de nuit. La mise au point est effectuée sans délai, et l’appareil déclenche sans souci.

À ce titre, les performances du Sony Xperia 1 IV en rafale sont toujours aussi impressionnantes. Capable de monter à 20 i/s, il offre une réactivité rarement vue sur smartphone. Et ce, avec tous les capteurs – y compris avec le téléobjectif.

Enfin, un mot au sujet de la vidéo : les séquences générées (en 4K à 24, 35 30 ou 60 fps) par le Xperia 1 IV sont globalement de très bonne facture, avec une excellente colorimétrie. De plus, le filtre anti-vent est particulièrement performant. Malgré tout, on regrette que l’appareil fasse souvent la balance d’exposition sur les zones claires, livrant ainsi des images assez sombres.
Un mot sur les (multiples) interfaces photo et vidéo du Sony Xperia 1 IV
Début 2021, Sony avait eu la bonne idée de simplifier ses interfaces de prise de vue avec le Xperia 1 III. Seulement voilà, le constructeur avait repris ses « mauvaises » habitudes avec le Xperia Pro-i, avec pas moins de 3 applications distinctes pour la photo et la vidéo. Sans réelle surprise, le Xperia 1 IV rejoue ce couplet à l’identique.

On retrouve donc les applications :
- Photography Pro, dotée d’un mode « Basic », d’un mode Auto et des modes P/S/M pour reprendre la main sur les différents paramètres de prise de vue ;
- Cinema Pro, visant à rappeler les caméras Sony Alta, et qui permet la capture de vidéos en mode S-Log uniquement ;
- Video Pro, destinée notamment au vlog, mais avec plusieurs réglages avancés du zoom et de la mise au point. Cette dernière se dote d’une fonction de diffusion du contenu en direct (vers Youtube par exemple).

Pour qui a déjà utilisé les smartphones récents de Sony, ces différentes interfaces seront familières. De même, les utilisateurs d’un hybride Sony Alpha devraient s’y sentir relativement à l’aise, avec une disposition des éléments assez similaire.
Néanmoins, les utilisateurs pourraient regretter le manque d’attractivité de ces trois interfaces, les trouvant trop techniques. En ciblant les « experts » de la photo et de la vidéo, Sony risque de laisser de côté les utilisateurs les moins expérimentés, avec des applications au look and feel un peu aride.

Sur le terrain, on relève aussi quelques petites bizarreries. Ainsi, le réglage du zoom est très facile en mode Basic grâce à une roue (virtuelle) bien conçue.

En revanche, l’opération est moins aisée en mode P/S/M. À de nombreuses reprises, nous nous sommes retrouvés au-delà de la focale 125 mm, capturant des images moins nettes car utilisant le zoom « hybride » (qui s’appuie sur le capteur principal).

Autre incongruité : s’il est possible de filmer en utilisant le mode Basic (dans l’appli Photography Pro), la capture est bridée à la 4K à 30 fps et au Full HD à 60 fps. Pour aller plus loin (et notamment pour utiliser les modes de ralenti), il convient de passer par l’appli Video Pro, autrement plus fournie. Bref, la segmentation des applications est parfois un peu déroutante, même si l’on finit par s’habituer à cette petite gymnastique d’esprit.

Avec sa puce Snapdragon 8 Gen 1 et ses 12 Go de mémoire vive, le Sony Xperia 1 IV livre des performances de haute volée. Le smartphone est livré avec Android 12, dernière version en date ; en outre, l’interface de Sony est particulièrement proche de celle d’Android en version « nue ». Au quotidien, le smartphone ne souffre d’aucun ralentissement ni d’aucun couac. On apprécie également les petits « plus » apportés par Sony, à l’instar du mode multi-fenêtre 21:9 très facile d’accès et très pratique.



Enfin, un mot au sujet de la partie gaming. Même avec des titres très gourmands, le Sony Xperia 1 IV offre un très bon niveau de performances. De plus, la chauffe est très limitée. Enfin, on apprécie beaucoup les nombreuses options proposées par Sony pour optimiser l’équilibre entre performances et l’autonomie du terminal. On peut aussi effectuer une capture d’écran ou une capture vidéo facilement, ou encore diffuser ses parties en live. Les gamers occasionnels ou réguliers apprécieront.

Une autonomie correcte
Pour son Xperia 1 IV, Sony a accru la capacité de la batterie, passant de 4500 à 5000 mAh, afin de faire jeu égal avec la concurrence. Sur le terrain, l’autonomie est correcte. Oui, le terminal est capable de dépasser la journée sans difficulté en utilisation « normale », mais certains concurrents font mieux. En outre, si vous faites beaucoup de photos et de vidéos, la batterie se vide assez rapidement.



Côté recharge, le Xperia 1 IV est compatible avec la charge 30 W. Comptez environ 1h30 pour une charge complète – sachant que la recharge est beaucoup plus rapide au début. On peut ainsi récupérer 50 % de la batterie en 1/2h seulement. Notez enfin qu’un mode « Entretien batterie » permet d’optimiser la charge en fonction de vos habitudes, afin d’accroître la durée de vie de l’accumulateur.
À l’heure du bilan : le Sony Xperia 1 IV, un petit pas dans le futur de la photographie mobile
Décidément, Sony ne fait rien comme tout le monde. Une fois de plus, la marque japonaise nous livre un terminal d’une (très) grande sobriété, au format tout en hauteur. Cette année encore, le Xperia 1 IV fait figure d’ovni dans le paysage des smartphones premium.
Mais c’est du point de vue technique que ce smartphone fait figure d’exception. Avec son objectif 85-125 mm inédit, le Xperia 1 IV devient le premier smartphone au monde (hors prototypes) à offrir un « vrai » zoom continu, véritable prouesse d’ingénierie, offrant une polyvalence inédite.

Certes, la qualité d’image de ce zoom est assez mitigée, avec un niveau de détails inférieur à nos attentes. La faute à un capteur encore plus petit que sur le modèle de l’an passé. Mais sans nul doute possible, ce télézoom nous permet d’entrevoir l’avenir de la photographie mobile, où un seul objectif (périscopique) permettra de remplacer les multiples focales fixes présentes à l’arrière de nos smartphones.
Du reste, le Xperia 1 IV nous séduit avec une très bonne qualité d’image avec le capteur principal, de jour comme de nuit. De même, on apprécie beaucoup sa réactivité ainsi que son niveau de performances très élevé.
Reste un tarif particulièrement élitiste, mais qui demeure en phase avec la cible visée. Certes, certains terminaux se permettent de faire aussi bien pour (un peu) moins cher, mais la palme de l’innovation photo revient assurément à ce smartphone signé Sony.
Le Sony Xperia 1 IV est proposé à 1399 € à la Fnac, chez Boulanger et chez Amazon.