En février 2022, Samsung dévoilait son trio de smartphones haut de gamme. Parmi eux, le Samsung Galaxy S22 Ultra fait figure de porte-drapeau, avec une fiche technique, un design (et un tarif) résolument premium.
Quelle qualité d’image et quelles performances pouvons-nous obtenir avec ce terminal ? Parvient-il à faire encore mieux que son prédécesseur, l’illustre Galaxy S21 Ultra ?
Pour le savoir, nous l’avons utilisé au quotidien pendant toute la saison printanière, de mars à juin. Voici donc notre test complet (au long cours) du Samsung Galaxy S22 Ultra, le smartphone ultime du constructeur sud-coréen.

Sommaire
- Galaxy S : la gamme premium de Samsung face à une concurrence exacerbée
- Design et finitions : comme un goût de Note
- Côté matériel : un smartphone résolument premium
- Qualité d’image : les mêmes qualités que le S21 Ultra… et les mêmes défauts !
- Interface et performance : comme une semi-déception
- Quelle autonomie pour le Samsung Galaxy S22 Ultra ?
- À l’heure du bilan : le Samsung Galaxy S22 Ultra, un smartphone séduisant mais parfois inégal
Est-il encore besoin de présenter la gamme Galaxy S de Samsung ? Introduite en 2010, en réponse directe à l’iPhone 4, elle regroupe les smartphones les plus premium de la marque. Elle fait face aujourd’hui à une concurrence particulièrement agressive sur son propre créneau, incarnée notamment par les terminaux de Xiaomi ou Oppo.

D’une manière plus globale, Samsung reste n°1 au classement des vendeurs de smartphones, grâce à une offre pléthorique et un positionnement stratégique pertinent sur l’entrée et le milieu de gamme. De l’autre côté du spectre, Samsung a « fusionné » ses gammes premium Galaxy Note et Galaxy S, et accentue aussi ses efforts sur le marché des smartphones pliables.

De quoi couvrir tous les segments du marché des terminaux mobiles, et proposer aux consommateur une large offre de mobiles adaptés à leurs besoins et à leur budget.
Sans plus attendre, voici les caractéristiques du Samsung Galaxy S22 Ultra :
- Écran : OLED, 6,8 pouces
- Définition : 1440 x 3088 pixels
- Appareil photo dorsal :
- 108 Mpx, type 1/1,33 pouce, grand-angle 24 mm, f/1,8, Laser AF, OIS
- 12 Mpx, type 1/2,55 pouce, ultra grand-angle 13 mm, f/2,2, Dual Pixel AF, Super Steady Video
- 10 Mpx, type 1/3,24 pouce, zoom x3 70 mm, f/2,4, Dual Pixel AF, OIS
- 10 Mpx, type 1/3,24 pouce, zoom x10 240 mm, f/4,9, Dual Pixel AF, OIS
- Appareil photo frontal : 40 Mpx, 26 mm, f/2,2, Dual Pixel AF
- Vidéo : 8K jusqu’à 24fps, 4K jusqu’à 60fps, FHD jusqu’à 240fps, 720p jusqu’à 960fps
- OS : Android 12, OneUI 4.1
- Processeur : Exynos 2200
- Mémoire vive : 12 ou 16 Go
- Batterie : 5000 mAh
- Stockage : 128, 256 ou 512 Go
- Dimensions : 163,3 x 77,9 x 8,9 mm
- Poids : 227 g

Design et finitions : comme un goût de Note
Si les Galaxy S22 et S22+ s’inspirent (beaucoup) de leurs aînés, le Galaxy S22 Ultra ressemble bien davantage aux modèles de feue la gamme Galaxy Note.
L’intégration du stylet S Pen en est le principal signe. Ce dernier peut maintenant se loger au sein du boîtier – ce qui n’était pas le cas sur le S21 Ultra. Les amateurs du stylet de Samsung apprécieront donc cette attention du constructeur coréen, qui n’oblige plus à l’acquérir en option.

À l’instar du Galaxy Note 20 Ultra, sorti en 2020, le smartphone se présente sous la forme d’un rectangle très rectiligne – les seules courbures se situant au niveau des tranches gauche et droite. Le terminal s’avère particulièrement grand : comptez 16,3 cm de haut, 7,79 cm de large (!) et 8,9 cm d’épaisseur, pour un poids de 227 grammes.

Le poinçon dédié à la caméra frontale prend place en haut et au milieu de l’écran. Fidèle à ses bonnes habitudes, Samsung mise sur un déverrouillage sécurisé grâce au lecteur d’empreinte sous l’écran. Ce dernier s’avère efficace… mais d’autres modèles (comme l’Oppo Find X5 Pro) font beaucoup mieux.

Le bas du terminal s’avère assez classique, avec une unique grille pour les haut-parleurs et le logement pouvant accueillir 2 cartes nano-SIM. On notera cependant que le S22 Ultra fait l’impasse sur le slot micro-SD. Un comble pour Samsung, qui a pourtant largement contribué à démocratiser ce format ! Côté stockage, le smartphone propose jusqu’à 512 Go de mémoire interne.

Au dos du terminal, on retrouve le quadruple module photo dorsal. Comparé à son aîné, le design du S22 Ultra est plus minimaliste – d’aucun dira plus simpliste, Samsung abandonnant le bord arrondi débordant sur la tranche.

Comme sur la majorité des smartphones depuis quelques temps, les optiques dépassent légèrement de la surface du smartphone. Cependant, on apprécie le matériau mat utilisé pour le dos du terminal, à la fois très sobre et peu sensible aux traces de doigts.
Les smartphones de Samsung sont généralement réputés pour leur écran – et le Galaxy S22 Ultra ne fait pas exception. Ce dernier recouvre 90,2 % de la face avant et offre une définition très confortable de 1440 x 3200 pixels.

La dalle utilisée est de type Dynamic Amoled 2x, offrant une fréquence dite « adaptative », allant de 1 Hz à 120 Hz. Une manière de jongler efficacement entre haute performance d’affichage et économies d’énergie.
Sur le terrain, l’afficheur livre une très bonne restitution des couleurs (malgré une légère suraccentuation des couleurs primaires avec le mode par défaut). Heureusement, un petit détour dans les paramètres… à compléter. Mais surtout, la luminosité maximale est très satisfaisante, ne posant aucun souci même en plein soleil.

Sous le capot, le Galaxy S22 Ultra inaugure la nouvelle puce Samsung Exynos 2200. Gravée en 4 nm, elle intègre une partie graphique signée AMD. Samsung place de grands espoirs dans cette puce, qui procurer un gain de performances de 30 % par rapport à la génération précédente. Ladite puce est accompagnée par 12 ou 16 Go de mémoire vive, et d’un espace de stockage pouvant atteindre 512 Go (hélas non-extensible).

Côté photo, le Samsung Galaxy S22 Ultra ressemble à s’y méprendre à son illustre prédécesseur. On retrouve donc :
- Un capteur principal haute résolution ISOCELL HM3 de 108 Mpx (2e génération) mesurant 1/1,33’’ – avec des photosites de 0,8 µm – muni d’une optique standard 26 mm stabilisée ouvrant à f/1,8 et autofocus à détection de phase
- Un capteur secondaire de 12 Mpx mesurant 1/2,55’’ – avec des photosites de 1,4 µm – surmonté d’un objectif ultra grand-angle équivalent 13 mm ouvrant à f/2,2 et équipé d’une stabilisation électronique (Super Steady Video) et un autofocus à détection de phase
- Un troisième capteur de 10 Mpx mesurant 1/3,24’’ – avec des photosites de 1,22 µm – surmonté d’un téléobjectif « standard » équivalent 70 mm ouvrant à f/2,4, et équipé d’un autofocus à détection de phase et d’une stabilisation optique (OIS)
- Un quatrième capteur de 10 Mpx mesurant 1/3,24’’ – avec des photosites de 1,22 µm – surmonté d’un téléobjectif « périscopique » équivalent 240 mm et ouvrant à f/4,9, et équipé d’un autofocus à détection de phase et d’une stabilisation optique (OIS)
- Un capteur « Laser AF », pour aider le capteur principal pour la mise au point.

On peut regretter cette absence d’évolution matérielle entre les S21 et S22 Ultra. Une situation qui s’explique peut-être par les difficultés d’approvisionnement en composants électroniques. D’un autre côté, le S21 Ultra était l’un des meilleurs photophones du marché : de cette façon, Samsung ne prend pas trop de risques sur la partie photo/vidéo. Reste à voir comment se comporte le terminal sur le terrain – et c’est justement ce que nous allons étudier ensemble.
Qualité d’image : les mêmes qualités que le S21 Ultra… et les mêmes défauts !
Concrètement, le Samsung Galaxy S22 Ultra offre une polyvalence inégalée, avec ses 4 objectifs équivalent 13 mm, 24 mm, 70 mm et 240 mm.




Bien sûr, on peut regretter l’écart important entre les focales 70 et 240 mm (qui impose l’usage du zoom numérique), mais la présence des 2 téléobjectifs est un atout indéniable. Et face à des concurrents dont la focale la plus longue ne dépasse pas 50 ou 70 mm, le Samsung tient la dragée haute (et pas qu’un peu).
Sur le terrain, le Samsung Galaxy S22 Ultra est capable de produit de très belles images, avec un HDR globalement assez modéré, une colorimétrie très homogène entre les objectifs et une bonne restitution des détails. Néanmoins, certains smartphones concurrents nous ont habitué à une restitution plus naturelle des couleurs primaires. Heureusement, l’autofocus s’avère particulièrement rapide.

Le capteur principal produit des images satisfaisantes, avec des photos assez détaillées. Les images capturées en plein soleil sont très propres. En zoomant à 100 %, on s’aperçoit que l’appareil ne cherche pas à appliquer une suraccentuation des détails, ni un lissage excessif. En revanche, le lissage devient assez prononcé dès que la lumière diminue – en intérieur notamment.


De son côté, l’ultra grand-angle permet de capturer de belles images, en profitant d’un angle de champ particulièrement large. En revanche, nous sommes déçus par la restitution des détails. En zoomant, les images paraissent un peu brouillonnes, et souffrent d’un niveau de lissage prononcé, même en plein jour. De plus, les bords souffrent d’une baisse de qualité assez notable.


Le Samsung Galaxy S22 Ultra se distingue aussi de la concurrence avec ses 2 téléobjectifs. Le premier d’entre eux, équivalent 70 mm, vient combler l’écart entre la focale principale (24 mm) et le « super-téléobjectif » (240 mm). Et à notre grande surprise, les résultats sont très corrects.

Sans être au même niveau que le capteur principal, ce téléobjectif x3 s’en sort avec les honneurs, avec une bonne restitution de la scène. C’est seulement en zoomant à 100 % que l’on se rend compte du lissage, hélas très présent, même en plein jour. La faute à un capteur type 1/3,24 pouce de petite taille.


Pour aller encore plus loin, le Galaxy S22 Ultra met en avant son téléobjectif 240 mm offrant un zoom x10. Et nous apprécions beaucoup la présence de cet objectif : il permet de capturer facilement les sujets les plus lointains, de jouer sur les perspectives. On peut ainsi livrer des clichés jusqu’ici réservés aux téléobjectifs pour reflex ou hybrides.

De prime abord, le rendu des images est très correct, avec une bonne restitution des couleurs et des contrastes. Samsung semble avoir progressé par rapport à l’an dernier au niveau de ses algorithmes de traitement d’image. Résultat, les clichés paraissent plus naturels et plus esthétiques.


Néanmoins, la qualité d’image baisse très rapidement dès que la lumière vient à diminuer. Pour tenter de palier le bruit numérique, l’appareil applique un lissage particulièrement prononcé. Pire encore, nous avons obtenu plusieurs photos floues en raison d’une vitesse très lente compte tenu de la longueur focale.

Last but not least, Samsung propose la fonction Space Zoom. S’appuyant sur les 108 Mpx du capteur principal, l’appareil offre un zoom numérique x100. De quoi jouer les paparazzis. À condition de ne pas être trop regardant sur la qualité d’image, car le niveau de détails baisse très rapidement.


La photo de nuit est également un exercice très intéressant, puisqu’il met encore plus en lumière les qualités (et les défauts) du quadruple module photo. En clair, les résultats sont plaisants mais très inégaux en fonction de l’objectif utilisé. Et ce, malgré la présence du mode Nuit, qui se déclenche automatiquement dès que la scène est suffisamment sombre.

Nous sommes très satisfaits par les performances du capteur principal, qui s’en tire avec les honneurs. Le niveau de détails reste très honorable au centre de l’image, offrant une très bonne restitution de la scène. Et surtout, l’appareil « s’autorise » à laisser un soupçon de grain, que nous préférons largement à un lissage trop prononcé. Clairement, l’équilibre opéré par Samsung fait mouche.


Malgré tout, le capteur montre ses limites sur les scènes peu lumineuses, avec une certaine baisse de performances. Néanmoins, les photos livrées par l’appareil demeurent assez plaisantes.

Du côté de l’ultra grand-angle, on retrouve les mêmes petits travers qu’en photo de jour. La restitution de la scène est correcte, l’appareil ne cherchant pas à déboucher les ombres trop agressivement. Il demeure cependant perfectible au niveau de la restitution des détails.

Point notable, on observe un effet de flare particulièrement prononcé avec certaines sources de lumière. L’effet est très original… mais n’est peut-être pas celui recherché !

Le téléobjectif x3 (70 mm), quant à lui, produit des photos correctes… mais sans plus. La faute à une suraccentuation des micro-contrastes très prononcés, qui fait perdre l’image en naturel. De même, les couleurs sont parfois très saturées, avec des rouges particulièrement baveux. Le rendu, sans être mauvais, est franchement perfectible.

Enfin, le téléobjectif x10 (240 mm) permet d’obtenir des résultats intéressants avec le mode Nuit. Mais point de miracle : à cause de la très petite taille du capteur (type 1/3,24 pouce) et de l’ouverture très réduire (f/4,9 !), les photos sont nettement en retrait par rapport aux autres objectifs. Les détails semblent gommés, car l’appareil a la main (trèsà lourde sur le lissage. Et, comme sur le S21 Ultra, on note un effet de blooming très prononcé, avec des fuites de lumière inesthétiques.

Enfin, mentionnons la profusion de modes de prise de vue proposés par Samsung. Outre le « traditionnel » mode Pro ou l’incontournable mode Portrait, l’appareil permet d’utiliser une nouvelle application « Expert RAW ». Réponse au format ProRAW d’Apple, il vient combiner les avantages de la capture HDR et la flexibilité offerte par un fichier RAW pour la retouche.

Curieusement, l’application n’est pas présente par défaut sur le terminal, et il faut la télécharger sur la boutique de Samsung. L’interface est sobre et très claire, et l’on peut reprendre la main sur les différents paramètres de prise de vue (ISO, vitesse d’obturation, correction d’exposition, focus manuel). Bon point : l’application fonctionne avec les 4 capteurs du smartphone.

La capture de chaque photo et prend environ 2 secondes, le temps pour l’appareil de faire fonctionner ses algorithmes de traitement d’image. L’appareil génère ainsi un fichier JPEG et un DNG, que vous pouvez retoucher directement dans Lightroom. Chaque fichier DNG pèse environ 29 Mo.
Les résultats sont globalement analogues à ceux obtenus avec l’appareil photo « classique », avec un niveau de détail très similaire et une colorimétrie très fidèle. Cela dit, les images sont souvent sous-exposées par défaut, l’appareil se basant sur les zones claires de la scène pour effectuer la balance de l’exposition.


Cependant, on apprécie la latitude de retouche offerte par le fichier RAW, largement supérieure à celle d’un JPEG. Mais dans ce domaine, la palme revient avant tout au capteur principal, les 2 capteurs des téléobjectifs étant plus limités dans ce domaine. Enfin, on notera que l’appareil chauffe beaucoup avec ce mode.


Côté vidéo, le Samsung Galaxy S22 Ultra permet de capturer des séquences en 4K en 60 fps avec tous les capteurs. Toutefois, le niveau de « crop » dans l’image est impressionnant, l’ultra grand-angle affichant la même focale que le grand-angle en mode photo ! La « faute » à une stabilisation logiciel très présente, mais heureusement efficace. Cette dernière montre toutefois ses limites avec le téléobjectif x10. Du reste, les images sont plaisantes, malgré un léger effet de moiré avec le capteur principal.
Enfin, l’appareil peut aussi filmer en 8K… mais uniquement avec le capteur principal. La qualité d’image est satisfaisantes mais les séquences manquent un peu de fluidité, les séquences étant capturées à 24 fps seulement.
Interface et performance : comme une semi-déception
La gamme Galaxy S22 inaugure la nouvelle puce Samsung Exynos 2022. Gravée en 4 nm et basée sur l’architecture ARM Cortex X2, elle bénéficie d’une partie graphique conçue avec AMD. Cette dernière adopte l’architecture RDNA2, que l’on retrouve également sur des consoles de jeu comme la PlayStation 5 ou les Xbox Séries X et S (excusez du peu). À son lancement, Samsung misait grandement sur cette puce nouvelle génération, qui devait rivaliser sans peine avec ses rivaux de Snapdragon – et surtout d’Apple.


Accompagnée de 12 ou 16 Go de RAM selon les versions, cet environnement matériel doit offrir une expérience totalement fluide. Et au quotidien, force est de constater que l’interface One UI 4 ne souffre d’aucun ralentissement. Agréable à utiliser et facile à utiliser, elle montre les efforts de Samsung au niveau de l’interface logicielle. Et l’on apprécie également la présence du stylet S-Pen, toujours pratique pour annoter ses documents… ou pour déclencher l’appareil à distance, le stylet faisant office de télécommande sans fil !


En termes de performances, hélas, les résultats sont autrement plus mitigés. Car le GPU inédit – et si prometteur – est franchement décevant pour un smartphone aussi onéreux. Avec un jeu très gourmand en ressources (comme Asphalt 9), on observe un certain nombre de ralentissements et de saccades – même sans pousser le niveau des graphismes au maximum ! On est donc extrêmement loin de ce qe propose la concurrence. Même le Galaxy S21, pourtant sorti un en plus tôt s’en tirait bien mieux…


En clair, le Samsung Galaxy S22 Ultra se montre décevant en tant que console de jeux. Et pour un smartphone vendu au tarif plancher de 1200 €, ça fait vraiment tache.
Quelle autonomie pour le Samsung Galaxy S22 Ultra ?
Comme son prédécesseur, le Samsung Galaxy S22 Ultra embarque une batterie de 5000 mAh. En toute logique, il devrait donc s’avérer aussi endurant que son illustre prédécesseur. Et heureusement, les choix opérés par Samsung s’avèrent payants, et le smartphone est très équilibré dans la gestion de sa batterie.
Sur le terrain, le smartphone dépasse largement la journée en utilisation « mixte » (photo, vidéo, jeux, navigation sur Internet et réseaux sociaux). Si votre usage est plus modéré, il pourra même durer pendant tout un week-end savoir avoir besoin d’être rechargé. Un confort auquel on s’habitue très vite.






Côté recharge, le Samsung Galaxy S22 Ultra est compatible avec la charge rapide à 45 W – un net progrès par rapport aux 25 W du S21 Ultra. Quel dommage que le chargeur ne soit plus intégré dans la boîte…
On se consolera avec la vitesse de charge, à peine plus d’une heure pour revenir à 100% Un résultat correct, mais que bon nombre de constructeurs chinois se permettent de dépasser aujourd’hui.
Enfin, notons que le smartphone est compatible avec la charge sans-fil à 15 W, et supporte aussi la charge inversée à 4,5 W .
À l’heure du bilan : le Samsung Galaxy S22 Ultra, un smartphone séduisant mais parfois inégal
Après ce printemps passé en compagnie du Samsung Galaxy S22 Ultra, le bilan est globalement positif. Le géant sud-coréen nous livre un terminal très bien construit, aux finitions irréprochables et agréable à utiliser au quotidien (à condition d’aimer les très grands smartphones).
Évacuerons rapidement le principal défaut de ce smartphone : ses performances graphiques sont une réelle déception. Le Galaxy S22 Ultra peine à arriver à la cheville de ses concurrents.
Côté photo, en revanche, le Galaxy S22 Ultra est un bon compagnon, au quotidien comme en voyage. La polyvalence offerte par les 4 objectifs (équivalent 13, 26, 70 et 240 mm) est un véritable atout – même si les performances varient beaucoup entre les différents objectifs.


Si la qualité d’image est très bonne avec le capteur principal, de jour comme de nuit, les optiques « secondaires » sont un peu en retrait. La faute à un combo petit capteur / petite optique – surtout dans le cas du super-téléobjectif x10.
Comme l’an dernier, faisons le vœu pieux d’un « monde parfait », où les constructeurs utiliseraient des capteurs identiques pour tous les objectifs, afin de parvenir à des performances identiques entre ultra grand-angle, grand-angle standard et téléobjectif(s).
En attendant la réalisation de ce vieux rêve, le Samsung Galaxy S22 Ultra saura vous accompagner sans faiblir, en toute circonstance.
Le Samsung Galaxy S22 Ultra est disponible à partir de 1199 € (128 Go) à la Fnac et chez Boulanger.