Nature Photographer of the Year : découvrez les photos primées

Des animaux surprenants aux paysages de toute beauté, la nature est une source inépuisable d’inspiration pour les photographes. Le concours Nature Photographer of the Year est l’occasion de mettre en avant les pépites de l’année qui témoignent des instants exceptionnels au plus près de la nature et des animaux. Cette année, la palme revient au photographe norvégien Terje Kolaas, qui a su se distinguer au milieu des quelques 20 000 clichés provenant de 97 pays soumis au jury du concours. Découvrez l’intégralité du palmarès 2021.

Terje Kolaas, lauréat du concours Nature Photographer of the Year

Terje Kolaas, photographe norvégien, est l’heureux lauréat du concours. Il a l’immense privilège de pouvoir observer des milliers d’oiseaux qui s’installent dans son jardin plusieurs mois chaque année. Sa photographie dévoile une nuée d’oies à bec court en plein vol, traversant un paysage d’une blancheur immaculée.

Il a su capter l’attention du jury qui a été séduit par la perspective dessinée par ces oiseaux pendant leur migration hivernale en route vers l’Arctique. Une photo saisissante de beauté, prise au drone, qui a su immortaliser le vol des oiseaux et leurs mouvements empreints de grâce, dans une atmosphère à la fois paisible et captivante.

Le saviez-vous ? Cette photo a déjà remporté le grand prix du Drone Photo Awards 2021.

Rupert Kogler, lauréat de la catégorie « Plantes et champignons »

Quand les rayons du soleil et le brouillard se rencontrent pour ne plus faire qu’un… Cette photo exprime à elle seule la magie de la nature par ces temps d’hiver. Le photographe autrichien Rupert Kogler aime gravir une colline près de chez lui, partiellement couverte de forêts, pour photographier le soleil au-dessus de la couche de nuages.

« Le plus fascinant pour moi lorsque j’ai pris la photo, explique-t-il, c’était que le soleil faisait fondre le givre dans les cimes des arbres et que ces particules de glace tombaient de temps à autre, tel un rideau scintillant. » Une photo où l’on voit le soleil transparaître entre les arbres enneigés, révélant la nature dans toute sa splendeur hivernale.

Roie Galitz, lauréat de la catégorie « Noir et blanc »

La photo de Roie Galitz nous invite à une scène peu commune : deux ours blancs polaires réunis durant la période nuptiale, entourés d’un voile blanc sur l’archipel norvégien de Svalbard. Les ours semblent isolés et encerclés par une brume épaisse, sans qu’on ne puisse distinguer leur environnement.

L’isolement des deux ours au sein du cadre semble traduire un état de vulnérabilité face à la blancheur  qui les entoure, créant une impression de malaise. Grâce à ce cadrage, le photographe révèle symboliquement l’avancée du changement climatique qui dégrade de plus en plus l’environnement des ours polaires. Une photo chargée de symbolique dont la force est de nous faire prendre conscience de la vulnérabilité de ces espèces.

William Burrard-Lucas, lauréat de la catégorie « Portraits d’animaux »

William Burrard-Lucas, photographe animalier anglais, met en scène un léopard noir sous un ciel étoilé. Il est parvenu à prendre en photo un léopard noir au Kenya grâce à ses propres « caméras-pièges », nommées Camtraptions, qu’il a placées à différents endroits propices à la rencontre avec l’animal. Un dispositif qui lui permet de prendre des photos automatiquement de l’animal sans le déranger.

Il a réussi à obtenir un cliché splendide, reflétant la noblesse de l’animal, fruit de 6 mois de travail et de patience. Plusieurs éléments ont joué en sa faveur : un ciel sans nuages et une persévérance sans faille !

Un léopard noir du Kenya photographié sous les étoiles par Will Burrard-Lucas

Ruben Perez Novo, lauréat de la catégorie « autres animaux »

Une chenille de Machaon posée sur la branche d’un fenouil, tel est le sujet de la photo de Ruben Perez Novo, dont le bokeh très esthétique laisse transparaître de subtiles nuances de vert. Cette image nous laisse tout le loisir d’admirer l’apparence exceptionnelle de la chenille jaune et verte, bordée de bandes noires et de points oranges. À noter : ce papillon en devenir est considéré comme l’une des belles espèces de papillons d’Europe !

Levi Fitze, lauréat de la catégorie « jeunesse »

Un bouquetin des Alpes traverse une prairie par un doux soir d’été : cette très belle scène a été immortalisée par Levi Fitze, un jeune photographe suisse, adepte des expéditions photographiques en montagne. Les fleurs d’or parsemées au premier plan sur la prairie et le soleil perçant les nuages ​​en arrière-plan donnent à cette image une atmosphère unique et paisible. Il révèle l’insouciance de l’animal qui se promène seul dans l’ombre en toute liberté et sans contraintes.

Les effets de lumière et d’ombre font de cette photo une scène harmonieuse où la nature est reine.

Josef Friedhuber, lauréat de la catégorie « Mammifère »

Cette photo impressionnante a été prise par Josef Friedhuber dans le parc national Kahuzi-Biega au Congo. Le sujet de la photo n’est nul autre que Chimanuka, un gorille de 35 ans qui est à la tête d’un groupe de 20 de ses semblables. Alors que le photographe visitait le parc en présence de gardes forestiers, l’animal est soudain sorti de la brousse à environ 5 mètres de lui, tambourinant sur sa poitrine. Pris de peur, le photographe est tombé et a pris la photo dans son élan… donnant lieu à cette photo floue.

Ce cliché retranscrit l’intensité du moment, le mouvement et l’énergie de l’animal et l’effroi du photographe.

Andius Teijgeler, lauréat de la catégorie « Nature de Lage land »

Cette belle photo met à l’honneur un renard que l’on voit traverser furtivement un pont au printemps. Une scène marquante de par la douce lumière et l’atmosphère sereine qui s’en dégage. La photo dresse une perspective intéressante, valorisant le renard placé au cœur de l’image.

Javier Murciar, lauréat de la catégorie « Humain et nature »

Cette photo aux formes bleu tournoyantes nous fait le récit d’un espadon, prisonnier d’un filet de pêche, appelé « Almadraba », une pratique ancestrale de la pêche. « L’espadon nageait sans relâche et, se sentant acculé, accélérait et effectuait des virages serrés. Il s’agit d’une espèce potentiellement dangereuse, en raison de son « épée ». Je n’ai pu prendre qu’une vingtaine de photos car l’animal était très nerveux et en danger. », explique Javier Murciar.

Gheorghe Popa, lauréat de la catégorie « Art de la nature »

Comment ne pas se laisser surprendre par l’étrangeté de cette photo ? Cette œuvre est tirée de « Anatomie de la glace », une série de photos du lac gelé de Cuejdel en Roumanie. Ce projet a pour objectif de suivre la transformation de la glace sur le lac au fil de plusieurs hivers. On y distingue des fissures et des formes variées à la surface du lac qui produisent un effet visuel des plus étonnants. Les fissures semblent former un flocon de neige, comme une mise en abîme incongrue. Un cliché fascinant qui rend compte de la métamorphose de la glace.

Georg Nies, lauréat de la catégorie « sous l’eau »

Photographier les hippocampes, tel est l’étonnant défi que s’est fixé Gerg Nies, photographe et biologiste passionné par le monde marin. Une tâche d’autant plus difficile que les hippocampes, qui mesurent qui mesurent rarement plus de 2 cm, prennent souvent l’habitude de se camoufler et de tourner le dos au photographe.

À force de patience, il a finalement réussi à prendre ce cliché exceptionnel tout en veillant à respecter la sensibilité des animaux aquatiques. Une photo somptueuse qui témoigne de l’infinie richesse des trésors marins, tant par ses couleurs éblouissantes que par la finesse de ses détails.

Denis Budkov, lauréat de la catégorie « paysage »

Cette photo remarquable et d’une rare intensité nous fait découvrir l’éruption du volcan du parc national Kamchatka en Extrême-Orient russe. Un tableau étonnant et presque surréaliste donnant l’illusion qu’un dragon crache du feu depuis le sommet des nuages.

Si Denis Budkov est un habitué des volcans, qu’il photographie depuis des années, c’est la première fois qu’il adopte un tel angle – trois cratères différents étant alignés sur cette image. Denis Budkov a eu recours à la prise de vue en continu d’environ 100 images pour obtenir enfin l’image souhaitée. Il a réussi à produire un jeu intéressant de couleurs à travers le rouge vif qui contraste violemment avec les tons sombres de la montagne et le bleu foncé qui enveloppe la scène.

Lea Lee Inoue, lauréate de la catégorie « portfolio »

Enfin, place à la série de photos Emotional Range, qui met à l’honneur une famille d’écureuils très expressifs en Arizona. Ces photos drôles et touchantes nous révèlent une palette d’émotions chez ces animaux : on peut y lire tantôt de l’étonnement, tantôt de la colère ou la joie. Grâce à cette série, Lea Lee Inoue nous invite à prendre conscience de la richesse de la sensibilité et des émotions animales. Des images précieuses qui mettent en lumière la nécessité de préserver la nature et de veiller au bien-être des animaux.

Retrouvez toutes les photos primées par le jury sur le site du concours Nature Photographer of the Year.