DLSP #101 : Dans le sac photo de Guillaume Leu

DLSP est une rubrique qui vous permet de découvrir les « setups » photo de photographes, professionnels ou amateurs, connus ou anonymes, afin de dévoiler ce qu’il se cache dans leurs sacs photo.

Dans ce DLSP, le photographe Guillaume Leu nous ouvre son sac photo destiné à la randonnée et à la découverte des grands espaces.


Piqué par le virus de la photo quand j’étais tout gamin par mon grand-père et mon oncle, je pratique activement la photographie depuis plus de 10 ans.

Colmarien d’origine (et vivant à Metz dorénavant), j’ai grandi dans les sentiers vosgiens, où mon père me traînait qu’il pleuve ou qu’il fasse grand soleil. C’est tout naturellement que ma pratique photographique s’est tournée vers les grands espaces et la nature dans sa globalité.

Je pratique la photographie conjointement à la randonnée. Pour moi, c’est juste une manière de partager les belles choses qui nous entourent. Je lis beaucoup d’œuvres photographiques (particulièrement Vincent Munier, Ansel Adams, Christophe Sidamon Pesson, Nick Brandt ou encore Morten Hilmer…), mais j’essaie le plus possible de m’affranchir des règles qu’on nous impose de plus en plus.

Dans l’avenir, je souhaiterais faire de la photo mon métier si l’occasion s’en présente. Ma plus grande difficulté aujourd’hui est de trouver des canaux pour présenter mon travail.

Voici ce que j’emmène avec moi :

J’utilise principalement du matériel hérité du passé de photographe pro de mon oncle (le matériel argentique et les optiques ci-dessous).

  • Lowepro Flipside 400AW : vieux de dix ans, ni confortable ni ergonomique, son seul avantage est d’être indestructible. Je l’échange volontiers pour un sac de randonnée classique quand la balade dépasse les 4 à 5 heures.
  • Nikon Z 6 (lire notre test) : mon appareil numérique de prédilection
  • Nikon Nikkormat EL : mon boitier argentique de prédilection (que je switch parfois avec un FA ou un Zénith)
  • Bague d’adaptation Nikon FTZ : fait son job, mais n’est pas du tout pratique à cause de son petit ergot en bas (pénible quand utilisé avec des plateaux rapides et autres…)
  • Nikkor 28 mm f/2 : mon grand angle, lumineux, piqué à souhait et très robuste. Son seul défaut : il est lourd
  • Nikkor 50 mm f/2 : tout pareil que son faux-jumeau
  • Nikkor 200 mm f/4 : beaucoup d’aberrations chromatiques, piqué un peu mou, beaucoup de distorsions… ce n’est pas le Pérou ! Je ne l’utilise que pour du paysage resserré et pour les sujets avec peu de contraste.
  • Nikkor AF-S  500mm f/5.6E PF ED VR : mon bolide de course pour l’animalier. Ultra piqué, ultra maniable, ultra léger (pour cette catégorie d’optique), c’est mon petit chouchou.
  • Jumelles Quechua : indispensable ! Pas chères, robustes et légères, elles sont nickel pour moi.
  • Filtres NISI et HOYA : ND8/64/1000 et un polarisant + bague d’adaptation.
  • Trépied Manfrotto BEFREE Advanced : mon trépied principal. Un peu lourd, je le change parfois avec un Gorillapod quand je pars pour plus de deux jours de bivouac.
  • Lenspen + Poire soufflante : indispensable quand on utilise des focales fixes et un hybride
  • Batterie de rechange + Carte XQD + pellicule argentique : en fonction du temps, je prends aussi une batterie de secours Anker de 10 000 mAh.
  • Capture clip Peak Design + sangle de main : un système perfectible, mais malheureusement je n’ai pas trouvé mieux pour l’instant… J’ai horreur de trucs qui se balancent et c’est le système qui minimise le plus cela (sans le supprimer).

Pour moi, les maître-mots sont la légèreté et la maniabilité. À peu près tous les appareils photo sont capables de faire un rendu pro de nos jours : il faut à mon sens surtout s’assurer de ne pas le laisser à la maison, car trop pénible à emporter ou utiliser.

Vous pouvez retrouver les photos de Guillaume Leu sur son site internet.