Quand le skateboard rencontre l’architecture urbaine avec Luke Paige

Passionné de sport de glisse (surf, skateboard…), le jeune slovène Luke Paige est connu pour ses photos d’ambiance, la plupart du temps en noir et blanc, dans ces domaines de sensations fortes. Par son travail visuel, il parvient à combiner trois de ses passions : la board, l’architecture et la photo.

Ses séries « Monumental » et « Skatehitecture » rassemblent plusieurs de ses virées, dans différents pays, en compagnie de skateurs. Ainsi il voyage pas mal, de la Slovénie à la Croatie en passant par Paris. Il réalise aussi quelques projets personnels, non plus axés sur la glisse mais plus sur la photo de rue (de couleur cette fois-ci), à Cuba et en Thaïlande.

© Luke Paige
© Luke Paige (Paris, France)

Il a d’abord collaboré avec trois skateurs slovènes, Jan Robek, Rok Dragan et Miha Miklavcicas, en se promenant en Europe de l’Est et notamment en Croatie, à Podgaric, où il prend comme décor un monument unique créé par l’architecte Dusan Dzamonja. Il a ensuite consacré une virée photo à l’une des figures du skate français, Antoine Plainfossé, emblème de la marque berlinoise Ambivalent depuis 2013. Avec ces nouvelles photos, on y découvre un Paris en noir et blanc, épuré, brut, simple.

© Luke Paige (Paris)
© Luke Paige (Paris, France)

Luke Paige arrive à jouer avec la lumière, les contrastes, les lignes géométriques et les symétries des paysages urbains, offrant des visuels percutants, aux compositions et perspectives diverses et bien réalisées. L’idée ici n’est donc pas de se concentrer sur la « photographie de skateboarding », mais plus sur l’environnement : les tricks et figures sont laissés de côté aux profit d’une vision du skate simple et authentique, construite autour de l’architecture de ville comme élément central.

© Luke Paige (Slovénie)
© Luke Paige (Slovénie)

Se dégagent ainsi de ses images de sport de glisse une certaine esthétique poétique et un doux sentiment de solitude. Au milieu des constructions urbaines et des immeubles massifs, ces géants de béton, le rider, seul dans le champ, paraît souvent petit, minime, mais pas vulnérable puisqu’en action. Cette exploration urbaine, par la board et l’appareil photo, met en perspective l’interaction entre l’Homme urbain et la ville.

© Luke Paige
© Luke Paige

Ainsi Luke Paige bâtit son univers visuel sur ce minimalisme en noir et blanc, empreint d’un sentiment d’isolement, tout en célébrant la sensation de liberté inhérente à ceux qui rident.

© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Podgaric, Croatie)
© Luke Paige (Podgaric, Croatie)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Podgaric, Croatie)
© Luke Paige (Podgaric, Croatie)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Paris, France)
© Luke Paige (Slovénie)
© Luke Paige (Slovénie)

N’hésitez pas à aller découvrir son portfolio personnel et inspirant.