Paris photographiée en infrarouge, une vision irréelle de la capitale

La photographie infrarouge, qui consiste à capturer une partie du spectre lumineux, invisible à nos yeux, conférant un rendu très particulier à l’image, donne des photos souvent surnaturelles car nous ne sommes pas habitués à cette vision.

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Ben Sandofsky, développeur iOS et amateur de photographie, a profité d’un passage à Paris pour tester son Fuji X100 transformé en appareil infrarouge. Voici donc quelques photos de Paris qui nous donnent une vision nouvelle de la Capitale.

Pour réaliser ces photos, Ben Sandofsky a retiré le filtre anti-infrarouge présent devant le capteur de son appareil et a appliqué un filtre ne laissant passer que les infrarouges à l’avant de son objectif.

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Le résultat, une fois retouché pour éliminer la dominante rouge, donne ces images quasi surréalistes de la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Louvre, etc.

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Pour en savoir plus sur la photographie infrarouge, découvrez notre Mercredi Pratique sur le sujet.

Crédit photo : © Ben Sandofsky

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  1. Bonsoir,
    C’est sympa de parler de cette pratique photo assez complexe au premier abord mais qui ouvre des possibilités de rendu uniques. Par contre la série prise pour illustrer cet article laisse vraiment à désirer de mon point de vue : le rendu n’est pas travaillé, limite brut de capteur (seule la balance des blancs semble avoir été modifiée, en l’absence d’infos sur la longueur d’onde du filtre utilisé), la saison est mal choisie du fait du peu de feuilles aux arbres, et les compos en elles-mêmes sont au niveau de photos de vacances. Bref il y a bien mieux à montrer si l’on veut faire découvrir la photographie infrarouge ;).

  2. Bonjour,

    En effet les photos sont surprenantes ! Je suis plus réservé sur le résultat obtenu qui ne semble pas toujours homogène. C’est particulièrement visible sur la photo de la tour Eiffel (sous le premier étage, par rapport à tout le reste de l’édifice) et les deux clochers de l’église Notre Dame de Paris. Une explication ? C’est propre à l’infra-rouge ?

    Pierre

    1. Pierre, ce manque d’homogénéité vient du fait que le traitement de certains objectifs créé un « hotspot », c’est à dire un centre plus clair que le reste de l’image. Ici l’objectif du Fuji n’est pas interchangeable, et semble souffrir de ce problème.

  3. Je vous trouve un peu dur dans la critique:
    – Il est ici , comme sont titre l’indique, de présenter des photos de la capitale en infrarouge, et non de faire un article sur la découverte de cette pratique.
    -Aussi on est dans un style bien particulier où je ne comprend pas vos critiques sur l’homogénéité et je ne sais quoi …

    Enfin je trouve que la première photo claque vraiment et honore la série !

    1. Ce que je voulais dire, c’est que pour illustrer la photo infrarouge les photos présentées sont loin d’être les plus représentatives. Ici le rendu IR n’apporte pas grand chose compte tenu des conditions de prise de vue (météo, sujets, saison), des problèmes liés au choix du matériel et de l’absence de traitement adapté.

    2. Mathias,

      L’article présente un « amateur de photographie » qui a modifié son appareil pour faire de l’infra-rouge. C’est un « bricolage » certes très minutieux et délicat mais qui reste une solution à moindre coût et moins bonne que les solutions du commerce. Sachant cela je pense qu’il devient d’autant plus pertinent d’en montrer les « limitations ».

      Je rejoins également PLF quant à la composition des photos de l’arc de triomphe et du louvre qui ne présentent pas les monuments sous leur meilleur profil.

      Nous posons simplement des questions par rapport aux photos présentées, c’est le principe du commentaire qui vient compléter l’article avec d’autres points de vue.