À quoi ressemblaient les villages de Belleville et de Ménilmontant avant leur réfection ? C’est cette question à laquelle répond l’exposition « Le Paris populaire des années 70 » présentée à la Galerie Roger-Viollet jusqu’au 1er juin 2024, avec les photographies de François-Xavier Bouchart et Léon Claude Vénézia. Leurs images un brin nostalgiques rappellent les plus belles heures de la photographie humaniste, tout en s’en distinguant par le choix de la couleur.
Le Centquatre accueille le festival Circulation(s) pour sa quatorzième édition jusqu’au 2 juin 2024. Quatorze artistes sur 2000 m2 : l’ampleur et la qualité de ce festival de photographie contemporaine ne décroissent pas d’année en année, avec toujours cette forte attention portée aux évolutions esthétiques et politiques de la pratique.
On la connaît pour ses photographies et ses unes dans Télérama, Libération et l’Obs : Fanny de Gouville se distingue par ses portraits d’acteurs, d’actrices et de personnalités du milieu culturel au style identifiable au premier coup d’œil. Fortement imprégnée d’une esthétique cinématographique et de ses codes, elle compose depuis quelques années un portfolio qui appelle une certaine admiration, que ce soit dans la diversité des personnalités photographiées ou dans la grande qualité de ses images.
La Galerie Polka plonge dans les archives de Gamma-Rapho-Keystone à la découverte des évènements les plus marquants du vingtième siècle. Des tirages argentiques d’époque ont été sélectionnés parmi l’immense collection de l’agence, composant ainsi un véritable panorama photographique de l’histoire récente à découvrir jusqu’au 25 mai 2024.
L’exposition « Photocollage » consacrée à Deborah Turbeville au Musée de la Photographie Huis Marseille (Amsterdam) es la première véritable rétrospective sur cette photographe encore trop confidentielle. À découvrir jusqu’au 16 juin 2024.
La Bibliothèque François Mitterrand réunit les travaux des 200 photographes missionnés par le ministère de la Culture dans le cadre de la Grande commande pour le photojournalisme. L’exposition « La France sous leurs yeux » porte bien son nom : il s’agit d’un véritable panorama du pays au sortir de la crise sanitaire.
Photographie animalière et portrait : deux genres contradictoires ? C’est cette question que traite le Musée de la Photographie de Charleroi en exposant le travail d’Elliot Ross. Réunis sous le titre « Seeing Animals », ses portraits noir et blanc tout en poésie sont à découvrir jusqu’au 26 mai 2024.
Le Centre Tignous d’art contemporain de Montreuil accueille une exposition proposée par Christiane Vollaire et Philippe Bazin. « Des migrations aux quartiers populaires » nous permet de découvrir les portraits de Philippe Bazin, au plus près des personnes concernées par les questions migratoires et d’inégalité territoriale. À visiter jusqu’au 13 avril 2024.
Le 20 mars dernier, Annie Leibovitz a été installée à l’Académie des beaux-arts, après son élection le 23 novembre 2022 au fauteuil V des associés étrangers. A l’occasion de cette séance d’installation, la photographe est revenue sur sa vie, mais a également abordé l’intelligence artificielle, expliquant qu’elle ne la voyait pas comme une menace pour les photographes.
Il y a 80 ans naissait le photographe Abbas. Google rend hommage au photojournaliste franco-iranien à travers son « doodle du jour ». Un portrait dessiné du photographe – accompagné de son Leica – peut ainsi être aperçu aux côtés de la barre de recherche.
Après avoir mis Stéphane Duroy à l’honneur, la Galerie VU’ revient à une photographie plus poreuse aux arts plastiques avec Yves Trémorin. L’exposition « Monde double » rassemble trois séries réalisées entre 1990 et 2013 : Les paysages celtiques, La dérivée mexicaine, et Viking. Cet ensemble autour de la question des mythes et de ses ricochets dans le monde d’aujourd’hui est découvrir jusqu’au 3 mai 2024.
Don McCullin, Nikos Aliagas, Philippe Blayo, Tina Modotti et Willy Ronis sont à l'honneur dans notre sélection de livres photo pour ce mois de mars 2024. Bonne lecture.
Le mot « photographie » et ses déclinaisons sont couramment utilisés dans de nombreux langues et pays À tel point que l’on pourrait croire qu’il est le seul terme pour décrire un cliché. Néanmoins, de nombreuses langues qui ne sont ni dérivées du grec ni du latin utilisent des termes différents. Le japonais en est un exemple frappant, où le terme et sa racine sont assez éloignés du propos original. Une manière de nous éclairer sur la vision d’une culture différente.
Marine Peixoto est à l’honneur au BAL avec « Bercy Street Workout. Photographies 2020-2023 », une exposition à visiter jusqu’au 19 mai 2024 ; à découvrir également au travers d’un ouvrage co-édité par Roma Publications. Près de 200 tirages nous permettent d’appréhender les trois années qu’il a fallu à Marine Peixoto pour documenter le quotidien sur le terrain municipal sportif de Bercy, au cœur du 12e arrondissement de Paris.