Photographe, journaliste et historien de la photographie, Jean-Claude Gautrand fait partie des pionniers de la "photographie subjective". Au tournant des années 1960, il mène plusieurs expérimentations, caractérisées par des partis-pris graphiques forts. Les séries "Forteresse du dérisoire" et "Métalopolis" sont le fruit de ce travail avant-gardiste : elles font l'objet d'une exposition à la Galerie des Douches, à Paris, avec une sélection de tirages d'époque à découvrir jusqu'au 13 juillet.
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Baptiste est photographe et écrivain. Il apprécie particulièrement la photographie sociale et documentaire, ainsi que les pratiques contemporaines de la photographie qui cassent les codes du genre.
Plus que quelques jours avant le début des Jeux Olympiques et Paralympiques ; et si le sport est à l’honneur, la culture n’est pas en reste. Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, plusieurs expositions photographiques en lien avec les jeux sont à découvrir à Paris et en région.
Les éditions EXB publient la première monographie française consacrée à Akihiko Okamura, en se focalisant particulièrement sur ses photographies nord-irlandaises. Une sélection d’images couleur et un texte de Pauline Vermare viennent apporter un éclairage inédit sur le photographe japonais, encore largement méconnu.
En partenariat avec le journal L’Équipe, la Galerie Roger-Viollet retrace une histoire photographique du sport féminin dans l’entre-deux guerres avec « Championnes ». À travers une sélection de 87 photographies inédites, provenant des archives du journal et des collections de la galerie, l’exposition entend replacer à sa juste place la pratique sportive féminine.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Musée de la Photographie de Charleroi sait y faire en matière d’expositions photo. Après Virginie Nguyen Hoang et Peter Knapp, c’est au tour de Laura Henno de se voir consacrer une exposition d’ampleur, pour un travail à la hauteur de cette ambition. Depuis 2017, la photographe s’installe plusieurs semaines par an dans une caravane au cœur d’une cité perdue dans le désert californien.
On le sait : l’année 2024 marque le 80e anniversaire de la Libération. À cette occasion, la ville de Saint-Malo accueille une exposition consacrée à Lee Miller, photographe et correspondante de guerre pendant le siège de la ville entre le 13 et le 17 août 1944. Une cinquantaine de photographies ont été sélectionnées et seront visibles du 18 juin au 29 septembre 2024 ; une manière d’étendre la reconnaissance tardive pour l’une des plus grandes photoreporters du 20e siècle.
« Artiste multimédia » : voilà comment est défini Thomas Mailaender, à qui la Maison Européenne de la Photographie consacre son exposition estivale jusqu’au 29 septembre. Une carte blanche sur les deux étages des Galeries qui fait la part belle aux expérimentations photographiques et visuelles, avec une approche comique voire subversive résolument avant-gardiste – et qui apporte un véritable vent de fraicheur.
Voilà une bonne introduction photographique aux JO de Paris qui commencent très prochainement. Avec « Divinement sport », la Galerie Polka réunit quelques images réalisées par le grand Jacques Henri Lartigue ; une sélection résolument sportive et rétro. Pour la plupart réalisées à la Belle Époque, dans l’entre-deux-guerres, les photographies exposées délivrent un aperçu d’une période bien particulière pour la pratique sportive en amateur.
La Galerie Taylor nous invite à un voyage visuel avec Irène Jonas, photographe et sociologue. Jusqu'au 29 juin 2024, vous pouvez découvrir ses photographies uniques, nous transportant à Istanbul, Rio, sur les rives de la Baltique et parmi les bouquinistes des quais de Seine. De plus, sa dernière série est publiée aux éditions de Juillet sous le titre : Bouquinistes de Paris – Les derniers mohicans.
Les Rencontres d’Arles reviennent pour leur 55e édition ! Du 1er juillet au 29 septembre 2024, commissaires d’exposition et artistes déploient leurs visions du monde autour de plusieurs approches : remous, esprits, traces, lectures parallèles et relectures. Petit tour d’horizon des principales expositions avant l’ouverture du festival – une sélection, comme toujours, non exhaustive et subjective, au regard de la grande diversité et densité du festival.
Henrike Stahl est la deuxième artiste à être invitée dans le cadre de la résidence INSTANTS, copilotée par Château Palmer et Leica. Pendant plusieurs mois, la photographe allemande a saisi avec une grande acuité le travail des vignerons du pays bordelais, et plus particulièrement une certaine jeunesse en plein apprentissage. Rencontre.
Cette année, le Prix Carmignac du photojournalisme est consacré au Ghana et aux enjeux écologiques liés notamment à la gestion des déchets électroniques. Le treizième Prix Carmignac du photojournalisme est attribué à une équipe, composée d’Anas Aremeyaw Anas, journaliste d’investigation anticorruption et activiste, et de Muntaka Chasant et Bénédicte Kurzen, photojournalistes.
La Galerie VU’ organise une double exposition qui explore encore davantage les liens fructueux qu’entretiennent la photographie expérimentale et la photographie de l’intime. C’est ainsi qu’on peut y découvrir, jusqu’au 28 juin 2024, le travail tout en noir et blanc de l’artiste mexicaine Pia Elizondo, et les petits tirages poétiques de l’artiste espagnol Juanan Requena.
Campredon art & image réitère cette année l’expérience de l’exposition collective autour d’un thème précis. Après « Zéro Gravité » l’année dernière, l’édition 2024 s’articule autour de l’expression « Dans la vague », réunissant une grande diversité de photographes, toutes nationalités et toutes générations confondues. Martin Parr, Bernard Plossu, Sarah Moon… la vingtaine d’artistes sélectionnés sont à découvrir à L’Isle-sur-la-Sorgue jusqu’au 6 octobre 2024.