Après Paris, New York. Pierre-Louis Ferrer, amoureux de la photographie à l’infrarouge, a récemment dévoilé une nouvelle série immortalisant comme aucune autre la plus grande ville des États-Unis. Le projet photo, intitulé Infra NYC, met en valeur le caractère végétalisé de New York.
En quinze jours et avec trois objectifs dans son sac, Pierre-Louis Ferrer a arpenté l’une des villes les plus photographiées du monde afin d’arriver à une série entièrement capturée à l’aide de la photographie infrarouge. À rebours de l’imaginaire collectif qui retient New York pour ses seuls gratte-ciels ou même pour le gigantesque Central Park, le Canon R5C full-spectrum de l’artiste teinte de rouge éclatant la végétation, qui en devient aussi impressionnante que l’urbanisme.
De fait, l’artiste ne fait pas l’impasse sur celui-ci. Au contraire, c’est souvent aux pieds de la ville verticale qu’apparaissent les arbres qui retiennent si peu l’attention des touristes, et que l’infrarouge fait ressortir. En optant pour des champs assez larges, Pierre-Louis Ferrer donne à voir les parcs et rues boisés non pas comme des îlots à part, comme de rares enclaves dans l’espace urbain, mais comme s’insérant pleinement dans celui-ci.
Si le végétal et le minéral dominent donc, les habitants ne sont pas en reste. Eux aussi se voient rhabillés, très littéralement, par l’infrarouge qui les rend on ne peut plus visibles, des plans d’eau de Central Park donnant sur les hauts bâtiments alentour aux attractions de Coney Island.
En eux-mêmes, la prise de vue et le cadrage des vingt clichés sont pour beaucoup similaires à ceux que bien des photographies de professionnels ou d’amateurs ont déjà montrés. En effet, l’originalité du travail de Pierre-Louis Ferrer réside ailleurs, dans la technique photographique, par laquelle un même sujet peut donner lieu à bien des résultats différents.
Pour découvrir la série Infra NYC dans son intégralité, rendez-vous sur le site de Pierre-Louis Ferrer.