Test photo Honor Magic5 Pro : trois capteurs de 50 Mpx… qui ne se valent pas

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Dévoilé en avril 2023, le smartphone Honor Magic 5 Pro opte pour une fiche technique fournie. Il intègre notamment 3 capteurs très définis, comptant chacun 50 Mpx. Quels avantages – et quels inconvénients – cette solution présente-t-elle pour les photographes ? Sur le terrain, ces 3 capteurs offrant la même définition parviennent-ils à offrir la même qualité d’image ? C’est l’objet de ce test du Honor Magic5 Pro.

Test Phototrend Honor Magic5 Pro

Honor Magic 5 Pro : 3 x 50 Mpx on board

Ce n’est un mystère pour personne : depuis plusieurs années, la photographie est l’un des principaux atouts différenciateurs pour les différents constructeurs de smartphones. Chaque marque rivalise donc d’ingéniosité pour repousser les limites des technologies d’imagerie embarquée – sans sacrifier la simplicité d’usage et la portabilité du terminal.

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Ancienne filiale de Huawei, Honor vole de ses propres ailes depuis 2020. Son dernier modèle premium, le Magic5 Pro, vise à incarner tout le savoir-faire de la marque. Notez qu’une version « Ultra » est également au catalogue – mais est réservée au marché chinois.

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Côté photo, la marque mise sur un nouveau moteur d’imagerie. Baptisé Falcon Camera System, il repose sur un savant mélange entre matériel et logiciel afin d’offrir une meilleure qualité d’image. Au sein d’un large bloc circulaire au dos du terminal, on découvre donc : 

  • Un capteur principal de 50 Mpx de type 1/1,2 pouce – avec photosites de 1,4 µm – muni d’une optique standard 23 mm stabilisée ouvrant à f/1,6 avec autofocus à détection de phase multidirectionnel et module laser ;
  • Un capteur de 50 Mpx de type 1/2 pouce – avec photosites de 0,7 µm couplé à un objectif ultra grand-angle équivalent 13 mm ouvrant à f/2 et autofocus
  • Un capteur de 50 Mpx Sony IMX858 de type 1/2,51 pouce, associé à un téléobjectif périscopique 90 mm (zoom x3,5) ouvrant à f/3,0 et autofocus à détection de phase.

Cette « triple-définition » de 50 Mpx est intéressante à plus d’un titre. Au-delà du simple argument marketing, elle peut ainsi rassurer le photographe quant à la possibilité de tirer ses images en grand format. À condition, bien sûr, que ces trois capteurs soient capables d’offrir une qualité d’image adéquate. Est-ce le cas avec le Honor Magic5 Pro ? C’est l’objet de cette étude.

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Un capteur principal aux résultats convaincants

En premier lieu, on notera la grande taille du capteur principal (pour un smartphone). De type 1/1,2 pouce, il s’approche fortement des capteur type 1 pouce – sans toutefois l’atteindre, contrairement à certains de ses concurrents. 

Ses caractéristiques nous font beaucoup penser au Samsung Isocell GN2. Les photosites mesurent 1,4 µm de côté ; grâce au pixel binning, 4 pixels sont fusionnés en un seul pour générer des photosites de 2,8 µm de côté. L’objectif équivalent 23 mm ouvre à f/1,6.

Sur le terrain, le capteur principal du Magic5 Pro est capable de livrer de bons, voire de très bons résultats. Le niveau de détails est élevé, avec une restitution de la scène globalement très correcte. C’est seulement en zoomant à 100 % que l’observe un léger brouillage des éléments les plus fins.

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Brutaliste – Honor Magic5 Pro – 23 mm, f/1,6, 1/640s, 86 ISO

En revanche, l’appareil tend à livrer des couleurs assez saturées et un débouchage des ombres parfois un peu artificiel. De même, les sources de lumière vive sont parfois mal gérées par le HDR. De ce point de vue, le traitement logiciel de Honor demeure perfectible.

Cet aspect se vérifie particulièrement en basse lumière. Au global, le rendu de la scène est très correct – bien que les couleurs soient parfois un peu trop « pêchues ». Le souci vient de la suraccentuation des détails par l’appareil, qui a souvent la main lourde au niveau des micro-contrastes afin d’accroître artificiellement la « sensation de piqué ».

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Endroit/envers- Honor Magic5 Pro – 23 mm, f/1,6, 1/100s, 698 ISO

Enfin, l’autre « léger » souci de l’objectif principal est lié aux traitements des lentilles. En effet, une frange colorée peut apparaître assez facilement lorsque le soleil est placé dans l’angle de la photo. De même, des taches rouges liées au flare peuvent apparaître assez facilement, lors d’un coucher de soleil par exemple.

Ultra grand-angle : bien au centre, moins sur les bords !

L’ultra grand-angle, de son côté, exploite lui aussi un capteur de 50 Mpx. Mais c’est bien le seul point commun qu’il partage avec le capteur principal. 

En effet, on découvre ici un capteur Omnivision OV64B, de type 1/2 pouce. Ce capteur « secondaire » s’avère plus petit – et ses photosites sont donc assez resserrés (0,7 µm). Avec le pixel binning, les photosites mesurent 1,4 µm de côté.

Sur le terrain, l’objectif livre des résultats intéressants. Sa focale équivalent 13 mm offre un angle de vue trèèèèèès large – ce que les photographes d’architecture et de paysage apprécieront. Cependant, l’homogénéité de l’objectif est assez discutable, avec une baisse du niveau de détails sur les bords.

Plongée dans le ciel – Honor Magic5 Pro – 13 mm, f/2, 1/350s, 50 ISO

De même, les performances de ce module sont assez discutables. Le capteur peine à capturer les détails les plus fins. En zoomant dans l’image, on découvre parfois une légère bouillie de pixels assez indigeste. De même, le bruit numérique monte rapidement – ce que l’appareil tente de compenser par un lissage prononcé.

Les choses se corsent assez nettement dans les zones d’ombre. Bien souvent, certains détails sont totalement brouillés. De nuit, le rendu des couleurs et des contrastes est satisfaisant. Néanmoins, l’appareil peine à livrer un résultat vraiment convaincant, avec un niveau de détails en net retrait par rapport au capteur principal.

Enfin, notez que le niveau de distorsions est particulièrement prononcé. À ce titre, il est assez surprenant que l’IA intégrée à l’appareil ne soit pas en mesure de la corriger. Sur nos images d’architecture, on découvre d’importantes déformations.

Un téléobjectif périscopique pertinent… mais aux résultats inégaux

Enfin, le Honor Magic5 Pro a la bonne idée d’intégrer un téléobjectif (équivalent 90 mm) pour plus de polyvalence. Ce dernier repose sur un capteur Sony IMX858 assez petit (type 1/2,51 pouce). Les photosites mesurent 0,64 µm seulement (1,28 µm avec le pixel binning). On notera aussi l’ouverture à f/3,0, assez peu lumineuse (mais plus que sur les téléobjectifs « périscopiques » concurrents). Heureusement, cet objectif est stabilisé.

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Sur le terrain, nous avons été agréablement surpris par les résultats obtenus avec ce téléobjectif. De jour, les images présentent un bon niveau de détails. De ce point de vue, il dépasse largement l’Oppo Find X5 Pro de l’an dernier. Le smartphone évite le piège de la suraccentuation des micro-contrastes, et les images semblent assez naturelles (même si les jaunes et les bleus sont toujours assez saturés). À condition de ne pas trop zoomer dans l’image, les clichés sont de bonne facture – et encore plus compte tenu de la petite taille du capteur.

En revanche, les résultats dans les zones d’ombre sont beaucoup plus décevants. L’appareil semble vouloir « rattraper » le manque de détails – et crée à la place une bouille de pixels, mélange de lissage et de sharpening (voir ci-dessous). De même, on constate quelques aberrations au niveau de la structure de l’image – comme si l’alignement de plusieurs clichés avait échoué.

Enfin, la photo de nuit est un exercice assez délicat. Le capteur est de petite taille – et l’objectif peu lumineux. En conséquence, l’appareil peine à capturer suffisamment de détails.

Par ailleurs, l’objectif souffre du syndrome « petit capteur + optique peu lumineuse ». Ainsi, le temps de pose est parfois assez long. Figer un sujet au déplacement rapide est parfois difficile, y compris de jour ! En clair, le téléobjectif est plus à l’aise avec les sujets statiques qu’avec les sujets en mouvement (sauf à effectuer un flou filé).

Enfin, l’objectif souffre d’un effet de rolling shutter assez prononcé. Même avec un mouvement panoramique assez doux, les lignes verticales s’inclinent. On évitera donc de (trop) le solliciter en photo de sport… ce qui est bien dommage compte tenu de sa longueur focale !

Au final, le triple module photo du Honor Magic5 Pro est intéressant… mais inégal. Ainsi, les trois capteurs, malgré leur définition identique, sont (très !) loin de livrer un niveau de performances homogène, comme le montre le trio de photos ci-dessous. Le capteur principal reste nettement au-dessus des 2 capteurs « secondaires ». Ce qui, une fois de plus, vient confirmer que la définition élevée d’un capteur n’est en rien liée à sa qualité photo.

Plusieurs modes photo intéressants

Pour prolonger l’expérience, Honor propose également quelques modes « avancés », qui s’avèrent intéressants à étudier. En premier lieu, citons le zoom x100 numérique, qui repose sur le téléobjectif et le capteur principal (et une bonne dose d’algorithmes) pour offrir un téléobjectif à très longue portée

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Un point qui nous rappelle beaucoup les terminaux de Samsung depuis le Galaxy S21 Ultra –avec une certaine similarité au niveau de l’interface, soit dit en passant. Et, comme chez Samsung, les résultats sont relativement corrects jusqu’à un zoom x30… et très discutables à fond de zoom.

L’incontournable mode Portrait est de la partie, et livre de bons résultats. Les tons de peau sont globalement assez fidèles, et le détourage très correct… à condition d’avoir les cheveux lisses. En cas de « mèches folles », le détourage est parfois à la peine. Par ailleurs, le post-traitement est parfois un peu trop prononcé, donnant un effet « peau de bébé » ! Heureusement, un curseur permet d’ajuster l’intensité du lissage facilement.

On retrouve également un mode « Pro » – comme bon nombre de ses concurrents (les iPhone et les Google Pixel faisant figure d’exception). Hélas, ce dernier n’est disponible qu’avec l’objectif principal. Et les résultats sont loin d’être aussi éblouissants qu’avec le Galaxy S23 Ultra, où ce mode permet d’obtenir un niveau de détail impressionnant dans l’image.

Autre point assez étrange, il apparaît que les JPEG sont rognés par rapport au fichiers DNG – sans doute pour compenser une légère distorsion en coussinet. S’il permet de reprendre la main sur les différents paramètres de prise de vue, ce mode n’apporte pas une réelle plus-value au smartphone.

Et, une fois n’est pas coutume, mentionnons aussi la caméra selfie, qui offre trois niveaux de zoom (x0,7, x0,8 et x1). L’idée : offrir un angle de champ beaucoup plus large – ce qui permet d’intégrer plus de monde sur ses selfies. Seulement, la face avant héberge deux capteurs… mais n’en utilise qu’un seul en mode photo. Le second capteur est uniquement exploité par la reconnaissance faciale.

Vidéo : quelques petites lacunes

Côté vidéo, le Honor Magic5 Pro semblait prometteur. Cependant, le smartphone plafonne à la 4K 60p, et ne propose pas de mode 8K. Ce qui est assez surprenant compte tenu de la définition des trois capteurs (50 Mpx) !

Par ailleurs, seul le capteur principal est en mesure de filmer en 4K 60p : les capteurs « secondaires » (ultra grand-angle et téléobjectif) ne vont pas au-delà de la 4K 30p. Résultat, en filmant en 4K 60p, les modes x4 et x10 que proposent l’appareil reposent sur un zoom « algorithmique », qui dégrade fortement la qualité d’image. Un point que nous avions déjà constaté (et déploré) lors de notre test du Google Pixel 7 Pro.

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Et, comme le Pixel 7 Pro, l’appareil permet d’obtenir des séquences Full HD en slow motion en 120 fps ou 240 fps – mais uniquement avec le capteur principal (zoom x1 ou x2).

L’appareil se rattrape avec la stabilisation numérique. Certes, le niveau de crop est assez prononcé, mais elle réussit à gommer efficacement les mouvements parasites du vidéaste. Le Magic5 Pro se distingue aussi en proposant un mode « Film », qui s’adresse aux vidéastes chevronnés en permettant de disposer d’un mode LOG et d’appliquer des LUTs – mais uniquement ceux proposés par l’application, l’importation de ses propres LUTs n’étant pas possible. 

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Enfin, les amateurs de vlogging pourront profiter d’un mode « multividéo », qui permet de filmer simultanément avec la caméra selfie et l’un des capteurs présents au dos du smartphone.

Design et finitions : Honor Magic5 Pro, un smartphone résolument premium

En termes de design, de finitions ou de qualité de construction, Honor livre un smartphone haut de gamme. L’écran aux bords subtilement recourbés s’intègre parfaitement au châssis. Le dos, en aluminium mat, est très plaisant au toucher. Comme la grande majorité de ses concurrents, le Magic5 Pro est assez grand (16,3 x 7,7 x 0,9 cm) – mais surtout assez lourd, affichant 219 g sur la balance.

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Par ailleurs, on notera que le bloc photo est particulièrement proéminent, le cercle accueillant les 3 capteurs dépassant allègrement du dos du smartphone. Cependant, Honor a eu la bonne idée de placer ce module au centre de l’appareil : posé sur une table, le smartphone n’est pas bancal.

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Enfin, difficile de ne pas évoquer son grand écran AMOLED de 6,81 pouces, dont les bordures sont particulièrement fines. La définition affiche 1312 x 2848 pixels et offre une très belle lisibilité – ainsi qu’un très bon rendu de couleurs (bien que les contrastes soient assez prononcés). En outre, la dalle bénéficie de la fréquence « adaptative », entre 1 et 120 Hz.

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Sous l’écran, on retrouve un lecteur d’empreinte digitale. S’il s’avère relativement efficace, il est secondé par un capteur ToF qui sert à la reconnaissance faciale 3D – censée être plus sécurisée. Ce capteur – ainsi que la caméra selfie – sont rangés au sein d’un « poinçon » légèrement étiré à gauche.

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Le bouton on/off et ceux du volume sont placés côté droit, et tombent parfaitement sous le pouce. La tranche gauche est totalement vierge. 

Enfin, la tranche inférieure accueille le tiroir pour 2 cartes nano-SIM, un port USB-C 3.1 et une grille pour haut-parleurs. Hélas, aucun port pour carte micro SD n’est présent. La capacité de stockage de 512 Go permet de compenser. En revanche, on apprécie beaucoup l’impression de son stéréo lorsque le smartphone est tenu à l’horizontale.

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Interface et performance

Résolument premium, le Honor Magic5 Pro accueille une puce Snapdragon 8 Gen 2 de dernière génération. Gravée en 4 nm, elle doit offrir un très bon rapport entre performance et autonomie. Cette puce est accompagnée de 12 Go de RAM sur la version que nous avons testée. L’ensemble tourne sous Android 13, qui revêt la surcouche MagicOS (ici en version 7.1), qui rappelle beaucoup celle d’un certain… Huawei. 

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Au quotidien, cette surcouche est agréable à utiliser et profite d’un bon nombre d’options de personnalisation. Les suggestions automatisées s’avèrent souvent pertinentes. Mais surtout, cette interface est particulièrement fluide et ne souffre d’aucun ralentissement, même avec un grand nombre d’applications ouvertes. Le travail d’optimisation de Honor porte ses fruits.

Par ailleurs, Honor semble avoir particulièrement travaillé à la réactivité de son application photo. Celle-ci s’ouvre très rapidement, et permet de capturer une photo immédiatement après. Le hic, c’est que cette grande réactivité concerne surtout le capteur principal. Avec les capteurs « secondaires », on peut parfois observer une petite latence, notamment lorsque le sujet est en mouvement ou que la scène est faiblement éclairée.

Enfin, un mot sur la partie gaming. Comme ses concurrents équipés de la même puce, le Magic5 Pro offre un très bon niveau de performances. Nos jeux très gourmands en ressources tournent sans aucun ralentissement, et le niveau de détails est élevé, avec un effet d’aliasing très modéré. En mode « normal », la chauffe est très raisonnable… mais un peu moins en mode « Jeu », la puce fonctionnant au maximum de ses capacités.

Enfin, notez que Honor promet que son terminal recevra les mises à jour d’Android pendant 3 ans, et les mises à jour de sécurité pendant 5 ans. Un excellent point pour la marque.

Quelle autonomie ?

Le Honor Magic5 Pro intègre une batterie de 5100 mAh, qui offre une autonomie très confortable. En usage « mixte » (réseaux sociaux, visionnage de vidéos, musique, GPS, appels…), le terminal est largement capable de tenir une journée et demie. Un confort auquel on s’habitue très vite.

Mais le smartphone s’illustre surtout par sa charge rapide filaire à 66W. On peut ainsi passer de 7 à 50 % en un quart d’heure seulement, et un peu moins d’1 heure pour une recharge complète. Un point que l’on aurait beaucoup aimé retrouver sur le Galaxy S23 Ultra, par exemple… On notera aussi la charge rapide sans-fil à 50W.

À l’heure du bilan : Honor Magic5 Pro, un smartphone séduisant mais aux capteurs photo (très) inégaux

Avec le Magic5 Pro, Honor démontre avec pertinence… que la définition du capteur et la qualité d’image sont toujours deux notions bien différentes.

En offrant un triple module photo dont tous les capteurs atteignent 50 Mpx, la marque souhaitait adresser un message clair. Ainsi, l’écart de qualité entre les différents capteurs était censé être minime. Hélas, sur le terrain, c’est loin d’être le cas.

L’objectif principal offre un bon niveau de prestations (malgré des couleurs assez saturées sur les tons bleu et vert). Hélas, les objectifs « secondaires » sont en retrait. Il faut dire qu’ils sont propulsés par des capteurs plus petits, ce qui n’aide pas pour la capture d’images en basse lumière et l’obtention d’un bon niveau de détails.

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Si le téléobjectif s’avère pertinent et offre une bonne qualité d’image (de jour), il est assez à la peine avec les sujets en mouvement et/ou de nuit. Mais notre vrai regret concerne l’ultra grand-angle, qui est pénalisé par des distorsions très importantes et par un vrai manque d’homogénéité.

Ainsi, la partie photo/vidéo n’est pas aussi équilibrée que sur certains concurrents. Et c’est d’autant plus dommage que ce smartphone ne manque pas de qualités, notamment au niveau de son design, de son très bel écran OLED, de sa puissance de calcul ou de la batterie.

Disponible à 1199 €, le Honor Magic5 Pro offre donc un bon niveau de performances global… même si son triple module photo reste perfectible à certains égards.

Le Honor Magic5 Pro est proposé à 1199 € à la Fnac et chez Boulanger. Notez qu’il bénéficie actuellement d’une remise de 200 € à la Fnac où il est proposé à 999 €.

Test photo Honor Magic5 Pro : trois capteurs de 50 Mpx… qui ne se valent pas
Design et finitions
8.8
Ergonomie et prise en main
8.2
Fonctionnalités photo / vidéo
8.4
Qualité d'image
8
Performances
9
Autonomie
8.7
Rapport qualité-prix
7.9
Points forts
Bonne qualité d'image avec le capteur principal, de jour comme de nuit
Très bel écran AMOLED
Autonomie confortable et charge rapide
Très bon niveau de performances
Points faibles
Qualité photo décevante avec les objectifs grand angle et télézoom
Traitements optiques en retrait sur l'objectif principal et l'ultra grand-angle (flare et manque d'homogénéité)
Un peu lourd
Pas de port micro-SD
8.4
sur 10
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